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  • Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, nations sahéliennes liées par leur géographie et leurs luttes communes, ont toutes connu des coups d’État militaires ces dernières années.

    La frustration publique face à la corruption, à l’insécurité et à l’inefficacité perçue des gouvernements civils a alimenté ces coups. Cependant, l’impact économique de ces bouleversements politiques reste complexe et en évolution.

    Selon les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI), ces nations ont surpassé la croissance moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui s’élevait à 3,3 % en 2023.

    Cette croissance a persisté malgré les sanctions de la CEDEAO, en particulier au Niger, grâce aux mesures économiques significatives prises par les nouveaux régimes militaires. Explorons brièvement les principales tendances économiques, les événements, les perspectives et les opportunités d’investissement émergentes dans chaque économie.

    Le Coup d’État au Mali et les Changements de Politique Minière

    En août 2020, le Mali a connu un coup d’État dirigé par le colonel Assimi Goita. En 2023, le gouvernement de Goita a introduit un nouveau code minier permettant à l’État d’acquérir jusqu’à 30 % des nouvelles exploitations minières.

    Cette mesure vise à augmenter les revenus du secteur minier du Mali, surtout compte tenu de sa position de deuxième producteur d’or en Afrique, avec plus de 101 tonnes d’or extraites en 2022, selon le Conseil mondial de l’or. Les autorités s’attendent à ce que les nouvelles politiques minières augmentent les revenus annuels de l’exploitation minière d’environ 822 millions de dollars.

    Au-delà de l’or, le Mali possède également des gisements sous-exploités de fer, de manganèse et de lithium. L’économie malienne a connu une croissance de 4,5 % en 2023 et devrait maintenir cette trajectoire, le FMI prévoyant une croissance de 4 % cette année.

    Les nouvelles politiques minières présentent un potentiel d’investissement significatif et les plateformes comme Daba offrent aux investisseurs la possibilité de tirer parti des opportunités émergentes dans ce secteur.

    Les Initiatives Agricoles au Burkina Faso Après Deux Coups d’État

    Le Burkina Faso a connu des coups d’État en janvier et septembre 2022, avec Ibrahim Traore prenant finalement le pouvoir en tant que président intérimaire. En 2023, le gouvernement de transition de Traore a augmenté le soutien au secteur agricole, qui représente 20 % du PIB et emploie 60 % de la population.

    Les nouvelles initiatives économiques incluent environ 820 millions de dollars pour le développement de huit secteurs stratégiques, 330 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire et 36 millions de dollars pour augmenter la production de céréales.

    Malgré la crise sécuritaire persistante, le Burkina Faso fait preuve de résilience économique. La croissance du PIB a été estimée à 4,4 % en 2023, contre 1,5 % en 2022, et devrait atteindre 5,5 % en 2024, selon les projections du FMI.

    Avec un financement substantiel dirigé vers divers secteurs, le Burkina Faso offre un terrain fertile pour les investissements. Une opportunité notable est Onatel Burkina Faso, le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays par nombre d’abonnés, avec une part de marché de 42,91 % au troisième trimestre 2023.

    Coté à la BRVM et disponible pour les investisseurs sur l’application Daba, Onatel est bien positionné pour croître alors que l’industrie des télécommunications du pays se développe et contribue à la stabilité économique et au développement du Burkina Faso.

    Le Début du Pipeline Pétrolier du Niger

    En juillet 2023, les officiers militaires du Niger ont renversé le président élu, déclenchant des sanctions régionales. En réponse, la nouvelle junte a recherché des opportunités économiques en dehors de l’influence occidentale.

    En novembre 2023, le Niger a mis en service un pipeline de 6 milliards de dollars reliant ses champs pétroliers du sud-est à un port au Bénin. Le pipeline de 2 000 km, avec une capacité d’exportation de 90 000 barils par jour, offre au Niger une nouvelle source de revenus vitale.

    Les autorités estiment que les exportations de pétrole pourraient éventuellement représenter 25 % du PIB du Niger et contribuer à la moitié des recettes fiscales du pays. Ce projet devrait compenser la réduction de l’aide financière des partenaires occidentaux.

    L’économie du Niger, qui a ralenti à une croissance de 4,1 % en 2023, devrait se redresser de manière significative avec une croissance de 10,4 % en 2024.

    Le nouveau pipeline pétrolier et l’industrie pétrolière en plein essor représentent une étape économique majeure pour le Niger, une opportunité que les investisseurs devraient envisager de saisir.

    La Sortie de la CEDEAO et les Liens avec la Russie

    La CEDEAO a imposé des sanctions aux dirigeants des coups d’État, notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyager, aggravant les difficultés économiques pour les citoyens ordinaires.

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, prévu pour janvier 2025, rompant des partenariats commerciaux et économiques vitaux.

    Parallèlement, ils ont approfondi leur coopération avec la Russie, malgré les allégations de violations des droits de l’homme par les mercenaires russes.

    Le Débat sur le Franc CFA

    Des rapports en février 2024 ont indiqué un éventuel abandon du franc CFA par les trois économies dirigées par les militaires.

    Créé par la France en 1945, le franc CFA a été perçu comme un mécanisme de promotion de la stabilité monétaire. Cependant, les sentiments anti-français ont augmenté, notamment après les coups d’État récents.

    Les partisans du franc CFA soutiennent que son ancrage à l’euro permet de se prémunir contre l’inflation, tandis que les critiques plaident pour une nouvelle monnaie afin de rompre les liens économiques avec la France.

    L’Avenir Économique du Burkina Faso, du Mali et du Niger

    L’avenir économique des nations sahéliennes dirigées par les militaires reste précaire.

    Alors que ces pays se concentrent sur les ressources naturelles et l’agriculture, des défis tels que l’insécurité intérieure, la restauration de la santé fiscale et les retombées économiques potentielles de la sortie des accords commerciaux de la CEDEAO pèsent lourdement.

    Les perspectives à court terme sont incertaines, mais les réformes internes et les efforts de diversification offrent une lueur d’espoir.

    Investir dans ces marchés émergents présente à la fois des défis et des opportunités. En tirant parti de notre expertise et de notre plateforme, les investisseurs peuvent naviguer dans ces complexités et tirer parti des rendements potentiels.

    Pour ceux intéressés à explorer les opportunités d’investissement dans ces régions dynamiques, Daba est prêt à fournir les outils, les analyses et le soutien nécessaires pour vous aider à prendre des décisions d’investissement informées et rentables.

    Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez participer à leur transformation économique.

  • Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Burkina Faso, Mali, and Niger, Sahel nations bound by geography and shared struggles, have all witnessed military takeovers in recent years.

    Public frustration with corruption, insecurity, and the perceived ineffectiveness of civilian governments fueled these coups. However, the economic impact of these political upheavals remains a complex and evolving story.

    According to the International Monetary Fund’s (IMF) World Economic Outlook, these nations outperformed the average growth for sub-Saharan Africa, which stood at 3.3% for 2023.

    This growth persisted despite ECOWAS sanctions, particularly in Niger, driven by significant economic moves made by the new military regimes. We briefly explore major economic trends, events, outlook, and emerging investment opportunities in each economy.

    Mali’s Coup and Mining Policy Shifts

    In August 2020, Mali experienced a coup led by Col. Assimi Goita. In 2023, Goita’s government introduced a new mining code allowing the state to acquire up to a 30% stake in new mining projects.

    This move aims to increase revenues from Mali’s mining sector, especially given its position as Africa’s second-largest gold producer, with over 101 tonnes of gold extracted in 2022, according to the World Gold Council. Authorities expect the new mining policies to boost annual mining revenues by around $822 million.

    Beyond gold, Mali also has underexploited deposits of iron, manganese, and lithium. Mali’s economy grew by 4.5% in 2023 and is expected to maintain this trajectory, with the IMF forecasting growth of 4% this year.

    The new mining policies present significant investment potential and leveraging platforms like Daba offers investors a chance to tap into emerging opportunities in the sector.

    Burkina Faso’s Agricultural Drives After Two Coups

    Burkina Faso experienced coups in January and September 2022, with Ibrahim Traore eventually taking over as interim president.

    In 2023, Traore’s transitional government increased support for the agricultural sector, which accounts for 20% of GDP and employs 60% of the population.

    New economic initiatives include around $820 million for the development of eight strategic sectors, $330 million to combat food insecurity, and $36 million to boost cereal production.

    Despite the persistent security crisis, Burkina Faso demonstrates economic resilience. GDP growth was estimated at 4.4% in 2023, up from 1.5% in 2022, and is expected to reach 5.5% in 2024, according to IMF projections.

    With substantial funding directed towards various sectors, Burkina Faso offers fertile ground for investments.

    One notable opportunity is Onatel Burkina Faso, the country’s second-largest telecom operator by subscriber count, with a market share of 42.91% as of the third quarter of 2023.

    Listed on the BRVM and available to investors on the Daba app, Onatel is well-positioned for growth as the nation’s telecom industry expands and contributes to Burkina Faso’s economic stability and development.

    Also Read: Ivory Coast Rises: Economic Growth, Oil Discoveries, and a Booming Stock Market

    Niger’s Oil Pipeline Debut

    In July 2023, Niger’s military officers overthrew the elected president, triggering regional sanctions. In response, the new junta sought economic opportunities outside Western influence.

    In November 2023, Niger commissioned a $6 billion pipeline linking its southeastern oilfields to a port in Benin. The 2,000km pipeline, with an export capacity of 90,000 barrels per day, offers Niger a vital new revenue stream.

    Authorities believe oil exports could eventually account for 25% of Niger’s GDP and contribute half of the country’s tax revenues. This project is expected to offset the reduction in financial aid from Western partners.

    Niger’s economy, which slowed to 4.1% growth in 2023, is forecast to recover significantly with 10.4% growth in 2024.

    The new oil pipeline and burgeoning oil industry represent a significant economic milestone for Niger, one which investors should be looking to capitalize on.

    The ECOWAS Exit and Russian Ties

    ECOWAS imposed sanctions on the coup leaders, including asset freezes and travel bans, exacerbating economic hardships for ordinary citizens.

    In January 2024, Burkina Faso, Mali, and Niger announced their withdrawal from ECOWAS, set for January 2025, severing vital trade and economic partnerships.

    Concurrently, they have deepened cooperation with Russia, despite allegations of human rights abuses by Russian mercenaries.

    Also Read: Explained: All You Need to Know About West Africa’s Brexit

    Debate on the West African Franc (CFA)

    Reports in February 2024 indicated a potential move away from the West African franc (CFA) by the three military-led economies.

    Originally created by France in 1945, the CFA has been seen as a mechanism for promoting monetary stability. However, anti-French sentiments have grown, especially after recent coups.

    Supporters of the CFA argue that being pegged to the euro buffers against inflation, while critics push for a new currency to sever economic ties with France.

    Tap to Read

    The Economic Future of Burkina Faso, Mali and Niger

    The economic future of the military-led Sahel nations remains precarious.

    While these nations focus on natural resources and agriculture, challenges such as domestic insecurity, restoring fiscal health, and potential economic fallout from exiting ECOWAS trade agreements loom large.

    The short-term outlook is clouded, but domestic reforms and diversification efforts offer a glimmer of hope.

    Investing in these emerging markets presents both challenges and opportunities. By leveraging our expertise and platform, investors can navigate these complexities and capitalize on the potential returns.

    For those interested in exploring investment opportunities in these dynamic regions, Daba stands ready to provide the necessary tools, insights, and support to help you make informed and profitable investment decisions.

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  • Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    L’une des principales questions que se posent souvent les investisseurs souhaitant diversifier leur portefeuille est : “Où investir en Afrique ?” Les actions africaines offrent certaines des opportunités les plus prometteuses pour les investisseurs particuliers et institutionnels.

    Dans ce blog, nous explorons certaines des tendances marquantes sur la bourse l’année dernière et pourquoi les investisseurs intéressés par l’Afrique devraient se tourner vers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), la bourse régionale desservant huit pays d’Afrique de l’Ouest francophones.

    Qu’est-ce que la BRVM ?

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de bourse régionale pour les États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

    Il s’agit notamment du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.

    Malgré des défis tels que l’inflation et les tensions politiques, la BRVM a fait preuve de résilience en 2023, avec son indice composite affichant une croissance constante.

    1. BOA, Sonatel, Orange en tête

    L’année dernière, 21 actions ont connu des périodes prospères, enregistrant des gains en capital notables, tandis que 23 actions ont connu un déclin, avec 2 maintenant la stabilité.

    Les secteurs de la finance et des services publics ont notamment contribué à l’orientation positive du marché boursier de la BRVM, enregistrant des gains de 14,45 % et 8,64 % respectivement.

    Notamment, des actions au sein de ces secteurs, telles que Sonatel et Orange Côte d’Ivoire, ont joué un rôle crucial dans cette performance. BOA CI s’est révélé être le meilleur performer, affichant un gain impressionnant de 86,35 %, alimenté par les opportunités dans le secteur bancaire ivoirien.

    L’indice composite de la BRVM, l’indicateur de performance global, a connu une croissance initiale modeste à 203,22 points (+0,46 %). Cependant, il a conclu l’année avec une augmentation notable de 5,38 %, atteignant 214,15 points, marquant ainsi sa troisième année consécutive de croissance.

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    2. Augmentation de la distribution de dividendes

    Malgré les défis de 2022 et les directives prudentes de la BCEAO concernant la distribution de dividendes des banques, les sociétés cotées à la BRVM ont considérablement augmenté la rémunération des actionnaires en 2023. Les dividendes distribués aux investisseurs ont augmenté de 25,82%, totalisant 647,8 milliards de FCFA.

    Des entreprises telles que Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI et Société Ivoirienne de Banque se sont démarquées en distribuant des sommes substantielles à leurs actionnaires.

    3. Brandon McCain acquiert des actions dans BICICI

    Brandon McCain Capital, dirigé par Ahmed Cissé, a acquis une participation de 19,11% dans BICICI auprès du groupe SUNU bancassurance. Cette transaction, évaluée à 22,12 milliards de FCFA, marque un changement significatif dans la structure de l’actionnariat de BICICI.

    4. Vista Group négocie le rachat d’actions d’Oragroup

    Le Vista Group a engagé des discussions pour le rachat des actions d’Oragroup détenues par ECP. Cet accord, avec un consortium dirigé par Emerging Capital Partners, vise à faire de Vista le principal actionnaire d’Oragroup, détenant plus de 61% des actions.

    Cependant, des divergences de valorisation entre ECP et le groupe de Simon Tiemtoré posent des défis à l’achèvement de l’accord.

    5. La BRVM dépasse la barre des 8 000 milliards de FCFA

    Un jalon important atteint par la BRVM en 2023 a été son franchissement historique de la barre des 8 000 milliards de FCFA en capitalisation boursière. Cette occasion mémorable a eu lieu le 12 septembre 2023, propulsée par des sommets notables dans les actions de Société Générale CI et Orange CI, au milieu d’augmentations généralisées.

    Par la suite, le 20 septembre 2023, la BRVM est devenue le cinquième marché le plus important en Afrique, avec une capitalisation boursière de 12,861 milliards de dollars, dépassant celle de la bourse de Nairobi de 9,77 milliards de dollars.

    La cotation d’Orange Côte d’Ivoire à la fin de 2022 a largement contribué à cette réalisation, représentant environ 20% de la capitalisation boursière totale.

    Malgré une baisse du volume global des transactions de 45,8% par rapport à 2022, la valeur des transactions a augmenté de 41,2%, atteignant 246 milliards de FCFA en 2023, reflétant une évolution positive du marché.

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    6. Acquisition du groupe Crédit d’Afrique par Alios Finance

    Le 12 décembre, Tunisie Leasing et Factoring a annoncé son accord avec le groupe Crédit d’Afrique, dirigé par l’entrepreneur à succès Serge BILE, pour l’acquisition de ses filiales.

    Cette acquisition comprend des participations majoritaires dans les filiales d’Alios Finance en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Gabon. Alors que la filiale ivoirienne était confrontée à des défis financiers, cette vente pourrait potentiellement découler des performances financières des filiales.

    Safca, contrôlée à 52,02% par Alios Finance, a connu une augmentation significative de 47,16% de sa valeur boursière à la BRVM à la fin de l’année.

    7. Records historiques pour Ecobank CI, Société Générale CI et SIB

    En 2023, certaines actions ont atteint leurs prix les plus élevés depuis leur introduction à la BRVM. Notamment, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI et SIB ont atteint des jalons significatifs dans leur évolution de prix.

    Ces développements, tout en reflétant un sentiment de marché positif, peuvent avoir un impact sur les bénéfices, les dividendes et les actifs nets. Les attentes élevées des investisseurs pourraient entraîner une augmentation des ratios cours/bénéfices et une baisse de la rentabilité moyenne, affectant l’attrait des actions en fonction du rendement des dividendes.

    8. Meilleurs rendements offerts lors des publications

    Avec la publication des états financiers pour 2022 au cours de 2023, plusieurs entreprises se sont distinguées par le niveau de rémunération des actionnaires qu’elles ont offert. BOA BF a mené le classement avec un rendement de dividende notable de 11,09%, suivi par Palmci à 11,05%.

    Nestlé CI, BOA CI et SOGB ont complété le top 5 avec des rendements respectifs de 10,79%, 10,40% et 10,30%. Cet indicateur, avec un rendement moyen en dividendes de plus de 10%, a contribué à renforcer la confiance des investisseurs dans le marché boursier.

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    9. Les concessions de Sonatel

    Malgré sa domination de longue date, Sonatel s’est retrouvé déplacé en tant que géant de la capitalisation boursière à la BRVM, cédant la première place à son homologue ivoirien, Orange CI.

    L’introduction en bourse réussie d’Orange Côte d’Ivoire, la plus importante jamais réalisée sur le marché de la BRVM, a suscité l’excitation du marché, propulsant sa valeur boursière de près de 15% en seulement deux séances.

    Cependant, la consolidation post-introduction en bourse a permis à Sonatel de récupérer sa position, partageant désormais la domination du marché avec Orange CI, commandant collectivement plus de 42% de la capitalisation boursière globale.

    Investir dans des actions africaines, en particulier via des plateformes comme la BRVM, offre aux investisseurs une porte d’entrée vers des opportunités diverses et prometteuses.

    En comprenant les tendances du marché, les développements stratégiques et la performance sectorielle, les investisseurs peuvent prendre des décisions éclairées sur où et comment investir dans les marchés boursiers dynamiques de l’Afrique, débloquant ainsi le potentiel de croissance du continent et contribuant au succès des investissements à long terme.

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    Divulgation : Cet article a été publié à l’origine sur Sika Finance et régénéré avec l’IA.

  • Top 9 Trends That Shaped The BRVM In 2023

    Top 9 Trends That Shaped The BRVM In 2023

    One of the key questions investors looking to diversify their portfolios often ask is, “Where to invest in Africa?” African stocks offer some of the most promising opportunities for retail and institutional investors.

    In this blog, we explore some of the standout trends on the bourse last year and why investors interested in Africa should look to the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), the regional stock exchange serving eight francophone West African countries.

    What is the BRVM?

    The Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) serves as the regional stock exchange for the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) member states. 

    These include Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo. 

    Despite facing challenges like inflation and political tensions, the BRVM demonstrated resilience in 2023, with its composite index showing consistent growth.

    1. BOA, Sonatel, Orange Lead The Pack

    Last year, 21 stocks experienced prosperous periods, witnessing notable capital gains, while 23 stocks ended in decline, with 2 maintaining stability. 

    The finance and public services sectors notably contributed to the positive direction of the BRVM stock market, recording gains of 14.45% and 8.64%, respectively. 

    Notably, stocks within these sectors, such as Sonatel and Orange Côte d’Ivoire, played a pivotal role in this performance. BOA CI emerged as the top performer, boasting an impressive 86.35% gain, fueled by opportunities within the Ivorian banking sector.

    The BRVM Composite, the comprehensive performance indicator, exhibited a modest initial growth to 203.22 points (+0.46%). However, it concluded the year with a notable surge of 5.38%, reaching 214.15 points, marking its third consecutive year of growth.

    Want to diversify your portfolio? BRVM’s bellwether stocks offer promising opportunities for investors. Check out the Daba app to access them.

    2. Increased Dividend Distribution

    Despite challenges in 2022 and cautious directives from the BCEAO regarding dividend distributions from banks, BRVM-listed companies significantly increased shareholder remuneration in 2023. Dividends distributed to investors rose by 25.82%, totaling 647.8 billion FCFA. 

    Companies such as Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI, and Société Ivoirienne de Banque stood out by distributing substantial sums to their shareholders.

    3. Brandon McCain Acquires Shares in BICICI

    Brandon McCain Capital, led by Ahmed Cissé, acquired a 19.11% stake in BICICI from the SUNU bancassurance group. This transaction, valued at 22.12 billion FCFA, marks a significant change in BICICI’s shareholding structure.

    4. Vista Group Negotiates Oragroup Share Repurchase

    The Vista Group engaged in discussions for the repurchase of ECP’s shares in Oragroup. This agreement, with a consortium led by Emerging Capital Partners, aims to make Vista the majority shareholder of Oragroup, holding over 61% of shares. 

    However, valuation discrepancies between ECP and Simon Tiemtoré’s group pose challenges to the deal’s completion.

    5. BRVM Surpasses 8 Trillion FCFA Mark

    A significant milestone achieved by the BRVM in 2023 was its historic crossing of the 8,000 billion FCFA mark in market capitalization. This momentous occasion occurred on September 12, 2023, propelled by notable peaks in Société Générale CI and Orange CI stocks amid widespread increases. 

    Subsequently, on September 20, 2023, the BRVM ascended to become the fifth-largest market in Africa, boasting a market capitalization of 12.861 billion dollars, surpassing the Nairobi stock exchange’s capitalization of 9.77 billion dollars. 

    The listing of Orange Côte d’Ivoire at the end of 2022 significantly contributed to this achievement, accounting for around 20% of the overall market capitalization. 

    Despite a decline in overall volume transacted by 45.8% compared to 2022, the value of transactions increased by 41.2%, reaching 246 billion FCFA in 2023, reflecting positive market evolution.

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    6. Credit d’Afrique Group’s Acquisition of Alios Finance

    On December 12, Tunisie Leasing et Factoring announced its agreement with Credit d’Afrique Group, led by successful entrepreneur Serge BILE, for the acquisition of its subsidiaries. 

    This acquisition includes majority shares in Alios Finance subsidiaries in Ivory Coast, Cameroon, and Gabon. While the Ivorian subsidiary faced financial challenges, this sale potentially stemmed from the subsidiaries’ financial performance. 

    Safca, controlled at 52.02% by Alios Finance, experienced a significant increase of 47.16% in its stock value at BRVM by the year’s end.

    7. Historic Highs for Ecobank CI, Société Générale CI, and SIB

    2023 saw certain stocks reaching their highest prices since their introduction to the BRVM. Notably, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI, and SIB achieved significant milestones in their price evolution. 

    These developments, while reflecting positive market sentiment, may impact profits, dividends, and net assets. Investors’ high expectations could lead to increased price-earnings ratios and a decline in average profitability, affecting stocks’ attractiveness based on dividend yield.

    8. Highest Returns Offered During Publications

    With the release of financial statements for 2022 during 2023, several companies stood out for the level of shareholder remuneration they offered. BOA BF led the rankings with a notable dividend yield of 11.09%, followed by Palmci at 11.05%. 

    Nestlé CI, BOA CI, and SOGB rounded out the top 5 with respective returns of 10.79%, 10.40%, and 10.30%. This indicator, with an average dividend yield of more than 10%, contributed to reinforcing investors’ confidence in the stock market.

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    9. Sonatel’s Concessions

    Despite its long-standing dominance, Sonatel found itself displaced as the market capitalization giant at BRVM, ceding the top position to its Ivorian counterpart, Orange CI. 

    Orange Côte d’Ivoire’s successful IPO, the largest ever conducted on the BRVM market, triggered market excitement, propelling its stock value by around 15% in just two sessions. 

    However, post-IPO consolidation allowed Sonatel to reclaim its position, now sharing the market dominance with Orange CI, collectively commanding over 42% of the overall market capitalization.

    Why You Should Invest In Stocks On West Africa’s BRVM

    Investing in African stocks, particularly through platforms like the BRVM, offers investors a gateway to diverse and promising opportunities. 

    By understanding market trends, strategic developments, and sectoral performance, investors can make informed decisions on where and how to invest in Africa’s thriving stock markets, unlocking the continent’s growth potential and contributing to long-term investment success.

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    Disclosure: This article was originally published on Sika Finance and regenerated with AI.

  • Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Un séisme politique a frappé l’Afrique de l’Ouest le mois dernier, alors que trois nations dirigées par des juntas militaires annonçaient leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le bloc régional.

    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont accusé la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive, avant de quitter l’organisation fin janvier.

    Le départ abrupt a suscité des comparaisons avec le “Brexit” (le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne), marquant une rupture historique après des décennies de construction de liens économiques et politiques entre les 15 États membres.

    Alors que les répliques se font sentir dans toute la région, voici tout ce que vous devez savoir sur cette crise et ses implications profondes pour le commerce, la sécurité et la vie de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.

    Qu’est-ce que la CEDEAO ?

    Fondée en 1975, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comprend 15 nations de la région.

    La CEDEAO vise à promouvoir la coopération régionale et le commerce, facilitant les déplacements sans visa pour améliorer les conditions de vie de sa population et assurer la stabilité économique.

    Elle joue également un rôle crucial dans les efforts de maintien de la paix dans une partie volatile du continent et est un allié sécuritaire important pour l’Occident, y compris les États-Unis.

    La présidence du bloc est tournante parmi ses États membres, le Nigeria, la puissance économique de la région, étant actuellement en charge.

    États membres de la CEDEAO

    Pourquoi le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont-ils quitté la CEDEAO ?

    Ces dernières années, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont été submergés par des insurrections djihadistes et une instabilité politique, subissant plusieurs coups d’État.

    Le Mali a connu deux coups, un en 2020 et un autre en 2021. Le Burkina Faso a fait face à deux coups en moins d’un an en 2022. Enfin, le Niger a connu un coup d’État l’été dernier.

    La CEDEAO a réagi en suspendant les pays et en imposant des sanctions sévères. Cela a entraîné un ressentiment croissant et un défi de la part des juntas militaires qui dirigent désormais ces nations.

    Ils accusent la CEDEAO de ne pas avoir fourni de soutien contre le terrorisme et d’être influencée par des “puissances étrangères” comme la France.

    Le 28 janvier 2024, les trois pays ont annoncé conjointement leur retrait immédiat du bloc, critiquant les sanctions “illégales”.

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    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso accusent la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive.

    Comment la région a-t-elle réagi à cette décision ?

    La CEDEAO a exprimé sa tristesse face à cette décision. Le Nigeria, actuel président de la CEDEAO, a déclaré que les dirigeants de junte “non élus” déçoivent leur peuple mais restent ouverts au dialogue.

    Les analystes avertissent que les sanctions ont eu un effet contre-productif, alimentant le sentiment anti-français et resserrant les liens avec la Russie.

    La menace d’une intervention militaire contre le Niger a mobilisé les citoyens pour soutenir le coup d’État.

    Cette position ferme a sapé la crédibilité de la CEDEAO, mais souligne également l’instabilité alors que les armées prennent le pouvoir dans toute la région.

    Le président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu.

    Quels seront les impacts du départ de la CEDEAO sur les pays ?

    La décision pourrait nuire gravement aux nations pauvres et enclavées du Sahel qui dépendent fortement du commerce transfrontalier.

    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    La fermeture de la frontière par le Nigeria à la suite du coup d’État militaire qui a renversé le président Mohammed Bazoum met en péril des échanges d’une valeur d’environ 226 millions de dollars et des vies, selon plusieurs rapports.

    Pour tous les pays dirigés par des juntas, perdre l’accès au marché de la CEDEAO, évalué à 702 milliards de dollars, pourrait entraîner des pénuries, des hausses de prix, des tarifs douaniers accrus et des restrictions financières.

    À mesure que les citoyens seront confrontés à plus de difficultés économiques, la pression pourrait s’accentuer sur les régimes de junte fragiles luttant pour contenir la violence.

    Comment le “moment Brexit” affectera-t-il la région ?

    Les experts ont comparé la séparation imminente au Brexit, avertissant qu’elle pourrait prendre des années à être mise en œuvre mais qu’elle déferlerait des décennies d’intégration.

    Les flux commerciaux et de services de la région, d’une valeur de près de 150 milliards de dollars par an, seront perturbés.

    Cela soulève également des incertitudes autour des importantes populations de la diaspora du Burkina Faso, du Mali et du Niger vivant dans toute l’Afrique de l’Ouest.

    Par exemple, la Côte d’Ivoire accueille plus de 5 millions de migrants de ces nations.

    Dans le pire des cas, l’effondrement du bloc pourrait déclencher un exode massif.

    La CEDEAO a été critiquée pour avoir rapidement sanctionné les juntas militaires après des années d’inaction contre les dirigeants civils qui ont prolongé leur règne grâce à des élections ou référendums douteux dans des pays comme la Côte d’Ivoire et la Guinée.

    Cette double norme a réduit la crédibilité de la CEDEAO. De plus, bien que la CEDEAO ait menacé d’intervenir militairement, son incapacité à concrétiser ces menaces a encore affaibli sa position.

    Intéressé par la navigation dans le Brexit de l’Afrique de l’Ouest et la maximisation de vos opportunités d’investissement ? Explorez notre plateforme pour prospérer dans ce paysage de marché en évolution.

    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    Depuis longtemps, les experts en sécurité exhortent les pays régionaux à renforcer la coopération et le partage du renseignement pour faire face aux insurrections alimentées par la pauvreté, la négligence, les abus et l’idéologie.

    Cependant, la crise actuelle au sein de la CEDEAO met en évidence le fossé cro

    issant entre les gouvernements démocratiquement élus alliés à l’Occident et les États dirigés par des militaires de plus en plus dépendants de la Russie et de la Chine pour leur soutien.

    Cette scission entrave une réponse régionale coordonnée à l’insécurité croissante et aux insurrections.

    À l’avenir, la CEDEAO doit combler ce fossé et renforcer la collaboration entre ses États membres pour relever les défis communs.

    Comment les investisseurs peuvent-ils commercer avec le Brexit de l’Afrique de l’Ouest ?

    En tant qu’investisseur cherchant à négocier le Brexit de l’Afrique de l’Ouest via la BRVM, plusieurs stratégies peuvent être adoptées.

    Une façon est d’analyser la performance boursière des entreprises cotées à la BRVM qui ont une exposition significative au Niger, au Burkina Faso et au Mali (telles que la Banque de l’Afrique et Onatel), en particulier celles opérant dans des secteurs susceptibles d’être affectés par les changements géopolitiques, tels que l’agriculture, l’exploitation minière et les infrastructures.

    Les investisseurs peuvent également surveiller les fluctuations des devises, car le retrait de la CEDEAO pourrait avoir un impact sur les taux de change et influencer par conséquent les prix des actions.

    De plus, rester informé des développements politiques et des changements de politique dans la région est crucial pour prendre des décisions d’investissement éclairées.

    Enfin, les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles en envisageant des actifs autres que les actions, tels que des obligations ou des fonds négociés en bourse (ETF), qui peuvent offrir des opportunités alternatives pour tirer parti des mouvements de marché résultant du Brexit de l’Afrique de l’Ouest.

    Restez en avance sur la courbe avec nos ressources et outils complets conçus pour aider les investisseurs à capitaliser sur les opportunités émergentes au milieu des changements géopolitiques en Afrique de l’Ouest. Visitez notre site web ou téléchargez l’application dès maintenant !

  • Explained: All You Need To Know About West Africa’s Brexit

    Explained: All You Need To Know About West Africa’s Brexit

    A political quake struck West Africa last month, as three nations ruled by military juntas announced their withdrawal from the Economic Community of West African States (ECOWAS) regional bloc.

    Niger, Mali, and Burkina Faso accused ECOWAS of failing to support them against jihadist violence and excessive foreign influence, before quitting the organization late January

    The abrupt departure has prompted comparisons to “Brexit” (the withdrawal of the United Kingdom (UK) from the European Union), marking a historic rupture after decades of building economic and political ties between the 15 member states.

    As the aftershocks reverberate across the region, here is everything you need to know about this crisis and its far-reaching implications for trade, security, and the lives of millions in West Africa. 

    What is ECOWAS?

    Founded in 1975, the Economic Community of West African States (ECOWAS) comprises 15 nations in the region.

    ECOWAS aims to foster regional cooperation and trade, facilitating visa-free travel to uplift the living standards of its people and ensure economic stability. 

    It also plays a crucial role in peacekeeping efforts in a volatile part of the continent and is a significant security ally to the West, including the United States.

    The leadership of the bloc rotates among its member countries, with Nigeria, the economic powerhouse of the region, currently in charge.

    ECOWAS Member States

    Why did Burkina Faso, Mali and Niger quit ECOWAS? 

    In recent years, Burkina Faso, Mali, and Niger have been overwhelmed by jihadist insurgencies and political instability, undergoing multiple coups. 

    Mali endured two coups, one in 2020 and another in 2021. Burkina Faso faced two coups within a year in 2022. Lastly, Niger experienced a coup last summer.

    ECOWAS responded by suspending the countries and imposing tough sanctions. This led to growing resentment and defiance from the military juntas now ruling these nations. 

    They accuse ECOWAS of failing to provide support against terrorism and of being influenced by “foreign powers” like France. 

    On January 28, 2024, the three countries jointly announced their immediate withdrawal from the bloc, criticizing the “illegal” sanctions.

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    Niger, Mali, and Burkina Faso accuse ECOWAS of failing to support them against jihadist violence and excessive foreign influence.

    How has the region responded to the decision?

    ECOWAS has expressed sadness at the decision. Nigeria, the current ECOWAS chair, said the “unelected” junta leaders are letting their people down but remain open to engagement. 

    Analysts warn that sanctions have backfired, fueling anti-French sentiment and closer ties with Russia. Threatening military intervention against Niger rallied citizens to support the coup. 

    The tough stance has undermined ECOWAS’s credibility but also underscores instability as armies seize power across the region.

    Nigeria President and Chairperson of ECOWAS, Bola Ahmed Tinubu.

    How will leaving ECOWAS affect the countries? 

    The decision could severely harm the poor, landlocked Sahel nations who heavily rely on cross-border trade. 

    Niger shares 1,500 km of border with Nigeria and 80% of its trade is done with its richer neighbor. 

    The border closure by Nigeria following the military takeover that overthrew President Mohammed Bazoum puts trade worth about $226 million and lives at risk, per multiple reports.

    For all the junta-led countries, losing access to the $702 billion ECOWAS market could lead to shortages, higher prices, increased tariffs, and financial restrictions. 

    As citizens face more economic hardship, pressure may mount on fragile junta regimes struggling to contain violence. 

    How will the “Brexit” moment affect the region?

    Experts have compared the impending split to Brexit, warning it may take years to implement but would unravel decades of integration. 

    The region’s trade and services flows, worth nearly $150 billion a year, will be disrupted. 

    It also raises uncertainty around the large diaspora populations from Burkina Faso, Mali, and Niger living across West Africa. Ghana, Togo, and Benin also have a big diaspora from Niger.

    For example, Ivory Coast hosts over 5 million migrants from these nations. 

    In a worst-case scenario, the bloc’s collapse could trigger a mass exodus. 

    ECOWAS has faced criticism for swiftly sanctioning the military juntas after years of inaction against civilian leaders who prolonged their rule through questionable elections or referendums in nations like Ivory Coast and Guinea. 

    This double standard has reduced ECOWAS’s credibility. Additionally, though ECOWAS has threatened military intervention, its failure to follow through on those threats has further weakened its standing. 

    Interested in navigating the West Africa Brexit and maximizing your investment opportunities? Explore our platform to thrive in this evolving market landscape.

    Niger shares 1,500 km of border with Nigeria and 80% of its trade is done with its richer neighbor. 

    For a long time, security experts have urged regional countries to enhance cooperation and intelligence-sharing to address the spreading insurgencies fueled by poverty, neglect, abuse, and ideology. 

    However, the current crisis at ECOWAS highlights the growing divide between democratically elected governments allied with the West and military-ruled states increasingly reliant on Russia and China for support. This schism thwarts a coordinated regional response to rising insecurity and insurgencies. 

    Moving forward, ECOWAS must bridge this divide and boost collaboration between member states to tackle shared challenges.

    How can investors trade the West Africa Brexit?

    As an investor looking to trade the West African Brexit via the BRVM, there are several strategies you can adopt.

    One way is to analyze the stock performance of companies listed on the BRVM that have significant exposure to Niger, Burkina Faso, and Mali (such as Bank of Africa and Onatel), particularly those operating in sectors likely to be affected by geopolitical changes, such as agriculture, mining, and infrastructure. 

    Investors can also monitor currency fluctuations, as the withdrawal from ECOWAS could impact exchange rates and consequently influence stock prices. Additionally, staying abreast of political developments and policy changes within the region is crucial for making informed investment decisions. 

    Finally, investors can diversify their portfolios by considering assets beyond equities, such as bonds or exchange-traded funds (ETFs), which may provide alternative opportunities to capitalize on market movements resulting from the West Africa Brexit.

    Stay ahead of the curve with our comprehensive resources and tools designed to help investors capitalize on emerging opportunities amidst geopolitical shifts in West Africa. Visit our website or download the app now!

  • BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    Avec des fondamentaux solides et une stabilité monétaire liée à l’euro, l’Afrique de l’Ouest francophone offre des perspectives d’investissement viables. La BRVM sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    En 2018, le PDG de la BRVM, le Dr Edoh Kossi Amenounve, a rencontré des investisseurs à Londres, transmettant un message optimiste : les économies de l’UEMOA avaient enregistré une croissance moyenne du PIB de 6 % par an au cours des cinq dernières années.

    Cette expansion robuste s’est poursuivie, avec une croissance moyenne dépassant les 5 % chaque année, sauf en 2020, lorsque la COVID-19 a freiné les économies mondiales.

    Ces économies sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, et en 2024, cinq d’entre elles figurent parmi les dix économies à la croissance la plus rapide au monde, selon les projections du FMI.

    Avec cette croissance, l’Afrique de l’Ouest francophone offre certaines des meilleures perspectives d’investissement sur le continent.

    Et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    Née d’une vision commune

    Une bourse unifiée transfrontalière desservant les huit pays de l’UEMOA, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) a été fondée en 1998 grâce à une vision commune des États membres.

    Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, elle sert de bourse commune pour les 140 millions d’habitants de la région.

    La bourse a été créée pour exploiter les forces collectives des économies de la région.

    Elle opère en franc CFA, la monnaie commune à tous les États membres francophones de l’Afrique, indexée sur l’euro et supervisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Cela offre une stabilité et une prévisibilité des changes aux investisseurs.

    L’UEMOA partage également un régulateur financier commun, harmonisant la surveillance à travers les frontières.

    Près de trois décennies de croissance

    Avec seulement 35 inscriptions au départ, la BRVM s’est rapidement étendue au cours des 26 dernières années.

    La BRVM a été la bourse la plus performante d’Afrique en 2015, enregistrant une augmentation de 17,7 % de son indice composite de référence.

    Cela a contribué à cimenter son statut de l’une des principales bourses d’Afrique, se joignant aux rangs des bourses de pays tels que le Nigeria, le Maroc et le Kenya.

    Après quelques années plus calmes, elle a enregistré un rebond significatif en 2021, avec une appréciation de 39,2 % – la deuxième plus élevée en Afrique.

    En décembre 2022, Orange Côte d’Ivoire, le plus grand opérateur mobile de la Côte d’Ivoire, a été introduit en bourse via une IPO sursouscrite qui a levé un record de 236 millions de dollars sur la bourse.

    L’action a jusqu’à présent généré un rendement de 46,77 % (en tenant compte de ses dividendes généreux) depuis cette introduction historique, ajoutant 2,5 milliards de dollars à la capitalisation boursière de 12 milliards de dollars, répartie entre 46 sociétés cotées.

    Ces sociétés comprennent le leader des télécommunications Sonatel, le fournisseur d’électricité CIE, la banque panafricaine Ecobank, et des géants bancaires tels que la Société Générale, la Bank of Africa et Oragroup. Des multinationales telles que Nestlé et TotalEnergies sont également cotées.

    Au-delà de la stabilité et de l’ampleur, la BRVM offre également des rendements attractifs en dividendes, avec une moyenne de 6 à 8 % – dépassant largement les rendements habituels dans la plupart des marchés développés.

    La capitalisation boursière totale de la bourse a plus que doublé entre 2019 et fin 2022, passant de 9 billions de francs CFA à plus de 13 billions de francs CFA (environ 23 milliards de dollars).

    À la fin de 2023, elle comptait 123 lignes obligataires, 46 sociétés cotées, dont des entreprises majeures comme Sonatel, Onatel et la Société Générale Côte d’Ivoire, devenant l’une des plus grandes bourses d’Afrique en termes de capitalisation boursière.

    En septembre, la composante actions du marché a dépassé les 8 billions de francs CFA de capitalisation boursière pour la première fois, reflétant l’accélération de l’expansion économique en Afrique de l’Ouest.

    Jusqu’à huit des actions de la bourse ont enregistré des gains à deux chiffres l’année dernière.

    Parallèlement à cette croissance, la bourse a innové pour élargir son attrait.

    Elle a introduit des cotations d’obligations islamiques conformes à la charia (sukuk) en 2016, et un an plus tard, elle a lancé un nouveau conseil pour améliorer l’accès au financement des PME.

    L’accès au financement reste un obstacle majeur pour les entrepreneurs et les petites entreprises à travers l’Afrique.

    Cette initiative vise à mettre en relation des petites entreprises prometteuses avec un capital à long terme nécessaire, que les investisseurs peuvent acquérir via la BRVM.

    Avec des voies plus faciles pour lever des fonds propres, des PME dynamiques dans des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso peuvent se développer et stimuler la croissance économique.

    Stabilité en période de turbulence monétaire

    Un avantage majeur de la BRVM est son utilisation du franc CFA indexé sur l’euro.

    Cela offre une stabilité monétaire inégalée sur un continent souvent agité du point de vue de la politique monétaire.

    Les investisseurs peuvent être assurés que leurs rendements ne seront pas érodés par des fluctuations soudaines des taux de change ou une inflation élevée.

    En revanche, les actions négociées sur des bourses nationales telles que le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Ghana présentent un risque de change significatif.

    Par exemple, l’indice All-Share de la Bourse nigériane a enregistré un rendement de 45,9 % en 2023, son plus élevé jamais enregistré.

    Cependant, une dévaluation de 55 % du naira nigérian par rapport au dollar américain a signifié que la bourse a affiché un rendement négatif de 29,34 % pour les investisseurs étrangers.

    Le lien avec l’euro de la BRVM réduit un tel risque pour les investisseurs étrangers.

    Les entreprises cotées à la BRVM bénéficient également de réglementations standardisées et d’une infrastructure commerciale commune dans toute la région.

    De plus, une gouvernance stricte et une surveillance par le régulateur régional AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) renforcent la protection des investisseurs.

    Le régulateur a récemment suspendu la cotation d’une entreprise cotée, EVIOSYS Packaging SIEM, pour non-conformité aux règles de cotation, soulignant son engagement envers la transparence et la conformité.

    Des défis de liquidité persistent

    Malgré ses forces, la BRVM fait face à quelques défis persistants.

    La liquidité reste relativement faible par rapport aux bourses plus importantes.

    Le marché est dominé par quelques grandes entreprises ivoiriennes telles que Sonatel et Ecobank, et les volumes de transactions sont faibles pour d’autres inscriptions.

    De plus, 35 entreprises, soit 76 %, cotées à la bourse sont ivoiriennes.

    Attirer davantage de cotations, en particulier de PME et d’autres pays de l’UEMOA en dehors de la Côte d’Ivoire, et diversifier sa base d’investisseurs contribueront à accroître la liquidité.

    Néanmoins, la BRVM reste le symbole d’une intégration économique régionale réussie en Afrique.

    Elle est l’une des deux seules bourses unifiées à l’échelle régionale sur le continent, aux côtés de la BVMAC partagée par six États d’Afrique centrale francophones.

    Intégration avec l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest

    La BRVM est un modèle pionnier d’intégration financière et économique régionale en Afrique.

    En regroupant leurs marchés au sein d’une seule bourse transfrontalière, les huit pays de l’UEMOA ont créé une plateforme beaucoup plus efficace pour la collecte de fonds et les investissements par rapport aux bourses nationales fragmentées.

    En tant que première et seule bourse régionale entièrement intégrée au monde, la BRVM offre aux plus petits pays membres tels que le Bénin, la Guinée-Bissau et le Niger un accès au capital et à l’échelle qu’ils auraient du mal à atteindre seuls.

    Elle harmonise également la réglementation et l’infrastructure du marché à travers les frontières.

    Compte tenu de cette promesse, la bourse travaille maintenant à capitaliser sur son succès grâce à une intégration plus étroite des marchés de l’Afrique de l’Ouest.

    Elle collabore avec les bourses du Nigeria et du Ghana sur des plans d’intégration visant à développer une plateforme de trading unifiée.

    Cela pourrait considérablement élargir les opportunités pour les investisseurs et les entreprises.

    Et avec des plateformes d’investissement comme Daba offrant un accès sans précédent à la bourse via une application mobile, de nouveaux investisseurs peuvent facilement exploiter les offres de la BRVM et participer aux opportunités de croissance des entreprises africaines cotées.

    Avec une croissance économique solide prévue dans toute l’Afrique de l’Ouest, la BRVM offre une destination d’investissement passionnante.

    Mais la bourse est plus qu’une simple opportunité d’investissement – elle est un pionnier de l’intégration régionale et un modèle pour le développement des marchés de capitaux en Afrique.

    Ses forces en matière d’intégration, de stabilité monétaire, de gouvernance et d’innovations constantes en font un modèle pour les bourses à travers l’Afrique et une option attrayante pour les investisseurs internationaux à la recherche de nouveaux marchés frontières.

    En tant qu’initiative régionale exceptionnelle en Afrique, la BRVM offre une porte d’entrée au potentiel massif de l’Afrique de l’Ouest francophone pour les investisseurs en quête de nouveaux horizons.

    Cet article a été initialement publié dans Pulse54, la lettre d’information bimensuelle de Daba qui explore ce qui est ancien et nouveau dans le paysage des investissements en Afrique. Inscrivez-vous ici.

  • BRVM: The Gateway To West Africa’s Potential

    BRVM: The Gateway To West Africa’s Potential

    With strong fundamentals and currency stability tied to the Euro, francophone West Africa provides viable investment prospects. The BRVM serves as the portal through which investors can capitalize.

    Back in 2018, BRVM CEO Dr. Edoh Kossi Amenounve met with investors in London conveying an optimistic message: WAEMU economies had averaged 6% GDP growth annually over the prior half-decade. 

    This robust expansion has continued, with average growth above 5% each year except in 2020 when COVID-19 stalled global economies. 

    These economies are Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo, and in 2024, five of them feature among the world’s ten fastest-growing economies projected by the IMF.

    With this growth, francophone West Africa offers some of the best investment prospects on the continent.

    And the BRVM stock exchange serves as the portal through which investors can capitalize.

    Born From a Shared Vision

    A unified cross-border stock exchange serving all eight WAEMU countries, the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) was founded in 1998 through a shared vision of the member states. 

    Headquartered in Abidjan, Ivory Coast, it serves as the common stock exchange for the 140 million people of the region. 

    The exchange was created to harness the collective strengths of the region’s economies. 

    It operates on the CFA Franc, the common currency for all francophone African member states pegged to the Euro, overseen by the Central Bank of West African States. 

    This offers foreign exchange stability and predictability to investors.

    The WAEMU also shares a common financial regulator, harmonizing oversight across borders.

    Nearly three decades of growth

    Starting with just 35 listings, the BRVM has expanded rapidly over the past 26 years. 

    The BRVM was Africa’s top-performing stock exchange in 2015, notching up a 17.7% increase in its benchmark composite index. 

    This helped cement its status as one of Africa’s leading exchanges, joining the ranks of bourses in countries like Nigeria, Morocco, and Kenya. 

    After a few slower years, it saw a strong rebound in 2021, appreciating 39.2% – the second highest in Africa.

    In December 2022, Orange Côte d’Ivoire—Ivory Coast’s largest mobile operator—was listed on the BRVM via an oversubscribed IPO that raised a record $236 million on the exchange.

    The stock has so far returned 46.77% (taking its juicy dividends into account) since the landmark listing, which added $2.5bn to the exchange’s $12bn equity market cap, spread across 46 listed companies.

    These include telecom leader Sonatel, electricity provider CIE, pan-African lender Ecobank, and banking giants like Société Générale, Bank of Africa, and Oragroup. Multinationals like Nestlé and TotalEnergies are also listed.

    Beyond stability and scale, the BRVM also offers attractive dividend yields averaging 6-8%—far outpacing typical yields in most developed markets. 

    The exchange saw its overall market capitalization more than double between 2019 and the end of 2022, from 9 trillion CFA francs to over 13 trillion CFA francs (equivalent to about $23 billion).

    By the end of 2023, it had 123 bond lines, 46 listed companies—including major firms like Sonatel, Onatel, and Société Generale Côte d’Ivoire—and had become one of the largest stock exchanges in Africa based on market cap.

    In September, the equities component of the market crossed 8 trillion CFA francs in market capitalization for the first time, reflecting the acceleration of West Africa’s economic expansion.

    Up to eight of the stocks on the exchange posted double-digit share price gains last year.

    Alongside this growth, the exchange has innovated to broaden its appeal. 

    It introduced sharia-compliant Islamic bond (sukuk) listings in 2016 and a year later, it launched a new board to improve SME financing access.

    Access to funding remains a major hurdle for entrepreneurs and small businesses across Africa. 

    This initiative aims to connect promising smaller companies with much-needed long-term capital from investors who can purchase stakes via the BRVM. 

    With easier paths to raise equity financing, dynamic SMEs across countries like Côte d’Ivoire, Senegal, and Burkina Faso can expand and drive economic growth.

    Stability amid currency turbulence

    A major advantage of the BRVM is its use of the euro-pegged CFA franc. 

    This provides unmatched currency stability in an often turbulent continent for monetary policy. 

    Investors can be reassured their returns will not be eroded by sudden exchange rate swings or high inflation.

    By contrast, equities traded on national exchanges like Nigeria, South Africa, and Ghana carry significant currency risk. 

    For instance, the Nigerian Exchange’s All-Share Index returned 45.9% in 2023, its highest ever on record. 

    But a 55% devaluation of the Nigerian naira against the US dollar meant the stock market returned a negative 29.34% to foreign investors.

    The BRVM’s euro peg slashes such risk for offshore investors.

    Companies listed on the BRVM also benefit from standardized regulations and trading infrastructure across the region. 

    In addition, strict governance and oversight by regional regulator AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) enhance investor protections. 

    The regulator recently suspended trading of a listed firm, EVIOSYS Packaging SIEM, for non-compliance with listing rules – underscoring its commitment to transparency and compliance.

    Liquidity challenges linger

    Despite its strengths, the BRVM faces some lingering challenges. 

    Liquidity remains relatively low compared to larger exchanges. 

    The market is dominated by a few large Ivorian companies like Sonatel and Ecobank, and trading volumes are thin for other listings. 

    More so, 35 or 76% of companies listed on the bourse are Ivorian. 

    Attracting more listings, especially from SMEs and more WAEMU countries apart from Cote d’Ivoire, and diversifying its investor base will aid liquidity.

    Nonetheless, the BRVM remains a symbol of successful regional economic integration in Africa. 

    It is one of only two unified, region-wide stock exchanges on the continent, alongside the BVMAC shared by six francophone Central African states. 

    Integrating with the wider West Africa

    The BRVM is a pioneering model of regional financial and economic integration in Africa. 

    By pooling their markets into a single cross-border exchange, the eight WAEMU countries have created a far more efficient platform for fundraising and investment compared to fragmented national exchanges.

    As the first and only fully integrated regional stock exchange in the world, the BRVM offers smaller member countries like Benin, Guinea-Bissau, and Niger access to capital and scale they would struggle to achieve on their own. 

    It also harmonizes regulation and market infrastructure across borders.

    Given this promise, the exchange is now working to build on its success through closer West Africa market integration. 

    It is collaborating with exchanges in Nigeria and Ghana on integration plans to develop a unified trading platform. 

    This could significantly expand opportunities for investors and businesses.

    And with investment platforms like Daba providing unprecedented retail access to the exchange through a mobile app, new investors can easily tap into the BRVM’s offerings and participate in the growth opportunities of public African companies.

    With strong economic growth projected across West Africa, the BRVM offers an exciting investment destination. 

    But the exchange is more than just an investment opportunity – it is a pioneer of regional integration and a model for capital market development across Africa.

    Its integration strengths, currency stability, governance, and steady innovations make it a model for exchanges across Africa and an attractive option for international investors seeking new frontier markets. 

    As one of Africa’s standout regional initiatives, the BRVM provides a gateway into francophone West Africa’s massive potential for investors seeking new frontiers.

    This article was first published in Pulse54, Daba’s bi-monthly newsletter that dives into what’s old and new in Africa’s investment landscape. Sign up here

  • Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Plus d’un tiers des 50 pays devant organiser des élections cette année se trouvent en Afrique.

    Le président par intérim de l’armée du Burkina Faso, Ibrahim Traoré. Le pays touché par un coup d’État, ainsi que le Mali et le Tchad, devraient voter cette année si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Cette année sera un record en termes d’élections.

    Au niveau mondial, plus de 2 milliards d’électeurs dans 50 pays se rendront aux urnes, selon le Center for American Progress, un institut de politique américain.

    Les États-Unis, l’Inde et le Mexique font partie des pays qui tiendront des élections nationales en 2024.

    Plus d’un tiers de ces pays, soit plus de 300 millions de personnes, se trouvent en Afrique.

    Les élections les plus attendues en Afrique auront lieu dans l’économie la plus industrialisée du continent et dans une nation majeure d’Afrique de l’Ouest.

    Ces votes, en Afrique du Sud et au Sénégal, font partie des 19 élections prévues en Afrique cette année, représentant également plus d’un tiers du continent.

    La liste inclut également les pays touchés par un coup d’État que sont le Mali, le Tchad et le Burkina Faso, si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Nous donnons ci-dessous un bref aperçu des pays concernés et des enjeux pour certains d’entre eux.

    1. Sénégal

    Le Sénégal, une nation à l’extrémité ouest de l’Afrique, compte une population de 18 millions de personnes. L’élection présidentielle à venir, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international.

    Le président Macky Sall, qui a remporté sa première élection en 2012, s’est adressé à la nation lors de son discours du Nouvel An, soulignant la nécessité d’élections pacifiques après une année turbulente marquée par des violences politiques.

    L’année précédente a été marquée par des manifestations d’opposition ferventes, avec le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, faisant face à des défis juridiques ayant entraîné son emprisonnement en juillet.

    Malgré les tentatives des autorités de contrecarrer la candidature de Sonko en interdisant une cérémonie de déclaration formelle, lui et ses partisans ont réussi à organiser un événement en ligne sur Facebook le 31 décembre.

    Les observateurs internationaux et les analystes politiques africains expriment des inquiétudes, notant que le Sénégal, autrefois considéré comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest, semble naviguer sur un chemin précaire pour son avenir démocratique.

    L’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international. Crédit image : France24

    2. Mali

    Avec une population de 23,6 millions d’habitants, le Mali se prépare à des élections présidentielles prévues en février. Le pays a connu un coup d’État militaire en 2021, conduisant à la mise en place d’un gouvernement militaire engagé à rendre le pouvoir aux civils. Cependant, des retards répétés dans la programmation des élections présidentielles ont suscité des interrogations.

    Initialement fixés aux 4 et 18 février, les scrutins ont connu des revers, attribués à des problèmes techniques et à un différend avec Idemia, une entreprise française responsable des passeports biométriques et des bases de données d’état civil. En juin, les électeurs ont approuvé une nouvelle constitution, une condition préalable à la tenue des élections. Néanmoins, des inquiétudes persistent parmi l’opposition et la société civile, craignant l’enracinement potentiel de l’influence militaire à travers la nouvelle constitution.

    3. Afrique du Sud

    Célébrant 30 ans de démocratie, l’Afrique du Sud, avec une population de 60,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues entre mai et août. Les élections de 2024 pourraient marquer un tournant significatif, car le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, court le risque de perdre un vote national pour la première fois depuis la fin de l’apartheid.

    Les vulnérabilités de l’ANC comprennent des défis économiques, un chômage élevé, des promesses d’infrastructures non tenues, un creusement des inégalités et des accusations de corruption. Le paysage politique devient plus concurrentiel, signalant un potentiel changement dans la dynamique politique du pays.

    4. Rwanda

    Le Rwanda, avec une population de 14,3 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles et parlementaires le 15 juillet. Le président actuel Paul Kagame, au pouvoir depuis trois décennies, cherche à prolonger son mandat.

    La période de campagne électorale s’étend du 22 juin au 12 juillet, mais Kagame, historiquement réélu avec plus de 90% des voix, fait face à une concurrence minimale. Le chef du Parti vert, Frank Habineza, est le seul adversaire connu à ce jour.

    Président Paul Kagame du Rwanda. Crédit image: Vanguard News

    5. Tchad

    Avec une population de 18,6 millions d’habitants, le Tchad prévoit une élection présidentielle en octobre. Suite à un récent référendum constitutionnel à la mi-décembre, le leader de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a nommé Success Masra, un ancien chef de l’opposition, au poste de Premier ministre pour organiser les élections à venir.

    Initialement engagé dans une transition de 18 mois vers des élections, le gouvernement de Déby a prolongé le délai jusqu’en 2024, lui permettant de se présenter à la présidence. Les groupes d’opposition avaient appelé au boycott du référendum, citant des préoccupations concernant l’influence de la junte sur le processus.

    6. Tunisie

    La Tunisie, qui compte 12,5 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles en octobre

    Le président actuel Kais Saied, élu en 2021, a accru ses pouvoirs et est candidat à la réélection. Les élections locales en janvier, y compris la sélection d’un nouveau Conseil régional créé récemment, serviront de test pour l’opposition, qui revendique une marginalisation par le régime.

    Bien que Saied soit prévu pour remporter la victoire, une crise économique croissante, marquée par l’inflation et le chômage, constitue un défi important pour sa campagne en vue d’un éventuel second mandat.

    7. Ghana

    Le Ghana, avec une population de 34,4 millions d’habitants, se prépare à des élections présidentielles et parlementaires le 7 décembre.

    Le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, et le Parti patriotique national au pouvoir vise un troisième mandat consécutif sans précédent.

    Le vice-président Mahamudu Bawumia a obtenu la nomination présidentielle du parti au pouvoir, préparant la scène pour une confrontation avec le candidat du Congrès démocratique national de l’opposition, l’ancien président John Dramani Mahama.

    Les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections au Ghana.

    Au Ghana, le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, alors que les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections. Crédit image : Vatican News

    8. Algérie

    L’Algérie, avec une population de 46 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles en décembre. Abdelmadjid Tebboune, au pouvoir depuis quatre ans, a succédé à Abdelaziz Bouteflika, destitué en avril 2019 suite à des manifestations contre sa candidature à un cinquième mandat. Le vote de 2019, lié à Bouteflika, a fait l’objet de boycotts généralisés.

    Le mouvement du Hirak, instrumental dans la destitution de Bouteflika, a diminué depuis la période de la COVID-19. Malgré cela, l’Algérie affiche un taux de croissance de 4,2%, d’importantes réserves de change et d’impressionnantes exportations non pétrolières, contrecarrant la tendance plus large en Afrique.

    9. Comores

    Avec une population de 860 000 habitants, les Comores se préparent à des élections présidentielles le 14 janvier.

    10. Togo

    En anticipant des élections parlementaires début 2024, le Togo, avec une population de 9,2 millions d’habitants, est sur le point de vivre une transition politique.

    11. Mauritanie

    La Mauritanie, qui compte 4,9 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles le 22 juin. Le processus électoral jouera un rôle crucial dans la formation du paysage politique du pays.

    Les élections togolaises devraient avoir lieu début 2024. Crédit image : EWN

    12. Mozambique

    Le Mozambique, avec une population de 34,4 millions d’habitants, est programmé pour les élections présidentielles et de l’Assemblée de la République le 9 octobre. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et l’orientation politique de la nation.

    13. Botswana

    Le Botswana, avec une population de 2,7 millions d’habitants, prévoit des élections parlementaires en octobre. Le paysage politique de cette nation stable d’Afrique australe est en attente de changements potentiels.

    14. Soudan du Sud

    Le Soudan du Sud, qui compte 11,2 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires en décembre. Les élections surviennent dans un contexte de défis, dont les troubles économiques et l’impact plus large de la pandémie mondiale et de la guerre Russie-Ukraine.

    15. Madagascar

    Madagascar, avec une population de 30,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues en mai. La dynamique politique de cette île de l’océan Indien sera scrutée pendant ce processus électoral.

    Une personne tient une pancarte avec une photo du capitaine Ibrahim Traoré lors d’un rassemblement de partisans de la junte du Burkina Faso pour marquer le premier anniversaire du coup d’État ayant porté Traoré au pouvoir à Ouagadougou, au Burkina Faso. Crédit image : REUTERS/Yempabou Ouoba

    Dates à annoncer :

    16. Burkina Faso

    Avec une population de 22 millions d’habitants, le Burkina Faso est sous la domination d’une junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré depuis 2022. La junte promet un retour à la démocratie avec des élections présidentielles provisoirement prévues pour juillet 2024. Cependant, l’augmentation des attaques djihadistes peut remettre en question le calendrier, suscitant des incertitudes quant aux élections.

    17. Maurice

    Maurice, avec une population de 1,3 million d’habitants, se prépare à des élections parlementaires. Le paysage politique de cette île de l’océan Indien devrait connaître des changements à travers ce processus électoral.

    18. Namibie

    La Namibie, avec une population de 2,6 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et les politiques de cette nation d’Afrique australe.

    19. Guinée-Bissau

    Avec une population de 2,2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau se prépare à une élection présidentielle. Les développements politiques dans cette nation d’Afrique de l’Ouest seront étroitement surveillés tant sur le plan régional qu’international.

    Malgré l’instabilité politique dans certaines régions de l’Afrique, le continent devrait être la deuxième région à la croissance la plus rapide en 2024, après l’Asie, selon l’Unité de renseignement économique de The Economist.

    De plus, sept des dix économies connaissant la croissance la plus rapide au niveau mondial cette année, comme prédit par le FMI, se trouvent en Afrique.

  • 2024 Outlook: A Year Of Elections In Africa

    2024 Outlook: A Year Of Elections In Africa

    More than a third of 50 countries expected to hold elections this year are in Africa. 

    Burkina Faso’s military interim President Ibrahim Traore. The coup-hit country, along with Mali and Chad are expected to vote this year if the junta leaders in those countries stay true to their word.

    This year will be a record-breaking one for elections. 

    Globally, more than 2 billion voters in 50 countries will head to the polls, according to The Center for American Progress, a US policy institute.

    The United States, India, and Mexico are among the countries holding national elections in 2024.

    More than a third of those countries – with over 300 million people – are in Africa

    The most anticipated elections in Africa will take place in the continent’s most industrialized economy and a major West African nation.

    Those votes — in South Africa and Senegal — are among 19 polls scheduled in Africa this year, also over a third of the continent.

    The list also includes coup-hit Mali, Chad, and Burkina Faso – if the junta leaders in those countries stay true to their word. 

    We provide a quick rundown of the countries below and what’s at stake in some.

    1. Senegal

    Senegal, a nation on the westernmost tip of Africa, boasts a population of 18 million people. The upcoming presidential election, scheduled for February 25, is generating significant attention both domestically and internationally.

    President Macky Sall, who secured his initial election victory in 2012, addressed the nation in his New Year’s speech, emphasizing the need for peaceful elections in the wake of a turbulent year marked by political violence.

    The preceding year witnessed fervent opposition protests, with Ziguinchor mayor Ousmane Sonko facing legal challenges that resulted in his imprisonment in July. 

    Despite authorities’ attempts to thwart Sonko’s candidacy by banning a formal declaration ceremony, he and his supporters managed to host an online event on Facebook on December 31. 

    International observers and African political analysts express concerns, noting that Senegal, once regarded as a bastion of stability in West Africa, appears to be navigating a precarious path for its democratic future.

    Senegal’s presidential election, scheduled for February 25, is generating significant attention both domestically and internationally. Image credit: France24

    2. Mali

    With a population of 23.6 million, Mali is poised for a presidential election expected in February. The country underwent a military coup in 2021, leading to the establishment of a military government committed to transitioning power back to civilian rule. However, repeated delays in scheduling presidential elections have raised eyebrows.

    Initially set for February 4 and 18, the polls faced setbacks, attributed to technical issues and a dispute with Idemia, a French company responsible for biometric passports and civil registry databases. In June, voters approved a new constitution, a prerequisite for conducting elections. Nonetheless, concerns linger among the opposition and civil society, fearing the potential entrenchment of military influence through the new constitution.

    3. South Africa

    Celebrating 30 years of democracy, South Africa, with a population of 60.7 million, is gearing up for parliamentary elections expected between May and August. The 2024 elections could mark a significant turning point, as the African National Congress (ANC), the party of Nelson Mandela, faces the risk of losing a national vote for the first time since the end of apartheid.

    The ANC’s vulnerabilities include economic challenges, high unemployment, unfulfilled infrastructure promises, widening inequality, and accusations of corruption. The political landscape is becoming more competitive, signaling a potential shift in the country’s political dynamics.

    4. Rwanda

    Rwanda, with a population of 14.3 million, is set to hold presidential and parliamentary elections on July 15. Incumbent President Paul Kagame, in power for three decades, seeks to extend his tenure.

    The electoral campaign window spans from June 22 to July 12, but Kagame, historically reelected with over 90% of the vote, faces minimal competition. Green Party leader Frank Habineza is the sole known challenger as of now.

    President Paul Kagame of Rwanda. Image credit: Vanguard News

    5. Chad

    With a population of 18.6 million, Chad is anticipating a presidential election in October. Following a recent constitutional referendum in mid-December, transitional leader Mahamat Idriss Déby Itno appointed Success Masra, a former opposition leader, as prime minister to organize the upcoming elections.

    Originally pledging an 18-month transition to elections, Déby’s government extended the timeline to 2024, enabling him to run for president. Opposition groups had called for a boycott of the referendum, citing concerns about the junta’s influence over the process.

    6. Tunisia

    Tunisia, home to 12.5 million people, is expected to hold presidential elections in October. Incumbent President Kais Saeid, elected in 2021, has increased his powers and is a declared candidate for reelection. Local elections in January, including the selection of a newly created Regional Council, will serve as a test for the opposition, which claims marginalization by the regime.

    While Saeid is anticipated to secure victory, a growing economic crisis, marked by inflation and unemployment, poses a significant challenge to his campaign for a potential second term.

    7. Ghana

    Ghana, with a population of 34.4 million, is gearing up for both presidential and parliamentary elections on December 7.

    Incumbent President Nana Akufo-Addo, completing two terms, steps down, and the ruling New Patriotic Party seeks an unprecedented third consecutive stint in power.

    Vice-President Mahamudu Bawumia secured the ruling party’s presidential nomination, setting the stage for a face-off with the opposition’s National Democratic Congress candidate, ex-president John Dramani Mahama.

    Economic challenges, including a substantial debt load, exacerbate the uncertainty surrounding the elections.

    In Ghana, incumbent President Nana Akufo-Addo, completing two terms, steps down as economic challenges, including a substantial debt load, exacerbate the uncertainty surrounding the elections. Image credit: Vatican News

    8. Algeria

    Algeria, boasting a population of 46 million, is expecting presidential elections in December. Abdelmadjid Tebboune, in power for four years, succeeded Abdelaziz Bouteflika, ousted in April 2019 amid protests against his bid for a fifth term. The 2019 vote, linked to Bouteflika, faced widespread boycotts.

    The Hirak movement, instrumental in Bouteflika’s ousting, has waned since the COVID-19 period. Despite this, Algeria exhibits a growth rate of 4.2%, substantial foreign exchange reserves, and impressive non-hydrocarbon exports, challenging the broader African trend.

    9. Comoros

    With a population of 860,000, Comoros is preparing for a presidential election on January 14.

    10. Togo

    Anticipating parliamentary elections in early 2024, Togo, with a population of 9.2 million, is poised for a political transition.

    11. Mauritania

    Mauritania, home to 4.9 million people, is set to hold presidential elections on June 22. The electoral process will play a crucial role in shaping the country’s political landscape.

    Togolese elections are expected to be held in early 2024. Image credit: EWN

    12. Mozambique

    Mozambique, with a population of 34.4 million, is scheduled for both the presidential and Assembly of the Republic elections on October 9. The electoral outcome will influence the nation’s governance and policy direction.

    13. Botswana

    Botswana, with a population of 2.7 million, expects parliamentary elections in October. The political landscape in this stable Southern African nation is poised for potential shifts.

    14. South Sudan

    South Sudan, home to 11.2 million people, anticipates both presidential and parliamentary elections in December. The elections come amid challenges, including economic turmoil and the broader impact of the global pandemic and the Russia-Ukraine war.

    15. Madagascar

    Madagascar, with a population of 30.7 million, is preparing for parliamentary elections expected in May. The political dynamics in this Indian Ocean island nation will undergo scrutiny during this electoral process.

    A person holds a sign with a picture of Captain Ibrahim Traore while attending a rally by supporters of Burkina Faso’s junta to mark the one-year anniversary of the coup that brought Traore to power in Ouagadougou, Burkina Faso. Image credit: REUTERS/ Yempabou Ouoba

    Dates to be Announced:

    16. Burkina Faso

    With a population of 22 million, Burkina Faso has been under the rule of a junta led by Captain Ibrahim Traore since 2022. The junta promises a return to democracy with presidential elections tentatively set for July 2024. However, increasing jihadist attacks may challenge the timeline, raising uncertainties about the polls.

    17. Mauritius

    Mauritius, with a population of 1.3 million, is set for parliamentary elections. The political landscape of this Indian Ocean island nation is likely to witness changes through this electoral process.

    18. Namibia

    Namibia, with a population of 2.6 million, anticipates both presidential and parliamentary elections. The electoral outcome will influence the governance and policies of this Southern African nation.

    19. Guinea Bissau

    With a population of 2.2 million, Guinea Bissau is gearing up for a presidential election. The political developments in this West African nation will be closely monitored both regionally and internationally.

    Despite political instability in some of Africa’s regions, the continent will be the second-fastest growing major region in 2024 after Asia according to the Economist Intelligence Unit.

    In addition, seven out of the top 10 fastest-growing economies globally this year, as predicted by the IMF, are in Africa.