Tag: France

  • Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, nations sahéliennes liées par leur géographie et leurs luttes communes, ont toutes connu des coups d’État militaires ces dernières années.

    La frustration publique face à la corruption, à l’insécurité et à l’inefficacité perçue des gouvernements civils a alimenté ces coups. Cependant, l’impact économique de ces bouleversements politiques reste complexe et en évolution.

    Selon les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI), ces nations ont surpassé la croissance moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui s’élevait à 3,3 % en 2023.

    Cette croissance a persisté malgré les sanctions de la CEDEAO, en particulier au Niger, grâce aux mesures économiques significatives prises par les nouveaux régimes militaires. Explorons brièvement les principales tendances économiques, les événements, les perspectives et les opportunités d’investissement émergentes dans chaque économie.

    Le Coup d’État au Mali et les Changements de Politique Minière

    En août 2020, le Mali a connu un coup d’État dirigé par le colonel Assimi Goita. En 2023, le gouvernement de Goita a introduit un nouveau code minier permettant à l’État d’acquérir jusqu’à 30 % des nouvelles exploitations minières.

    Cette mesure vise à augmenter les revenus du secteur minier du Mali, surtout compte tenu de sa position de deuxième producteur d’or en Afrique, avec plus de 101 tonnes d’or extraites en 2022, selon le Conseil mondial de l’or. Les autorités s’attendent à ce que les nouvelles politiques minières augmentent les revenus annuels de l’exploitation minière d’environ 822 millions de dollars.

    Au-delà de l’or, le Mali possède également des gisements sous-exploités de fer, de manganèse et de lithium. L’économie malienne a connu une croissance de 4,5 % en 2023 et devrait maintenir cette trajectoire, le FMI prévoyant une croissance de 4 % cette année.

    Les nouvelles politiques minières présentent un potentiel d’investissement significatif et les plateformes comme Daba offrent aux investisseurs la possibilité de tirer parti des opportunités émergentes dans ce secteur.

    Les Initiatives Agricoles au Burkina Faso Après Deux Coups d’État

    Le Burkina Faso a connu des coups d’État en janvier et septembre 2022, avec Ibrahim Traore prenant finalement le pouvoir en tant que président intérimaire. En 2023, le gouvernement de transition de Traore a augmenté le soutien au secteur agricole, qui représente 20 % du PIB et emploie 60 % de la population.

    Les nouvelles initiatives économiques incluent environ 820 millions de dollars pour le développement de huit secteurs stratégiques, 330 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire et 36 millions de dollars pour augmenter la production de céréales.

    Malgré la crise sécuritaire persistante, le Burkina Faso fait preuve de résilience économique. La croissance du PIB a été estimée à 4,4 % en 2023, contre 1,5 % en 2022, et devrait atteindre 5,5 % en 2024, selon les projections du FMI.

    Avec un financement substantiel dirigé vers divers secteurs, le Burkina Faso offre un terrain fertile pour les investissements. Une opportunité notable est Onatel Burkina Faso, le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays par nombre d’abonnés, avec une part de marché de 42,91 % au troisième trimestre 2023.

    Coté à la BRVM et disponible pour les investisseurs sur l’application Daba, Onatel est bien positionné pour croître alors que l’industrie des télécommunications du pays se développe et contribue à la stabilité économique et au développement du Burkina Faso.

    Le Début du Pipeline Pétrolier du Niger

    En juillet 2023, les officiers militaires du Niger ont renversé le président élu, déclenchant des sanctions régionales. En réponse, la nouvelle junte a recherché des opportunités économiques en dehors de l’influence occidentale.

    En novembre 2023, le Niger a mis en service un pipeline de 6 milliards de dollars reliant ses champs pétroliers du sud-est à un port au Bénin. Le pipeline de 2 000 km, avec une capacité d’exportation de 90 000 barils par jour, offre au Niger une nouvelle source de revenus vitale.

    Les autorités estiment que les exportations de pétrole pourraient éventuellement représenter 25 % du PIB du Niger et contribuer à la moitié des recettes fiscales du pays. Ce projet devrait compenser la réduction de l’aide financière des partenaires occidentaux.

    L’économie du Niger, qui a ralenti à une croissance de 4,1 % en 2023, devrait se redresser de manière significative avec une croissance de 10,4 % en 2024.

    Le nouveau pipeline pétrolier et l’industrie pétrolière en plein essor représentent une étape économique majeure pour le Niger, une opportunité que les investisseurs devraient envisager de saisir.

    La Sortie de la CEDEAO et les Liens avec la Russie

    La CEDEAO a imposé des sanctions aux dirigeants des coups d’État, notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyager, aggravant les difficultés économiques pour les citoyens ordinaires.

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, prévu pour janvier 2025, rompant des partenariats commerciaux et économiques vitaux.

    Parallèlement, ils ont approfondi leur coopération avec la Russie, malgré les allégations de violations des droits de l’homme par les mercenaires russes.

    Le Débat sur le Franc CFA

    Des rapports en février 2024 ont indiqué un éventuel abandon du franc CFA par les trois économies dirigées par les militaires.

    Créé par la France en 1945, le franc CFA a été perçu comme un mécanisme de promotion de la stabilité monétaire. Cependant, les sentiments anti-français ont augmenté, notamment après les coups d’État récents.

    Les partisans du franc CFA soutiennent que son ancrage à l’euro permet de se prémunir contre l’inflation, tandis que les critiques plaident pour une nouvelle monnaie afin de rompre les liens économiques avec la France.

    L’Avenir Économique du Burkina Faso, du Mali et du Niger

    L’avenir économique des nations sahéliennes dirigées par les militaires reste précaire.

    Alors que ces pays se concentrent sur les ressources naturelles et l’agriculture, des défis tels que l’insécurité intérieure, la restauration de la santé fiscale et les retombées économiques potentielles de la sortie des accords commerciaux de la CEDEAO pèsent lourdement.

    Les perspectives à court terme sont incertaines, mais les réformes internes et les efforts de diversification offrent une lueur d’espoir.

    Investir dans ces marchés émergents présente à la fois des défis et des opportunités. En tirant parti de notre expertise et de notre plateforme, les investisseurs peuvent naviguer dans ces complexités et tirer parti des rendements potentiels.

    Pour ceux intéressés à explorer les opportunités d’investissement dans ces régions dynamiques, Daba est prêt à fournir les outils, les analyses et le soutien nécessaires pour vous aider à prendre des décisions d’investissement informées et rentables.

    Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez participer à leur transformation économique.

  • Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Burkina Faso, Mali, and Niger, Sahel nations bound by geography and shared struggles, have all witnessed military takeovers in recent years.

    Public frustration with corruption, insecurity, and the perceived ineffectiveness of civilian governments fueled these coups. However, the economic impact of these political upheavals remains a complex and evolving story.

    According to the International Monetary Fund’s (IMF) World Economic Outlook, these nations outperformed the average growth for sub-Saharan Africa, which stood at 3.3% for 2023.

    This growth persisted despite ECOWAS sanctions, particularly in Niger, driven by significant economic moves made by the new military regimes. We briefly explore major economic trends, events, outlook, and emerging investment opportunities in each economy.

    Mali’s Coup and Mining Policy Shifts

    In August 2020, Mali experienced a coup led by Col. Assimi Goita. In 2023, Goita’s government introduced a new mining code allowing the state to acquire up to a 30% stake in new mining projects.

    This move aims to increase revenues from Mali’s mining sector, especially given its position as Africa’s second-largest gold producer, with over 101 tonnes of gold extracted in 2022, according to the World Gold Council. Authorities expect the new mining policies to boost annual mining revenues by around $822 million.

    Beyond gold, Mali also has underexploited deposits of iron, manganese, and lithium. Mali’s economy grew by 4.5% in 2023 and is expected to maintain this trajectory, with the IMF forecasting growth of 4% this year.

    The new mining policies present significant investment potential and leveraging platforms like Daba offers investors a chance to tap into emerging opportunities in the sector.

    Burkina Faso’s Agricultural Drives After Two Coups

    Burkina Faso experienced coups in January and September 2022, with Ibrahim Traore eventually taking over as interim president.

    In 2023, Traore’s transitional government increased support for the agricultural sector, which accounts for 20% of GDP and employs 60% of the population.

    New economic initiatives include around $820 million for the development of eight strategic sectors, $330 million to combat food insecurity, and $36 million to boost cereal production.

    Despite the persistent security crisis, Burkina Faso demonstrates economic resilience. GDP growth was estimated at 4.4% in 2023, up from 1.5% in 2022, and is expected to reach 5.5% in 2024, according to IMF projections.

    With substantial funding directed towards various sectors, Burkina Faso offers fertile ground for investments.

    One notable opportunity is Onatel Burkina Faso, the country’s second-largest telecom operator by subscriber count, with a market share of 42.91% as of the third quarter of 2023.

    Listed on the BRVM and available to investors on the Daba app, Onatel is well-positioned for growth as the nation’s telecom industry expands and contributes to Burkina Faso’s economic stability and development.

    Also Read: Ivory Coast Rises: Economic Growth, Oil Discoveries, and a Booming Stock Market

    Niger’s Oil Pipeline Debut

    In July 2023, Niger’s military officers overthrew the elected president, triggering regional sanctions. In response, the new junta sought economic opportunities outside Western influence.

    In November 2023, Niger commissioned a $6 billion pipeline linking its southeastern oilfields to a port in Benin. The 2,000km pipeline, with an export capacity of 90,000 barrels per day, offers Niger a vital new revenue stream.

    Authorities believe oil exports could eventually account for 25% of Niger’s GDP and contribute half of the country’s tax revenues. This project is expected to offset the reduction in financial aid from Western partners.

    Niger’s economy, which slowed to 4.1% growth in 2023, is forecast to recover significantly with 10.4% growth in 2024.

    The new oil pipeline and burgeoning oil industry represent a significant economic milestone for Niger, one which investors should be looking to capitalize on.

    The ECOWAS Exit and Russian Ties

    ECOWAS imposed sanctions on the coup leaders, including asset freezes and travel bans, exacerbating economic hardships for ordinary citizens.

    In January 2024, Burkina Faso, Mali, and Niger announced their withdrawal from ECOWAS, set for January 2025, severing vital trade and economic partnerships.

    Concurrently, they have deepened cooperation with Russia, despite allegations of human rights abuses by Russian mercenaries.

    Also Read: Explained: All You Need to Know About West Africa’s Brexit

    Debate on the West African Franc (CFA)

    Reports in February 2024 indicated a potential move away from the West African franc (CFA) by the three military-led economies.

    Originally created by France in 1945, the CFA has been seen as a mechanism for promoting monetary stability. However, anti-French sentiments have grown, especially after recent coups.

    Supporters of the CFA argue that being pegged to the euro buffers against inflation, while critics push for a new currency to sever economic ties with France.

    Tap to Read

    The Economic Future of Burkina Faso, Mali and Niger

    The economic future of the military-led Sahel nations remains precarious.

    While these nations focus on natural resources and agriculture, challenges such as domestic insecurity, restoring fiscal health, and potential economic fallout from exiting ECOWAS trade agreements loom large.

    The short-term outlook is clouded, but domestic reforms and diversification efforts offer a glimmer of hope.

    Investing in these emerging markets presents both challenges and opportunities. By leveraging our expertise and platform, investors can navigate these complexities and capitalize on the potential returns.

    For those interested in exploring investment opportunities in these dynamic regions, Daba stands ready to provide the necessary tools, insights, and support to help you make informed and profitable investment decisions.

    Contact us today to learn more about how you can be part of their economic transformation.

  • Top 5 des pays investissant dans les marchés africains

    Top 5 des pays investissant dans les marchés africains

    La part relative du stock d’IDE de l’Afrique en provenance d’Europe a diminué au cours de la dernière décennie, tandis que celle de l’Asie a augmenté.


    L’investissement direct étranger (IDE) se produit lorsqu’une personne ou une entreprise d’un pays investit dans une entreprise d’un autre pays et en prend le contrôle significatif, généralement en possédant 10 % ou plus de son pouvoir de vote.

    L’IDE est crucial pour relier les économies à l’échelle mondiale, car il établit des liens durables entre elles. C’est un moyen vital pour que la technologie circule entre les pays, stimule le commerce international en offrant un accès à de nouveaux marchés, et joue un rôle majeur dans la croissance économique.

    Ainsi, nous discutons des principaux pays qui représentent la plus grande part des flux d’IDE vers les marchés africains. Mais d’abord, pourquoi l’IDE est-il important pour l’Afrique, et quelles sont les dernières tendances en matière d’investissement direct étranger sur le continent ?

    Pourquoi l’Investissement Étranger est-il Important pour l’Afrique ?

    Pour l’Afrique, l’IDE est crucial pour plusieurs raisons. Premièrement, il apporte un capital indispensable pour le développement des infrastructures, la création d’emplois et le transfert de technologie, qui sont essentiels à la croissance économique.

    L’IDE facilite également la diversification des économies en introduisant de nouvelles industries et en améliorant celles qui existent déjà. De plus, il favorise le commerce et renforce l’intégration économique mondiale en connectant les marchés africains aux réseaux internationaux.

    En outre, l’IDE s’accompagne souvent d’expertise, de compétences en gestion et d’un accès aux marchés mondiaux, ce qui peut aider les entreprises locales à s’étendre et à devenir plus compétitives.

    En outre, il favorise l’innovation et les améliorations de productivité grâce aux transferts de connaissances et à la diffusion de la technologie. Enfin, l’IDE contribue à la stabilité des économies africaines en fournissant une source stable de financement externe et en réduisant la dépendance à l’égard de sources volatiles telles que l’aide étrangère ou les exportations de produits de base.

    Ne manquez pas les opportunités d’investissement exclusives en Afrique ! Téléchargez dès aujourd’hui l’application Daba et débloquez un monde de retours potentiels tout en ayant un impact positif.

    Dernières Tendances des Flux d’IDE vers l’Afrique

    Le Rapport sur l’Investissement Mondial de la CNUCED pour l’année 2023 révèle que les investissements étrangers en provenance de l’étranger vers l’Afrique sont passés à 45 milliards de dollars en 2022, contre un record de 80 milliards de dollars en 2021. Cela représentait 3,5 % de l’investissement mondial total.

    En Afrique du Nord, l’Égypte a vu un gros bond des investissements étrangers à 11 milliards de dollars en raison de plus d’entreprises achetant et fusionnant. Le nombre de nouveaux projets annoncés a plus que doublé pour atteindre 161. Les accords pour des projets internationaux ont également augmenté des deux tiers pour atteindre 24 milliards de dollars. Cependant, l’investissement au Maroc a légèrement baissé de 6 % pour atteindre 2,1 milliards de dollars.

    En Afrique de l’Ouest, le Nigeria a enregistré un investissement étranger négatif de -187 millions de dollars car certains investisseurs se sont retirés. Mais le nombre de nouveaux projets a augmenté de 24 % pour atteindre 2 milliards de dollars. L’investissement au Sénégal est resté le même à 2,6 milliards de dollars, tandis que le Ghana a vu une diminution de 39 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars.

    En Afrique de l’Est, l’investissement en Éthiopie a chuté de 14 % pour atteindre 3,7 milliards de dollars, mais il a quand même reçu le deuxième investissement étranger le plus important sur le continent. L’investissement en Ouganda a augmenté de 39 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars en raison d’investissements dans l’extraction de ressources. La Tanzanie a enregistré une augmentation de 8 % pour atteindre 1,1 milliard de dollars.

    En Afrique Centrale, l’investissement en République Démocratique du Congo est resté le même à 1,8 milliard de dollars, principalement grâce aux investissements dans les champs pétrolifères et l’exploitation minière.

    En Afrique Australe, l’investissement étranger en Afrique du Sud s’est élevé à 9 milliards de dollars, moins qu’en 2021 mais le double de la moyenne des dix dernières années. En Zambie, après deux années de pertes, l’investissement étranger a augmenté pour atteindre 116 millions de dollars.

    Vous recherchez une chance de faire la différence tout en obtenant des retours. Rendez-vous sur notre application pour commencer à investir dans la croissance de l’Afrique dès aujourd’hui !

    Au cours des cinq dernières années, l’investissement étranger a augmenté dans quatre des groupes économiques en Afrique.

    L’investissement dans le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe a augmenté de 14 % pour atteindre 22 milliards de dollars. Il a également augmenté dans la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (multiplié par quatre pour atteindre 10 milliards de dollars), l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (doublant pour atteindre 5,2 milliards de dollars), et la Communauté d’Afrique de l’Est (en hausse de 9 % pour atteindre 3,8 milliards de dollars).

    De manière générale, les destinations de l’IDE en Afrique ont évolué au cours de la dernière décennie, avec l’Afrique du Nord et l’Afrique Australe – qui représentaient la majorité de l’IDE à mi-2000 – perdant des parts d’IDE au profit de l’Afrique de l’Est.

    Sources des Flux d’IDE vers l’Afrique

    Les investisseurs européens restent la source la plus importante de stock d’IDE en Afrique, avec en tête le Royaume-Uni (60 milliards de dollars), la France (54 milliards de dollars), et les Pays-Bas (54 milliards de dollars) au cours des cinq dernières années.

    Mais la part relative du stock d’IDE de l’Afrique provenant de l’Europe a diminué au cours de la dernière décennie, tandis que la part de l’Asie a augmenté – la Chine étant actuellement en tête.

    Nous explorons les principales sources des flux d’IDE vers l’Afrique, sur la base des données de la recherche de l’Institut Brookings de l’année 2014 à 2018.

    Chine

    La Chine est le plus grand investisseur mondial en Afrique en termes de capital total. Elle a investi plus de 72 milliards de dollars sur le continent de 2014 à 2018. Cet investissement a créé plus de 137 000 emplois à travers 259 projets.

    France

    La France a investi 34 milliards de dollars en Afrique sur la même période, créant 58 000 emplois dans 329 projets. Les investissements de la France sont cruciaux pour ses anciennes colonies en Afrique, telles que le Nigeria, le Maroc, l’Algérie et la Côte d’Ivoire.

    États-Unis

    L’investissement direct américain en Afrique s’est élevé à près de 31 milliards de dollars de 2014 à 2018. Les États-Unis étaient responsables de 463 projets sur le continent, soit le plus grand nombre par rapport à tout autre pays. Ces projets ont créé 62 000 emplois. Les entreprises américaines continuent de rechercher des opportunités d’investissement en Afrique.

    Vous voulez franchir la prochaine étape pour exploiter le potentiel d’investissement de l’Afrique ? Rendez-vous sur notre site Web ou téléchargez dès maintenant l’application Daba pour commencer votre voyage.

    Émirats Arabes Unis

    Les Émirats Arabes Unis (EAU) ont versé plus de 25 milliards de dollars en Afrique au cours de quatre années. Cela est logique étant donné la proximité des Émirats Arabes Unis avec l’Afrique de l’Est, car ils se trouvent à l’extrémité orientale de la péninsule arabique.

    Les investissements en capital des Émirats Arabes Unis en Afrique devraient augmenter fortement dans les années à venir : Le gouvernement en 2020 a annoncé une initiative de 500 millions de dollars pour aider la jeunesse africaine et numériser les ressources.

    Fin 2019, les Émirats Arabes Unis ont déclaré finaliser un accord de libre-échange avec un consortium de pays africains, et le mois dernier, ils ont signé un accord de 35 milliards de dollars avec l’Égypte pour développer un tronçon stratégique de la côte méditerranéenne du pays nord-africain.

    Royaume-Uni

    Le Royaume-Uni a investi près de 18 milliards de dollars en Afrique de 2014 à 2018, couvrant 286 projets et créant 41 000 emplois. Le Royaume-Uni, comme la France, entretient toujours des liens forts avec ses anciennes colonies en Afrique, telles que Sierra Leone, le Kenya, le Zimbabwe, l’Ouganda, la Zambie, la Tanzanie et l’Égypte.

    Entre 2014 et 2018, l’investissement direct chinois sur le continent africain représentait la principale source d’IDE.

    Pourquoi Plus de Pays Investissent en Afrique

    L’Afrique représente un marché significatif et inexploité pour l’investissement étranger. Ses 54 pays abritent 1,3 milliard de personnes, dont beaucoup sont jeunes et auront besoin de bons emplois dans les années à venir, ainsi qu’une abondance de ressources naturelles, du pétrole à l’or en passant par les diamants et le lithium.

    De plus, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), qui relie 1,3 milliard de personnes de 55 pays, offre une grande chance pour l’économie africaine de croître et entraînera très probablement plus d’investissements étrangers en Afrique en réduisant les règles et en facilitant l’accès aux nouveaux marchés.

    Comment les investisseurs peuvent-ils se positionner au mieux pour saisir les opportunités découlant de ces développements rapides dans le paysage d’investissement en Afrique ? 

    Contactez-nous chez Daba pour vous guider dans le voyage de l’investissement en Afrique, que vous soyez un investisseur individuel ou institutionnel. Téléchargez notre application, remplissez ce formulaire sur notre site Web ou discutez avec notre équipe sur WhatsApp pour commencer.

  • Top 5 Countries Investing in African Markets

    Top 5 Countries Investing in African Markets

    The relative share of Africa’s FDI stock originating from Europe declined in the last decade, while Asia’s share increased—with China currently leading the pack.


    Foreign direct investment (FDI) is when a person or business from one country invests in and gains significant control over a company in another country, typically by owning 10% or more of its voting power.

    FDI is crucial for connecting economies globally, as it establishes lasting ties between them. It’s a vital way for technology to move between countries, boosts international trade by providing access to new markets, and plays a big role in driving economic growth. 

    As such, we discuss the top countries that account for the largest share of FDI flows into African markets. But first, why is FDI important to Africa, and what are the latest foreign direct investment trends on the continent?

    Why Is Foreign Investment Important To Africa?

    For Africa, FDI is crucial for several reasons. Firstly, it brings in much-needed capital for infrastructure development, job creation, and technology transfer, which are essential for economic growth. 

    FDI also facilitates the diversification of economies by introducing new industries and enhancing existing ones. Moreover, it promotes trade and strengthens global economic integration by connecting African markets with international networks.

    In addition, FDI often comes with expertise, managerial skills, and access to global markets, which can help local businesses expand and become more competitive. 

    Furthermore, it fosters innovation and productivity enhancements through knowledge spillovers and technology diffusion. Lastly, FDI contributes to the stability of African economies by providing a stable source of external financing and reducing reliance on volatile sources like foreign aid or commodity exports.

    Don’t miss out on exclusive investment opportunities in Africa! Download the Daba app today and unlock a world of potential returns while making a positive impact.

    Latest Trends in FDI Flows to Africa

    UNCTAD’s World Investment Report 2023 reveals that money invested from abroad into Africa dropped to $45 billion in 2022 from a record high of $80 billion in 2021. This made up 3.5% of the total global investment.

    In North Africa, Egypt saw a big jump in foreign investment to $11 billion due to more companies buying and merging. The number of new projects announced more than doubled to 161. Deals for international projects also went up by two-thirds to $24 billion. However, investment in Morocco went down a bit by 6% to $2.1 billion.

    In West Africa, Nigeria experienced negative foreign investment of -$187 million because some investors pulled out. But new projects increased by 24% to $2 billion. Investment in Senegal stayed the same at $2.6 billion, while Ghana saw a decrease of 39% to $1.5 billion.

    In East Africa, investment in Ethiopia dropped by 14% to $3.7 billion, but it still received the second most foreign investment on the continent. Uganda’s investment went up by 39% to $1.5 billion due to investments in extracting resources. Tanzania saw an increase of 8% to $1.1 billion.

    In Central Africa, investment in the Democratic Republic of the Congo stayed the same at $1.8 billion, mainly from investments in oil fields and mining.

    In Southern Africa, foreign investment in South Africa was $9 billion, less than in 2021 but double the average of the last ten years. In Zambia, after two years of losses, foreign investment increased to $116 million.

    Looking for a chance to make a difference while earning returns. Head over to our app to start investing in Africa’s growth today!

    Over the past five years, foreign investment has increased in four of the economic groups in Africa.

    Investment in the Common Market for Eastern and Southern Africa went up by 14% to $22 billion. It also increased in the Southern African Development Community (rising four times to $10 billion), the West African Economic and Monetary Union (doubling to $5.2 billion), and the East African Community (up by 9% to $3.8 billion).

    Generally, the destinations of FDI in Africa have shifted over the last decade, with Northern and Southern Africa—which made up the majority of FDI stock in the mid-2000s—losing FDI share to Eastern Africa.

    Sources of FDI Flows to Africa

    European investors remain the most important source of FDI stock in Africa, led by the United Kingdom ($60 billion), France ($54 billion), and the Netherlands ($54 billion) over the past five years.

    But the relative share of Africa’s FDI stock originating from Europe declined in the last decade, while Asia’s share increased—with China currently leading the pack.

    We explore the leading sources of FDI flows to Africa, based on data from the Brookings Institute research from the year 2014 to 2018.

    China

    China is the world’s largest investor in Africa in terms of total capital. They invested more than $72 billion in the continent from 2014 to 2018. That investment created more than 137,000 jobs across 259 projects. 

    France

    France invested $34 billion in Africa over the same period, creating 58,000 jobs in 329 projects. France’s investments are crucial to its former colonies in Africa, such as Nigeria, Morocco, Algeria, and the Ivory Coast. 

    The United States

    American direct investment in Africa was nearly $31 billion from 2014 to 2018. The United States was responsible for a total of 463 projects on the continent, the most of any other country. These projects created 62,000 jobs. American companies continue to seek investment opportunities in Africa.

    Want to take the next step in tapping Africa’s investment potential? Head over to our website or download the Daba app now to start your journey.

    United Arab Emirates

    The United Arab Emirates (UAE) poured more than $25 billion into Africa over four years. This makes sense given the UAE’s proximity to eastern Africa as it sits on the eastern edge of the Arabian peninsula. 

    The UAE’s capital investments in Africa are expected to rise sharply in the coming years: The government 2020 announced a $500 million initiative to help Africa’s youth and digitize resources. 

    In late 2019, the UAE said it was finalizing a free trade agreement with a consortium of African countries, and last month, it signed a $35 billion deal with Egypt to develop a prime stretch of the North African country’s Mediterranean coast.

    United Kingdom

    The United Kingdom invested nearly $18 billion in Africa from 2014 to 2018, covering 286 projects and creating 41,000 jobs. Britain, like France, still has strong ties to its former colonies in Africa, such as Sierra Leone, Kenya, Zimbabwe, Uganda, Zambia, Tanzania, and Egypt.

    Between 2014 and 2018, Chinese direct investment in the African continent represented the main source of FDI.

    Why More Countries Are Investing in Africa

    Africa represents a significant untapped market for foreign investment. Its 54 countries are home to 1.3 billion people, many of whom are young and will need good jobs in the coming years, and an abundance of natural resources from oil and gold to diamonds and lithium.

    In addition, the African Continental Free Trade Area (AfCFTA), which links 1.3 billion people from 55 countries, offers a big chance for Africa’s economy to grow and is poised to draw more foreign investment into its markets by cutting down rules and making it easier to reach new markets.

    How can investors best position themselves to capture opportunities arising from these rapid developments in Africa’s investment landscape?

    Reach out to us at Daba to guide you on the journey of investing in Africa, whether you’re an individual or institutional investor. Download our app, fill out this form on our website, or chat with our team on WhatsApp to get started.

  • CleanTech Drives FDI Flows to Africa

    CleanTech Drives FDI Flows to Africa

    Africa’s CleanTech landscape is experiencing an unprecedented boom, fueled by a combination of abundant renewable resources, a growing green consciousness, and significant international investment. 

    But clean energy investments remain concentrated in just a handful of countries while much of the continent’s clean energy potential remains untapped. The IEA estimates that Africa requires $2 trillion in investment to close this gap. 

    Foreign investors are keenly aware of this opportunity. In 2022, the sector led foreign direct investment into Africa, according to the Africa Attractiveness Report by global consulting giant EY, further cementing the technology industry’s central role in driving investments into the continent.

    Tap here to read our summary of the report