Author: Michael Ajifowoke

  • Comment construire un portefeuille diversifié en utilisant des investissements alternatifs

    Comment construire un portefeuille diversifié en utilisant des investissements alternatifs

    Les alternatives se présentent sous diverses formes et peuvent servir d’outils puissants pour atteindre la croissance, réduire la volatilité et améliorer la diversification du portefeuille.


    Ces dernières années, il y a eu un virage croissant vers les investissements alternatifs dans le monde financier. Pourtant, malgré cette tendance, de nombreux investisseurs perçoivent encore les alternatives comme une catégorie d’investissement exclusive et étroite réservée à quelques-uns.

    Cette perception est cependant loin d’être exacte. Les investissements alternatifs sont un domaine diversifié et expansif, offrant une vaste gamme d’actifs et de stratégies qui peuvent potentiellement bénéficier à un large éventail d’investisseurs.

    Ces options d’investissement non traditionnelles se présentent sous diverses formes et peuvent servir d’outils puissants pour atteindre la croissance, réduire la volatilité et améliorer la diversification du portefeuille.

    En nous plongeant dans le monde des investissements alternatifs, nous explorerons comment ces actifs sortent de leur statut de niche et deviennent de plus en plus accessibles à un public plus large d’investisseurs.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    Qu’est-ce que les investissements alternatifs ?

    Les investissements alternatifs sont des actifs financiers qui ne relèvent pas des catégories d’investissement conventionnelles que sont les actions, les obligations et les liquidités. Ces investissements non traditionnels peuvent inclure le capital-investissement, le capital-risque, les fonds spéculatifs, l’immobilier, les matières premières, et même des actifs tangibles comme l’art ou les objets de collection.

    Caractéristiques clés des investissements alternatifs :

    Faible corrélation avec les marchés traditionnels : Les investissements alternatifs ne suivent souvent pas les mêmes tendances que les actions et les obligations, offrant ainsi des avantages de diversification.

    Potentiel de rendements plus élevés : De nombreux investissements alternatifs offrent la possibilité de rendements supérieurs à la moyenne, bien que souvent avec un risque plus élevé.

    Moins de liquidité : Les actifs alternatifs sont généralement plus difficiles à acheter et à vendre rapidement comparés aux actions ou obligations.

    Réglementation limitée : De nombreux investissements alternatifs sont soumis à une surveillance réglementaire moindre que les titres traditionnels.

    Frais plus élevés : Les investissements alternatifs sont souvent associés à des frais de gestion et de performance plus élevés.

    Complexité : Ces investissements peuvent être plus complexes et peuvent nécessiter des connaissances spécialisées pour être compris et gérés efficacement.

    Alternatives vs. Actifs Traditionnels

    Les investissements traditionnels comme les actions et les obligations sont généralement très liquides, échangés sur des marchés publics, et ont une forte corrélation avec les mouvements du marché global. Ils sont également généralement plus transparents et soumis à des réglementations plus strictes.

    En revanche, les investissements alternatifs peuvent être moins liquides, impliquent souvent des marchés publics et privés, et ont une corrélation plus faible avec les tendances générales du marché. Ils nécessitent fréquemment une gestion plus active et peuvent offrir le potentiel de rendements plus élevés, bien que potentiellement avec un risque plus élevé.

    Types d’investissements alternatifs

    Capital-Investissement (Private Equity) : Cela implique d’investir dans des entreprises privées ou des rachats d’entreprises publiques. En Afrique, le capital-investissement a joué un rôle crucial dans des secteurs comme les télécommunications, avec des entreprises comme Helios Investment Partners réalisant des investissements significatifs dans des sociétés comme Helios Towers.

    Fonds Spéculatifs (Hedge Funds) : Ce sont des fonds gérés activement qui utilisent des stratégies d’investissement avancées. Bien que moins courants en Afrique, certains fonds spéculatifs se concentrent sur les marchés africains, comme Steyn Capital Management en Afrique du Sud.

    Immobilier : Cela peut inclure des investissements directs dans des propriétés ou des fonds d’investissement immobilier (REITs). Le marché immobilier africain offre des opportunités significatives, avec une urbanisation rapide stimulant la demande dans des pays comme le Kenya et le Nigeria.

    Matières Premières : Cela inclut des investissements dans des matières premières comme l’or, le pétrole ou les produits agricoles. L’Afrique est riche en ressources naturelles, rendant les investissements dans les matières premières particulièrement pertinents. Par exemple, investir dans des entreprises impliquées dans l’extraction d’or au Ghana ou la production de cacao en Côte d’Ivoire.

    Infrastructure : Investissements dans des systèmes physiques comme les réseaux de transport, l’énergie ou les systèmes d’eau. L’Afrique présente un déficit important en infrastructures, offrant de nombreuses opportunités d’investissement, comme des projets d’énergie renouvelable dans des pays comme le Maroc ou le Kenya.

    Capital-Risque (Venture Capital) : Cela implique d’investir dans des entreprises en phase de démarrage avec un fort potentiel de croissance. L’écosystème des startups technologiques en Afrique est en plein essor, avec des startups attirant des capitaux-risque significatifs. Les investisseurs peuvent participer à cet espace via des fonds de capital-risque, qui regroupent le capital de multiples investisseurs pour soutenir un portefeuille de startups. Par exemple, des fonds comme Future Africa investissent activement dans des entreprises technologiques africaines prometteuses.

    Mythes sur les investissements alternatifs

    Mythe : Les alternatives sont réservées aux ultra-riches.

    Réalité : Bien que certains investissements alternatifs nécessitent des investissements minimums élevés, beaucoup sont désormais accessibles à un plus large éventail d’investisseurs via des fonds communs de placement et des ETFs.

    Mythe : Les alternatives sont toujours à haut risque.

    Réalité : Bien que certains investissements alternatifs comportent un risque élevé, d’autres peuvent en fait aider à réduire le risque global du portefeuille grâce à la diversification.

    Mythe : Les alternatives surpassent toujours les investissements traditionnels.

    Réalité : Les performances varient largement parmi les investissements alternatifs, et ils ne surpassent pas toujours les actions et les obligations.

    Mythe : Les alternatives sont trop complexes pour les investisseurs moyens.

    Réalité : Bien que certaines alternatives soient complexes, d’autres, comme l’immobilier ou les investissements dans les matières premières, peuvent être assez simples.

    Mythe : Les alternatives sont complètement illiquides.

    Réalité : La liquidité varie largement parmi les investissements alternatifs. Certains, comme certains fonds spéculatifs, offrent des opportunités de rachat régulières.

    Avantages et inconvénients des investissements alternatifs

    Avantages :

    Diversification : Les alternatives peuvent aider à répartir le risque dans un portefeuille.

    Potentiel de rendements plus élevés : Certaines alternatives offrent la possibilité de rendements supérieurs à la moyenne.

    Couverture contre l’inflation : Certaines alternatives, comme l’immobilier et les matières premières, peuvent fournir une protection contre l’inflation.

    Accès à des opportunités uniques : Les alternatives peuvent offrir une exposition à des investissements non disponibles sur les marchés publics.

    Inconvénients :

    Frais plus élevés : De nombreux investissements alternatifs sont associés à des frais de gestion et de performance significatifs.

    Moins de liquidité : Il peut être plus difficile de vendre rapidement des investissements alternatifs.

    Complexité : Certaines alternatives nécessitent des connaissances spécialisées pour être comprises et gérées efficacement.

    Moins de transparence : De nombreux investissements alternatifs fournissent des rapports moins fréquents et détaillés que les investissements traditionnels.

    Risque plus élevé : Certains investissements alternatifs comportent un risque de perte plus élevé.

    Comment diversifier votre portefeuille avec des investissements alternatifs

    Les investissements alternatifs peuvent être un outil puissant pour la diversification du portefeuille, offrant des avantages uniques qui complètent les actifs traditionnels comme les actions et les obligations. Voici comment vous pouvez utiliser les alternatives pour créer un portefeuille d’investissement plus robuste et diversifié :

    Comprendre le concept de complémentarité : La clé d’une diversification efficace avec les alternatives réside dans le concept de complémentarité. Cela se réfère à la manière dont différents actifs évoluent les uns par rapport aux autres sous diverses conditions de marché. En sélectionnant des investissements qui ne se déplacent pas toujours dans la même direction, vous pouvez réduire le risque global du portefeuille. Par exemple, tandis que les actions peuvent lutter en période de ralentissement économique, certains investissements alternatifs comme l’or ou les fonds spéculatifs peuvent bien performer, équilibrant ainsi la performance de votre portefeuille.

    Considérez différents horizons temporels et liquidités : Les investissements alternatifs ont souvent des horizons temporels plus longs et une liquidité plus faible comparés aux actifs traditionnels. Cela peut en fait être bénéfique pour la diversification du portefeuille. En incluant des investissements avec des horizons temporels variés, vous créez un portefeuille qui équilibre la flexibilité à court terme avec la stabilité à long terme.

    Diversifiez à travers les marchés et les industries : Lors de l’intégration des alternatives, regardez au-delà des classes d’actifs. Diversifiez à travers différents marchés et industries. Par exemple, dans les investissements en capital-investissement ou en dette, choisissez des entreprises de secteurs complémentaires. Pour l’immobilier, répartissez les investissements à travers différents types de propriétés ou emplacements géographiques. Avec les matières premières, envisagez un mélange de différentes ressources comme les métaux, l’énergie et les produits agricoles. Cette approche aide à protéger votre portefeuille contre les baisses spécifiques à un secteur.

    Équilibrez les niveaux de risque : Différents investissements alternatifs viennent avec des niveaux de risque variés. Considérez comment ces risques complètent le profil de risque existant de votre portefeuille. Par exemple, les investissements à plus long terme comme le capital-investissement peuvent offrir un risque de marché plus faible en raison de leurs horizons temporels prolongés. Les actifs physiques comme l’immobilier ou les objets de collection peuvent avoir un risque de marché plus faible mais un risque physique plus élevé (dommages, vol). L’objectif est de sélectionner des alternatives qui aident à équilibrer le risque global de votre portefeuille.

    Utilisez des fonds d’investissement alternatifs : Pour de nombreux investisseurs, surtout ceux qui débutent avec les alternatives, l’utilisation de fonds d’investissement alternatifs peut être une bonne stratégie. Ces fonds, qui peuvent inclure des fonds spéculatifs, des fonds de capital-investissement ou des fonds d’investissement immobilier (REITs), offrent une gestion professionnelle et une diversification intégrée au sein de l’espace alternatif.

    Envisagez des alternatives internationales : Regarder au-delà de votre marché domestique peut fournir des avantages supplémentaires de diversification. Les investissements alternatifs internationaux peuvent aider à se protéger contre les problèmes économiques spécifiques à un pays et fournir une exposition à différentes opportunités de croissance.

    Commencez petit et augmentez progressivement l’exposition : Si vous êtes nouveau dans les investissements alternatifs, il est judicieux de commencer avec une petite allocation et d’augmenter progressivement votre exposition à mesure que vous vous familiarisez avec le comportement de ces actifs dans votre portefeuille.

    Rebalancement régulier : Comme pour toute stratégie d’investissement, un rebalancement régulier est essentiel. Étant donné que les investissements alternatifs peuvent être moins liquides, il est important de revoir régulièrement votre portefeuille et d’effectuer des ajustements pour maintenir votre allocation d’actifs souhaitée.

    En intégrant de manière réfléchie des investissements alternatifs dans votre portefeuille, vous pouvez potentiellement améliorer les rendements tout en réduisant le risque global. Cependant, il est important de se rappeler que les alternatives viennent avec leurs propres ensembles uniques de risques et de défis.

    Comment investir dans les alternatives

    Investissement direct : Pour ceux avec un capital significatif, investir directement dans des entreprises privées, l’immobilier ou les matières premières est une option.

    Fonds : Les fonds communs de placement et les fonds négociés en bourse (ETFs) axés sur des actifs alternatifs offrent un point d’entrée plus accessible pour de nombreux investisseurs.

    Plateformes d’investissement : Les plateformes numériques rendent les investissements alternatifs plus accessibles. Par exemple, Daba est une plateforme qui permet aux investisseurs d’accéder aux investissements dans les startups africaines et les fonds de capital-risque, un marché traditionnellement difficile d’accès pour les investisseurs individuels.

    Fonds d’investissement immobilier (REITs) : Ceux-ci offrent un moyen d’investir dans l’immobilier sans posséder directement des propriétés.

    Crowdfunding : Certaines plateformes permettent aux investisseurs de regrouper leur argent pour investir dans des alternatives comme l’immobilier ou les startups.

    ETFs de matières premières : Ceux-ci fournissent une exposition aux matières premières sans avoir besoin de posséder directement l’actif physique.

    Inscrivez-vous ici pour notre newsletter hebdomadaire Next Frontier.

    Les plateformes d’investissement comme Daba sont particulièrement intéressantes pour ceux qui cherchent à investir dans des alternatives africaines. La plateforme permet aux investisseurs de soutenir des startups africaines prometteuses, offrant une exposition à l’écosystème technologique en pleine croissance du continent. Ce type de plateforme démocratise l’accès aux investissements en capital-risque, qui étaient traditionnellement disponibles uniquement pour les investisseurs institutionnels ou les individus à haute valeur nette.

    Lors de la considération des investissements alternatifs, il est crucial de faire des recherches approfondies et de comprendre les risques impliqués. Bien que les alternatives puissent offrir des avantages significatifs, elles comportent également des défis uniques. Il est souvent judicieux de commencer petit et d’augmenter progressivement l’exposition à mesure que vous vous familiarisez avec ces types d’investissements.

    Pour les investisseurs africains, ou ceux intéressés par les marchés africains, les alternatives présentent des opportunités uniques. La croissance économique rapide du continent, sa population jeune et ses marchés financiers en développement créent un terrain fertile pour les investissements alternatifs. Des startups technologiques à Lagos aux fermes solaires au Maroc, des projets d’infrastructure au Kenya aux investissements dans les matières premières à travers le continent, l’Afrique offre une gamme diversifiée d’options d’investissement alternatives.

    Cependant, il est important de noter que l’investissement dans les alternatives africaines comporte également des risques uniques, notamment l’instabilité politique, la volatilité des devises et des cadres réglementaires moins développés dans certains pays. Comme pour tout investissement, une diligence raisonnable approfondie et une compréhension claire des risques et des récompenses potentielles sont essentielles.

    En conclusion, bien que les investissements alternatifs aient été autrefois considérés comme une zone de niche pour les investisseurs sophistiqués, ils deviennent de plus en plus une considération courante pour la diversification du portefeuille.

    Alors que le paysage de l’investissement évolue, en particulier dans des marchés dynamiques comme l’Afrique, les alternatives offrent des opportunités passionnantes pour ceux qui sont prêts à aller au-delà des actifs traditionnels. Que ce soit via des classes d’actifs alternatifs établies ou des plateformes innovantes comme Daba, les investisseurs ont désormais plus d’options que jamais pour diversifier leurs portefeuilles et accéder à des opportunités d’investissement uniques.

  • How to Build a Diversified Portfolio Using Alternative Investments

    How to Build a Diversified Portfolio Using Alternative Investments

    Alternatives come in various forms and can serve as powerful tools for achieving growth, reducing volatility, and enhancing portfolio diversification.


    In recent years, there’s been a growing shift towards alternative investments in the financial world. Yet, despite this trend, many investors still perceive alternatives as an exclusive, narrowly defined investment category reserved for a select few.

    This perception, however, is far from accurate. Alternative investments are a diverse and expansive field, offering a wide array of assets and strategies that can potentially benefit a broad range of investors.

    These non-traditional investment options come in various forms and can serve as powerful tools for achieving growth, reducing volatility, and enhancing portfolio diversification.

    As we delve into the world of alternative investments, we’ll explore how these assets are breaking out of their niche status and becoming increasingly accessible to a wider audience of investors.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here.

    What Are Alternative Investments?

    Alternative investments are financial assets that fall outside the conventional investment categories of stocks, bonds, and cash. These non-traditional investments can include private equity, venture capital, hedge funds, real estate, commodities, and even tangible assets like art or collectibles.

    Key Features of Alternative Investments:

    Low correlation with traditional markets: Alternative investments often don’t move in tandem with stocks and bonds, providing diversification benefits.

    Potential for higher returns: Many alternative investments offer the possibility of above-average returns, though often with higher risk.

    Less liquidity: Alternative assets are typically harder to buy and sell quickly compared to stocks or bonds.

    Limited regulation: Many alternative investments face less regulatory oversight than traditional securities.

    Higher fees: Alternative investments often come with higher management and performance fees.

    Complexity: These investments can be more complex and may require specialized knowledge to understand and manage effectively.

    Alternatives vs. Traditional Assets

    Traditional investments like stocks and bonds are typically highly liquid, traded on public markets, and have a high correlation to overall market movements. They’re also generally more transparent and subject to stricter regulations.

    In contrast, alternative investments may be less liquid, often involve both public and private markets, and have a lower correlation to broad market trends. They frequently require more active management and can offer the potential for higher returns, albeit with potentially higher risk.

    Types of Alternative Investments

    Private Equity: This involves investing in private companies or buyouts of public companies. In Africa, private equity has played a crucial role in sectors like telecommunications, with firms like Helios Investment Partners making significant investments in companies like Helios Towers.

    Hedge Funds: These are actively managed funds that use advanced investment strategies. While less common in Africa, some hedge funds focus on African markets, like Steyn Capital Management in South Africa.

    Real Estate: This can include direct property investments or real estate investment trusts (REITs). The African real estate market offers significant opportunities, with rapid urbanization driving demand in countries like Kenya and Nigeria.

    Commodities: These include investments in raw materials like gold, oil, or agricultural products. Africa is rich in natural resources, making commodity investments particularly relevant. For example, investing in companies involved in gold mining in Ghana or cocoa production in Côte d’Ivoire.

    Infrastructure: Investments in physical systems like transportation networks, energy, or water systems. Africa has a significant infrastructure gap, presenting numerous investment opportunities, such as renewable energy projects in countries like Morocco or Kenya.

    Venture Capital: This involves investing in early-stage companies with high growth potential. Africa’s tech startup ecosystem is booming, with startups attracting significant venture capital. Investors can participate in this space through venture funds, which pool capital from multiple investors to back a portfolio of startups. For example, funds like Future Africa are actively investing in promising African tech companies.

    Myths About Alternative Investments

    Myth: Alternatives are only for the ultra-wealthy.
    Reality: While some alternative investments have high minimum investments, many are now accessible to a broader range of investors through mutual funds and ETFs.

    Myth: Alternatives are always high-risk.
    Reality: While some alternative investments carry high risk, others can actually help reduce overall portfolio risk through diversification.

    Myth: Alternatives always outperform traditional investments.
    Reality: Performance varies widely among alternative investments, and they don’t always outperform stocks and bonds.

    Myth: Alternatives are too complex for average investors.
    Reality: While some alternatives are complex, others, like real estate or commodity investments, can be quite straightforward.

    Myth: Alternatives are completely illiquid.
    Reality: Liquidity varies widely among alternative investments. Some, like certain hedge funds, offer regular redemption opportunities.

    Pros and Cons of Alternative Investments

    Pros:

    Diversification: Alternatives can help spread risk in a portfolio.

    Potential for higher returns: Some alternatives offer the possibility of above-average returns.

    Inflation hedge: Certain alternatives, like real estate and commodities, can provide protection against inflation.

    Access to unique opportunities: Alternatives can provide exposure to investments not available in public markets.

    Cons:

    Higher fees: Many alternative investments come with significant management and performance fees.

    Less liquidity: It can be harder to sell alternative investments quickly.

    Complexity: Some alternatives require specialized knowledge to understand and manage effectively.

    Less transparency: Many alternative investments provide less frequent and detailed reporting than traditional investments.

    Higher risk: Some alternative investments carry a higher risk of loss.

    How to Diversify Your Portfolio with Alternative Investments

    As established, alternative investments can be a powerful tool for portfolio diversification, offering unique benefits that complement traditional assets like stocks and bonds. Here’s how you can use alternatives to create a more robust and diversified investment portfolio:

    Understand the Concept of Complementarity: The key to effective diversification with alternatives lies in the concept of complementarity. This refers to how different assets move in relation to each other under various market conditions. By selecting investments that don’t always move in the same direction, you can reduce overall portfolio risk. For example, while stocks might struggle during an economic downturn, certain alternative investments like gold or hedge funds might perform well, balancing out your portfolio’s performance.

    Consider Different Time Horizons and Liquidity: Alternative investments often have longer time horizons and lower liquidity compared to traditional assets. This can actually be beneficial for portfolio diversification. By including investments with varying time horizons, you create a portfolio that balances short-term flexibility with long-term stability.

    Diversify Across Markets and Industries: When incorporating alternatives, look beyond just asset classes. Diversify across different markets and industries. For instance, in private equity or debt investments, choose companies from complementary industries. For real estate, spread investments across different types of properties or geographic locations. With commodities, consider a mix of different resources like metals, energy, and agricultural products. This approach helps protect your portfolio from sector-specific downturns.

    Balance Risk Levels: Different alternative investments come with varying levels of risk. Consider how these risks complement the existing risk profile of your portfolio. For example, longer-term investments like private equity might offer lower market risk due to their extended time horizons. Physical assets like real estate or collectibles might have lower market risk but higher physical risk (damage, theft). The goal is to select alternatives that help balance out the overall risk of your portfolio.

    Use Alternative Investment Funds: For many investors, especially those just starting with alternatives, using alternative investment funds can be a good strategy. These funds, which can include hedge funds, private equity funds, or real estate investment trusts (REITs), offer professional management and built-in diversification within the alternative space.

    Consider International Alternatives: Looking beyond your home market can provide additional diversification benefits. International alternative investments can help protect against country-specific economic issues and provide exposure to different growth opportunities.

    Start Small and Gradually Increase Exposure: If you’re new to alternative investments, it’s wise to start with a small allocation and gradually increase your exposure as you become more comfortable with how these assets behave in your portfolio.

    Regular Rebalancing: As with any investment strategy, regular rebalancing is key. Because alternative investments can be less liquid, it’s important to regularly review your portfolio and make adjustments to maintain your desired asset allocation.

    By thoughtfully incorporating alternative investments into your portfolio, you can potentially enhance returns while reducing overall risk. However, it’s important to remember that alternatives come with their own unique sets of risks and challenges.

    How to Invest in Alternatives

    Direct Investment: For those with significant capital, directly investing in private companies, real estate, or commodities is an option.

    Funds: Mutual funds and exchange-traded funds (ETFs) focused on alternative assets provide a more accessible entry point for many investors.

    Investment Platforms: Digital platforms are making alternative investments more accessible. For example, Daba is a platform that allows investors to access African startup and venture fund investments, traditionally a difficult market for individual investors to enter.

    Real Estate Investment Trusts (REITs): These provide a way to invest in real estate without directly owning property.

    Crowdfunding: Some platforms allow investors to pool money to invest in alternatives like real estate or startups.

    Commodity ETFs: These provide exposure to commodities without the need to directly own the physical asset.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Investment platforms like Daba are particularly interesting for those looking to invest in African alternatives. The platform allows investors to back promising African startups, providing exposure to the continent’s rapidly growing tech ecosystem. This type of platform democratizes access to venture capital investments, which were traditionally only available to institutional investors or high-net-worth individuals.

    When considering alternative investments, it’s crucial to do thorough research and understand the risks involved. While alternatives can offer significant benefits, they also come with unique challenges. It’s often wise to start small and gradually increase exposure as you become more comfortable with these investment types.

    For African investors, or those interested in African markets, alternatives present unique opportunities. The continent’s rapid economic growth, young population, and developing financial markets create a fertile ground for alternative investments. From tech startups in Lagos to solar farms in Morocco, from infrastructure projects in Kenya to commodity investments across the continent, Africa offers a diverse range of alternative investment options.

    However, it’s important to note that investing in African alternatives also comes with unique risks, including political instability, currency volatility, and less developed regulatory frameworks in some countries. As with any investment, thorough due diligence and a clear understanding of the risks and potential rewards are essential.

    In conclusion, while alternative investments were once seen as a niche area for sophisticated investors, they are increasingly becoming a mainstream consideration for portfolio diversification.

    As the investment landscape evolves, particularly in dynamic markets like Africa, alternatives offer exciting opportunities for those willing to venture beyond traditional assets. Whether through established alternative asset classes or innovative platforms like Daba, investors now have more options than ever to diversify their portfolios and tap into unique investment opportunities.

  • Pourquoi les Africains dominent-ils la course de fond ?

    Pourquoi les Africains dominent-ils la course de fond ?

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui viennent de se terminer, ont réaffirmé le statut de l’Afrique, et plus particulièrement de l’Afrique de l’Est, en tant que puissance en course de fond, avec le Kenya en tête du continent.


    Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui viennent de se conclure, ont vu les nations africaines, en particulier celles de l’Afrique de l’Est, renforcer leur réputation en tant que puissances de la course de fond.

    Bien que le nombre total de médailles ait été dominé par les géants sportifs traditionnels tels que les États-Unis et la Chine, les pays africains ont fait sentir leur présence, notamment sur la piste.

    Classement des médailles

    Les États-Unis ont dominé le tableau des médailles avec 40 médailles d’or et un total de 126 médailles, devançant de peu la Chine, qui a terminé avec 40 médailles d’or mais moins de médailles d’argent. Le Japon, l’Australie et la nation hôte, la France, complètent le top cinq.

    Parmi les nations africaines, le Kenya a pris la tête, terminant à la 17e place du classement général avec 4 médailles d’or, 2 d’argent et 5 de bronze, soit un total de 11 médailles.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    D’autres pays africains présents dans le tableau des médailles incluent l’Algérie (39e avec 2 médailles d’or et 1 de bronze), l’Afrique du Sud (44e avec 1 médaille d’or, 3 d’argent et 2 de bronze), et l’Éthiopie (47e avec 1 médaille d’or et 3 d’argent).

    L’Égypte et la Tunisie ont terminé à la 52e place ex aequo avec une médaille d’or, une d’argent et une de bronze chacune. Le Botswana et l’Ouganda partagent la 55e place, ayant tous deux remporté une médaille d’or et une d’argent. Le Maroc a terminé 60e avec une médaille d’or et une de bronze, tandis que la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont chacun remporté une médaille de bronze.

    The Paris 2024 Olympics held from July 26 to August 11. Image credit: Reuters/Benoit Tessier/File Photo

    Les coureurs de fond africains brillent aux Jeux Olympiques de Paris 2024

    Le succès des nations africaines aux Jeux de Paris a été largement motivé par leurs performances en athlétisme, notamment dans les épreuves de fond. Sur les 13 médailles d’or remportées par les pays africains, 8 provenaient de l’athlétisme, les coureurs d’Afrique de l’Est remportant la majorité des victoires dans les courses de fond.

    Les athlètes kenyans ont mené la charge, avec Beatrice Chebet remportant deux médailles d’or dans les épreuves féminines de 5000 m et 10000 m. Emmanuel Wanyonyi a ajouté au palmarès du Kenya en remportant l’or dans le 800 m masculin (les hommes kenyans dominent l’épreuve du 800 m depuis 2008), tandis que Faith Kipyegon a remporté l’or dans le 1500 m féminin. L’Éthiopien Tamirat Tola a poursuivi le succès de l’Afrique de l’Est en remportant l’or dans le marathon masculin.

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    La domination ne s’est pas limitée aux seules médailles d’or. Faith Kipyegon du Kenya a également décroché l’argent dans le 5000 m féminin, tandis que Ronald Kwemoi a pris l’argent dans le 5000 m masculin. Berihu Aregawi et Tsige Duguma, d’Éthiopie, ont remporté des médailles d’argent dans les épreuves masculines de 10000 m et féminines de 800 m respectivement.

    L’Ouganda a rejoint le tableau des médailles grâce à l’or de Joshua Cheptegei dans le 10000 m masculin, consolidant davantage la suprématie de l’Afrique de l’Est dans les épreuves de fond.

    Le schéma de succès de l’Afrique de l’Est s’est étendu à d’autres disciplines de fond. Dans le 3000 m steeple, traditionnellement dominé par les coureurs de cette région, Faith Cherotich et Abraham Kibiwot du Kenya ont tous deux remporté des médailles de bronze dans les épreuves féminines et masculines respectivement.

    Peruth Chemutai d’Éthiopie a décroché l’argent dans le 3000 m steeple féminin, tandis que Soufiane El Bakkali du Maroc a remporté l’or dans l’épreuve masculine, montrant que l’Afrique du Nord est également compétitive dans cette discipline.

    Les épreuves de marathon ont vu la poursuite de l’excellence de l’Afrique de l’Est, avec Benson Kipruto du Kenya et Hellen Obiri remportant tous deux des médailles de bronze dans les marathons masculin et féminin respectivement, tandis que Tigst Assefa d’Éthiopie a décroché l’argent dans le marathon féminin.

    Kenya’s Beatrice Chebet took Olympic gold in the women’s 5,000 metres at Paris 2024. Image credit: BBC

    Cette impressionnante moisson de médailles dans une gamme d’épreuves de fond démontre la domination continue des coureurs d’Afrique de l’Est au plus haut niveau de compétition. Leur succès s’étend des épreuves de piste de 800 m jusqu’au marathon exigeant, démontrant leur polyvalence et leur endurance à travers différentes distances et terrains.

    L’Éthiopie a également marqué son empreinte en remportant l’or dans le 10000 m masculin.

    Joshua Cheptegei de l’Ouganda, qui a remporté l’or dans le 5000 m, a ajouté au formidable palmarès de l’Afrique de l’Est dans les épreuves de fond. Le Maroc a remporté une médaille d’or grâce à Soufiane El Bakkali dans le 3000 m steeple masculin.

    Pourquoi les Africains de l’Est excellent-ils en course de fond ?

    Les victoires dans les épreuves de fond ne sont pas simplement le fruit du hasard.

    Depuis des décennies, les coureurs d’Afrique de l’Est, en particulier ceux du Kenya et de l’Éthiopie, dominent la scène mondiale dans les courses de 3000 m et plus. Les raisons de ce succès soutenu sont multiples et ont fait l’objet de nombreuses recherches et spéculations.

    Bien qu’il n’y ait pas de réponse définitive unique, les experts pointent une combinaison de facteurs qui contribuent à leur domination dans les épreuves de fond.

    Un facteur clé souvent cité est l’environnement en haute altitude dans lequel beaucoup de ces athlètes grandissent et s’entraînent.

    La vallée du Rift au Kenya, par exemple, se situe à une altitude moyenne de 1500 mètres (4921 pieds) au-dessus du niveau de la mer. Le plateau central de l’Éthiopie est encore plus élevé, allant de 4200 à 9800 pieds. S’entraîner à de telles altitudes augmente naturellement la capacité pulmonaire et le nombre de globules rouges, fournissant un avantage significatif lors des compétitions à des altitudes plus basses.

    L’alimentation joue également un rôle crucial. Le régime typique des coureurs kenyans et éthiopiens est riche en glucides complexes et faible en graisses, fournissant le carburant idéal pour les activités d’endurance. Les aliments de base comme l’ugali (une bouillie épaisse à base de farine de maïs ou de millet), les légumes verts et les protéines maigres constituent l’essentiel de leur alimentation.

    Les caractéristiques physiques contribuent également. De nombreux coureurs d’Afrique de l’Est réussis ont un type de corps maigre et efficace particulièrement adapté à la course de fond. Des recherches ont montré que les jambes des coureurs kenyans moyens sont environ 400 grammes plus légères que celles de leurs homologues européens, entraînant une économie d’énergie d’environ 8 % sur de longues distances.

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    Les facteurs culturels et socioéconomiques ne peuvent être négligés. Dans de nombreuses communautés d’Afrique de l’Est, la course à pied est perçue comme une voie viable pour sortir de la pauvreté. Les histoires de réussite de coureurs qui ont sorti tout leur village de la misère grâce à leurs revenus servent de puissante motivation pour les jeunes athlètes.

    Le régime d’entraînement des coureurs d’Afrique de l’Est est souvent caractérisé par sa simplicité et son intensité. Beaucoup d’athlètes grandissent en parcourant de longues distances pour aller et revenir de l’école, parfois pieds nus, ce qui, selon certains chercheurs, contribue à une forme de course plus efficace.

    Adharanand Finn, auteur de “Running with the Kenyans”, a passé du temps à vivre et s’entraîner dans la vallée du Rift au Kenya. Il a observé que dans des villes comme Iten, la course à pied est un mode de vie. Avec des milliers de coureurs à plein temps s’entraînant ensemble, y compris des champions olympiques et mondiaux, l’environnement favorise une culture unique d’excellence et d’inspiration mutuelle.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    La facilité d’accès à la course est un autre facteur clé du succès des nations africaines dans les épreuves de course qui ne peut être négligé.

    Contrairement à de nombreuses disciplines olympiques qui nécessitent un équipement coûteux ou des installations spécialisées, la course est un sport relativement peu coûteux. Cette accessibilité permet aux athlètes talentueux d’émerger même dans des régions aux ressources limitées.

    Le Dr Yannis Pitsiladis, professeur de sport et de sciences de l’exercice à l’Université de Brighton, note : “La course est un mouvement humain naturel. Elle ne nécessite pas l’infrastructure que de nombreux autres sports exigent. Cela permet au talent de s’épanouir même dans des régions sans investissement financier significatif dans le sport.”

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    De plus, l’avantage psychologique acquis grâce à des années de succès ne doit pas être sous-estimé. Les coureurs d’Afrique de l’Est entrent souvent dans les courses avec une forte confiance en leurs capacités, ce qui peut être intimidant pour leurs concurrents.

    Cependant, il est important de noter que, bien que les coureurs d’Afrique de l’Est aient dominé les épreuves de fond, le succès africain aux Jeux de Paris ne s’est pas limité à la course. Des médailles d’or ont également été remportées en boxe, en lutte et en natation, mettant en lumière les talents sportifs diversifiés du continent.

    Kenya’s Emmanuel Wanyonyi wins gold to became the third-fastest performer in the 800m in history, behind only world record-holder David Rudisha and Wilson Kipketer. Image credit: Khelnow

    Perspectives

    La performance des athlètes africains, en particulier ceux d’Afrique de l’Est, aux Jeux Olympiques de Paris 2024 poursuit une tendance qui se construit depuis des décennies. Depuis la victoire de marathon d’Abebe Bikila pour l’Éthiopie en 1960, les coureurs africains sont une force avec laquelle il faut compter dans les épreuves de fond.

    Alors que la flamme olympique s’est éteinte à Paris, l’héritage de l’excellence de la course à pied en Afrique de l’Est a brillé plus fort que jamais. Leur succès continu sert d’inspiration non seulement aux athlètes en herbe à travers l’Afrique, mais aussi aux coureurs du monde entier. Il soulève également des questions intrigantes sur l’interaction entre la génétique, l’environnement, la culture et l’entraînement dans la formation d’athlètes de classe mondiale.

    En regardant vers les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, tous les regards seront tournés vers la capacité des coureurs d’Afrique de l’Est à maintenir leur emprise sur les épreuves de fond. Compte tenu de leur performance à Paris et de la culture profondément enracinée de l’excellence en course dans des pays comme le Kenya et l’Éthiopie, il semble probable que nous verrons d’autres performances record et des courses médaillées de ces athlètes remarquables dans les années à venir.

  • Why Do Africans Dominate Long-Distance Running?

    Why Do Africans Dominate Long-Distance Running?

    The just concluded summer games reaffirmed Africa’s, and particularly East Africa’s, status as a powerhouse in long-distance running with Kenya leading the continent.


    The just concluded Paris 2024 Olympics saw African nations, particularly those in East Africa, further cement their reputation as powerhouses in long-distance running.

    While the overall medal count was dominated by traditional sporting giants like the United States and China, African countries made their presence felt, especially on the track.

    Medal Count

    The United States topped the medal table with 40 gold medals and a total of 126 medals, narrowly edging out China, which finished with 40 golds but fewer silver medals. Japan, Australia, and host nation France rounded out the top five.

    Africa amassed 39 medals, distributed among 12 participating nations. Kenya led the way, finishing 17th in the overall standings with 4 gold, 2 silver, and 5 bronze medals for a total of 11.

    Other African countries in the medal table included Algeria (39th with 2 gold, 1 bronze), South Africa (44th with 1 gold, 3 silver, 2 bronze), and Ethiopia (47th with 1 gold, 3 silver).

    Egypt and Tunisia tied for 52nd place with one gold, one silver, and one bronze each. Botswana and Uganda shared 55th place, both securing one gold and one silver. Morocco finished 60th with one gold and one bronze, while Côte d’Ivoire, Cape Verde, and Zambia each won a single bronze medal.

    The Paris 2024 Olympics was held from July 26 to August 11. Image credit: Reuters/Benoit Tessier/File Photo

    Africa’s Long-Distance Runners Shine at Paris 2024 Olympics

    The success of African nations at the Paris Games was largely driven by their performances in athletics, particularly in long-distance events. Of the 13 gold medals won by African countries, 8 came in athletics, with East African runners claiming the lion’s share in distance races.

    Kenyan athletes led the charge, with Beatrice Chebet securing two gold medals in the Women’s 5000m and 10000m events. Emmanuel Wanyonyi added to Kenya’s gold tally in the Men’s 800m (Kenyan men have dominated the 800m event since 2008), while Faith Kipyegon claimed gold in the Women’s 1500m. Ethiopia’s Tamirat Tola continued the East African success by winning gold in the Men’s marathon.

    The dominance extended beyond just the gold medals. Kenya’s Faith Kipyegon also secured silver in the Women’s 5000m, while Ronald Kwemoi took silver in the Men’s 5000m. Ethiopia’s Berihu Aregawi and Tsige Duguma won silver medals in the Men’s 10000m and Women’s 800m respectively.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Uganda joined the medal table with Joshua Cheptegei’s gold in the Men’s 10000m, further solidifying East Africa’s stronghold on long-distance events.

    The pattern of East African success extended to other long-distance disciplines as well. In the 3000m steeplechase, traditionally dominated by runners from this region, Kenya’s Faith Cherotich and Abraham Kibiwot both secured bronze medals in the women’s and men’s events respectively.

    Ethiopia’s Peruth Chemutai claimed silver in the Women’s 3000m steeplechase, while Morocco’s Soufiane El Bakkali took gold in the men’s event, showing that North Africa is also competitive in this discipline.

    Kenya’s Beatrice Chebet took Olympic gold in the women’s 5,000 meters at Paris 2024. Image credit: BBC

    The marathon events saw continued East African excellence, with Kenya’s Benson Kipruto and Hellen Obiri both securing bronze medals in the men’s and women’s marathons respectively, while Ethiopia’s Tigst Assefa claimed silver in the women’s marathon.

    This impressive haul of medals across a range of long-distance events demonstrates the continued dominance of East African runners at the highest level of competition. Their success spans from the track events of 800m up to the grueling marathon, showcasing their versatility and endurance across different distances and terrains.

    Ethiopia also made its mark, winning gold in the men’s 10,000m.

    Uganda’s Joshua Cheptegei, who won gold in the 5000m, added to East Africa’s impressive haul in distance events. Morocco’s sole gold medal came from Soufiane El Bakkali in the men’s 3000m steeplechase.

    Why East Africans Excel in Long-Distance Running

    The victories in long-distance events are not merely coincidental.

    For decades, East African runners, particularly those from Kenya and Ethiopia, have dominated the world stage in distances from 3,000m upwards. The reasons behind this sustained success are multifaceted and have been the subject of much research and speculation.

    While there isn’t a single definitive answer, experts point to a combination of factors that contribute to their dominance in long-distance events.

    One key factor often cited is the high-altitude environment in which many of these athletes grow up and train.

    Kenya’s Rift Valley, for instance, sits at an average elevation of 1,500 meters (4,921 feet) above sea level. Ethiopia’s central plateau ranges even higher, from 4,200 to 9,800 feet. Training at such altitudes naturally increases lung capacity and red blood cell count, providing a significant advantage when competing at lower elevations.

    Diet also plays a crucial role. The typical diet of Kenyan and Ethiopian runners is high in complex carbohydrates and low in fat, providing the ideal fuel for endurance activities. Staples like ugali (a stiff porridge made from maize or millet flour), green vegetables, and lean proteins form the backbone of their nutritional intake.

    Physical characteristics contribute as well. Many successful East African runners have a lean, efficient body type that is particularly well-suited to distance running. Research has shown that the average Kenyan runner’s legs are about 400 grams lighter than those of their European counterparts, resulting in an energy saving of around 8% over long distances.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here

    Cultural and socioeconomic factors cannot be overlooked. In many East African communities, running is seen as a viable path out of poverty. Success stories of runners who have lifted their entire villages out of hardship through their earnings serve as powerful motivation for young athletes.

    The training regimen of East African runners is often characterized by its simplicity and intensity. Many athletes grow up running long distances to and from school, sometimes barefoot, which some researchers believe contributes to more efficient running form.

    Adharanand Finn, author of “Running with the Kenyans,” spent time living and training in Kenya’s Rift Valley. He observed that in towns like Iten, running is a way of life. With thousands of full-time runners training together, including Olympic and world champions, the environment fosters a unique culture of excellence and mutual inspiration.

    Kenya’s Emmanuel Wanyonyi wins gold to became the third-fastest performer in the 800m in history, behind only world record-holder David Rudisha and Wilson Kipketer. Image credit: Khelnow

    The Accessibility of Running

    In addition, one key factor in the success of African nations in running events that is hard to overlook is the sport’s accessibility.

    Unlike many Olympic disciplines that require expensive equipment or specialized facilities, running is a relatively low-cost sport. This accessibility allows talented athletes to emerge even from areas with limited resources.

    Dr. Yannis Pitsiladis, a professor of sport and exercise science at the University of Brighton, notes: “Running is a natural human movement. It doesn’t require the infrastructure that many other sports do. This makes it possible for talent to flourish even in areas without significant financial investment in sports.”

    Moreover, the psychological edge gained from years of success should not be underestimated. East African runners often enter races with a strong belief in their abilities, which can be intimidating to their competitors.

    However, it’s important to note that while East African runners dominated the long-distance events, African success at the Paris Olympics extended beyond just running. Gold medals were also won in boxing, wrestling, and swimming, showcasing the continent’s diverse sporting talents.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Looking Ahead

    The performance of African athletes, particularly those from East Africa, at the Paris 2024 Olympics continues a trend that has been building for decades. Since Abebe Bikila’s barefoot marathon victory for Ethiopia in 1960, African runners have been a force to be reckoned with in long-distance events.

    As the Olympic flame was extinguished in Paris, the legacy of East African running excellence burned brighter than ever. Their continued success serves as an inspiration not only to aspiring athletes across Africa but to runners worldwide. It also raises intriguing questions about the interplay of genetics, environment, culture, and training in shaping world-class athletes.

    Looking ahead to the 2028 Los Angeles Olympics, eyes will be on whether East African runners can maintain their grip on long-distance events. Given their performance in Paris and the deeply ingrained culture of running excellence in countries like Kenya and Ethiopia, it seems likely that we’ll see more record-breaking performances and medal-winning runs from these remarkable athletes in the years to come.

  • Ecobank Group : Fortunes Diverses à Travers le Réseau Africain

    Ecobank Group : Fortunes Diverses à Travers le Réseau Africain

    Les résultats financiers d’Ecobank Transnational pour le premier semestre 2024 dressent un tableau de résilience face aux vents macroéconomiques contraires dans ses divers marchés africains.


    Ecobank Transnational Incorporated (ETIT) a récemment publié ses résultats financiers pour le premier semestre 2024, révélant une résilience face aux défis macroéconomiques dans ses divers marchés africains.

    Le groupe de services financiers panafricain a annoncé un bénéfice avant impôt de 324 millions de dollars, soit une augmentation de 5 % en glissement annuel ou de 23 % à taux de change constant, soulignant ainsi la robustesse de son modèle d’affaires diversifié. Cette performance intervient dans un contexte de conditions économiques difficiles dans plusieurs de ses pays d’opération, particulièrement sur le marché nigérian.

    Les revenus nets de la banque ont augmenté pour atteindre 994 millions de dollars, représentant une hausse de 2 % en glissement annuel ou une impressionnante croissance de 21 % à taux de change constant. Cette croissance a été principalement tirée par le revenu net d’intérêts, qui a augmenté pour atteindre 558 millions de dollars, soit une hausse de 2 % ou de 22 % à taux de change constant, reflétant l’impact positif des taux d’intérêt plus élevés et des stratégies réussies de réévaluation des prêts sur certains marchés.

    Les revenus non liés aux intérêts ont également augmenté, atteignant 436 millions de dollars, soit une hausse de 2 % ou de 20 % à taux de change constant. Cependant, cela a été partiellement compensé par la baisse des ventes de devises étrangères et de titres à revenu fixe et la réduction des gains de réévaluation en raison de la volatilité des devises, particulièrement au Zimbabwe.

    Les indicateurs de rentabilité d’Ecobank ont montré une nette amélioration, avec un retour sur fonds propres tangibles (ROTE) passant de 27 % à 34,7 % par rapport à l’année précédente. Cette amélioration de la rentabilité s’accompagne d’une meilleure efficacité, comme en témoigne le ratio coût/revenu, qui est passé de 57,8 % au premier semestre 2023 à 53,6 %. Ce gain d’efficacité est particulièrement notable compte tenu des pressions inflationnistes persistantes dans bon nombre des marchés de la banque, ce qui suggère que des stratégies efficaces de gestion des coûts sont en place.

    Cependant, les indicateurs de qualité des actifs de la banque présentent un tableau plus mitigé. Le ratio des prêts non performants (NPL) est passé de 5,5 % à 6,6 %, tandis que le coût du risque est passé de 71 points de base à 207 points de base sur la même période l’an dernier. Cette détérioration des indicateurs de qualité des actifs reflète probablement les conditions économiques difficiles auxquelles sont confrontés les emprunteurs dans divers secteurs et régions.

    Sur le plan du bilan, Ecobank a maintenu une position de liquidité solide avec des dépôts de clients atteignant 19 milliards de dollars, soit une augmentation de 13 % à taux de change constant. Le portefeuille de prêts bruts de la banque s’élevait à 10,2 milliards de dollars, en baisse de 8 % en termes nominaux, mais en hausse de 6 % à taux de change constant.

    Le ratio prêts/dépôts de 53,7 % suggère un potentiel d’expansion du crédit, si des opportunités attrayantes se présentent dans la tolérance au risque de la banque. Les actifs totaux ont légèrement diminué pour atteindre 25,9 milliards de dollars, en baisse de 4 % par rapport à décembre 2023, ce qui pourrait refléter une approche prudente de la croissance du bilan en période d’incertitude économique.

    Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter hebdomadaire Next Frontier.

    La position en capital d’Ecobank reste robuste, avec un ratio CET1 de 9,8 %, un ratio de fonds propres de catégorie 1 de 10,5 % et un ratio total de solvabilité de 14,3 %. Bien que ces ratios aient légèrement diminué par rapport à décembre 2023, ils restent confortablement au-dessus des exigences réglementaires, fournissant une base solide pour les opérations de la banque et une croissance potentielle future.

    L’analyse régionale des performances d’Ecobank révèle des fortunes diverses à travers son empreinte géographique.

    La région UEMOA (Afrique de l’Ouest francophone) a enregistré une solide performance avec un bénéfice avant impôt de 157 millions de dollars, en hausse de 5 %, et un ROE impressionnant de 26,7 %. La région AWA (Afrique de l’Ouest anglophone) a montré une forte croissance avec un bénéfice avant impôt en hausse de 46 % (65 % à taux de change constant) pour atteindre 147 millions de dollars et un ROE de 34,7 %.

    La région CESA (Afrique centrale, orientale et australe) a également bien performé, avec un bénéfice avant impôt en hausse de 15 % (29 % à taux de change constant) pour atteindre 163 millions de dollars et un ROE de 37,4 %. Cependant, les opérations au Nigéria ont rencontré des défis significatifs, avec un bénéfice avant impôt en chute de 77 % (41 % à taux de change constant) pour atteindre seulement 6 millions de dollars et un ROE de 3,8 %, reflétant l’environnement opérationnel difficile dans la plus grande économie d’Afrique.

    En ce qui concerne les segments d’activité, tous ont montré une forte croissance des revenus à taux de change constant. La banque d’investissement et d’entreprises a mené en termes de rentabilité avec des revenus nets de 511 millions de dollars, en hausse de 14 % à taux de change constant, et un bénéfice avant impôt de 225 millions de dollars.

    La banque commerciale a vu ses revenus nets augmenter de 23 % à taux de change constant pour atteindre 275 millions de dollars, tandis que les revenus de la banque de détail ont augmenté de 25 % à taux de change constant pour atteindre 249 millions de dollars. Ces résultats démontrent la capacité de la banque à croître dans divers segments de clientèle malgré des conditions de marché difficiles.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    Malgré ces résultats financiers globalement positifs, la performance boursière d’Ecobank sur la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières) raconte une autre histoire.

    Selon les dernières informations disponibles, Ecobank Transnational Inc (ETIT) est la septième valeur la plus importante de la BRVM avec une capitalisation boursière de 307 milliards FCFA, représentant environ 3,32 % du marché boursier.

    Cependant, le cours de l’action de la banque a chuté de 10,5 % depuis le début de l’année, ayant démarré à 19 FCFA. Cette performance classe Ecobank au 36e rang de la BRVM en termes de performance boursière depuis le début de l’année, suggérant une déconnexion entre les résultats financiers de la banque et le sentiment des investisseurs.

    La divergence entre l’amélioration des performances financières d’Ecobank et sa performance boursière pourrait être attribuée à plusieurs facteurs.

    Les investisseurs pourraient être préoccupés par les défis économiques plus larges auxquels sont confrontés les marchés africains, en particulier l’environnement de forte inflation et la volatilité des devises dans des marchés clés comme le Nigéria et le Zimbabwe.

    L’augmentation des prêts non performants et du coût du risque pourrait également peser sur le sentiment des investisseurs, car cela pourrait signaler une pression future sur la rentabilité de la banque si les conditions économiques se détériorent.

    À l’avenir, Ecobank est confrontée à des opportunités et à des défis. L’accent mis par la banque sur la transformation numérique et l’amélioration de l’expérience client, comme l’a souligné le PDG Jeremy Awori, pourrait stimuler davantage les gains d’efficacité et la croissance des revenus.

    Les performances solides dans des régions comme l’UEMOA, l’AWA et la CESA offrent une base solide pour une expansion continue. Cependant, la banque devra naviguer prudemment à travers les vents contraires économiques, en particulier au Nigéria, et gérer de manière proactive la qualité de ses actifs pour maintenir la confiance des investisseurs.

    L’augmentation des charges d’amortissement, passant de 103 millions de dollars au premier semestre 2023 à 137 millions de dollars au premier semestre 2024, reflète une approche prudente de la gestion des risques, mais souligne également l’environnement opérationnel difficile. La capacité d’Ecobank à maintenir sa trajectoire de croissance tout en gérant efficacement ces risques sera cruciale dans les mois à venir.

    Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter hebdomadaire Next Frontier.

    En conclusion, les résultats d’Ecobank pour le premier semestre 2024 démontrent la résilience de son modèle d’affaires panafricain et sa capacité à générer de la croissance malgré des conditions macroéconomiques difficiles.

    L’amélioration de la rentabilité et des indicateurs d’efficacité de la banque sont des signes encourageants, mais les pressions croissantes sur la qualité des actifs et la faible performance de ses opérations nigérianes méritent une attention particulière. La déconnexion entre les performances financières de la banque et sa valorisation boursière suggère que les investisseurs restent prudents quant aux perspectives à court terme des actions bancaires africaines.

    Alors qu’Ecobank se dirige vers la seconde moitié de 2024, son équipe de direction devra se concentrer sur le maintien de la dynamique positive dans ses marchés les plus forts tout en s’attaquant aux défis dans les régions sous-performantes. Un investissement continu dans la transformation numérique, une gestion prudente du portefeuille de prêts et une attention particulière au contrôle des coûts seront essentiels.

    Si le prêteur parvient à naviguer avec succès dans ces défis et à démontrer une amélioration soutenue de ses opérations nigérianes, il pourrait être en mesure de combler l’écart entre ses performances financières et sa valorisation boursière, inversant potentiellement la tendance négative de son cours de l’action sur la BRVM.

  • Ecobank Group: Varying Fortunes Across Africa Footprint

    Ecobank Group: Varying Fortunes Across Africa Footprint

    Ecobank Transnational’s financial results for the first half of 2024 paint a picture of resilience in macroeconomic headwinds across its diverse African markets.


    Ecobank Transnational Incorporated (ETIT) recently released its financial results for the first half of 2024, painting a picture of resilience in macroeconomic headwinds across its diverse African markets.

    The pan-African financial services group reported a profit before tax of $324 million, a 5% increase year-on-year or 23% at constant currency, underscoring the strength of its diversified business model. This performance comes against a backdrop of challenging economic conditions in several of its operating countries, particularly evident in the Nigerian market.

    The bank’s net revenues grew to $994 million, representing a 2% increase year-on-year or an impressive 21% at constant currency. This growth was primarily driven by net interest income, which rose to $558 million, up 2% or 22% at constant currency, reflecting the positive impact of higher interest rates and successful loan repricing strategies in some markets.

    Non-interest revenue also saw an uptick, reaching $436 million, a 2% increase or 20% at constant currency. However, this was partially offset by lower client-driven foreign currency and fixed-income sales and reduced revaluation gains due to currency volatility, particularly in Zimbabwe.

    Ecobank’s profitability metrics showed marked improvement, with the Return on Tangible Equity (ROTE) increasing to 34.7% from 27% in the previous year. This enhancement in profitability was accompanied by improved efficiency, as evidenced by the cost-to-income ratio, which decreased to 53.6% from 57.8% in H1 2023. This efficiency gain is particularly noteworthy given the persistent inflationary pressures across many of the bank’s markets, suggesting effective cost management strategies are in place.

    However, the bank’s asset quality indicators present a more mixed picture. The Non-Performing Loan (NPL) ratio increased to 6.6%, up from 5.5% in H1 2023, while the cost of risk rose to 207 basis points from 71 basis points in the same period last year. This deterioration in asset quality metrics points to increased stress in the loan portfolio, likely a reflection of the challenging economic conditions faced by borrowers across various sectors and geographies.

    On the balance sheet front, Ecobank maintained a strong liquidity position with customer deposits growing to $19 billion, a 13% increase at constant currency. The bank’s gross loan book stood at $10.2 billion, down 8% in nominal terms but up 6% at constant currency.

    The loans-to-deposit ratio of 53.7% suggests ample room for potential credit expansion, should attractive opportunities arise within the bank’s risk appetite. Total assets decreased slightly to $25.9 billion, down 4% from December 2023, possibly reflecting a cautious approach to balance sheet growth in uncertain economic times.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Ecobank’s capital position remains robust, with a CET1 ratio of 9.8%, Tier 1 capital ratio of 10.5%, and a Total Capital Adequacy Ratio of 14.3%. While these ratios have seen a slight decrease from December 2023, they remain comfortably above regulatory requirements, providing a solid foundation for the bank’s operations and potential future growth.

    The regional breakdown of Ecobank’s performance reveals varying fortunes across its geographical footprint.

    The UEMOA (Francophone West Africa) region delivered a solid performance with a profit before tax of $157 million, up 5%, and an impressive ROE of 26.7%. The AWA (Anglophone West Africa) region showed strong growth with profit before tax surging 46% (65% at constant currency) to $147 million and an ROE of 34.7%.

    The CESA (Central, Eastern, and Southern Africa) region also performed well, with profit before tax increasing 15% (29% at constant currency) to $163 million and an ROE of 37.4%. However, the Nigerian operations faced significant challenges, with profit before tax plummeting 77% (41% at constant currency) to just $6 million and an ROE of 3.8%, reflecting the difficult operating environment in Africa’s largest economy.

    Looking at business segments, all showed strong revenue growth at constant currency. Corporate and Investment Banking led in profitability with net revenues of $511 million, up 14% at constant currency, and a profit before tax of $225 million.

    Commercial Banking saw net revenues increase by 23% at constant currency to $275 million, while Consumer Banking revenues grew by 25% at constant currency to $249 million. These results demonstrate the bank’s ability to grow across various customer segments despite challenging market conditions.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here

    Despite these largely positive financial results, Ecobank’s stock performance on the BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières) tells a different story.

    As of the latest available information, Ecobank Transnational Inc (ETIT) is the seventh most valuable stock on the BRVM with a market capitalization of XOF 307 billion, representing about 3.32% of the stock market.

    However, the bank’s share price has seen a 10.5% decline since the beginning of the year, when it started at 19 XOF. This performance ranks Ecobank 36th on the BRVM in terms of year-to-date stock performance, suggesting a disconnect between the bank’s financial results and investor sentiment.

    The divergence between Ecobank’s improved financial performance and its stock market performance could be attributed to several factors.

    Investors may be concerned about the broader economic challenges facing African markets, particularly the high inflation environment and currency volatility in key markets like Nigeria and Zimbabwe.

    The increase in non-performing loans and cost of risk might also be weighing on investor sentiment, as it could signal potential future pressure on the bank’s profitability if economic conditions worsen.

    Looking ahead, Ecobank faces both opportunities and challenges. The bank’s focus on digital transformation and improving customer experience, as highlighted by CEO Jeremy Awori, could drive further efficiency gains and revenue growth.

    The strong performance in regions like UEMOA, AWA, and CESA provides a solid foundation for continued expansion. However, the bank will need to navigate carefully through the economic headwinds, particularly in Nigeria, and manage its asset quality proactively to maintain investor confidence.

    The increase in impairment charges, rising from $103 million in H1 2023 to $137 million in H1 2024, reflects a prudent approach to risk management but also highlights the challenging operating environment. Ecobank’s ability to maintain its growth trajectory while effectively managing these risks will be crucial in the coming months.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    In conclusion, Ecobank’s H1 2024 results demonstrate the resilience of its pan-African business model and its ability to generate growth despite challenging macroeconomic conditions.

    The bank’s improved profitability and efficiency metrics are encouraging signs, but the increased asset quality pressures and the weak performance of its Nigerian operations warrant close attention. The disconnect between the bank’s financial performance and its stock market valuation suggests that investors remain cautious about the near-term outlook for African banking stocks.

    As Ecobank moves into the second half of 2024, its management team will need to focus on maintaining the positive momentum in its stronger markets while addressing the challenges in underperforming regions. Continued investment in digital transformation, careful management of the loan book, and a keen eye on cost control will be essential.

    If the lender can navigate these challenges successfully and demonstrate sustained improvement in its Nigerian operations, it may be able to close the gap between its financial performance and stock market valuation, potentially reversing the negative trend in its share price on the BRVM.

  • L’augmentation des volumes stimule la croissance des revenus chez Vivo Energy

    L’augmentation des volumes stimule la croissance des revenus chez Vivo Energy

    L’entreprise ivoirienne Vivo Energy enregistre une augmentation significative de sa performance financière, reflétant une réponse robuste aux demandes du marché et aux stratégies opérationnelles.


    Au deuxième trimestre 2024, Vivo Energy Côte d’Ivoire (SHEC) a rapporté une augmentation significative de sa performance financière, reflétant une réponse robuste aux demandes du marché et aux stratégies opérationnelles.

    Le chiffre d’affaires de l’entreprise, au 30 juin, a atteint 298,1 milliards FCFA, marquant une augmentation de 4 % par rapport aux 287,6 milliards FCFA enregistrés à la même période en 2023.

    Cette croissance peut être attribuée principalement à une augmentation notable de 9 % des volumes de ventes, notamment dans les secteurs de l’aviation et des entreprises, indiquant une forte demande pour les produits énergétiques dans ces domaines. L’entreprise a réussi à capitaliser sur cette demande, améliorant ainsi sa position sur le marché et son efficacité opérationnelle.

    Les résultats opérationnels ont été encore plus marquants, avec un bénéfice d’exploitation en hausse de 96 % pour atteindre 5,7 milliards FCFA, contre 2,9 milliards FCFA à la mi-2023. Cette augmentation remarquable a été alimentée par des volumes de ventes plus élevés et une gestion efficace des coûts, démontrant la capacité de l’entreprise à naviguer dans les complexités du marché de l’énergie tout en maintenant une focalisation sur la rentabilité.

    Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter hebdomadaire Next Frontier.

    Les stratégies de gestion des dépenses opérationnelles mises en place par la direction ont joué un rôle crucial dans cet accomplissement, démontrant un engagement à maximiser l’efficacité malgré les conditions fluctuantes du marché.

    Cependant, les résultats financiers ont également révélé des défis, notamment dans le segment financier, où Vivo Energy Côte d’Ivoire a connu une détérioration de 126 % de ses résultats financiers. La perte est passée de 840 millions FCFA en juin 2023 à -1,9 milliard FCFA en 2024.

    Cette baisse est principalement due à un recours accru aux découverts bancaires, entraînant des charges financières plus élevées qui ont impacté la santé financière globale de l’entreprise. Cette situation souligne l’importance d’une gestion financière stratégique et de la nécessité d’équilibrer la croissance opérationnelle avec la durabilité financière.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    En revanche, le bénéfice net de l’entreprise a connu une augmentation substantielle de 118 %, atteignant 2,6 milliards FCFA contre 1,2 milliard FCFA l’année précédente. Cette hausse du bénéfice net reflète non seulement les stratégies opérationnelles efficaces mises en œuvre, mais aussi la résilience de l’entreprise à s’adapter aux demandes du marché et à surmonter les obstacles financiers.

    Les chiffres impressionnants du bénéfice net reflètent la forte présence de Vivo Energy sur le marché et sa capacité à générer de la valeur pour les parties prenantes malgré les pressions externes.

    À l’avenir, l’accent sera probablement mis sur le maintien de l’élan de croissance réalisé au cours du premier semestre de l’année tout en abordant les défis mis en évidence dans les résultats financiers.

    Une surveillance continue des dynamiques du marché, un investissement stratégique dans les zones de croissance et une supervision financière rigoureuse seront des éléments essentiels de la stratégie de Vivo Energy Côte d’Ivoire. L’engagement de la direction à améliorer l’efficacité opérationnelle et à gérer les coûts de manière efficace jouera un rôle clé pour assurer la rentabilité et la durabilité futures.

    Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter hebdomadaire Next Frontier.

    Vivo Energy Côte d’Ivoire (SHEC) est actuellement la 29e action la plus précieuse sur la BRVM avec une capitalisation boursière de 60,2 milliards FCFA.

    L’action a débuté l’année avec un cours de 790 FCFA et a depuis gagné 20,9 % de cette valeur, la classant 12e sur la BRVM en termes de performance depuis le début de l’année. Les actionnaires peuvent être optimistes quant à SHEC sachant que l’action a accumulé 7 % au cours des quatre dernières semaines, la classant 10e sur la BRVM.

    En conclusion, le rapport du deuxième trimestre 2024 de Vivo Energy Côte d’Ivoire dresse le portrait d’une entreprise non seulement en croissance, mais aussi en quête de gestion efficace des complexités du marché de l’énergie. La combinaison de l’augmentation des volumes de ventes, des résultats opérationnels améliorés et de la croissance significative du bénéfice net reflète une performance globale solide.

    Alors que l’entreprise navigue dans les défis à venir, sa capacité à s’adapter et à prospérer sera cruciale pour maintenir son avantage concurrentiel dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Ce rapport est une indication claire du potentiel et de la résilience de l’entreprise dans un environnement de marché dynamique.

  • Volume Increases Drive Revenue Growth at Vivo Energy

    Volume Increases Drive Revenue Growth at Vivo Energy

    Ivorian firm Vivo Energy sees a significant increase in its financial performance, reflecting a robust response to market demands and operational strategies.


    In the second quarter of 2024, Vivo Energy Côte d’Ivoire (SHEC) reported a significant increase in its financial performance, reflecting a robust response to market demands and operational strategies.

    The company’s revenue, as of June 30 reached FCFA 298.1 billion, marking a 4% increase from FCFA 287.6 billion recorded during the same period in 2023.

    This growth can be attributed primarily to a notable 9% rise in sales volumes, particularly within the aviation and corporate sectors, indicating a strong demand for energy products in these areas. The company has successfully capitalized on this demand, enhancing its market position and operational efficiency.

    The operational results were even more striking, with the operating profit soaring by 96% to reach FCFA 5.7 billion, compared to FCFA 2.9 billion in mid-2023. This remarkable increase was driven by both higher sales volumes and effective cost management, showcasing the company’s ability to navigate the complexities of the energy market while maintaining a focus on profitability.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    The management’s strategies to control operational expenses played a crucial role in this achievement, demonstrating a commitment to maximizing efficiency amidst fluctuating market conditions.

    However, the financial results also revealed challenges, particularly in the financial segment, where Vivo Energy Côte d’Ivoire experienced a deterioration of 126% in its financial results. The loss increased from FCFA 840 million in June 2023 to FCFA -1.9 billion in 2024.

    That decline was largely due to an increased reliance on bank overdrafts, leading to higher financial charges that impacted the overall financial health of the company. This situation underscores the importance of strategic financial management and the need to balance operational growth with financial sustainability.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here

    On a brighter note, the net profit for the company saw a substantial increase of 118%, reaching FCFA 2.6 billion compared to FCFA 1.2 billion in the previous year. This surge in net profit reflects not only the effective operational strategies implemented but also the resilience of the company in adapting to market demands and overcoming financial hurdles.

    The impressive net profit figures reflect Vivo Energy’s strong market presence and its ability to generate value for stakeholders despite external pressures.

    As the company moves forward, the focus will likely remain on sustaining the momentum of growth achieved in the first half of the year while addressing the challenges highlighted in the financial results.

    Continuous monitoring of market dynamics, strategic investment in growth areas, and rigorous financial oversight will be essential components of Vivo Energy Côte d’Ivoire’s strategy. The management’s commitment to enhancing operational efficiency and managing costs effectively will play a pivotal role in ensuring future profitability and sustainability.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Vivo Energy Côte d’Ivoire (SHEC) is currently the 29th most valuable stock on the BRVM with a market capitalization of FCFA 60.2 billion.

    The stock began the year with a share price of FCFA 790 and has since gained 20.9% on that price valuation, ranking it 12th on the BRVM in terms of year-to-date performance. Shareholders can be optimistic about SHEC knowing the stock has accrued 7% over the past four-week period—10th best on BRVM.

    In conclusion, Vivo Energy Côte d’Ivoire’s second quarter report for 2024 paints a picture of a company that is not only growing but also striving to manage the complexities of the energy market effectively. The combination of increased sales volumes, improved operational results, and significant net profit growth reflects a strong performance overall.

    As the company navigates the challenges ahead, its ability to adapt and thrive will be crucial in maintaining its competitive edge in the energy sector in Côte d’Ivoire. This report serves as a clear indication of the company’s potential and resilience in a dynamic market environment.

  • Se tourner vers les marchés d’actions frontières pour amortir les turbulences

    Se tourner vers les marchés d’actions frontières pour amortir les turbulences

    Les marchés boursiers comme la BRVM restent haussiers à un moment où les refuges traditionnels semblent moins sûrs et pourraient aider à se protéger contre les ralentissements des marchés plus développés.


    En période de turbulence sur les marchés, les investisseurs avisés cherchent souvent des opportunités au-delà de leurs frontières pour diversifier et potentiellement se protéger contre la volatilité du marché domestique.

    Le récent ralentissement des marchés mondiaux, déclenché par des événements au Japon et exacerbé par des tensions géopolitiques, rappelle l’importance d’un portefeuille bien diversifié. Par exemple, les investisseurs peuvent envisager de placer leur argent à l’étranger en période de conditions de marché difficiles.

    Les marchés financiers mondiaux ont connu un choc important le 5 août 2024, lorsque l’indice Nikkei 225 du Japon a chuté de 12,4%, sa plus forte baisse depuis 1987. Cette chute dramatique est principalement due à l’abandon de la stratégie de « carry trade yen » qui existait depuis longtemps.

    Pendant des années, les investisseurs ont emprunté de l’argent auprès des banques japonaises à des taux d’intérêt ultra-bas et l’ont investi dans des actifs offrant des rendements plus élevés ailleurs. Cependant, la décision de la Banque du Japon d’augmenter les taux d’intérêt de 15 points de base a provoqué une appréciation rapide du yen par rapport au dollar américain, forçant les investisseurs à clôturer précipitamment leurs positions.

    Cet événement ne s’est pas produit de manière isolée.

    Le marché américain est également confronté à des défis, avec des données croissantes sur le chômage alimentant les craintes de récession. Le Nasdaq, par exemple, a chuté de 3% le même jour que le krach du marché japonais. Ajoutant à l’incertitude économique mondiale, les tensions géopolitiques ont augmenté, l’Iran menaçant de riposter contre Israël après la mort d’un dirigeant du Hamas.

    Dans un tel environnement volatile, les investisseurs recherchent naturellement des moyens de protéger et de faire croître leur patrimoine. Investir à l’étranger peut être une stratégie efficace, offrant une exposition à différents cycles économiques et des rendements potentiellement non corrélés.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    Pourquoi envisager des investissements à l’étranger ?

    La diversification est une raison clé pour envisager des investissements à l’étranger. En répartissant les investissements dans différents pays et régions, vous pouvez réduire le risque global de votre portefeuille. Certains marchés étrangers peuvent offrir un potentiel de croissance plus élevé que votre marché domestique, en particulier en période de ralentissement local.

    Investir sur les marchés étrangers peut également fournir une couverture contre les fluctuations de la monnaie dans votre pays d’origine, tandis que certaines industries ou entreprises peuvent être mieux représentées sur les marchés étrangers, offrant des opportunités d’investissement uniques.

    La BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières), par exemple, offre une exposition à une région en pleine croissance que de nombreux investisseurs négligent. La bourse dessert les huit pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – tous connaissent une forte croissance économique.

    Et au milieu du krach boursier mondial, les actions de la BRVM ont atteint de nouveaux sommets, portant la capitalisation boursière totale au-dessus de 9 000 milliards de francs CFA (environ 15 milliards de dollars) pour la première fois. Son indice composite de référence a livré une performance de 15,74% depuis le début de l’année, comparé au CAC 40 (France) : -3,39%, S&P 500 (USA) : 14,09%, FTSE 100 (Royaume-Uni) : 6,65%, SSE Composite (Chine) : -3,18% et Ibovespa (Brésil) : -0,54%.

    Compte tenu de la performance de la BRVM à un moment où les refuges traditionnels semblent moins sûrs, elle représente une opportunité de tirer parti d’un cycle économique différent et de se protéger potentiellement contre les ralentissements sur les marchés plus développés.

    Les marchés émergents comme l’Inde, le Brésil et l’Indonésie offrent également un potentiel de croissance élevé, bien qu’ils comportent un risque accru. Les marchés européens, bien que confrontés à des défis, peuvent offrir des opportunités de valeur et de dividende. Les Tigres asiatiques – pays comme la Corée du Sud, Taïwan et Singapour – possèdent des économies dynamiques et des entreprises mondialement compétitives. Les nations riches en matières premières comme l’Australie ou le Canada peuvent être attractives à certaines phases des cycles économiques.

    Comment investir à l’étranger

    Pour les investisseurs souhaitant ajouter une exposition internationale à leurs portefeuilles, plusieurs voies sont possibles. Les fonds communs de placement et les ETF sont souvent le moyen le plus simple pour les investisseurs de détail d’obtenir une exposition internationale. De nombreux fonds se concentrent sur des régions, des pays ou des secteurs spécifiques.

    Les American Depositary Receipts (ADRs) et Global Depositary Receipts (GDRs) permettent d’investir dans des entreprises étrangères via votre bourse nationale. Les investisseurs plus expérimentés peuvent ouvrir des comptes auprès de courtiers offrant un accès aux marchés étrangers. Cette approche offre le plus de contrôle, mais nécessite plus de recherche et potentiellement des frais plus élevés.

    Investir dans des entreprises nationales ayant des opérations internationales significatives peut également fournir une exposition indirecte à l’étranger.

    Bien que les investissements à l’étranger puissent offrir des avantages significatifs, ils comportent également des risques uniques. Les fluctuations de la monnaie peuvent impacter les rendements, et les changements dans les politiques gouvernementales ou réglementaires peuvent affecter les investissements étrangers. Il peut être plus difficile d’obtenir des informations précises et à jour sur les entreprises et les marchés étrangers. Les investissements à l’étranger impliquent souvent des frais plus élevés et un traitement fiscal potentiellement défavorable, tandis que certains marchés étrangers peuvent avoir des volumes de négociation plus faibles, rendant plus difficile l’achat ou la vente rapide des investissements.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    Pourtant, en période de ralentissement des marchés, rechercher des opportunités d’investissement à l’étranger peut être une stratégie prudente pour la diversification et la croissance potentielle. Bien que la BRVM en Afrique de l’Ouest ait montré une performance impressionnante, les investisseurs pourraient également envisager une gamme d’options internationales en fonction de leur tolérance au risque, de leurs objectifs d’investissement et de leur compréhension des marchés étrangers.

    Pour ceux qui débutent dans l’investissement international, commencer par des ETF ou des fonds communs de placement à large base peut fournir une bonne porte d’entrée. Les investisseurs plus expérimentés pourraient envisager un investissement direct sur les marchés étrangers ou des ADR spécifiques.

    Investir avec succès à l’étranger nécessite une recherche approfondie, une compréhension des risques uniques impliqués, et potentiellement l’aide d’un partenaire ayant une expertise internationale. En intégrant judicieusement des investissements à l’étranger dans un portefeuille bien équilibré, les investisseurs peuvent potentiellement naviguer plus efficacement dans les ralentissements du marché et se positionner pour une croissance à long terme.

  • Looking to Frontier Equity Markets Can Cushion Turmoil

    Looking to Frontier Equity Markets Can Cushion Turmoil

    Equity markets like the BRVM remain bullish at a time when traditional safe havens look less secure and could help hedge against downturns in more developed markets.


    In times of market turbulence, savvy investors often look beyond their borders for opportunities to diversify and potentially hedge against domestic market volatility.

    The recent global market downturn, triggered by events in Japan and exacerbated by geopolitical tensions, serves as a stark reminder of the importance of a well-diversified portfolio. For one, investors can consider placing their money overseas during challenging market conditions.

    The global financial markets experienced a significant shock on August 5, 2024, when Japan’s Nikkei 225 index plunged 12.4%, its largest drop since 1987. This dramatic fall was primarily due to the unwinding of the long-standing ‘yen carry trade’ strategy.

    For years, investors had been borrowing money from Japanese banks at ultra-low interest rates and investing it in higher-yielding assets elsewhere. However, the Bank of Japan’s decision to increase interest rates by 15 basis points caused the yen to appreciate rapidly against the US dollar, forcing investors to hastily close their positions.

    This event didn’t occur in isolation, however.

    The US market has also been facing challenges, with growing unemployment data stoking recession fears. The Nasdaq, for instance, sank 3% on the same day as the Japanese market crash. Adding to the global economic uncertainty, geopolitical tensions have risen, with Iran vowing retaliation against Israel following the death of a Hamas leader.

    In such a volatile environment, investors naturally seek ways to protect and grow their wealth. Investing overseas can be an effective strategy, offering exposure to different economic cycles and potentially uncorrelated returns.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here

    Why Consider Overseas Investments?

    Diversification is a key reason to consider overseas investments. By spreading investments across different countries and regions, you can reduce your overall portfolio risk. Some overseas markets may offer higher growth potential than your domestic market, especially during local downturns.

    Investing in foreign markets can also provide a hedge against currency fluctuations in your home country while certain industries or companies may be better represented in foreign markets, offering unique investment opportunities.

    The BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières), for instance, offers exposure to a rapidly growing region that many investors overlook. The exchange serves the eight countries of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU): Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo – all of which are experiencing strong economic growth.

    And amid the global stock market rout, BRVM stocks hit fresh highs to send overall market capitalization above 9 trillion CFA franc (around $15 billion) for the first time ever. Its benchmark Composite Index has delivered 15.74% year-to-date compared to CAC 40 (France): -3.39%, S&P 500 (USA): 14.09%, FTSE 100 (UK): 6.65%, SSE Composite (China): -3.18% and Ibovespa (Brazil): -0.54%.

    Given the BRVM’s performance comes at a time when traditional safe havens are looking less secure, it represents an opportunity to tap into a different economic cycle and potentially hedge against downturns in more developed markets.

    Emerging markets such as India, Brazil, and Indonesia also offer high growth potential, though they come with increased risk. European markets, while facing challenges, can offer value and dividend opportunities. The Asian Tigers – countries like South Korea, Taiwan, and Singapore – have dynamic economies and globally competitive companies. Commodity-rich nations such as Australia or Canada can be attractive during certain economic cycles.

    How to Invest Overseas

    For investors looking to add international exposure to their portfolios, there are several avenues to consider. Mutual funds and ETFs are often the simplest way for retail investors to gain international exposure. Many funds focus on specific regions, countries, or sectors.

    American Depositary Receipts (ADRs) and Global Depositary Receipts (GDRs) allow you to invest in foreign companies through your domestic stock exchange. More experienced investors can open accounts with brokers that provide access to foreign markets. This approach offers the most control but requires more research and potentially higher fees.

    Investing in domestic companies with significant international operations can also provide indirect overseas exposure.

    While overseas investments can offer significant benefits, they also come with unique risks. Currency fluctuations can impact returns, and changes in government policies or regulations can affect foreign investments. It may be harder to obtain accurate, timely information about foreign companies and markets. Overseas investments also often involve higher fees and potentially unfavorable tax treatment while some foreign markets may have lower trading volumes, making it harder to buy or sell investments quickly.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here.

    Still, in times of market downturn, looking overseas for investment opportunities can be a prudent strategy for diversification and potential growth. While the BRVM in West Africa has shown impressive performance, investors could also consider a range of international options based on their risk tolerance, investment goals, and understanding of foreign markets.

    For those new to international investing, starting with broad-based ETFs or mutual funds can provide a good entry point. More experienced investors might consider direct investment in foreign markets or specific ADRs.

    Successful overseas investing requires careful research, an understanding of the unique risks involved, and potentially the guidance of a partner with international expertise. By thoughtfully incorporating overseas investments into a well-balanced portfolio, investors can potentially navigate market downturns more effectively and position themselves for long-term growth.