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  • Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Plus d’un tiers des 50 pays devant organiser des élections cette année se trouvent en Afrique.

    Le président par intérim de l’armée du Burkina Faso, Ibrahim Traoré. Le pays touché par un coup d’État, ainsi que le Mali et le Tchad, devraient voter cette année si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Cette année sera un record en termes d’élections.

    Au niveau mondial, plus de 2 milliards d’électeurs dans 50 pays se rendront aux urnes, selon le Center for American Progress, un institut de politique américain.

    Les États-Unis, l’Inde et le Mexique font partie des pays qui tiendront des élections nationales en 2024.

    Plus d’un tiers de ces pays, soit plus de 300 millions de personnes, se trouvent en Afrique.

    Les élections les plus attendues en Afrique auront lieu dans l’économie la plus industrialisée du continent et dans une nation majeure d’Afrique de l’Ouest.

    Ces votes, en Afrique du Sud et au Sénégal, font partie des 19 élections prévues en Afrique cette année, représentant également plus d’un tiers du continent.

    La liste inclut également les pays touchés par un coup d’État que sont le Mali, le Tchad et le Burkina Faso, si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Nous donnons ci-dessous un bref aperçu des pays concernés et des enjeux pour certains d’entre eux.

    1. Sénégal

    Le Sénégal, une nation à l’extrémité ouest de l’Afrique, compte une population de 18 millions de personnes. L’élection présidentielle à venir, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international.

    Le président Macky Sall, qui a remporté sa première élection en 2012, s’est adressé à la nation lors de son discours du Nouvel An, soulignant la nécessité d’élections pacifiques après une année turbulente marquée par des violences politiques.

    L’année précédente a été marquée par des manifestations d’opposition ferventes, avec le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, faisant face à des défis juridiques ayant entraîné son emprisonnement en juillet.

    Malgré les tentatives des autorités de contrecarrer la candidature de Sonko en interdisant une cérémonie de déclaration formelle, lui et ses partisans ont réussi à organiser un événement en ligne sur Facebook le 31 décembre.

    Les observateurs internationaux et les analystes politiques africains expriment des inquiétudes, notant que le Sénégal, autrefois considéré comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest, semble naviguer sur un chemin précaire pour son avenir démocratique.

    L’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international. Crédit image : France24

    2. Mali

    Avec une population de 23,6 millions d’habitants, le Mali se prépare à des élections présidentielles prévues en février. Le pays a connu un coup d’État militaire en 2021, conduisant à la mise en place d’un gouvernement militaire engagé à rendre le pouvoir aux civils. Cependant, des retards répétés dans la programmation des élections présidentielles ont suscité des interrogations.

    Initialement fixés aux 4 et 18 février, les scrutins ont connu des revers, attribués à des problèmes techniques et à un différend avec Idemia, une entreprise française responsable des passeports biométriques et des bases de données d’état civil. En juin, les électeurs ont approuvé une nouvelle constitution, une condition préalable à la tenue des élections. Néanmoins, des inquiétudes persistent parmi l’opposition et la société civile, craignant l’enracinement potentiel de l’influence militaire à travers la nouvelle constitution.

    3. Afrique du Sud

    Célébrant 30 ans de démocratie, l’Afrique du Sud, avec une population de 60,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues entre mai et août. Les élections de 2024 pourraient marquer un tournant significatif, car le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, court le risque de perdre un vote national pour la première fois depuis la fin de l’apartheid.

    Les vulnérabilités de l’ANC comprennent des défis économiques, un chômage élevé, des promesses d’infrastructures non tenues, un creusement des inégalités et des accusations de corruption. Le paysage politique devient plus concurrentiel, signalant un potentiel changement dans la dynamique politique du pays.

    4. Rwanda

    Le Rwanda, avec une population de 14,3 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles et parlementaires le 15 juillet. Le président actuel Paul Kagame, au pouvoir depuis trois décennies, cherche à prolonger son mandat.

    La période de campagne électorale s’étend du 22 juin au 12 juillet, mais Kagame, historiquement réélu avec plus de 90% des voix, fait face à une concurrence minimale. Le chef du Parti vert, Frank Habineza, est le seul adversaire connu à ce jour.

    Président Paul Kagame du Rwanda. Crédit image: Vanguard News

    5. Tchad

    Avec une population de 18,6 millions d’habitants, le Tchad prévoit une élection présidentielle en octobre. Suite à un récent référendum constitutionnel à la mi-décembre, le leader de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a nommé Success Masra, un ancien chef de l’opposition, au poste de Premier ministre pour organiser les élections à venir.

    Initialement engagé dans une transition de 18 mois vers des élections, le gouvernement de Déby a prolongé le délai jusqu’en 2024, lui permettant de se présenter à la présidence. Les groupes d’opposition avaient appelé au boycott du référendum, citant des préoccupations concernant l’influence de la junte sur le processus.

    6. Tunisie

    La Tunisie, qui compte 12,5 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles en octobre

    Le président actuel Kais Saied, élu en 2021, a accru ses pouvoirs et est candidat à la réélection. Les élections locales en janvier, y compris la sélection d’un nouveau Conseil régional créé récemment, serviront de test pour l’opposition, qui revendique une marginalisation par le régime.

    Bien que Saied soit prévu pour remporter la victoire, une crise économique croissante, marquée par l’inflation et le chômage, constitue un défi important pour sa campagne en vue d’un éventuel second mandat.

    7. Ghana

    Le Ghana, avec une population de 34,4 millions d’habitants, se prépare à des élections présidentielles et parlementaires le 7 décembre.

    Le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, et le Parti patriotique national au pouvoir vise un troisième mandat consécutif sans précédent.

    Le vice-président Mahamudu Bawumia a obtenu la nomination présidentielle du parti au pouvoir, préparant la scène pour une confrontation avec le candidat du Congrès démocratique national de l’opposition, l’ancien président John Dramani Mahama.

    Les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections au Ghana.

    Au Ghana, le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, alors que les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections. Crédit image : Vatican News

    8. Algérie

    L’Algérie, avec une population de 46 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles en décembre. Abdelmadjid Tebboune, au pouvoir depuis quatre ans, a succédé à Abdelaziz Bouteflika, destitué en avril 2019 suite à des manifestations contre sa candidature à un cinquième mandat. Le vote de 2019, lié à Bouteflika, a fait l’objet de boycotts généralisés.

    Le mouvement du Hirak, instrumental dans la destitution de Bouteflika, a diminué depuis la période de la COVID-19. Malgré cela, l’Algérie affiche un taux de croissance de 4,2%, d’importantes réserves de change et d’impressionnantes exportations non pétrolières, contrecarrant la tendance plus large en Afrique.

    9. Comores

    Avec une population de 860 000 habitants, les Comores se préparent à des élections présidentielles le 14 janvier.

    10. Togo

    En anticipant des élections parlementaires début 2024, le Togo, avec une population de 9,2 millions d’habitants, est sur le point de vivre une transition politique.

    11. Mauritanie

    La Mauritanie, qui compte 4,9 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles le 22 juin. Le processus électoral jouera un rôle crucial dans la formation du paysage politique du pays.

    Les élections togolaises devraient avoir lieu début 2024. Crédit image : EWN

    12. Mozambique

    Le Mozambique, avec une population de 34,4 millions d’habitants, est programmé pour les élections présidentielles et de l’Assemblée de la République le 9 octobre. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et l’orientation politique de la nation.

    13. Botswana

    Le Botswana, avec une population de 2,7 millions d’habitants, prévoit des élections parlementaires en octobre. Le paysage politique de cette nation stable d’Afrique australe est en attente de changements potentiels.

    14. Soudan du Sud

    Le Soudan du Sud, qui compte 11,2 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires en décembre. Les élections surviennent dans un contexte de défis, dont les troubles économiques et l’impact plus large de la pandémie mondiale et de la guerre Russie-Ukraine.

    15. Madagascar

    Madagascar, avec une population de 30,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues en mai. La dynamique politique de cette île de l’océan Indien sera scrutée pendant ce processus électoral.

    Une personne tient une pancarte avec une photo du capitaine Ibrahim Traoré lors d’un rassemblement de partisans de la junte du Burkina Faso pour marquer le premier anniversaire du coup d’État ayant porté Traoré au pouvoir à Ouagadougou, au Burkina Faso. Crédit image : REUTERS/Yempabou Ouoba

    Dates à annoncer :

    16. Burkina Faso

    Avec une population de 22 millions d’habitants, le Burkina Faso est sous la domination d’une junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré depuis 2022. La junte promet un retour à la démocratie avec des élections présidentielles provisoirement prévues pour juillet 2024. Cependant, l’augmentation des attaques djihadistes peut remettre en question le calendrier, suscitant des incertitudes quant aux élections.

    17. Maurice

    Maurice, avec une population de 1,3 million d’habitants, se prépare à des élections parlementaires. Le paysage politique de cette île de l’océan Indien devrait connaître des changements à travers ce processus électoral.

    18. Namibie

    La Namibie, avec une population de 2,6 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et les politiques de cette nation d’Afrique australe.

    19. Guinée-Bissau

    Avec une population de 2,2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau se prépare à une élection présidentielle. Les développements politiques dans cette nation d’Afrique de l’Ouest seront étroitement surveillés tant sur le plan régional qu’international.

    Malgré l’instabilité politique dans certaines régions de l’Afrique, le continent devrait être la deuxième région à la croissance la plus rapide en 2024, après l’Asie, selon l’Unité de renseignement économique de The Economist.

    De plus, sept des dix économies connaissant la croissance la plus rapide au niveau mondial cette année, comme prédit par le FMI, se trouvent en Afrique.

  • 2024 Outlook: A Year Of Elections In Africa

    2024 Outlook: A Year Of Elections In Africa

    More than a third of 50 countries expected to hold elections this year are in Africa. 

    Burkina Faso’s military interim President Ibrahim Traore. The coup-hit country, along with Mali and Chad are expected to vote this year if the junta leaders in those countries stay true to their word.

    This year will be a record-breaking one for elections. 

    Globally, more than 2 billion voters in 50 countries will head to the polls, according to The Center for American Progress, a US policy institute.

    The United States, India, and Mexico are among the countries holding national elections in 2024.

    More than a third of those countries – with over 300 million people – are in Africa

    The most anticipated elections in Africa will take place in the continent’s most industrialized economy and a major West African nation.

    Those votes — in South Africa and Senegal — are among 19 polls scheduled in Africa this year, also over a third of the continent.

    The list also includes coup-hit Mali, Chad, and Burkina Faso – if the junta leaders in those countries stay true to their word. 

    We provide a quick rundown of the countries below and what’s at stake in some.

    1. Senegal

    Senegal, a nation on the westernmost tip of Africa, boasts a population of 18 million people. The upcoming presidential election, scheduled for February 25, is generating significant attention both domestically and internationally.

    President Macky Sall, who secured his initial election victory in 2012, addressed the nation in his New Year’s speech, emphasizing the need for peaceful elections in the wake of a turbulent year marked by political violence.

    The preceding year witnessed fervent opposition protests, with Ziguinchor mayor Ousmane Sonko facing legal challenges that resulted in his imprisonment in July. 

    Despite authorities’ attempts to thwart Sonko’s candidacy by banning a formal declaration ceremony, he and his supporters managed to host an online event on Facebook on December 31. 

    International observers and African political analysts express concerns, noting that Senegal, once regarded as a bastion of stability in West Africa, appears to be navigating a precarious path for its democratic future.

    Senegal’s presidential election, scheduled for February 25, is generating significant attention both domestically and internationally. Image credit: France24

    2. Mali

    With a population of 23.6 million, Mali is poised for a presidential election expected in February. The country underwent a military coup in 2021, leading to the establishment of a military government committed to transitioning power back to civilian rule. However, repeated delays in scheduling presidential elections have raised eyebrows.

    Initially set for February 4 and 18, the polls faced setbacks, attributed to technical issues and a dispute with Idemia, a French company responsible for biometric passports and civil registry databases. In June, voters approved a new constitution, a prerequisite for conducting elections. Nonetheless, concerns linger among the opposition and civil society, fearing the potential entrenchment of military influence through the new constitution.

    3. South Africa

    Celebrating 30 years of democracy, South Africa, with a population of 60.7 million, is gearing up for parliamentary elections expected between May and August. The 2024 elections could mark a significant turning point, as the African National Congress (ANC), the party of Nelson Mandela, faces the risk of losing a national vote for the first time since the end of apartheid.

    The ANC’s vulnerabilities include economic challenges, high unemployment, unfulfilled infrastructure promises, widening inequality, and accusations of corruption. The political landscape is becoming more competitive, signaling a potential shift in the country’s political dynamics.

    4. Rwanda

    Rwanda, with a population of 14.3 million, is set to hold presidential and parliamentary elections on July 15. Incumbent President Paul Kagame, in power for three decades, seeks to extend his tenure.

    The electoral campaign window spans from June 22 to July 12, but Kagame, historically reelected with over 90% of the vote, faces minimal competition. Green Party leader Frank Habineza is the sole known challenger as of now.

    President Paul Kagame of Rwanda. Image credit: Vanguard News

    5. Chad

    With a population of 18.6 million, Chad is anticipating a presidential election in October. Following a recent constitutional referendum in mid-December, transitional leader Mahamat Idriss Déby Itno appointed Success Masra, a former opposition leader, as prime minister to organize the upcoming elections.

    Originally pledging an 18-month transition to elections, Déby’s government extended the timeline to 2024, enabling him to run for president. Opposition groups had called for a boycott of the referendum, citing concerns about the junta’s influence over the process.

    6. Tunisia

    Tunisia, home to 12.5 million people, is expected to hold presidential elections in October. Incumbent President Kais Saeid, elected in 2021, has increased his powers and is a declared candidate for reelection. Local elections in January, including the selection of a newly created Regional Council, will serve as a test for the opposition, which claims marginalization by the regime.

    While Saeid is anticipated to secure victory, a growing economic crisis, marked by inflation and unemployment, poses a significant challenge to his campaign for a potential second term.

    7. Ghana

    Ghana, with a population of 34.4 million, is gearing up for both presidential and parliamentary elections on December 7.

    Incumbent President Nana Akufo-Addo, completing two terms, steps down, and the ruling New Patriotic Party seeks an unprecedented third consecutive stint in power.

    Vice-President Mahamudu Bawumia secured the ruling party’s presidential nomination, setting the stage for a face-off with the opposition’s National Democratic Congress candidate, ex-president John Dramani Mahama.

    Economic challenges, including a substantial debt load, exacerbate the uncertainty surrounding the elections.

    In Ghana, incumbent President Nana Akufo-Addo, completing two terms, steps down as economic challenges, including a substantial debt load, exacerbate the uncertainty surrounding the elections. Image credit: Vatican News

    8. Algeria

    Algeria, boasting a population of 46 million, is expecting presidential elections in December. Abdelmadjid Tebboune, in power for four years, succeeded Abdelaziz Bouteflika, ousted in April 2019 amid protests against his bid for a fifth term. The 2019 vote, linked to Bouteflika, faced widespread boycotts.

    The Hirak movement, instrumental in Bouteflika’s ousting, has waned since the COVID-19 period. Despite this, Algeria exhibits a growth rate of 4.2%, substantial foreign exchange reserves, and impressive non-hydrocarbon exports, challenging the broader African trend.

    9. Comoros

    With a population of 860,000, Comoros is preparing for a presidential election on January 14.

    10. Togo

    Anticipating parliamentary elections in early 2024, Togo, with a population of 9.2 million, is poised for a political transition.

    11. Mauritania

    Mauritania, home to 4.9 million people, is set to hold presidential elections on June 22. The electoral process will play a crucial role in shaping the country’s political landscape.

    Togolese elections are expected to be held in early 2024. Image credit: EWN

    12. Mozambique

    Mozambique, with a population of 34.4 million, is scheduled for both the presidential and Assembly of the Republic elections on October 9. The electoral outcome will influence the nation’s governance and policy direction.

    13. Botswana

    Botswana, with a population of 2.7 million, expects parliamentary elections in October. The political landscape in this stable Southern African nation is poised for potential shifts.

    14. South Sudan

    South Sudan, home to 11.2 million people, anticipates both presidential and parliamentary elections in December. The elections come amid challenges, including economic turmoil and the broader impact of the global pandemic and the Russia-Ukraine war.

    15. Madagascar

    Madagascar, with a population of 30.7 million, is preparing for parliamentary elections expected in May. The political dynamics in this Indian Ocean island nation will undergo scrutiny during this electoral process.

    A person holds a sign with a picture of Captain Ibrahim Traore while attending a rally by supporters of Burkina Faso’s junta to mark the one-year anniversary of the coup that brought Traore to power in Ouagadougou, Burkina Faso. Image credit: REUTERS/ Yempabou Ouoba

    Dates to be Announced:

    16. Burkina Faso

    With a population of 22 million, Burkina Faso has been under the rule of a junta led by Captain Ibrahim Traore since 2022. The junta promises a return to democracy with presidential elections tentatively set for July 2024. However, increasing jihadist attacks may challenge the timeline, raising uncertainties about the polls.

    17. Mauritius

    Mauritius, with a population of 1.3 million, is set for parliamentary elections. The political landscape of this Indian Ocean island nation is likely to witness changes through this electoral process.

    18. Namibia

    Namibia, with a population of 2.6 million, anticipates both presidential and parliamentary elections. The electoral outcome will influence the governance and policies of this Southern African nation.

    19. Guinea Bissau

    With a population of 2.2 million, Guinea Bissau is gearing up for a presidential election. The political developments in this West African nation will be closely monitored both regionally and internationally.

    Despite political instability in some of Africa’s regions, the continent will be the second-fastest growing major region in 2024 after Asia according to the Economist Intelligence Unit.

    In addition, seven out of the top 10 fastest-growing economies globally this year, as predicted by the IMF, are in Africa.

  • Qui remportera la CAN 2023 ? Un modèle d’intelligence artificielle fait des prédictions

    Qui remportera la CAN 2023 ? Un modèle d’intelligence artificielle fait des prédictions

    La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 débute ce samedi avec la Côte d’Ivoire en tant que pays hôte face à la Guinée-Bissau.

    Malgré le fait que le tournoi soit officiellement désigné comme les finales de 2023, il se déroule en 2024.

    Les champions en titre, le Sénégal, entrent dans la compétition en tant que favoris, cherchant à devenir la quatrième équipe à remporter consécutivement la CAN, un exploit réalisé pour la dernière fois par l’Égypte de 2006 à 2010.

    Pour analyser les potentiels vainqueurs, BBC Sport et Opta utilisent un modèle de prédiction basé sur l’intelligence artificielle.

    Sadio Mané tient le trophée de la CAN après que le Sénégal soit sorti victorieux lors de la dernière édition du tournoi. Crédit image : Eurosport

    Ce modèle examine la probabilité des résultats des matchs – victoire, match nul ou défaite – en incorporant les cotes du marché des paris et les classements des équipes d’Opta, basés sur les performances historiques et récentes.

    Il prend également en compte la force de l’adversaire et la difficulté du parcours jusqu’à la finale, en tenant compte de la composition des groupes et des éventuels affrontements en phase éliminatoire.

    Selon le modèle de prédiction, le Sénégal émerge en tant que favori avec une probabilité de 12,8 % de remporter le trophée.

    La Côte d’Ivoire suit de près avec une probabilité de 12,1 %, cherchant à remporter leur troisième titre de la CAN après leurs victoires en 1992 et 2015.

    L’Égypte, pays hôte en 2006, reste le dernier pays hôte à avoir remporté le tournoi.

    Le Maroc, cherchant son deuxième titre de la CAN depuis 1976, et l’Algérie complètent le top cinq avec des probabilités de 11,1 % et 9,7 %, respectivement.

    L’Égypte, sept fois championne de la CAN, vise la rédemption après leur défaite déchirante face au Sénégal en finale en 2021.

    Mohamed Salah, qui a connu la défaite en finale en 2017, est impatient de remporter son premier titre de la Coupe d’Afrique des Nations.

    Le modèle de prédiction donne à l’Égypte une probabilité de 16 % d’atteindre une autre finale cette année, marquant un éventuel retour depuis leur dernier triomphe en 2010.

    Les sept meilleures équipes selon le modèle de prédiction comprennent également le Nigeria et le Cameroun, tous deux des poids lourds du football africain.

    Le Nigeria, trois fois champion de la CAN (1980, 1994 et 2013), a une probabilité de 8,1 % de remporter le trophée, avec Victor Osimhen, le Joueur de l’Année africain 2023, se démarquant comme un buteur redoutable.

    Le Cameroun, cinq fois champion (1984, 1988, 2000, 2002 et 2017), a une probabilité de réussite de 7,5 %.

    La performance impressionnante d’Osimhen lors des qualifications, où il a marqué 10 buts pour le Nigeria, met en avant la puissance de marquage des Super Eagles, avec 22 buts au total, soit sept de plus que toute autre équipe.

    L’équilibre entre les réalisations historiques, les performances récentes des équipes et les contributions individuelles des joueurs façonne les prédictions, faisant de la CAN 2023 une perspective passionnante pour les fans et les passionnés de football.

    En conclusion, alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2023 se déroule en 2024, la compétition est sur le point de livrer des moments palpitants.

    Le modèle de prédiction basé sur l’intelligence artificielle suggère que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et l’Égypte sont les principaux prétendants, tandis que le Nigeria et le Cameroun, avec leur riche histoire du football, ajoutent une couche supplémentaire d’excitation au tournoi.

    Le terrain est prêt pour une bataille intense alors que ces équipes luttent pour le titre prestigieux du football africain.

    Divulgation : Ce blog a été sourcé à partir de Opta Analyst et régénéré à l’aide de l’IA.

  • Who Will Win Afcon 2023? An AI Model Predicts

    Who Will Win Afcon 2023? An AI Model Predicts

    The 2023 Africa Cup of Nations (Afcon) kicks off this Saturday with Ivory Coast hosting Guinea-Bissau. 

    Despite the tournament being officially labeled as the 2023 finals, they are taking place in 2024. 

    The reigning champions, Senegal, enter the competition as favorites, seeking to become the fourth team to win consecutive Afcons, a feat last achieved by Egypt from 2006 to 2010.

    BBC Sport and Opta utilize an artificial intelligence prediction model to analyze the potential winners. 

    Sadio Mane holds the AFCON trophy after Senegal emerged victorious in the last edition of the tournament. Image credit: Eurosport

    This model examines the probability of match outcomes—win, draw, or loss—by incorporating betting market odds and Opta’s team rankings, which are based on historical and recent performances. 

    It also considers opponent strength and the difficulty of the path to the final, factoring in group compositions and potential knockout stage match-ups.

    Senegal emerges as the front-runner with a 12.8% chance of lifting the trophy. 

    Ivory Coast closely follows with a 12.1% probability, aiming for their third Afcon title after victories in 1992 and 2015. 

    Egypt, the host nation in 2006, remains the last host to win the tournament. 

    Morocco, seeking their second Afcon title since 1976, and Algeria round off the top five contenders with 11.1% and 9.7% chances, respectively.

    Egypt, a seven-time Afcon champion, eyes redemption after their heartbreaking loss to Senegal in the 2021 final. 

    Mohamed Salah, who experienced defeat in the 2017 final, is eager to secure his first Africa Cup of Nations title. 

    The prediction model gives Egypt a 16% chance of reaching another final this year, marking a potential comeback since their last triumph in 2010.

    The top seven teams in the predictor model include Nigeria and Cameroon, both heavyweights in African football. 

    Nigeria, three-time Afcon winners (1980, 1994, and 2013), have an 8.1% chance of lifting the trophy, with Victor Osimhen, the 2023 African Footballer of the Year, standing out as a potent goalscorer. 

    Cameroon, five-time champions (1984, 1988, 2000, 2002, and 2017), hold a 7.5% chance of success.

    Osimhen’s impressive performance in the qualifiers, where he scored 10 goals for Nigeria, emphasizes the Super Eagles’ goal-scoring prowess, with 22 overall goals, seven more than any other side. 

    The balance between historical achievements, recent team performances, and individual player contributions shapes the predictions, making the 2023 Afcon an exciting prospect for fans and football enthusiasts alike.

    In conclusion, as the 2023 Africa Cup of Nations unfolds in 2024, the competition is poised to deliver thrilling moments. 

    The AI prediction model suggests Senegal, Ivory Coast, and Egypt as the primary contenders. Nigeria and Cameroon, with their rich footballing history, add an extra layer of excitement to the tournament. 

    The stage is set for an intense battle as these teams vie for the prestigious title in African football.

    Disclosure: This blog was sourced from Opta Analyst and re-generated using AI.

  • Afrique francophone : Une puissance émergente des start-ups

    Afrique francophone : Une puissance émergente des start-ups

    De Senegal à la Côte d’Ivoire, les avancées passionnantes dans le domaine de la technologie façonnent l’avenir en Afrique francophone.

    Saviez-vous que l’Afrique abrite le plus grand nombre de locuteurs français au monde ?

    Oui, vous avez bien lu.

    La langue française, introduite sur le continent par la colonisation de la France et de la Belgique, est aujourd’hui parlée par environ 167 millions de personnes en Afrique en 2023, ce qui représente 51 % de la population mondiale de locuteurs français.

    Cette population est répartie dans 29 pays, soit plus de la moitié des 55 pays d’Afrique, s’étendant du Maghreb en Afrique du Nord aux nations subsahariennes du centre et de l’ouest telles que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.

    Jusqu’à 21 de ces pays sont désignés comme des “pays francophones”, où le français est soit la langue officielle, soit couramment parlée.

    Et, selon certaines estimations, il y aura 700 millions de locuteurs français d’ici 2050, dont 80 % en Afrique.

    Daba Finance Invest Africa Francophone speaker
    Selon certaines estimations, il y aura 700 millions de locuteurs français d’ici 2050, dont 80 % en Afrique.

    Pourtant, malgré sa prédominance, la région francophone reste souvent dans l’ombre des discussions concernant l’une des tendances les plus marquantes du continent : la montée de l’innovation technologique et des start-ups.

    Pendant la majeure partie de la dernière décennie, une grande partie de l’attention et des investissements ont été orientés vers les start-ups des pays anglophones.

    Pour mettre les choses en perspective, l’Afrique francophone attire généralement moins de 20 % des investissements en capital-risque annuels de l’Afrique.

    Pourtant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de projets passionnants.

    Bien au contraire, la région a produit certaines des start-ups les plus remarquables dans les domaines de la technologie financière et des logiciels en Afrique.

    Wave du Sénégal (service de paiement mobile), InstaDeep de la Tunisie (fournisseur de solutions d’intelligence artificielle récemment acquis par BioNTech SE dans le cadre d’une transaction de 684 millions de dollars), Chari du Maroc (une plateforme de commerce électronique pour les petits détaillants), et Yassir de l’Algérie (une super application pour les services à la demande, le transport, la livraison de dernière mile, les services de paiement, etc.) en sont des exemples brillants.

    Alors, pourquoi l’Afrique francophone est-elle négligée ?

    Les barrières linguistiques et les préférences des investisseurs jouent un rôle dans cette disparité.

    La plupart des investisseurs en capital-risque actifs en Afrique proviennent des États-Unis et du Royaume-Uni, favorisant les marchés anglophones en raison de leur familiarité.

    Pendant ce temps, les investisseurs français sont rares sur la scène des start-ups africaines, ce qui contribue à la répartition inégale des financements.

    Une autre raison majeure du retard des financements des start-ups africaines francophones est leur entrée récente sur la scène.

    Leur émergence au cours des trois dernières années et leur statut de démarrage entravent les tours de financement plus importants.

    Daba Finance Invest Africa Wave Senegal
    En 2021, la fintech sénégalaise Wave a atteint un jalon remarquable en devenant la première start-up du pays à atteindre une valorisation d’un milliard de dollars après avoir levé 200 millions de dollars.

    Battre les probabilités : la montée des start-ups francophones

    En 2021, la start-up sénégalaise Wave a atteint un jalon remarquable en devenant la première start-up du pays à atteindre une valorisation d’un milliard de dollars après avoir levé 200 millions de dollars.

    Elle s’est également distinguée en tant que première licorne en dehors des hubs technologiques traditionnellement dominants tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya, et en tant que pionnière en Afrique francophone.

    Le financement dirigé par l’IFC a suscité une attention considérable, suscitant la curiosité concernant les progrès technologiques dans la région plus large.

    Depuis lors, les investissements dans les start-ups africaines francophones ont augmenté de manière constante.

    Les start-ups africaines ont levé 4,8 milliards de dollars en 2022, le Nigeria étant en tête avec 1,2 milliard de dollars, suivi du Kenya, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud.

    Cependant, les données d’Africa: The Big Deal, une publication qui suit le financement en capital-risque en Afrique, ont révélé un changement de dynamique au-delà des “Big Four”.

    Les pays francophones comme l’Algérie, la Tunisie et le Sénégal ont attiré respectivement 151 millions de dollars, 119 millions de dollars et 112 millions de dollars.

    La Côte d’Ivoire a levé 34 millions de dollars, et le Togo a atteint pour la première fois la barre des 10 millions de dollars de financement. Le Mali a également connu sa meilleure année avec 6 millions de dollars.

    Bien que les investissements en Afrique centrale francophone restent inférieurs à ceux des autres régions, le Tchad, le Cameroun, le Congo et la RDC ont vu augmenter les flux d’investissements, passant de 24 millions de dollars en 2021 à 50 millions de dollars en 2022.

    Daba Finance Invest Africa InstaDeep Founders Interns
    BioNTech a acquis InstaDeep pour 684 millions de dollars.

    Quel est l’avenir des “Francophones” en Afrique ?

    Plusieurs tendances indiquent un changement dans les perspectives des entreprises technologiques de l’Afrique francophone.

    Tout d’abord, la région affiche l’un des taux d’adoption de téléphones mobiles les plus élevés, ce qui alimente la montée de start-ups encore plus axées sur la technologie. Parmi celles-ci :

    • Julaya (Côte d’Ivoire) : fournit aux entreprises africaines des comptes numériques pour effectuer des paiements et des transactions de paiement mobile à leurs employés et fournisseurs.
    • Gozem (Togo) : une super application qui propose une gamme de services, notamment le transport, le commerce électronique et les services financiers, dans plusieurs pays d’Afrique francophone.
    • Daba (pan-africain) : permet aux gens, principalement en Afrique francophone, d’accéder à une large gamme de produits d’investissement, des actions cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) aux obligations et aux fonds communs de placement, en passant par les entreprises en phase de démarrage, le tout via une application mobile.
    • Jambo (RDC) : se concentre sur l’introduction de la Web3 sur les marchés africains avec pour mission d’intégrer le prochain milliard d’utilisateurs africains.
    • Hub2 (Côte d’Ivoire) : une start-up fintech de premier plan en matière d’interopérabilité et d’infrastructure de paiement en Afrique francophone, présente dans 14 pays.
    • Djamo (Côte d’Ivoire) : propose des solutions de banque numérique pour les personnes exclues financièrement.
    • Auto24 (Côte d’Ivoire) : une entreprise de voitures d’occasion vendues directement aux consommateurs qui offre des solutions novatrices pour garantir des transactions transparentes et sécurisées.
    • Bizao (Côte d’Ivoire) : numérise les paiements pour les entreprises locales et internationales. Depuis 2019, Bizao a conclu plus de 30 partenariats avec des opérateurs de téléphonie, des banques et des opérateurs de paiement mobile en Afrique.
    • Oko (Mali) : développe des produits d’assurance récolte basés sur le mobile abordables pour offrir aux petits exploitants agricoles la sécurité financière dont ils ont besoin, quelle que soit l’évolution des conditions climatiques instables. La start-up opère au Mali et en Ouganda et a proposé une assurance à plus de 15 000 agriculteurs.
    • Paps (Sénégal) : est une entreprise de transport et de logistique alimentée par la technologie qui propose des services de bout en bout pour satisfaire les clients.
    Daba Finance Invest Africa Yassir
    Yassir exploite la confiance des utilisateurs pour construire la plus grande super application d’Afrique francophone.

    La région offre également un environnement politique plus propice à l’innovation tout en offrant aux start-ups une voie d’expansion régionale relativement aisée en raison de la culture, de la langue, de la réglementation et de la monnaie partagées.

    Quatorze pays utilisent le franc CFA, régulé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

    La monnaie est arrimée à l’Euro et ne fluctue pas, offrant le type de stabilité des taux de change qui n’est pas disponible ailleurs sur le continent.

    Les deux unions représentent 14% de la population totale de l’Afrique et 12% de son PIB.

    De plus, la région abrite six des sept économies à la croissance la plus rapide en Afrique subsaharienne, selon le FMI.

    Les investisseurs en capital-risque français tels que Saviu, Orange Ventures, Newfund Capital, Proparco, CFAO et AfricInvest soutiennent de plus en plus les start-ups de la région.

    Au moins 24 fondateurs de start-up de la région ont levé plus d’un million de dollars en 2022.

    Daba Finance Invest Africa Chari Morocco
    Comme de nombreuses start-ups évoluant dans l’espace du commerce électronique B2B sur le continent, Chari numérise le secteur des produits de grande consommation (FMCG) largement fragmenté au Maroc et en Tunisie.

    La présence d’un solide système de soutien aux premiers stades de développement sous forme de concours, d’incubateurs, d’accélérateurs, de hubs technologiques et de studios de capital-risque contribue également à la croissance de l’entrepreneuriat dans la région.

    Par exemple, Mstudio soutient les entrepreneurs en début de parcours, et en ce qui concerne les concours, l’incubateur technologique Hadina RIMTI organise le Marathon de l’Entrepreneur en Mauritanie.

    Pour la formation à l’entrepreneuriat au Mali, des ateliers ont été conçus et menés par les incubateurs locaux CREATEAM et Impact Hub.

    Pendant ce temps, Jambar Tech Lab et Traction Camp préparent les entrepreneurs au Sénégal et au Kenya à développer leurs entreprises en partenariat avec des incubateurs sur le terrain, CTIC Dakar & iHub.

    De plus, des programmes d’innovation ouverte tels que le hackathon basé au Mali organisé par DoniLab, CREATEAM, Jokkolabs, Teteliso & Impact Hub ont conduit à la conception d’une nouvelle application de mobilité urbaine pour une grande entreprise locale.

    Le marché africain francophone, fort de 400 millions de personnes, offre une opportunité distincte alors que son écosystème technologique se développe et que les start-ups attirent davantage l’attention et les investissements régionaux et mondiaux.

    Bien que la préparation aux services numériques varie d’un pays à l’autre, les succès récents comme Wave et InstaDeep illustrent le potentiel collectif de la région. Des hubs technologiques au Sénégal aux avancées des fintech en Côte d’Ivoire, les développements technologiques passionnants façonnent l’avenir des entreprises et des services en Afrique francophone autant que dans les régions plus “populaires”.

  • Why Big Tech is Building Data Centers in Africa

    Why Big Tech is Building Data Centers in Africa

    A rapidly growing digital economy in Africa is drawing investments from the world’s biggest tech companies into the continent’s data center market, which is largely untapped.


    For over a decade, Africa has been experiencing a massive boom in mobile internet adoption, outpacing other regions globally.

    This fast-growing mobile economy has enabled the emergence of several mobile-led tech solutions on the continent, such as mobile money and online shopping.

    And the startups providing these services have drawn attention, and billions of dollars in venture funding, from the world’s biggest tech companies and investors.

    In 2022 alone, African startups secured $6.5 billion in venture funding, an 8% increase from the previous year, while global VC investments declined -35%.

    But it’s not just startups and software solutions pulling investments in Africa’s digital economy.

    Foreign capital has also flown into digital, hardware infrastructure, especially data centers.

    OracleMicrosoftAmazon, Equinix, and Huawei are some big names building or buying data centers across Africa.

    Regional operators such as MainOne, Africa Data Centers, Raxio, Icolo.Io (Digital Realty), and IXAfrica as well as the likes of Telecom Egypt, NTT Global Data Centers, Paratus Namibia, Rack Centre, Teraco Data Environments (Digital Realty), and Wingu are also big players in the space.

    In 2022, the market also witnessed the entry of investors like Vantage Data Centers, Airtel Nigeria, Cloudoon, Open Access Data Centres, and Kasi Cloud.

    For instance, Open Access Data Centres opened more than 20 data center facilities in South Africa and Nigeria.

    Together, they’ve invested well over $4 billion in data center projects across Africa since 2021 at least.

    But, what exactly are data centers, and why are big tech players racing to build them in Africa?

    US-based Equinix acquired West African data center and connectivity solutions provider, MainOne, for $320 million in 2022. Image credit: The Guardian Nigeria

    The backbone of the digital world

    The first things that come to mind when we hear words like “online”, “digital”, “digital world” or “technology” are probably the internet, social media, mobile apps, business software, etc.

    But have you ever wondered where all the information on the internet we access through smartphones or computers is stored? 

    Well, data centers are like giant warehouses that store and protect all the data we see online.

    They’re super crucial for the internet to work smoothly and are the major enablers of online services—think digital banking, social media, streaming services, video calls, and about everything we do online.

    Just as a library stores and organizes books for easy access, data centers store and manage an immense amount of digital information. 

    And with the increasing amount of information and data to store as the digital economy continues to grow rapidly, they have become even more critical.

    How does this concern Africa?

    There’s a massive opportunity to build these data centers on the continent and make lots of money from it!

    Nairobi-based East Africa data center, a subsidiary of Liquid Telecom Kenya. Image credit: ESI Africa

    The data center opportunity in Africa

    Emerging technologies such as AI, IoT, or cloud computing are not new in Africa.

    But there has been a recent surge in the adoption of such enterprise digital solutions, especially among mid-to-large businesses across several sectors—a trend mainly induced by the Covid-19 pandemic.

    In South Africa alone, the use of cloud computing is expected to grow 25%, generating up to $1.5 billion by 2024.

    And seeing this growth, global cloud services providers such as Amazon Web Services, Microsoft, IBM, and Oracle are expanding their presence in Africa with new cloud regions being set up.

    Be it enabling consumers to buy food or clothes online or make money transfers via mobile apps, these activities generate huge volumes of data that need to be stored adequately.

    This, in turn, creates a higher demand for data centers.

    For investors, this presents a great opportunity to fill significant gaps, as most of Africa’s data is currently stored outside the continent.

    That leads to slower connections and data privacy concerns.

    Messages sent from the continent’s southern tip to Europe and back can take as long as 180 milliseconds, causing frustration for individuals trading stocks or playing video games, per The Economist.

    But significant multi-billion dollar investments in data centers are set to change this scenario. 

    These investments will significantly reduce internet latency and bring it much closer to African users, paving the way for a remarkable advancement in the continent’s digital economy.

    More so, African governments are keen to build their data centers to ensure data sovereignty and stay competitive in the increasingly AI-powered world.

    How a data center looks from the inside. Image credit: CIO

    Investments in data centers skyrocket

    As investors increasingly realize the opportunity in Africa’s data center market, the continent has seen a flurry of activities in the space over the last few years.

    This ranges from the launch of new or expansion of data centers to millions of foreign investments pouring into operators.

    Data from ReportLinker, an AI-driven market intelligence platform, indicate the sector recorded up to $2.6 billion in investments in 2021, including $200 million in debt and equity raised by WIOCC.

    Around $5.4 billion is expected to be invested in the next four to five years alone but going by investment trends last year, the continent might smash those estimates!

    In 2022, Vantage launched a $1 billion campus in Johannesburg to house three data centers.

    Khazna Data Centers is entering Egypt with a $250 million hyper-scale data center.

    And in April, Raxio Data Centres secured up to $170 million—from Proparco and the Emerging Africa Infrastructure Fund—for data center projects across multiple African countries.

    Acquisitions are also growing…

    Alongside huge capital raises, Africa’s data center market has also been seeing major investments in the form of mergers and acquisitions.

    One such example is the $320 million acquisition of West Africa operator MainOne by US-based Equinix in 2021.

    In the same year, Digital Realty bought Nigeria-based Medallion Data Centers and South Africa’s Teraco Data Environments.

    Meanwhile, African Infrastructure Investment Managers (AIIM), a private equity firm, acquired Ngoya Etix Data Centers, all for undisclosed sums.

    Most of these deals go unnoticed as digital infrastructure such as submarine cables, fiber optics, telecom towers, and data centers belong in the not-so-shiny segment of the tech ecosystem.

    But they’re crucial to the continued functioning of the digital world as most people know it. 

    Impressive figures, but not nearly enough

    Despite the investment deals and figures, Africa still needs way more data centers to match other continents than is currently being built.

    Currently, Africa has 17% of the global population but only about 2% of all colocation data centers globally—quite a gap!

    For a better perspective, the continent has only 0.1 data centers per million internet users, far behind the global average of 0.9.

    And as of last year, it only had five more data centers than the Indian city of Mumbai alone.

    To reach the global average, Africa needs around 450 more data centers and 1,500 more to match North America or Europe.

    In addition to the growing demand for cloud-based services among businesses, more of these facilities are needed to support Africa’s growing digital population.

    The existing data centers on the continent are also very much concentrated in a few African countries. 

    For instance, Nigeria, Kenya, and South Africa together host about 60% of sub-Saharan Africa’s commercial data centers.

    The latter alone has the most data centers in the region and is expected to account for the bulk of Africa’s $5 billion data center market by 2026.

    The major data center markets will continue to attract the lion’s share of investment into the sector.

    But the good news is that smaller economies such as Ethiopia, Morocco, Algeria, Ghana, Cote d’Ivoire, Zambia, DRC, Namibia, and Rwanda are starting to attract noticeable funding.

    They’ve received up to $700 million of capital investment annually for two years now, per research firm Xalam Analytics, which closely monitors the industry.

    Big tech’s increasing investments in Africa’s data center capacity expansions indicate significant growth potential for the market. 

    And it comes as Africa’s digital revolution needs more capacity to support its growing smartphone and internet users, 4G expansion, and 5G rollout.

    The increasing number of data centers across the continent also creates new opportunities for telecom players.

    It’s a huge opportunity for investors that big tech companies are moving fast to capture, as the numbers show.

    An exciting future

    Amid a rapidly growing digital economy, we can expect more data center capacity expansion across various countries in Africa.

    And as large numbers of data centers along with large power capacities come up, Africa can be called—and rightly so—the next frontier of the data center industry.