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  • Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    L’une des principales questions que se posent souvent les investisseurs souhaitant diversifier leur portefeuille est : “Où investir en Afrique ?” Les actions africaines offrent certaines des opportunités les plus prometteuses pour les investisseurs particuliers et institutionnels.

    Dans ce blog, nous explorons certaines des tendances marquantes sur la bourse l’année dernière et pourquoi les investisseurs intéressés par l’Afrique devraient se tourner vers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), la bourse régionale desservant huit pays d’Afrique de l’Ouest francophones.

    Qu’est-ce que la BRVM ?

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de bourse régionale pour les États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

    Il s’agit notamment du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.

    Malgré des défis tels que l’inflation et les tensions politiques, la BRVM a fait preuve de résilience en 2023, avec son indice composite affichant une croissance constante.

    1. BOA, Sonatel, Orange en tête

    L’année dernière, 21 actions ont connu des périodes prospères, enregistrant des gains en capital notables, tandis que 23 actions ont connu un déclin, avec 2 maintenant la stabilité.

    Les secteurs de la finance et des services publics ont notamment contribué à l’orientation positive du marché boursier de la BRVM, enregistrant des gains de 14,45 % et 8,64 % respectivement.

    Notamment, des actions au sein de ces secteurs, telles que Sonatel et Orange Côte d’Ivoire, ont joué un rôle crucial dans cette performance. BOA CI s’est révélé être le meilleur performer, affichant un gain impressionnant de 86,35 %, alimenté par les opportunités dans le secteur bancaire ivoirien.

    L’indice composite de la BRVM, l’indicateur de performance global, a connu une croissance initiale modeste à 203,22 points (+0,46 %). Cependant, il a conclu l’année avec une augmentation notable de 5,38 %, atteignant 214,15 points, marquant ainsi sa troisième année consécutive de croissance.

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    2. Augmentation de la distribution de dividendes

    Malgré les défis de 2022 et les directives prudentes de la BCEAO concernant la distribution de dividendes des banques, les sociétés cotées à la BRVM ont considérablement augmenté la rémunération des actionnaires en 2023. Les dividendes distribués aux investisseurs ont augmenté de 25,82%, totalisant 647,8 milliards de FCFA.

    Des entreprises telles que Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI et Société Ivoirienne de Banque se sont démarquées en distribuant des sommes substantielles à leurs actionnaires.

    3. Brandon McCain acquiert des actions dans BICICI

    Brandon McCain Capital, dirigé par Ahmed Cissé, a acquis une participation de 19,11% dans BICICI auprès du groupe SUNU bancassurance. Cette transaction, évaluée à 22,12 milliards de FCFA, marque un changement significatif dans la structure de l’actionnariat de BICICI.

    4. Vista Group négocie le rachat d’actions d’Oragroup

    Le Vista Group a engagé des discussions pour le rachat des actions d’Oragroup détenues par ECP. Cet accord, avec un consortium dirigé par Emerging Capital Partners, vise à faire de Vista le principal actionnaire d’Oragroup, détenant plus de 61% des actions.

    Cependant, des divergences de valorisation entre ECP et le groupe de Simon Tiemtoré posent des défis à l’achèvement de l’accord.

    5. La BRVM dépasse la barre des 8 000 milliards de FCFA

    Un jalon important atteint par la BRVM en 2023 a été son franchissement historique de la barre des 8 000 milliards de FCFA en capitalisation boursière. Cette occasion mémorable a eu lieu le 12 septembre 2023, propulsée par des sommets notables dans les actions de Société Générale CI et Orange CI, au milieu d’augmentations généralisées.

    Par la suite, le 20 septembre 2023, la BRVM est devenue le cinquième marché le plus important en Afrique, avec une capitalisation boursière de 12,861 milliards de dollars, dépassant celle de la bourse de Nairobi de 9,77 milliards de dollars.

    La cotation d’Orange Côte d’Ivoire à la fin de 2022 a largement contribué à cette réalisation, représentant environ 20% de la capitalisation boursière totale.

    Malgré une baisse du volume global des transactions de 45,8% par rapport à 2022, la valeur des transactions a augmenté de 41,2%, atteignant 246 milliards de FCFA en 2023, reflétant une évolution positive du marché.

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    Daba Finance Invest Africa BRVM hits major milestone

    6. Acquisition du groupe Crédit d’Afrique par Alios Finance

    Le 12 décembre, Tunisie Leasing et Factoring a annoncé son accord avec le groupe Crédit d’Afrique, dirigé par l’entrepreneur à succès Serge BILE, pour l’acquisition de ses filiales.

    Cette acquisition comprend des participations majoritaires dans les filiales d’Alios Finance en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Gabon. Alors que la filiale ivoirienne était confrontée à des défis financiers, cette vente pourrait potentiellement découler des performances financières des filiales.

    Safca, contrôlée à 52,02% par Alios Finance, a connu une augmentation significative de 47,16% de sa valeur boursière à la BRVM à la fin de l’année.

    7. Records historiques pour Ecobank CI, Société Générale CI et SIB

    En 2023, certaines actions ont atteint leurs prix les plus élevés depuis leur introduction à la BRVM. Notamment, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI et SIB ont atteint des jalons significatifs dans leur évolution de prix.

    Ces développements, tout en reflétant un sentiment de marché positif, peuvent avoir un impact sur les bénéfices, les dividendes et les actifs nets. Les attentes élevées des investisseurs pourraient entraîner une augmentation des ratios cours/bénéfices et une baisse de la rentabilité moyenne, affectant l’attrait des actions en fonction du rendement des dividendes.

    8. Meilleurs rendements offerts lors des publications

    Avec la publication des états financiers pour 2022 au cours de 2023, plusieurs entreprises se sont distinguées par le niveau de rémunération des actionnaires qu’elles ont offert. BOA BF a mené le classement avec un rendement de dividende notable de 11,09%, suivi par Palmci à 11,05%.

    Nestlé CI, BOA CI et SOGB ont complété le top 5 avec des rendements respectifs de 10,79%, 10,40% et 10,30%. Cet indicateur, avec un rendement moyen en dividendes de plus de 10%, a contribué à renforcer la confiance des investisseurs dans le marché boursier.

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    9. Les concessions de Sonatel

    Malgré sa domination de longue date, Sonatel s’est retrouvé déplacé en tant que géant de la capitalisation boursière à la BRVM, cédant la première place à son homologue ivoirien, Orange CI.

    L’introduction en bourse réussie d’Orange Côte d’Ivoire, la plus importante jamais réalisée sur le marché de la BRVM, a suscité l’excitation du marché, propulsant sa valeur boursière de près de 15% en seulement deux séances.

    Cependant, la consolidation post-introduction en bourse a permis à Sonatel de récupérer sa position, partageant désormais la domination du marché avec Orange CI, commandant collectivement plus de 42% de la capitalisation boursière globale.

    Investir dans des actions africaines, en particulier via des plateformes comme la BRVM, offre aux investisseurs une porte d’entrée vers des opportunités diverses et prometteuses.

    En comprenant les tendances du marché, les développements stratégiques et la performance sectorielle, les investisseurs peuvent prendre des décisions éclairées sur où et comment investir dans les marchés boursiers dynamiques de l’Afrique, débloquant ainsi le potentiel de croissance du continent et contribuant au succès des investissements à long terme.

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    Divulgation : Cet article a été publié à l’origine sur Sika Finance et régénéré avec l’IA.

  • Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Un séisme politique a frappé l’Afrique de l’Ouest le mois dernier, alors que trois nations dirigées par des juntas militaires annonçaient leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le bloc régional.

    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont accusé la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive, avant de quitter l’organisation fin janvier.

    Le départ abrupt a suscité des comparaisons avec le “Brexit” (le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne), marquant une rupture historique après des décennies de construction de liens économiques et politiques entre les 15 États membres.

    Alors que les répliques se font sentir dans toute la région, voici tout ce que vous devez savoir sur cette crise et ses implications profondes pour le commerce, la sécurité et la vie de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.

    Qu’est-ce que la CEDEAO ?

    Fondée en 1975, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comprend 15 nations de la région.

    La CEDEAO vise à promouvoir la coopération régionale et le commerce, facilitant les déplacements sans visa pour améliorer les conditions de vie de sa population et assurer la stabilité économique.

    Elle joue également un rôle crucial dans les efforts de maintien de la paix dans une partie volatile du continent et est un allié sécuritaire important pour l’Occident, y compris les États-Unis.

    La présidence du bloc est tournante parmi ses États membres, le Nigeria, la puissance économique de la région, étant actuellement en charge.

    États membres de la CEDEAO

    Pourquoi le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont-ils quitté la CEDEAO ?

    Ces dernières années, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont été submergés par des insurrections djihadistes et une instabilité politique, subissant plusieurs coups d’État.

    Le Mali a connu deux coups, un en 2020 et un autre en 2021. Le Burkina Faso a fait face à deux coups en moins d’un an en 2022. Enfin, le Niger a connu un coup d’État l’été dernier.

    La CEDEAO a réagi en suspendant les pays et en imposant des sanctions sévères. Cela a entraîné un ressentiment croissant et un défi de la part des juntas militaires qui dirigent désormais ces nations.

    Ils accusent la CEDEAO de ne pas avoir fourni de soutien contre le terrorisme et d’être influencée par des “puissances étrangères” comme la France.

    Le 28 janvier 2024, les trois pays ont annoncé conjointement leur retrait immédiat du bloc, critiquant les sanctions “illégales”.

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    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso accusent la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive.

    Comment la région a-t-elle réagi à cette décision ?

    La CEDEAO a exprimé sa tristesse face à cette décision. Le Nigeria, actuel président de la CEDEAO, a déclaré que les dirigeants de junte “non élus” déçoivent leur peuple mais restent ouverts au dialogue.

    Les analystes avertissent que les sanctions ont eu un effet contre-productif, alimentant le sentiment anti-français et resserrant les liens avec la Russie.

    La menace d’une intervention militaire contre le Niger a mobilisé les citoyens pour soutenir le coup d’État.

    Cette position ferme a sapé la crédibilité de la CEDEAO, mais souligne également l’instabilité alors que les armées prennent le pouvoir dans toute la région.

    Le président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu.

    Quels seront les impacts du départ de la CEDEAO sur les pays ?

    La décision pourrait nuire gravement aux nations pauvres et enclavées du Sahel qui dépendent fortement du commerce transfrontalier.

    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    La fermeture de la frontière par le Nigeria à la suite du coup d’État militaire qui a renversé le président Mohammed Bazoum met en péril des échanges d’une valeur d’environ 226 millions de dollars et des vies, selon plusieurs rapports.

    Pour tous les pays dirigés par des juntas, perdre l’accès au marché de la CEDEAO, évalué à 702 milliards de dollars, pourrait entraîner des pénuries, des hausses de prix, des tarifs douaniers accrus et des restrictions financières.

    À mesure que les citoyens seront confrontés à plus de difficultés économiques, la pression pourrait s’accentuer sur les régimes de junte fragiles luttant pour contenir la violence.

    Comment le “moment Brexit” affectera-t-il la région ?

    Les experts ont comparé la séparation imminente au Brexit, avertissant qu’elle pourrait prendre des années à être mise en œuvre mais qu’elle déferlerait des décennies d’intégration.

    Les flux commerciaux et de services de la région, d’une valeur de près de 150 milliards de dollars par an, seront perturbés.

    Cela soulève également des incertitudes autour des importantes populations de la diaspora du Burkina Faso, du Mali et du Niger vivant dans toute l’Afrique de l’Ouest.

    Par exemple, la Côte d’Ivoire accueille plus de 5 millions de migrants de ces nations.

    Dans le pire des cas, l’effondrement du bloc pourrait déclencher un exode massif.

    La CEDEAO a été critiquée pour avoir rapidement sanctionné les juntas militaires après des années d’inaction contre les dirigeants civils qui ont prolongé leur règne grâce à des élections ou référendums douteux dans des pays comme la Côte d’Ivoire et la Guinée.

    Cette double norme a réduit la crédibilité de la CEDEAO. De plus, bien que la CEDEAO ait menacé d’intervenir militairement, son incapacité à concrétiser ces menaces a encore affaibli sa position.

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    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    Depuis longtemps, les experts en sécurité exhortent les pays régionaux à renforcer la coopération et le partage du renseignement pour faire face aux insurrections alimentées par la pauvreté, la négligence, les abus et l’idéologie.

    Cependant, la crise actuelle au sein de la CEDEAO met en évidence le fossé cro

    issant entre les gouvernements démocratiquement élus alliés à l’Occident et les États dirigés par des militaires de plus en plus dépendants de la Russie et de la Chine pour leur soutien.

    Cette scission entrave une réponse régionale coordonnée à l’insécurité croissante et aux insurrections.

    À l’avenir, la CEDEAO doit combler ce fossé et renforcer la collaboration entre ses États membres pour relever les défis communs.

    Comment les investisseurs peuvent-ils commercer avec le Brexit de l’Afrique de l’Ouest ?

    En tant qu’investisseur cherchant à négocier le Brexit de l’Afrique de l’Ouest via la BRVM, plusieurs stratégies peuvent être adoptées.

    Une façon est d’analyser la performance boursière des entreprises cotées à la BRVM qui ont une exposition significative au Niger, au Burkina Faso et au Mali (telles que la Banque de l’Afrique et Onatel), en particulier celles opérant dans des secteurs susceptibles d’être affectés par les changements géopolitiques, tels que l’agriculture, l’exploitation minière et les infrastructures.

    Les investisseurs peuvent également surveiller les fluctuations des devises, car le retrait de la CEDEAO pourrait avoir un impact sur les taux de change et influencer par conséquent les prix des actions.

    De plus, rester informé des développements politiques et des changements de politique dans la région est crucial pour prendre des décisions d’investissement éclairées.

    Enfin, les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles en envisageant des actifs autres que les actions, tels que des obligations ou des fonds négociés en bourse (ETF), qui peuvent offrir des opportunités alternatives pour tirer parti des mouvements de marché résultant du Brexit de l’Afrique de l’Ouest.

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  • BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    Avec des fondamentaux solides et une stabilité monétaire liée à l’euro, l’Afrique de l’Ouest francophone offre des perspectives d’investissement viables. La BRVM sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    En 2018, le PDG de la BRVM, le Dr Edoh Kossi Amenounve, a rencontré des investisseurs à Londres, transmettant un message optimiste : les économies de l’UEMOA avaient enregistré une croissance moyenne du PIB de 6 % par an au cours des cinq dernières années.

    Cette expansion robuste s’est poursuivie, avec une croissance moyenne dépassant les 5 % chaque année, sauf en 2020, lorsque la COVID-19 a freiné les économies mondiales.

    Ces économies sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, et en 2024, cinq d’entre elles figurent parmi les dix économies à la croissance la plus rapide au monde, selon les projections du FMI.

    Avec cette croissance, l’Afrique de l’Ouest francophone offre certaines des meilleures perspectives d’investissement sur le continent.

    Et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    Née d’une vision commune

    Une bourse unifiée transfrontalière desservant les huit pays de l’UEMOA, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) a été fondée en 1998 grâce à une vision commune des États membres.

    Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, elle sert de bourse commune pour les 140 millions d’habitants de la région.

    La bourse a été créée pour exploiter les forces collectives des économies de la région.

    Elle opère en franc CFA, la monnaie commune à tous les États membres francophones de l’Afrique, indexée sur l’euro et supervisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Cela offre une stabilité et une prévisibilité des changes aux investisseurs.

    L’UEMOA partage également un régulateur financier commun, harmonisant la surveillance à travers les frontières.

    Près de trois décennies de croissance

    Avec seulement 35 inscriptions au départ, la BRVM s’est rapidement étendue au cours des 26 dernières années.

    La BRVM a été la bourse la plus performante d’Afrique en 2015, enregistrant une augmentation de 17,7 % de son indice composite de référence.

    Cela a contribué à cimenter son statut de l’une des principales bourses d’Afrique, se joignant aux rangs des bourses de pays tels que le Nigeria, le Maroc et le Kenya.

    Après quelques années plus calmes, elle a enregistré un rebond significatif en 2021, avec une appréciation de 39,2 % – la deuxième plus élevée en Afrique.

    En décembre 2022, Orange Côte d’Ivoire, le plus grand opérateur mobile de la Côte d’Ivoire, a été introduit en bourse via une IPO sursouscrite qui a levé un record de 236 millions de dollars sur la bourse.

    L’action a jusqu’à présent généré un rendement de 46,77 % (en tenant compte de ses dividendes généreux) depuis cette introduction historique, ajoutant 2,5 milliards de dollars à la capitalisation boursière de 12 milliards de dollars, répartie entre 46 sociétés cotées.

    Ces sociétés comprennent le leader des télécommunications Sonatel, le fournisseur d’électricité CIE, la banque panafricaine Ecobank, et des géants bancaires tels que la Société Générale, la Bank of Africa et Oragroup. Des multinationales telles que Nestlé et TotalEnergies sont également cotées.

    Au-delà de la stabilité et de l’ampleur, la BRVM offre également des rendements attractifs en dividendes, avec une moyenne de 6 à 8 % – dépassant largement les rendements habituels dans la plupart des marchés développés.

    La capitalisation boursière totale de la bourse a plus que doublé entre 2019 et fin 2022, passant de 9 billions de francs CFA à plus de 13 billions de francs CFA (environ 23 milliards de dollars).

    À la fin de 2023, elle comptait 123 lignes obligataires, 46 sociétés cotées, dont des entreprises majeures comme Sonatel, Onatel et la Société Générale Côte d’Ivoire, devenant l’une des plus grandes bourses d’Afrique en termes de capitalisation boursière.

    En septembre, la composante actions du marché a dépassé les 8 billions de francs CFA de capitalisation boursière pour la première fois, reflétant l’accélération de l’expansion économique en Afrique de l’Ouest.

    Jusqu’à huit des actions de la bourse ont enregistré des gains à deux chiffres l’année dernière.

    Parallèlement à cette croissance, la bourse a innové pour élargir son attrait.

    Elle a introduit des cotations d’obligations islamiques conformes à la charia (sukuk) en 2016, et un an plus tard, elle a lancé un nouveau conseil pour améliorer l’accès au financement des PME.

    L’accès au financement reste un obstacle majeur pour les entrepreneurs et les petites entreprises à travers l’Afrique.

    Cette initiative vise à mettre en relation des petites entreprises prometteuses avec un capital à long terme nécessaire, que les investisseurs peuvent acquérir via la BRVM.

    Avec des voies plus faciles pour lever des fonds propres, des PME dynamiques dans des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso peuvent se développer et stimuler la croissance économique.

    Stabilité en période de turbulence monétaire

    Un avantage majeur de la BRVM est son utilisation du franc CFA indexé sur l’euro.

    Cela offre une stabilité monétaire inégalée sur un continent souvent agité du point de vue de la politique monétaire.

    Les investisseurs peuvent être assurés que leurs rendements ne seront pas érodés par des fluctuations soudaines des taux de change ou une inflation élevée.

    En revanche, les actions négociées sur des bourses nationales telles que le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Ghana présentent un risque de change significatif.

    Par exemple, l’indice All-Share de la Bourse nigériane a enregistré un rendement de 45,9 % en 2023, son plus élevé jamais enregistré.

    Cependant, une dévaluation de 55 % du naira nigérian par rapport au dollar américain a signifié que la bourse a affiché un rendement négatif de 29,34 % pour les investisseurs étrangers.

    Le lien avec l’euro de la BRVM réduit un tel risque pour les investisseurs étrangers.

    Les entreprises cotées à la BRVM bénéficient également de réglementations standardisées et d’une infrastructure commerciale commune dans toute la région.

    De plus, une gouvernance stricte et une surveillance par le régulateur régional AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) renforcent la protection des investisseurs.

    Le régulateur a récemment suspendu la cotation d’une entreprise cotée, EVIOSYS Packaging SIEM, pour non-conformité aux règles de cotation, soulignant son engagement envers la transparence et la conformité.

    Des défis de liquidité persistent

    Malgré ses forces, la BRVM fait face à quelques défis persistants.

    La liquidité reste relativement faible par rapport aux bourses plus importantes.

    Le marché est dominé par quelques grandes entreprises ivoiriennes telles que Sonatel et Ecobank, et les volumes de transactions sont faibles pour d’autres inscriptions.

    De plus, 35 entreprises, soit 76 %, cotées à la bourse sont ivoiriennes.

    Attirer davantage de cotations, en particulier de PME et d’autres pays de l’UEMOA en dehors de la Côte d’Ivoire, et diversifier sa base d’investisseurs contribueront à accroître la liquidité.

    Néanmoins, la BRVM reste le symbole d’une intégration économique régionale réussie en Afrique.

    Elle est l’une des deux seules bourses unifiées à l’échelle régionale sur le continent, aux côtés de la BVMAC partagée par six États d’Afrique centrale francophones.

    Intégration avec l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest

    La BRVM est un modèle pionnier d’intégration financière et économique régionale en Afrique.

    En regroupant leurs marchés au sein d’une seule bourse transfrontalière, les huit pays de l’UEMOA ont créé une plateforme beaucoup plus efficace pour la collecte de fonds et les investissements par rapport aux bourses nationales fragmentées.

    En tant que première et seule bourse régionale entièrement intégrée au monde, la BRVM offre aux plus petits pays membres tels que le Bénin, la Guinée-Bissau et le Niger un accès au capital et à l’échelle qu’ils auraient du mal à atteindre seuls.

    Elle harmonise également la réglementation et l’infrastructure du marché à travers les frontières.

    Compte tenu de cette promesse, la bourse travaille maintenant à capitaliser sur son succès grâce à une intégration plus étroite des marchés de l’Afrique de l’Ouest.

    Elle collabore avec les bourses du Nigeria et du Ghana sur des plans d’intégration visant à développer une plateforme de trading unifiée.

    Cela pourrait considérablement élargir les opportunités pour les investisseurs et les entreprises.

    Et avec des plateformes d’investissement comme Daba offrant un accès sans précédent à la bourse via une application mobile, de nouveaux investisseurs peuvent facilement exploiter les offres de la BRVM et participer aux opportunités de croissance des entreprises africaines cotées.

    Avec une croissance économique solide prévue dans toute l’Afrique de l’Ouest, la BRVM offre une destination d’investissement passionnante.

    Mais la bourse est plus qu’une simple opportunité d’investissement – elle est un pionnier de l’intégration régionale et un modèle pour le développement des marchés de capitaux en Afrique.

    Ses forces en matière d’intégration, de stabilité monétaire, de gouvernance et d’innovations constantes en font un modèle pour les bourses à travers l’Afrique et une option attrayante pour les investisseurs internationaux à la recherche de nouveaux marchés frontières.

    En tant qu’initiative régionale exceptionnelle en Afrique, la BRVM offre une porte d’entrée au potentiel massif de l’Afrique de l’Ouest francophone pour les investisseurs en quête de nouveaux horizons.

    Cet article a été initialement publié dans Pulse54, la lettre d’information bimensuelle de Daba qui explore ce qui est ancien et nouveau dans le paysage des investissements en Afrique. Inscrivez-vous ici.

  • Pourquoi les investisseurs sont enthousiastes à propos de l’Obligation du Trésor du Sénégal

    Pourquoi les investisseurs sont enthousiastes à propos de l’Obligation du Trésor du Sénégal

    Le Sénégal s’apprête à émettre une obligation du Trésor de 200 milliards de francs CFA (330 millions de dollars) en trois tranches ce mois-ci, suscitant un intérêt significatif des investisseurs. 

    Avec le pays d’Afrique de l’Ouest affichant l’une des économies à croissance rapide du continent africain, les investisseurs ont de bonnes raisons d’être enthousiastes. 

    Voici cinq facteurs qui alimentent l’enthousiasme des investisseurs pour l’émission de l’obligation :

    1. Qualité de l’émetteur

    Le Sénégal s’est établi comme un modèle de stabilité politique en Afrique de l’Ouest. Le pays a connu des transitions pacifiques du pouvoir depuis son indépendance en 1960. 

    Récemment, le président Macky Sall a annoncé qu’il ne chercherait pas un troisième mandat aux élections de 2024, apaisant les tensions politiques antérieures. 

    Le pays s’est également affirmé comme un participant fréquent et fiable sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). En 2023 seul, le gouvernement sénégalais a réalisé 44 émissions d’obligations sur cette plateforme. 

    Daba Finance Invest Africa Dakar Senegal
    Dakar, Senegal

    Les agences mondiales de notation de crédit Standard & Poor’s et Moody’s ont classé le Sénégal respectivement aux niveaux d’investissement B+ et Ba3, soulignant l’amélioration de la solvabilité du pays. 

    Le FMI prévoit également que le Sénégal, déjà deuxième économie de l’UEMOA, enregistrera le deuxième taux de croissance économique le plus élevé en Afrique cette année et le cinquième au monde.

    2. Flux de revenus réguliers

    Comme la plupart des obligations gouvernementales, l’offre du Sénégal fournira aux investisseurs des paiements d’intérêts réguliers tout au long de la durée de vie de l’obligation, assurant un flux de revenus régulier. 

    La tranche de 5 ans offre un coupon de 6,25 %, la tranche de 7 ans offre 6,45 %, et la tranche de 10 ans offre 6,65 %, offrant aux investisseurs un flux de revenus semi-annuel robuste et stable, assurant des rendements attrayants surtout compte tenu des tendances actuelles des taux mondiaux.

    3. Faible risque de défaut

    Soutenues par un gouvernement souverain, les obligations souveraines comme celles du Sénégal présentent un risque de défaut extrêmement faible par rapport aux titres d’entreprises. 

    Alors que les obligations d’entreprises offrent des rendements attractifs, elles dépendent uniquement de la santé financière de l’entreprise émettrice. Le Sénégal n’a jamais fait défaut sur ses obligations. 

    Les investisseurs peuvent compter sur le gouvernement pour respecter ses paiements d’intérêts promis et le remboursement du principal.

    President Macky Sall

    4. Avantages fiscaux

    Les investisseurs résidents bénéficieront d’une exonération d’impôts sur les paiements d’intérêts et le remboursement du principal. Cette combinaison de rendements attrayants sans imposition rend les obligations sénégalaises attrayantes en tant que proposition de revenus fixes. 

    Pour les investisseurs étrangers, les revenus sont soumis aux régimes fiscaux nationaux applicables.

    5. Liquidité et accessibilité

    Les obligations souveraines ont tendance à être plus activement négociées en raison de volumes d’émission plus importants, assurant une liquidité saine pour les investisseurs. 

    Les obligations peuvent être achetées directement auprès du gouvernement ou via des plateformes d’investissement en ligne telles que Daba

    Elles seront négociées sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Afrique de l’Ouest francophone, assurant une liquidité pour les investisseurs. 

    Le gouvernement se réserve le droit de racheter des obligations sur le marché ouvert, permettant aux investisseurs de vendre facilement leurs avoirs

    L’obligation sénégalaise sera négociée sur la BRVM, fournissant une liquidité pour les investisseurs.

    Les investisseurs peuvent également acheter facilement des obligations sénégalaises par le biais de courtiers ou de fonds communs de placement sans participer directement aux enchères. La possibilité de retirer relativement facilement des investissements avant l’échéance offre une flexibilité supplémentaire.

    Avec les perspectives de croissance économique solides du Sénégal et son profil de crédit, combinés à la fiabilité et aux avantages d’une obligation souveraine, les investisseurs peuvent s’exposer à l’une des économies phares de l’Afrique tout en obtenant un rendement attractif et sans risque sur leur capital. 

    Pour plus de contenu sur les tendances et opportunités d’investissement, consultez l’application Daba dès aujourd’hui !

  • Principales conclusions du Rapport Partech 2023 sur le capital-risque technologique en Afrique

    Principales conclusions du Rapport Partech 2023 sur le capital-risque technologique en Afrique

    Le rapport annuel de Partech sur le capital-risque technologique en Afrique offre des perspectives précieuses sur l’évolution de l’écosystème technologique africain.

    L’édition 2023 révèle un ralentissement significatif du financement, en accord avec les tendances mondiales du capital-risque, mais met en lumière des zones de résilience.

    Voici les principales conclusions.

    Diminution de moitié du financement reflète la conjoncture mondiale

    En 2023, les start-ups africaines ont levé 3,5 milliards de dollars, soit une baisse annuelle de 46 %, répartie sur 547 transactions (-28 %). Les fonds propres ont spécifiquement enregistré une diminution de financement de 50 %.

    Cela reflète la crise mondiale du financement du capital-risque alors que les investisseurs devenaient plus prudents. Cependant, l’Afrique a toujours attiré plus de 500 investisseurs, démontrant un intérêt continu et fort.

    Baisse observée à tous les stades de financement

    Le rapport montre des baisses à tous les stades de financement, la plus importante étant dans les tours de croissance (-31 % en moyenne). Les tours d’amorçage et de série A ont diminué modérément (8 à 16 %), tandis que la série B est restée stable.

    Cela indique que les investisseurs se sont concentrés sur le soutien aux entreprises existantes de leur portefeuille plutôt que sur de nouveaux investissements.

    Les 4 principaux marchés restent en tête, avec des changements

    Les quatre principaux marchés africains – l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et le Kenya – dominent toujours, sécurisant 79 % des transactions. Cependant, leur part de transactions a légèrement diminué (passant de 77 %), signalant une activité croissante sur tout le continent.

    L’Afrique du Sud a pris la première place en termes de fonds propres levés avec 548 millions de dollars. Cependant, le Kenya a capturé la première place pour le financement global avec 719 millions de dollars grâce à un financement important par la dette. Ainsi, ces deux nations sont actuellement en tête du financement technologique en Afrique.

    Le Nigeria est resté en première position en termes de nombre de transactions, malgré une division par deux de son financement en fonds propres. Pendant ce temps, l’Égypte a subi le plus gros impact parmi les quatre premiers, avec une chute de 58 % des transactions en fonds propres.

    Montée du francophone

    Encourageant, 52 % des pays africains ont bénéficié d’investissements technologiques, contre 46 % en 2022. L’Afrique francophone a connu une croissance substantielle, représentant 15 % des fonds propres (contre 11 %) dans 20 % des transactions. Cela indique une attention renforcée du capital-risque au-delà des quatre principaux hubs technologiques.

    La Fintech conserve la couronne du financement

    Comme les années précédentes, la fintech s’est classée première tant en nombre de transactions (113) qu’en financement total des fonds propres (852 millions de dollars).

    Le commerce électronique et les technologies propres se sont classés à égalité en deuxième position avec des parts de 13 % chacun. La domination de la fintech montre le besoin immense de l’Afrique en matière d’inclusion financière et de solutions de paiement.

    La croissance du financement pour les fondatrices

    Les start-ups fondées par des femmes ont levé 25 % des transactions en fonds propres, soit une augmentation de 3 points de pourcentage par rapport à 2022. Elles ont également obtenu 392 millions de dollars en fonds propres, représentant 17 % du total des fonds propres, contre 13 % l’année précédente. Bien que cela reste faible par rapport à la population, le soutien du capital-risque aux femmes leaders technologiques a gagné du terrain de manière significative.

    La dette émerge comme un complément aux fonds propres

    Le rapport met en avant la pertinence croissante de la dette, représentant 35 % du financement total contre seulement 24 % en 2022. Le Kenya a été en tête du financement par la dette avec une part de 32 %, axée principalement sur les entreprises de technologies propres et de fintech.

    Alors que les fonds propres se resserrent, la dette offre une alternative de capital viable pour les start-ups africaines en maturation.

    En résumé, bien que l’environnement de financement technologique en Afrique soit devenu nettement plus difficile en 2023, le secteur semble résister à la tempête.

    Les acteurs clés ont maintenu des niveaux de financement respectables compte tenu du contexte, les investisseurs ont continué à soutenir un éventail de marchés et de fondateurs, et la dette a contribué à atténuer le ralentissement des fonds propres.

    Le rapport de Partech suggère un optimisme prudent quant au retour de la croissance technologique en Afrique après la crise. Des métriques clés telles que le nombre de transactions et le financement des femmes soulignent l’élan sous-jacent de l’industrie.

    Vous souhaitez en savoir plus sur les tendances en matière d’investissement et accéder aux opportunités en Afrique ? Téléchargez l’application Daba depuis vos magasins d’applications dès aujourd’hui !

  • Devenir un Investisseur : Le Faire Soi-Même ou Via un Fonds de Capital Risque ?

    Devenir un Investisseur : Le Faire Soi-Même ou Via un Fonds de Capital Risque ?

    Les entreprises en phase initiale stimulent l’innovation mais ont besoin d’argent pour se développer.

    Pour ceux qui souhaitent investir dans des startups passionnantes, il existe deux principales options : l’investissement providentiel et les fonds de capital-risque.

    Comprendre ces choix peut être difficile. Cependant, comprendre leurs avantages et inconvénients peut vous aider à prendre la meilleure décision en fonction de vos objectifs.

    Comparons ces voies et voyons ce qui pourrait fonctionner pour vous.

    Qui est un investisseur providentiel ?

    Un investisseur providentiel utilise son propre argent pour investir dans une startup en phase initiale et obtient en retour une part de propriété.

    Être un investisseur providentiel nécessite de la dévotion. Cela signifie travailler directement avec les startups, souvent dès leur lancement. C’est très risqué, mais cela peut avoir de grandes récompenses.

    Avantages de l’investissement providentiel

    1. Pratique : Si vous créez des liens avec les fondateurs, vous pouvez acquérir une expérience de première main et aider activement l’entreprise à croître grâce à vos connaissances et connexions.

    2. Retours élevés possibles : Bien que certains investissements échouent, des choix judicieux et de la chance peuvent entraîner des rendements énormes sur votre argent. Par exemple, investir 50 000 $ dans une startup pourrait se transformer en 5 millions de dollars.

    3. Excitant : Si vous aimez l’excitation de travailler avec des startups innovantes et des fondateurs, l’investissement providentiel offre une opportunité exaltante.

    Inconvénients de l’investissement providentiel

    1. Risque élevé : De nombreux investissements échouent, donc vous devez être prêt à potentiellement perdre de l’argent. Vous pourriez investir 50 000 $ et finir avec rien.

    2. Chronophage : Être activement impliqué est crucial, nécessitant un temps et un effort importants. Après avoir examiné les pitchs et effectué des due diligence, vous devez encore travailler étroitement avec la startup.

    Cliquez ici pour commencer votre parcours d’investissement providentiel

    Qui est un capital-risqueur ?

    Un capital-risqueur (VC) investit de l’argent d’un fonds dans des startups en phase initiale et obtient en retour une part de propriété.

    Les sociétés de capital-risque utilisent une structure de partenariat limité composée de partenaires généraux (GPs) et de partenaires limités (LPs).

    Dans la structure typique d’un fonds de capital-risque, les partenaires généraux (GPs) sont les gestionnaires de fonds qui trouvent des transactions, prennent des décisions d’investissement et supervisent le portefeuille.

    D’autre part, les partenaires limités (LPs) sont les investisseurs qui fournissent le capital que les GPs investissent. Les LPs sont limités dans leur capacité à prendre des décisions d’investissement, comptant sur l’expertise des GPs pour gérer le fonds et générer des rendements.

    Les VC ont tendance à avoir un “ticket d’investissement minimum”, qui est le montant le plus bas que doit s’engager individuellement ou institutionnellement pour investir dans le fonds.

    Ce montant d’investissement minimum varie considérablement d’un fonds de capital-risque à l’autre, allant de quelques milliers de dollars à plusieurs millions de dollars.

    Pour ceux qui recherchent une approche plus détachée, devenir LP dans un fonds de capital-risque peut être une bonne option.

    Avantages d’être un partenaire limité en capital-risque :

    1. Risque réduit : Des professionnels gèrent votre argent, répartissant les risques sur de nombreuses startups. Mais il y a toujours un risque significatif de pertes.

    2. Accès aux transactions : Contrairement aux investisseurs providentiels individuels, les VC voient généralement beaucoup plus d’opportunités. Investir dans un fonds offre une exposition à diverses startups. Par exemple, un investissement d’1 million de dollars pourrait être réparti entre 10 à 20 startups.

    3. Retours plus stables : Bien que les chances de gains importants soient moindres, les rendements peuvent être plus constants et prévisibles.

    4. Moins de temps et d’effort : C’est idéal si vous préférez une implication minimale.

    Les fonds de capital-risque en Afrique - Daba - Future Africa

    Inconvénients d’être un partenaire limité en capital-risque :

    1. Implication limitée : Vous avez peu de voix dans les décisions quotidiennes ou dans le choix des startups financées, maintenant une distance par rapport aux startups.

    2. Potentiellement ennuyeux : Si vous recherchez de l’excitation pratique, cette approche peut sembler terne et insatisfaisante.

    Cliquez ici pour commencer à investir dans des fonds de capital-risque

    En fin de compte, le choix dépend de votre appétit pour le risque, de votre temps et de vos préférences.

    L’investissement providentiel offre une expérience passionnante et à haut rendement mais demande plus de temps et une tolérance au risque.

    Être partenaire limité en capital-risque représente une approche plus sûre et plus passive, manquant éventuellement d’engagement direct.

    Dans l’ensemble, les fonds de capital-risque offrent un accès à des startups diverses, une gestion professionnelle des investissements et des réseaux et apprentissages précieux. Pour la plupart, cela le rend préférable à l’investissement providentiel direct.

    Astuce bonus : Ne choisissez pas l’un ou l’autre ! Vous pouvez être partenaire limité dans un fonds de capital-risque et investisseur providentiel. Cela vous permet de profiter des avantages des deux mondes : la diversification et la participation directe. De plus, vous pouvez partager des startups prometteuses avec votre gestionnaire de fonds, créant des relations précieuses.

    Investir dans l’avenir de l’Afrique avec Daba

    Vous souhaitez investir dans l’écosystème en plein essor des startups en Afrique ? Que vous préfériez investir en tant qu’investisseur providentiel ou par le biais d’un fonds de capital-risque, Daba est l’outil qu’il vous faut.

    Daba est votre porte d’entrée vers des opportunités de venture individuelles ainsi que des fonds de venture sélectionnés. Découvrez des opportunités passionnantes, collaborez avec d’autres investisseurs et apprenez auprès de professionnels chevronnés.

    Prêt à vous lancer ? Laissez Daba vous guider. Contactez-nous dès aujourd’hui et libérez le potentiel de l’avenir de l’Afrique.

  • Comment les Startups en Phase Initiale Peuvent Gagner en Visibilité et Attirer les Investisseurs

    Comment les Startups en Phase Initiale Peuvent Gagner en Visibilité et Attirer les Investisseurs

    Gagner en visibilité et attirer l’attention des investisseurs est essentiel pour les startups en phase initiale qui recherchent des financements. Pourtant, de nombreux fondateurs ont du mal à créer de la traction et à attirer l’attention des investisseurs.

    Avec une multitude de nouvelles entreprises émergentes chaque jour, élaborer une approche stratégique pour accroître la visibilité peut faire toute la différence et démarquer votre startup de la foule.

    Voici quelques tactiques éprouvées pour aider les startups à gagner la visibilité nécessaire et à attirer l’attention des investisseurs potentiels.

    Daba Finance Invest Africa How Early-Stage Startups Can Gain Visibility and Attract Investors

    Concevoir un récit captivant

    Chaque startup a une histoire, et c’est souvent le récit qui résonne avec les investisseurs. Élaborer une histoire captivante aide votre public à se connecter émotionnellement avec votre mission et votre vision.

    Votre récit devrait mettre en avant le problème que vous résolvez, l’écart sur le marché que vous comblez et l’approche unique que vous adoptez.

    Tirer parti de la puissance des médias sociaux

    Les médias sociaux sont un outil puissant pour la visibilité des startups. Des plateformes comme LinkedIn, Twitter et Instagram offrent une avenue pour mettre en valeur la culture de votre entreprise, vos jalons et votre leadership éclairé.

    Partagez régulièrement des mises à jour, engagez-vous avec votre public et participez à des conversations pertinentes pour amplifier la portée de votre startup.

    Construire une présence en ligne robuste

    Les investisseurs effectuent souvent des recherches approfondies en ligne avant de considérer une startup. Assurez-vous que votre site web n’est pas simplement un espace réservé, mais une représentation convaincante de votre marque.

    Optimisez-le pour les moteurs de recherche (SEO) pour accroître la visibilité. Un site web bien conçu avec un message clair, un design convivial et un contenu pertinent peut laisser une impression durable sur les investisseurs potentiels.

    S’engager dans le leadership éclairé

    Établir votre startup en tant que leader d’opinion dans votre industrie peut attirer à la fois des clients et des investisseurs.

    Rédigez des articles de blog perspicaces, contribuez à des publications de l’industrie et participez à des webinaires ou des podcasts.

    En fournissant régulièrement des idées précieuses, vous positionnez votre startup en tant qu’autorité, la rendant plus attrayante pour les investisseurs à la recherche d’une expertise sectorielle.

    Réseauter efficacement

    Le réseautage est un pilier du succès des startups.

    Participez à des conférences de l’industrie, rejoignez des incubateurs de startups et connectez-vous avec des influenceurs et des partenaires potentiels.

    Construire un réseau solide augmente non seulement la visibilité de votre startup, mais ouvre également des portes à des investisseurs potentiels qui font confiance aux recommandations de leur réseau.

    Préparez vos supports

    Optimisez votre présentation, votre résumé exécutif et autres documents de votre startup. Articulez clairement et de manière concise votre proposition de valeur, les caractéristiques de votre produit, votre stratégie de mise sur le marché et l’opportunité de marché adressable.

    Quantifiez votre traction à ce jour avec des métriques et des KPI qui mettent en évidence la croissance. Ces supports devraient susciter l’intérêt des investisseurs et présenter votre startup comme une opportunité d’investissement attrayante.

    Gagner en visibilité et attirer des investisseurs pour les startups en phase initiale nécessite une approche pluridimensionnelle.

    N’oubliez pas, le parcours d’une startup ne concerne pas seulement le produit ou le service ; il s’agit de raconter une histoire qui captive le public et laisse une impression durable sur les investisseurs potentiels.

    Daba propose diverses opportunités pour stimuler la croissance de votre start-up. Découvrez comment.

    En mettant en œuvre ces stratégies, votre startup peut naviguer avec confiance dans le paysage concurrentiel, attirer l’attention qu’elle mérite et élargir les perspectives de financement potentielles et les relations avec les VC et les investisseurs providentiels.

    Êtes-vous un fondateur de startup cherchant à accroître votre visibilité auprès de la communauté des investisseurs ? Découvrez comment Daba peut vous aider à atteindre vos objectifs de collecte de fonds. Cliquez ici pour commencer.

  • Daba sélectionnée pour la cohorte inaugurale de Visa Inclusive Fintech Accelerator

    Daba sélectionnée pour la cohorte inaugurale de Visa Inclusive Fintech Accelerator

    Nous sommes ravis d’annoncer que Daba Finance a été sélectionnée parmi 21 startups de pointe pour participer à la cohorte inaugurale de l’accélérateur Visa Inclusive Fintech. 

    Il s’agit d’une étape importante pour notre entreprise qui poursuit sa mission de fournir des opportunités d’investissement à travers l’Afrique. 

    Qu’est-ce que le Visa Inclusive Fintech Accelerator ?

    Le Visa Inclusive Fintech Accelerator est un programme lancé en septembre 2023 par Visa en collaboration avec Plug and Play, l’une des plus grandes plateformes mondiales d’innovation. Il vise à promouvoir la diversité et l’inclusion dans l’industrie de la fintech en soutenant et en responsabilisant divers fondateurs dans l’industrie de la technologie.

    Grâce à cet accélérateur, Visa et Plug and Play créent une plateforme inclusive pour aider les divers fondateurs à surmonter les défis uniques dans l’espace des startups technologiques. Le programme fournit des conseils stratégiques, un accès aux produits et aux connaissances de Visa, un mentorat, des connexions avec l’industrie et un soutien personnalisé aux startups sélectionnées.

    Pourquoi est-ce important pour Daba ? 

    Le fait d’avoir été sélectionné pour la cohorte inaugurale est une énorme validation du modèle d’entreprise et de l’impact de Daba Finance. En tant que startup développant l’accès aux produits financiers à travers l’Afrique, cet accélérateur est parfaitement aligné avec nos objectifs. 

    La participation au programme nous permettra de tirer parti de la vaste expertise de Visa en matière de paiements et du réseau mondial de Plug and Play. Nous nous réjouissons de collaborer avec les dirigeants de Visa pour faire évoluer notre produit.

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    Qu’est-ce que cela signifie pour nos utilisateurs ?

    Pour les utilisateurs de Daba Finance, notre participation à l’accélérateur Visa Inclusive Fintech Accelerator se traduit par une expérience produit améliorée. En intégrant les capacités de Visa, nous pouvons offrir des méthodes de paiement plus transparentes et plus sûres pour investir, transférer des fonds et accéder à des services financiers par le biais de notre plateforme. 

    L’expertise et le soutien dont nous bénéficions dans le cadre du programme nous aideront à accélérer notre feuille de route en matière de développement de produits. Nous prévoyons d’exploiter les connaissances de Visa pour créer des fonctions plus centrées sur l’utilisateur qui simplifient l’investissement et les finances pour nos utilisateurs. 

    Le chemin à parcourir

    Nous sommes honorés de travailler avec des institutions respectées telles que Visa et Plug and Play. Les enseignements tirés de cette expérience seront d’une valeur inestimable dans l’accomplissement de notre mission de démocratisation de l’investissement à travers l’Afrique.

  • Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Plus d’un tiers des 50 pays devant organiser des élections cette année se trouvent en Afrique.

    Le président par intérim de l’armée du Burkina Faso, Ibrahim Traoré. Le pays touché par un coup d’État, ainsi que le Mali et le Tchad, devraient voter cette année si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Cette année sera un record en termes d’élections.

    Au niveau mondial, plus de 2 milliards d’électeurs dans 50 pays se rendront aux urnes, selon le Center for American Progress, un institut de politique américain.

    Les États-Unis, l’Inde et le Mexique font partie des pays qui tiendront des élections nationales en 2024.

    Plus d’un tiers de ces pays, soit plus de 300 millions de personnes, se trouvent en Afrique.

    Les élections les plus attendues en Afrique auront lieu dans l’économie la plus industrialisée du continent et dans une nation majeure d’Afrique de l’Ouest.

    Ces votes, en Afrique du Sud et au Sénégal, font partie des 19 élections prévues en Afrique cette année, représentant également plus d’un tiers du continent.

    La liste inclut également les pays touchés par un coup d’État que sont le Mali, le Tchad et le Burkina Faso, si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Nous donnons ci-dessous un bref aperçu des pays concernés et des enjeux pour certains d’entre eux.

    1. Sénégal

    Le Sénégal, une nation à l’extrémité ouest de l’Afrique, compte une population de 18 millions de personnes. L’élection présidentielle à venir, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international.

    Le président Macky Sall, qui a remporté sa première élection en 2012, s’est adressé à la nation lors de son discours du Nouvel An, soulignant la nécessité d’élections pacifiques après une année turbulente marquée par des violences politiques.

    L’année précédente a été marquée par des manifestations d’opposition ferventes, avec le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, faisant face à des défis juridiques ayant entraîné son emprisonnement en juillet.

    Malgré les tentatives des autorités de contrecarrer la candidature de Sonko en interdisant une cérémonie de déclaration formelle, lui et ses partisans ont réussi à organiser un événement en ligne sur Facebook le 31 décembre.

    Les observateurs internationaux et les analystes politiques africains expriment des inquiétudes, notant que le Sénégal, autrefois considéré comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest, semble naviguer sur un chemin précaire pour son avenir démocratique.

    L’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international. Crédit image : France24

    2. Mali

    Avec une population de 23,6 millions d’habitants, le Mali se prépare à des élections présidentielles prévues en février. Le pays a connu un coup d’État militaire en 2021, conduisant à la mise en place d’un gouvernement militaire engagé à rendre le pouvoir aux civils. Cependant, des retards répétés dans la programmation des élections présidentielles ont suscité des interrogations.

    Initialement fixés aux 4 et 18 février, les scrutins ont connu des revers, attribués à des problèmes techniques et à un différend avec Idemia, une entreprise française responsable des passeports biométriques et des bases de données d’état civil. En juin, les électeurs ont approuvé une nouvelle constitution, une condition préalable à la tenue des élections. Néanmoins, des inquiétudes persistent parmi l’opposition et la société civile, craignant l’enracinement potentiel de l’influence militaire à travers la nouvelle constitution.

    3. Afrique du Sud

    Célébrant 30 ans de démocratie, l’Afrique du Sud, avec une population de 60,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues entre mai et août. Les élections de 2024 pourraient marquer un tournant significatif, car le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, court le risque de perdre un vote national pour la première fois depuis la fin de l’apartheid.

    Les vulnérabilités de l’ANC comprennent des défis économiques, un chômage élevé, des promesses d’infrastructures non tenues, un creusement des inégalités et des accusations de corruption. Le paysage politique devient plus concurrentiel, signalant un potentiel changement dans la dynamique politique du pays.

    4. Rwanda

    Le Rwanda, avec une population de 14,3 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles et parlementaires le 15 juillet. Le président actuel Paul Kagame, au pouvoir depuis trois décennies, cherche à prolonger son mandat.

    La période de campagne électorale s’étend du 22 juin au 12 juillet, mais Kagame, historiquement réélu avec plus de 90% des voix, fait face à une concurrence minimale. Le chef du Parti vert, Frank Habineza, est le seul adversaire connu à ce jour.

    Président Paul Kagame du Rwanda. Crédit image: Vanguard News

    5. Tchad

    Avec une population de 18,6 millions d’habitants, le Tchad prévoit une élection présidentielle en octobre. Suite à un récent référendum constitutionnel à la mi-décembre, le leader de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a nommé Success Masra, un ancien chef de l’opposition, au poste de Premier ministre pour organiser les élections à venir.

    Initialement engagé dans une transition de 18 mois vers des élections, le gouvernement de Déby a prolongé le délai jusqu’en 2024, lui permettant de se présenter à la présidence. Les groupes d’opposition avaient appelé au boycott du référendum, citant des préoccupations concernant l’influence de la junte sur le processus.

    6. Tunisie

    La Tunisie, qui compte 12,5 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles en octobre

    Le président actuel Kais Saied, élu en 2021, a accru ses pouvoirs et est candidat à la réélection. Les élections locales en janvier, y compris la sélection d’un nouveau Conseil régional créé récemment, serviront de test pour l’opposition, qui revendique une marginalisation par le régime.

    Bien que Saied soit prévu pour remporter la victoire, une crise économique croissante, marquée par l’inflation et le chômage, constitue un défi important pour sa campagne en vue d’un éventuel second mandat.

    7. Ghana

    Le Ghana, avec une population de 34,4 millions d’habitants, se prépare à des élections présidentielles et parlementaires le 7 décembre.

    Le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, et le Parti patriotique national au pouvoir vise un troisième mandat consécutif sans précédent.

    Le vice-président Mahamudu Bawumia a obtenu la nomination présidentielle du parti au pouvoir, préparant la scène pour une confrontation avec le candidat du Congrès démocratique national de l’opposition, l’ancien président John Dramani Mahama.

    Les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections au Ghana.

    Au Ghana, le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, alors que les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections. Crédit image : Vatican News

    8. Algérie

    L’Algérie, avec une population de 46 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles en décembre. Abdelmadjid Tebboune, au pouvoir depuis quatre ans, a succédé à Abdelaziz Bouteflika, destitué en avril 2019 suite à des manifestations contre sa candidature à un cinquième mandat. Le vote de 2019, lié à Bouteflika, a fait l’objet de boycotts généralisés.

    Le mouvement du Hirak, instrumental dans la destitution de Bouteflika, a diminué depuis la période de la COVID-19. Malgré cela, l’Algérie affiche un taux de croissance de 4,2%, d’importantes réserves de change et d’impressionnantes exportations non pétrolières, contrecarrant la tendance plus large en Afrique.

    9. Comores

    Avec une population de 860 000 habitants, les Comores se préparent à des élections présidentielles le 14 janvier.

    10. Togo

    En anticipant des élections parlementaires début 2024, le Togo, avec une population de 9,2 millions d’habitants, est sur le point de vivre une transition politique.

    11. Mauritanie

    La Mauritanie, qui compte 4,9 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles le 22 juin. Le processus électoral jouera un rôle crucial dans la formation du paysage politique du pays.

    Les élections togolaises devraient avoir lieu début 2024. Crédit image : EWN

    12. Mozambique

    Le Mozambique, avec une population de 34,4 millions d’habitants, est programmé pour les élections présidentielles et de l’Assemblée de la République le 9 octobre. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et l’orientation politique de la nation.

    13. Botswana

    Le Botswana, avec une population de 2,7 millions d’habitants, prévoit des élections parlementaires en octobre. Le paysage politique de cette nation stable d’Afrique australe est en attente de changements potentiels.

    14. Soudan du Sud

    Le Soudan du Sud, qui compte 11,2 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires en décembre. Les élections surviennent dans un contexte de défis, dont les troubles économiques et l’impact plus large de la pandémie mondiale et de la guerre Russie-Ukraine.

    15. Madagascar

    Madagascar, avec une population de 30,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues en mai. La dynamique politique de cette île de l’océan Indien sera scrutée pendant ce processus électoral.

    Une personne tient une pancarte avec une photo du capitaine Ibrahim Traoré lors d’un rassemblement de partisans de la junte du Burkina Faso pour marquer le premier anniversaire du coup d’État ayant porté Traoré au pouvoir à Ouagadougou, au Burkina Faso. Crédit image : REUTERS/Yempabou Ouoba

    Dates à annoncer :

    16. Burkina Faso

    Avec une population de 22 millions d’habitants, le Burkina Faso est sous la domination d’une junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré depuis 2022. La junte promet un retour à la démocratie avec des élections présidentielles provisoirement prévues pour juillet 2024. Cependant, l’augmentation des attaques djihadistes peut remettre en question le calendrier, suscitant des incertitudes quant aux élections.

    17. Maurice

    Maurice, avec une population de 1,3 million d’habitants, se prépare à des élections parlementaires. Le paysage politique de cette île de l’océan Indien devrait connaître des changements à travers ce processus électoral.

    18. Namibie

    La Namibie, avec une population de 2,6 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et les politiques de cette nation d’Afrique australe.

    19. Guinée-Bissau

    Avec une population de 2,2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau se prépare à une élection présidentielle. Les développements politiques dans cette nation d’Afrique de l’Ouest seront étroitement surveillés tant sur le plan régional qu’international.

    Malgré l’instabilité politique dans certaines régions de l’Afrique, le continent devrait être la deuxième région à la croissance la plus rapide en 2024, après l’Asie, selon l’Unité de renseignement économique de The Economist.

    De plus, sept des dix économies connaissant la croissance la plus rapide au niveau mondial cette année, comme prédit par le FMI, se trouvent en Afrique.

  • Qui remportera la CAN 2023 ? Un modèle d’intelligence artificielle fait des prédictions

    Qui remportera la CAN 2023 ? Un modèle d’intelligence artificielle fait des prédictions

    La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 débute ce samedi avec la Côte d’Ivoire en tant que pays hôte face à la Guinée-Bissau.

    Malgré le fait que le tournoi soit officiellement désigné comme les finales de 2023, il se déroule en 2024.

    Les champions en titre, le Sénégal, entrent dans la compétition en tant que favoris, cherchant à devenir la quatrième équipe à remporter consécutivement la CAN, un exploit réalisé pour la dernière fois par l’Égypte de 2006 à 2010.

    Pour analyser les potentiels vainqueurs, BBC Sport et Opta utilisent un modèle de prédiction basé sur l’intelligence artificielle.

    Sadio Mané tient le trophée de la CAN après que le Sénégal soit sorti victorieux lors de la dernière édition du tournoi. Crédit image : Eurosport

    Ce modèle examine la probabilité des résultats des matchs – victoire, match nul ou défaite – en incorporant les cotes du marché des paris et les classements des équipes d’Opta, basés sur les performances historiques et récentes.

    Il prend également en compte la force de l’adversaire et la difficulté du parcours jusqu’à la finale, en tenant compte de la composition des groupes et des éventuels affrontements en phase éliminatoire.

    Selon le modèle de prédiction, le Sénégal émerge en tant que favori avec une probabilité de 12,8 % de remporter le trophée.

    La Côte d’Ivoire suit de près avec une probabilité de 12,1 %, cherchant à remporter leur troisième titre de la CAN après leurs victoires en 1992 et 2015.

    L’Égypte, pays hôte en 2006, reste le dernier pays hôte à avoir remporté le tournoi.

    Le Maroc, cherchant son deuxième titre de la CAN depuis 1976, et l’Algérie complètent le top cinq avec des probabilités de 11,1 % et 9,7 %, respectivement.

    L’Égypte, sept fois championne de la CAN, vise la rédemption après leur défaite déchirante face au Sénégal en finale en 2021.

    Mohamed Salah, qui a connu la défaite en finale en 2017, est impatient de remporter son premier titre de la Coupe d’Afrique des Nations.

    Le modèle de prédiction donne à l’Égypte une probabilité de 16 % d’atteindre une autre finale cette année, marquant un éventuel retour depuis leur dernier triomphe en 2010.

    Les sept meilleures équipes selon le modèle de prédiction comprennent également le Nigeria et le Cameroun, tous deux des poids lourds du football africain.

    Le Nigeria, trois fois champion de la CAN (1980, 1994 et 2013), a une probabilité de 8,1 % de remporter le trophée, avec Victor Osimhen, le Joueur de l’Année africain 2023, se démarquant comme un buteur redoutable.

    Le Cameroun, cinq fois champion (1984, 1988, 2000, 2002 et 2017), a une probabilité de réussite de 7,5 %.

    La performance impressionnante d’Osimhen lors des qualifications, où il a marqué 10 buts pour le Nigeria, met en avant la puissance de marquage des Super Eagles, avec 22 buts au total, soit sept de plus que toute autre équipe.

    L’équilibre entre les réalisations historiques, les performances récentes des équipes et les contributions individuelles des joueurs façonne les prédictions, faisant de la CAN 2023 une perspective passionnante pour les fans et les passionnés de football.

    En conclusion, alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2023 se déroule en 2024, la compétition est sur le point de livrer des moments palpitants.

    Le modèle de prédiction basé sur l’intelligence artificielle suggère que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et l’Égypte sont les principaux prétendants, tandis que le Nigeria et le Cameroun, avec leur riche histoire du football, ajoutent une couche supplémentaire d’excitation au tournoi.

    Le terrain est prêt pour une bataille intense alors que ces équipes luttent pour le titre prestigieux du football africain.

    Divulgation : Ce blog a été sourcé à partir de Opta Analyst et régénéré à l’aide de l’IA.