Chez Daba, nous sommes fiers d’annoncer notre participation à l’offre primaire du « Fonds de Titrisation de Créances Electricité pour Tous » (FCTC EPT 2023-2028), qui a maintenant été inscrit avec succès à la bourse régionale, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Cette étape importante a eu lieu le 15 mai 2024, au siège de la BRVM à Abidjan-Plateau.
Le FCTC Electricité Pour Tous 2023-2038 est la première obligation sociale émise dans l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dans le cadre du programme Électricité pour Tous (PEPT). Ce programme vise à fournir un accès généralisé à l’électricité, un élément essentiel pour le développement socio-économique en Côte d’Ivoire.
L’émission de 6 000 000 d’obligations, gérée par un consortium composé de BOA Capital Securities et de NSIA Finance, a reçu un fort soutien de la part des investisseurs clés, notamment la Société Financière Internationale (SFI) et le Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF).
L’implication de Daba s’aligne parfaitement avec notre mission d’améliorer l’accès à des opportunités d’investissement de haute qualité à travers l’Afrique. L’engagement de notre plateforme en faveur de la transparence, de la fiabilité et de la facilité d’investissement se reflète dans notre soutien aux initiatives qui favorisent le développement durable et la croissance économique dans la région.
L’émission a vu des obligations évaluées à 10 000 Francs CFA chacune, proposées en trois tranches avec des maturités de 7, 10 et 15 ans, et des taux d’intérêt de 7%, 7,25% et 7,5% respectivement. Le succès de cette offre souligne la confiance robuste des investisseurs dans les projets qui offrent à la fois des rendements financiers et un impact social.
La cérémonie d’inscription a rassemblé des personnalités éminentes des secteurs de l’énergie et de la finance, soulignant le large soutien aux objectifs du Fonds PEPT. Des représentants de la BRVM, tels que Mme Corinne Ormon et M. Zahalo Siliué, ont souligné l’importance d’utiliser les marchés financiers régionaux pour financer des projets qui améliorent les infrastructures et la qualité de vie des populations locales.
L’initiative « Electricité pour Tous » a déjà connecté 1,7 million de foyers au réseau électrique depuis sa création en 2014, avec un objectif de connecter 4 millions de foyers d’ici la fin de sa phase actuelle. La récente émission d’obligations vise à financer 800 000 connexions supplémentaires au cours des trois prochaines années, avec un objectif total de levée de fonds de 120 milliards de Francs CFA d’ici fin 2024.
Daba est honorée de soutenir l’inscription du Fonds FCTC, renforçant ainsi notre dévouement à faciliter des investissements à impact. En tant que première obligation sociale adossée à des actifs cotée en Afrique de l’Ouest, cette évolution ouvre de nouvelles voies pour les investisseurs et démontre l’immense potentiel des marchés africains.
Nous nous réjouissons de continuer à jouer notre rôle dans la transformation des paysages d’investissement à travers l’Afrique, en veillant à ce que nos investisseurs puissent participer et bénéficier de la croissance et du développement du continent. Grâce à des initiatives comme celle-ci, nous restons fermes dans notre engagement à créer des opportunités qui favorisent le progrès et la prospérité pour tous.
Pour plus d’informations sur la manière dont vous pouvez investir dans des projets transformateurs comme le Fonds PEPT, visitez notre plateforme et explorez la gamme diversifiée d’opportunités que nous offrons.
At Daba, we are proud to announce our participation in the primary offering of the “Electricity for All Debt Securitization Fund” (FCTC EPT 2023-2028), which has now been successfully listed on the regional stock exchange, the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). This significant milestone took place on May 15, 2024, at the BRVM headquarters in Abidjan-Plateau.
The FCTC Electricité Pour Tous 2023-2038 is the first Social Bond issued in the West African Economic and Monetary Union (WAEMU, also known by the French acronym UEMOA) under the Electricity for All Program (PEPT). This program aims to provide widespread access to electricity, an essential component for socio-economic development in Ivory Coast.
The issuance of 6,000,000 bonds, managed by a consortium of BOA Capital Securities and NSIA Finance, received strong backing from key investors, including the International Finance Corporation (IFC) and the Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF).
Daba’s involvement aligns perfectly with our mission to enhance access to high-quality investment opportunities across Africa. Our platform’s commitment to transparency, reliability, and ease of investing is reflected in our support for initiatives that drive sustainable development and economic growth in the region.
The issuance saw bonds valued at 10,000 CFA Francs each, offered in three tranches with maturities of 7, 10, and 15 years, and interest rates of 7%, 7.25%, and 7.5% respectively. The success of this offering underscores the robust investor confidence in projects that deliver both financial returns and social impact.
The listing ceremony gathered prominent figures from the energy and financial sectors, highlighting the broad support for the PEPT Fund’s goals. Representatives from BRVM, such as Ms. Corinne Ormon and Mr. Zahalo Siliué, emphasized the importance of utilizing regional financial markets to finance projects that enhance infrastructure and improve the quality of life for local populations.
The “Electricity for All” initiative has already connected 1.7 million households to the electricity grid since its inception in 2014, with a target to connect 4 million households by the end of its current phase. The recent bond issuance aims to fund an additional 800,000 connections over the next three years, with a total fundraising goal of 120 billion CFA Francs by late 2024.
Daba is honored to support the FCTC Fund’s listing, reinforcing our dedication to facilitating impactful investments. As the first asset-backed social bond listed in West Africa, this development opens new avenues for investors and demonstrates the immense potential within African markets.
We look forward to continuing our role in transforming investment landscapes across Africa, ensuring our investors can participate in and benefit from the continent’s growth and development. Through initiatives like this, we remain steadfast in our commitment to creating opportunities that drive progress and prosperity for all.
For more information on how you can invest in transformative projects like the PEPT Fund, visit our platform and explore the diverse range of opportunities we offer.
Premier producteur mondial de cacao avec un taux de croissance annuel du PIB supérieur à 6,8 % au cours de la dernière décennie, une monnaie stable indexée sur l’euro et une production pétrolière en augmentation, stimulée par Eni.
La Côte d’Ivoire, pilier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), incarne un modèle de résilience et de progrès économique.
Malgré des défis politiques passés, y compris une guerre civile au début des années 2010, le pays a renforcé sa stabilité et ses processus démocratiques, créant un environnement favorable à la croissance économique.
Avec une population de plus de 27 millions d’habitants, la nation a transformé son économie, affichant une croissance annuelle stable de 6,8 % et un marché boursier en expansion qui a attiré l’attention des investisseurs mondiaux.
Surmonter les Défis Économiques
En tant que premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire a maintenu une croissance économique impressionnante avec un taux de croissance annuel du PIB de 6,8 % au cours de la dernière décennie. Même lors du ralentissement mondial causé par la pandémie de COVID-19, le pays a enregistré une croissance de 2 % en 2020, surpassant de nombreuses nations africaines.
Le dernier rapport de la Banque africaine de développement le décrit comme l’une des économies les plus performantes de la région, avec une croissance projetée de 6,5 % en 2024 (selon le FMI).
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), une bourse régionale partagée avec d’autres pays de l’UEMOA (Sénégal, Burkina Faso, Niger, Togo, Bénin, Mali, Guinée-Bissau), a vu sa capitalisation boursière augmenter de 40 % au cours des cinq dernières années, avec une participation significative des entreprises ivoiriennes.
En 2022, la BRVM a atteint un volume de transactions de plus de 2 milliards de dollars, démontrant l’intérêt croissant pour le marché des capitaux du pays.
Stabilité Monétaire, Découvertes Énergétiques et Projections Économiques Positives Attirent les Investisseurs
Le franc CFA indexé sur l’euro offre une stabilité du taux de change, contrebalançant la volatilité affectant d’autres devises africaines, telles que le naira nigérian, qui a perdu près de 70 % de sa valeur par rapport au dollar en un an.
Cette stabilité, combinée aux récentes découvertes de pétrole et de gaz, stimulées par une découverte significative de la société italienne Eni, a intensifié l’intérêt des investisseurs, projetant un avenir de production pétrolière croissante.
La visite du président italien Sergio Mattarella souligne l’importance stratégique des relations italo-ivoiriennes, avec des projections envisageant une augmentation de la production pétrolière à 200 000 barils par jour d’ici 2026.
Avec une croissance prévue de 6,8 % entre 2024 et 2025, tirée par la production d’hydrocarbures et les investissements dans les infrastructures, une réduction du déficit budgétaire à 3,5 % d’ici 2025 est attendue, contre 5,6 % du PIB en 2022.
Cette consolidation est soutenue par un engagement gouvernemental efficace reconnu par les institutions financières internationales.
Demande Croissante de Produits Financiers
L’expansion économique de la Côte d’Ivoire stimule la demande de produits financiers innovants, conduisant à l’émergence de plateformes comme Daba Finance.
“Le manque de plateformes d’investissement axées sur la région de l’Afrique de l’Ouest francophone et la nécessité de canaliser efficacement plus de 5 milliards de dollars envoyés annuellement par la diaspora africaine pour être investis sur le continent, ont conduit à la création de Daba Finance,” déclare Anthony Miclet, co-fondateur italien de Daba Finance.
Récemment lancée sur les marchés américain et africain, Daba Finance est une plateforme conçue pour répondre aux besoins des investisseurs cherchant à s’exposer à ce marché dynamique, offrant des opportunités d’investissement dans des actions, des obligations et des startups africaines.
“L’infrastructure obsolète et fragmentée des marchés des capitaux africains rend difficile l’accès à des opportunités d’investissement de qualité sur le continent. Daba vise à combler cette lacune en fournissant une plateforme unifiée et conviviale pour les investisseurs intéressés par l’Afrique,” ajoute Anthony Miclet.
Avec son focus sur l’Afrique de l’Ouest francophone, en particulier la Côte d’Ivoire, Daba Finance se positionne comme un point d’entrée clé pour les investisseurs cherchant à tirer parti des perspectives de croissance économique de la région, de la stabilité offerte par le franc CFA et des dividendes attractifs, allant de 8 % à 10 %, offerts par les grandes entreprises cotées à la BRVM comme Orange et Sonatel.
Grâce à une croissance économique soutenue, un marché boursier en hausse, une stabilité monétaire et des découvertes pétrolières significatives, la Côte d’Ivoire reste une excellente opportunité d’investissement en Afrique, maintenant sa trajectoire en tant que puissance économique régionale.
Cet article a été publié pour la première fois dans Milano Finanza.
The world’s largest producer of cocoa, an annual GDP growth of +6.8% over the past decade, a stable currency pegged to the euro and increasing oil output.
Ivory Coast, a pillar of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU), embodies a model of resilience and economic progress.
Despite past political challenges, including a civil war in early 2010, the country has strengthened its stability and democratic processes, creating a conducive environment for economic growth.
With a population of over 27 million, the nation has transformed its economy, showing a steady annual growth of 6.8% and an expanding stock market that has garnered global attention from investors.
Overcoming Economic Challenges
As the world’s leading producer of cocoa, Ivory Coast has maintained impressive economic growth with an annual GDP growth rate of 6.8% over the past decade. Even during the global slowdown caused by the COVID-19 pandemic, the country recorded a growth of 2% in 2020, outperforming many African nations.
The latest report from the African Development Bank describes it as one of the best-performing economies in the region, with a projected growth of 6.5% in 2024 (according to the IMF).
The Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), a regional stock exchange shared with other WAEMU countries (Senegal, Burkina Faso, Niger, Togo, Benin, Mali, Guinea Bissau), has seen its market capitalization increase by 40% over the last five years, with significant participation from Ivorian companies.
In 2022, the BRVM reached a trading volume of over $2 billion, demonstrating the growing interest in the country’s capital market.
Currency Stability, Energy Discoveries, and Positive Economic Projections Attract Investors
The CFA franc pegged to the euro, offers exchange rate stability, countering the volatility affecting other African currencies, such as the Nigerian naira, which lost nearly 70% of its value against the dollar in a year.
This stability, combined with recent oil and gas discoveries, spurred by a significant find by the Italian company Eni, has intensified investor interest, projecting a future of growing oil production.
The visit of Italian President Sergio Mattarella underscores the strategic importance of Italian-Ivorian relations, with projections envisioning oil production increasing to 200,000 barrels per day by 2026.
With a forecasted growth of 6.8% between 2024 and 2025, driven by hydrocarbon production and infrastructure investments, a reduction of the fiscal deficit to 3.5% by 2025 is expected, compared to 5.6% of GDP in 2022.
This consolidation is supported by effective government commitment recognized by international financial institutions.
Growing Demand for Financial Products
The economic expansion of Ivory Coast is stimulating demand for innovative financial products, leading to the emergence of platforms like Daba Finance.
“The lack of investment platforms focused on the Francophone West African region and the need to efficiently channel over $5 billion annually sent by the African diaspora to be invested in the continent, have led to the creation of Daba Finance,” says Anthony Miclet, Italian co-founder of Daba Finance.
Recently launched in the American and African markets, Daba Finance is a platform designed to meet the needs of investors seeking exposure to this dynamic market, offering investment opportunities in stocks, bonds, and African startups.
“The outdated and fragmented infrastructure of African capital markets makes it difficult for anyone to access high-quality investment opportunities on the continent. Daba aims to bridge this gap by providing a unified and user-friendly platform for investors interested in Africa,” adds Anthony Miclet.
With its focus on Francophone West Africa, particularly Ivory Coast, Daba Finance positions itself as a key entry point for investors looking to capitalize on the region’s economic growth prospects, stability offered by the CFA franc, and attractive dividends, ranging from 8% to 10%, offered by large companies listed on the BRVM such as Orange and Sonatel.
Thanks to sustained economic growth, a rising stock market, currency stability, and significant oil discoveries, Ivory Coast remains an excellent investment opportunity in Africa, maintaining its trajectory as a regional economic powerhouse.
Avec des fondamentaux solides et une stabilité monétaire liée à l’euro, l’Afrique de l’Ouest francophone offre des perspectives d’investissement viables. La BRVM sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.
Cette expansion robuste s’est poursuivie, avec une croissance moyenne dépassant les 5 % chaque année, sauf en 2020, lorsque la COVID-19 a freiné les économies mondiales.
Ces économies sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, et en 2024, cinq d’entre elles figurent parmi les dix économies à la croissance la plus rapide au monde, selon les projections du FMI.
Avec cette croissance, l’Afrique de l’Ouest francophone offre certaines des meilleures perspectives d’investissement sur le continent.
Et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.
Née d’une vision commune
Une bourse unifiée transfrontalière desservant les huit pays de l’UEMOA, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) a été fondée en 1998 grâce à une vision commune des États membres.
Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, elle sert de bourse commune pour les 140 millions d’habitants de la région.
La bourse a été créée pour exploiter les forces collectives des économies de la région.
Elle opère en franc CFA, la monnaie commune à tous les États membres francophones de l’Afrique, indexée sur l’euro et supervisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Cela offre une stabilité et une prévisibilité des changes aux investisseurs.
L’UEMOA partage également un régulateur financier commun, harmonisant la surveillance à travers les frontières.
Près de trois décennies de croissance
Avec seulement 35 inscriptions au départ, la BRVM s’est rapidement étendue au cours des 26 dernières années.
La BRVM a été la bourse la plus performante d’Afrique en 2015, enregistrant une augmentation de 17,7 % de son indice composite de référence.
Cela a contribué à cimenter son statut de l’une des principales bourses d’Afrique, se joignant aux rangs des bourses de pays tels que le Nigeria, le Maroc et le Kenya.
Après quelques années plus calmes, elle a enregistré un rebond significatif en 2021, avec une appréciation de 39,2 % – la deuxième plus élevée en Afrique.
En décembre 2022, Orange Côte d’Ivoire, le plus grand opérateur mobile de la Côte d’Ivoire, a été introduit en bourse via une IPO sursouscrite qui a levé un record de 236 millions de dollars sur la bourse.
L’action a jusqu’à présent généré un rendement de 46,77 % (en tenant compte de ses dividendes généreux) depuis cette introduction historique, ajoutant 2,5 milliards de dollars à la capitalisation boursière de 12 milliards de dollars, répartie entre 46 sociétés cotées.
Ces sociétés comprennent le leader des télécommunications Sonatel, le fournisseur d’électricité CIE, la banque panafricaine Ecobank, et des géants bancaires tels que la Société Générale, la Bank of Africa et Oragroup. Des multinationales telles que Nestlé et TotalEnergies sont également cotées.
Au-delà de la stabilité et de l’ampleur, la BRVM offre également des rendements attractifs en dividendes, avec une moyenne de 6 à 8 % – dépassant largement les rendements habituels dans la plupart des marchés développés.
La capitalisation boursière totale de la bourse a plus que doublé entre 2019 et fin 2022, passant de 9 billions de francs CFA à plus de 13 billions de francs CFA (environ 23 milliards de dollars).
En septembre, la composante actions du marché a dépassé les 8 billions de francs CFA de capitalisation boursière pour la première fois, reflétant l’accélération de l’expansion économique en Afrique de l’Ouest.
Parallèlement à cette croissance, la bourse a innové pour élargir son attrait.
Elle a introduit des cotations d’obligations islamiques conformes à la charia (sukuk) en 2016, et un an plus tard, elle a lancé un nouveau conseil pour améliorer l’accès au financement des PME.
L’accès au financement reste un obstacle majeur pour les entrepreneurs et les petites entreprises à travers l’Afrique.
Cette initiative vise à mettre en relation des petites entreprises prometteuses avec un capital à long terme nécessaire, que les investisseurs peuvent acquérir via la BRVM.
Avec des voies plus faciles pour lever des fonds propres, des PME dynamiques dans des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso peuvent se développer et stimuler la croissance économique.
Stabilité en période de turbulence monétaire
Un avantage majeur de la BRVM est son utilisation du franc CFA indexé sur l’euro.
Cela offre une stabilité monétaire inégalée sur un continent souvent agité du point de vue de la politique monétaire.
Les investisseurs peuvent être assurés que leurs rendements ne seront pas érodés par des fluctuations soudaines des taux de change ou une inflation élevée.
En revanche, les actions négociées sur des bourses nationales telles que le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Ghana présentent un risque de change significatif.
Par exemple, l’indice All-Share de la Bourse nigériane a enregistré un rendement de 45,9 % en 2023, son plus élevé jamais enregistré.
Cependant, une dévaluation de 55 % du naira nigérian par rapport au dollar américain a signifié que la bourse a affiché un rendement négatif de 29,34 % pour les investisseurs étrangers.
Le lien avec l’euro de la BRVM réduit un tel risque pour les investisseurs étrangers.
Les entreprises cotées à la BRVM bénéficient également de réglementations standardisées et d’une infrastructure commerciale commune dans toute la région.
De plus, une gouvernance stricte et une surveillance par le régulateur régional AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) renforcent la protection des investisseurs.
Le régulateur a récemment suspendu la cotation d’une entreprise cotée, EVIOSYS Packaging SIEM, pour non-conformité aux règles de cotation, soulignant son engagement envers la transparence et la conformité.
Des défis de liquidité persistent
Malgré ses forces, la BRVM fait face à quelques défis persistants.
La liquidité reste relativement faible par rapport aux bourses plus importantes.
Le marché est dominé par quelques grandes entreprises ivoiriennes telles que Sonatel et Ecobank, et les volumes de transactions sont faibles pour d’autres inscriptions.
De plus, 35 entreprises, soit 76 %, cotées à la bourse sont ivoiriennes.
Attirer davantage de cotations, en particulier de PME et d’autres pays de l’UEMOA en dehors de la Côte d’Ivoire, et diversifier sa base d’investisseurs contribueront à accroître la liquidité.
Néanmoins, la BRVM reste le symbole d’une intégration économique régionale réussie en Afrique.
Elle est l’une des deux seules bourses unifiées à l’échelle régionale sur le continent, aux côtés de la BVMAC partagée par six États d’Afrique centrale francophones.
Intégration avec l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest
La BRVM est un modèle pionnier d’intégration financière et économique régionale en Afrique.
En regroupant leurs marchés au sein d’une seule bourse transfrontalière, les huit pays de l’UEMOA ont créé une plateforme beaucoup plus efficace pour la collecte de fonds et les investissements par rapport aux bourses nationales fragmentées.
En tant que première et seule bourse régionale entièrement intégrée au monde, la BRVM offre aux plus petits pays membres tels que le Bénin, la Guinée-Bissau et le Niger un accès au capital et à l’échelle qu’ils auraient du mal à atteindre seuls.
Elle harmonise également la réglementation et l’infrastructure du marché à travers les frontières.
Compte tenu de cette promesse, la bourse travaille maintenant à capitaliser sur son succès grâce à une intégration plus étroite des marchés de l’Afrique de l’Ouest.
Elle collabore avec les bourses du Nigeria et du Ghana sur des plans d’intégration visant à développer une plateforme de trading unifiée.
Cela pourrait considérablement élargir les opportunités pour les investisseurs et les entreprises.
Et avec des plateformes d’investissement comme Daba offrant un accès sans précédent à la bourse via une application mobile, de nouveaux investisseurs peuvent facilement exploiter les offres de la BRVM et participer aux opportunités de croissance des entreprises africaines cotées.
Avec une croissance économique solide prévue dans toute l’Afrique de l’Ouest, la BRVM offre une destination d’investissement passionnante.
Mais la bourse est plus qu’une simple opportunité d’investissement – elle est un pionnier de l’intégration régionale et un modèle pour le développement des marchés de capitaux en Afrique.
Ses forces en matière d’intégration, de stabilité monétaire, de gouvernance et d’innovations constantes en font un modèle pour les bourses à travers l’Afrique et une option attrayante pour les investisseurs internationaux à la recherche de nouveaux marchés frontières.
En tant qu’initiative régionale exceptionnelle en Afrique, la BRVM offre une porte d’entrée au potentiel massif de l’Afrique de l’Ouest francophone pour les investisseurs en quête de nouveaux horizons.
Cet article a été initialement publié dans Pulse54, la lettre d’information bimensuelle de Daba qui explore ce qui est ancien et nouveau dans le paysage des investissements en Afrique. Inscrivez-vous ici.
With strong fundamentals and currency stability tied to the Euro, francophone West Africa provides viable investment prospects. The BRVM serves as the portal through which investors can capitalize.
This robust expansion has continued, with average growth above 5% each year except in 2020 when COVID-19 stalled global economies.
These economies are Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo, and in 2024, five of them feature among the world’s ten fastest-growing economies projected by the IMF.
With this growth, francophone West Africa offers some of the best investment prospects on the continent.
And the BRVM stock exchange serves as the portal through which investors can capitalize.
Born From a Shared Vision
A unified cross-border stock exchange serving all eight WAEMU countries, the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) was founded in 1998 through a shared vision of the member states.
Headquartered in Abidjan, Ivory Coast, it serves as the common stock exchange for the 140 million people of the region.
The exchange was created to harness the collective strengths of the region’s economies.
It operates on the CFA Franc, the common currency for all francophone African member states pegged to the Euro, overseen by the Central Bank of West African States.
This offers foreign exchange stability and predictability to investors.
The WAEMU also shares a common financial regulator, harmonizing oversight across borders.
Nearly three decades of growth
Starting with just 35 listings, the BRVM has expanded rapidly over the past 26 years.
The BRVM was Africa’s top-performing stock exchange in 2015, notching up a 17.7% increase in its benchmark composite index.
This helped cement its status as one of Africa’s leading exchanges, joining the ranks of bourses in countries like Nigeria, Morocco, and Kenya.
After a few slower years, it saw a strong rebound in 2021, appreciating 39.2% – the second highest in Africa.
In December 2022, Orange Côte d’Ivoire—Ivory Coast’s largest mobile operator—was listed on the BRVM via an oversubscribed IPO that raised a record $236 million on the exchange.
The stock has so far returned 46.77% (taking its juicy dividends into account) since the landmark listing, which added $2.5bn to the exchange’s $12bn equity market cap, spread across 46 listed companies.
These include telecom leader Sonatel, electricity provider CIE, pan-African lender Ecobank, and banking giants like Société Générale, Bank of Africa, and Oragroup. Multinationals like Nestlé and TotalEnergies are also listed.
Beyond stability and scale, the BRVM also offers attractive dividend yields averaging 6-8%—far outpacing typical yields in most developed markets.
The exchange saw its overall market capitalization more than double between 2019 and the end of 2022, from 9 trillion CFA francs to over 13 trillion CFA francs (equivalent to about $23 billion).
By the end of 2023, it had 123 bond lines, 46 listed companies—including major firms like Sonatel, Onatel, and Société Generale Côte d’Ivoire—and had become one of the largest stock exchanges in Africa based on market cap.
In September, the equities component of the market crossed 8 trillion CFA francs in market capitalization for the first time, reflecting the acceleration of West Africa’s economic expansion.
Alongside this growth, the exchange has innovated to broaden its appeal.
It introduced sharia-compliant Islamic bond (sukuk) listings in 2016 and a year later, it launched a new board to improve SME financing access.
Access to funding remains a major hurdle for entrepreneurs and small businesses across Africa.
This initiative aims to connect promising smaller companies with much-needed long-term capital from investors who can purchase stakes via the BRVM.
With easier paths to raise equity financing, dynamic SMEs across countries like Côte d’Ivoire, Senegal, and Burkina Faso can expand and drive economic growth.
Stability amid currency turbulence
A major advantage of the BRVM is its use of the euro-pegged CFA franc.
This provides unmatched currency stability in an often turbulent continent for monetary policy.
Investors can be reassured their returns will not be eroded by sudden exchange rate swings or high inflation.
By contrast, equities traded on national exchanges like Nigeria, South Africa, and Ghana carry significant currency risk.
For instance, the Nigerian Exchange’s All-Share Index returned 45.9% in 2023, its highest ever on record.
But a 55% devaluation of the Nigerian naira against the US dollar meant the stock market returned a negative 29.34% to foreign investors.
The BRVM’s euro peg slashes such risk for offshore investors.
Companies listed on the BRVM also benefit from standardized regulations and trading infrastructure across the region.
In addition, strict governance and oversight by regional regulator AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) enhance investor protections.
The regulator recently suspended trading of a listed firm, EVIOSYS Packaging SIEM, for non-compliance with listing rules – underscoring its commitment to transparency and compliance.
Liquidity challenges linger
Despite its strengths, the BRVM faces some lingering challenges.
Liquidity remains relatively low compared to larger exchanges.
The market is dominated by a few large Ivorian companies like Sonatel and Ecobank, and trading volumes are thin for other listings.
More so, 35 or 76% of companies listed on the bourse are Ivorian.
Attracting more listings, especially from SMEs and more WAEMU countries apart from Cote d’Ivoire, and diversifying its investor base will aid liquidity.
Nonetheless, the BRVM remains a symbol of successful regional economic integration in Africa.
It is one of only two unified, region-wide stock exchanges on the continent, alongside the BVMAC shared by six francophone Central African states.
Integrating with the wider West Africa
The BRVM is a pioneering model of regional financial and economic integration in Africa.
By pooling their markets into a single cross-border exchange, the eight WAEMU countries have created a far more efficient platform for fundraising and investment compared to fragmented national exchanges.
As the first and only fully integrated regional stock exchange in the world, the BRVM offers smaller member countries like Benin, Guinea-Bissau, and Niger access to capital and scale they would struggle to achieve on their own.
It also harmonizes regulation and market infrastructure across borders.
Given this promise, the exchange is now working to build on its success through closer West Africa market integration.
It is collaborating with exchanges in Nigeria and Ghana on integration plans to develop a unified trading platform.
This could significantly expand opportunities for investors and businesses.
And with investment platforms like Daba providing unprecedented retail access to the exchange through a mobile app, new investors can easily tap into the BRVM’s offerings and participate in the growth opportunities of public African companies.
With strong economic growth projected across West Africa, the BRVM offers an exciting investment destination.
But the exchange is more than just an investment opportunity – it is a pioneer of regional integration and a model for capital market development across Africa.
Its integration strengths, currency stability, governance, and steady innovations make it a model for exchanges across Africa and an attractive option for international investors seeking new frontier markets.
As one of Africa’s standout regional initiatives, the BRVM provides a gateway into francophone West Africa’s massive potential for investors seeking new frontiers.
This article was first published in Pulse54, Daba’s bi-monthly newsletter that dives into what’s old and new in Africa’s investment landscape. Sign up here
De Senegal à la Côte d’Ivoire, les avancées passionnantes dans le domaine de la technologie façonnent l’avenir en Afrique francophone.
Saviez-vous que l’Afrique abrite le plus grand nombre de locuteurs français au monde ?
Oui, vous avez bien lu.
La langue française, introduite sur le continent par la colonisation de la France et de la Belgique, est aujourd’hui parlée par environ 167 millions de personnes en Afrique en 2023, ce qui représente 51 % de la population mondiale de locuteurs français.
Cette population est répartie dans 29 pays, soit plus de la moitié des 55 pays d’Afrique, s’étendant du Maghreb en Afrique du Nord aux nations subsahariennes du centre et de l’ouest telles que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.
Jusqu’à 21 de ces pays sont désignés comme des “pays francophones”, où le français est soit la langue officielle, soit couramment parlée.
Et, selon certaines estimations, il y aura 700 millions de locuteurs français d’ici 2050, dont 80 % en Afrique.
Selon certaines estimations, il y aura 700 millions de locuteurs français d’ici 2050, dont 80 % en Afrique.
Pourtant, malgré sa prédominance, la région francophone reste souvent dans l’ombre des discussions concernant l’une des tendances les plus marquantes du continent : la montée de l’innovation technologique et des start-ups.
Pendant la majeure partie de la dernière décennie, une grande partie de l’attention et des investissements ont été orientés vers les start-ups des pays anglophones.
Pour mettre les choses en perspective, l’Afrique francophone attire généralement moins de 20 % des investissements en capital-risque annuels de l’Afrique.
Bien au contraire, la région a produit certaines des start-ups les plus remarquables dans les domaines de la technologie financière et des logiciels en Afrique.
Wave du Sénégal (service de paiement mobile), InstaDeep de la Tunisie (fournisseur de solutions d’intelligence artificielle récemment acquis par BioNTech SE dans le cadre d’une transaction de 684 millions de dollars), Chari du Maroc (une plateforme de commerce électronique pour les petits détaillants), et Yassirde l’Algérie (une super application pour les services à la demande, le transport, la livraison de dernière mile, les services de paiement, etc.) en sont des exemples brillants.
Les barrières linguistiques et les préférences des investisseurs jouent un rôle dans cette disparité.
La plupart des investisseurs en capital-risque actifs en Afrique proviennent des États-Unis et du Royaume-Uni, favorisant les marchés anglophones en raison de leur familiarité.
Pendant ce temps, les investisseurs français sont rares sur la scène des start-ups africaines, ce qui contribue à la répartition inégale des financements.
Une autre raison majeure du retard des financements des start-ups africaines francophones est leur entrée récente sur la scène.
Leur émergence au cours des trois dernières années et leur statut de démarrage entravent les tours de financement plus importants.
En 2021, la fintech sénégalaise Wave a atteint un jalon remarquable en devenant la première start-up du pays à atteindre une valorisation d’un milliard de dollars après avoir levé 200 millions de dollars.
Battre les probabilités : la montée des start-ups francophones
En 2021, la start-up sénégalaise Wave a atteint un jalon remarquable en devenant la première start-up du pays à atteindre une valorisation d’un milliard de dollars après avoir levé 200 millions de dollars.
Elle s’est également distinguée en tant que première licorne en dehors des hubs technologiques traditionnellement dominants tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya, et en tant que pionnière en Afrique francophone.
Le financement dirigé par l’IFC a suscité une attention considérable, suscitant la curiosité concernant les progrès technologiques dans la région plus large.
Depuis lors, les investissements dans les start-ups africaines francophones ont augmenté de manière constante.
Les start-ups africaines ont levé 4,8 milliards de dollars en 2022, le Nigeria étant en tête avec 1,2 milliard de dollars, suivi du Kenya, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud.
Cependant, les données d’Africa: The Big Deal, une publication qui suit le financement en capital-risque en Afrique, ont révélé un changement de dynamique au-delà des “Big Four”.
Les pays francophones comme l’Algérie, la Tunisie et le Sénégal ont attiré respectivement 151 millions de dollars, 119 millions de dollars et 112 millions de dollars.
La Côte d’Ivoire a levé 34 millions de dollars, et le Togo a atteint pour la première fois la barre des 10 millions de dollars de financement. Le Mali a également connu sa meilleure année avec 6 millions de dollars.
Bien que les investissements en Afrique centrale francophone restent inférieurs à ceux des autres régions, le Tchad, le Cameroun, le Congo et la RDC ont vu augmenter les flux d’investissements, passant de 24 millions de dollars en 2021 à 50 millions de dollars en 2022.
BioNTech a acquis InstaDeep pour 684 millions de dollars.
Quel est l’avenir des “Francophones” en Afrique ?
Plusieurs tendances indiquent un changement dans les perspectives des entreprises technologiques de l’Afrique francophone.
Julaya (Côte d’Ivoire) : fournit aux entreprises africaines des comptes numériques pour effectuer des paiements et des transactions de paiement mobile à leurs employés et fournisseurs.
Gozem (Togo) : une super application qui propose une gamme de services, notamment le transport, le commerce électronique et les services financiers, dans plusieurs pays d’Afrique francophone.
Daba (pan-africain) : permet aux gens, principalement en Afrique francophone, d’accéder à une large gamme de produits d’investissement, des actions cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) aux obligations et aux fonds communs de placement, en passant par les entreprises en phase de démarrage, le tout via une application mobile.
Jambo (RDC) : se concentre sur l’introduction de la Web3 sur les marchés africains avec pour mission d’intégrer le prochain milliard d’utilisateurs africains.
Hub2 (Côte d’Ivoire) : une start-up fintech de premier plan en matière d’interopérabilité et d’infrastructure de paiement en Afrique francophone, présente dans 14 pays.
Djamo (Côte d’Ivoire) : propose des solutions de banque numérique pour les personnes exclues financièrement.
Auto24 (Côte d’Ivoire) : une entreprise de voitures d’occasion vendues directement aux consommateurs qui offre des solutions novatrices pour garantir des transactions transparentes et sécurisées.
Bizao (Côte d’Ivoire) : numérise les paiements pour les entreprises locales et internationales. Depuis 2019, Bizao a conclu plus de 30 partenariats avec des opérateurs de téléphonie, des banques et des opérateurs de paiement mobile en Afrique.
Oko (Mali) : développe des produits d’assurance récolte basés sur le mobile abordables pour offrir aux petits exploitants agricoles la sécurité financière dont ils ont besoin, quelle que soit l’évolution des conditions climatiques instables. La start-up opère au Mali et en Ouganda et a proposé une assurance à plus de 15 000 agriculteurs.
Paps (Sénégal) : est une entreprise de transport et de logistique alimentée par la technologie qui propose des services de bout en bout pour satisfaire les clients.
Yassir exploite la confiance des utilisateurs pour construire la plus grande super application d’Afrique francophone.
La région offre également un environnement politique plus propice à l’innovation tout en offrant aux start-ups une voie d’expansion régionale relativement aisée en raison de la culture, de la langue, de la réglementation et de la monnaie partagées.
Quatorze pays utilisent le franc CFA, régulé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
La monnaie est arrimée à l’Euro et ne fluctue pas, offrant le type de stabilité des taux de change qui n’est pas disponible ailleurs sur le continent.
Les deux unions représentent 14% de la population totale de l’Afrique et 12% de son PIB.
De plus, la région abrite six des sept économies à la croissance la plus rapide en Afrique subsaharienne, selon le FMI.
Les investisseurs en capital-risque français tels que Saviu, Orange Ventures, Newfund Capital, Proparco, CFAO et AfricInvest soutiennent de plus en plus les start-ups de la région.
Au moins 24 fondateurs de start-up de la région ont levé plus d’un million de dollars en 2022.
Comme de nombreuses start-ups évoluant dans l’espace du commerce électronique B2B sur le continent, Chari numérise le secteur des produits de grande consommation (FMCG) largement fragmenté au Maroc et en Tunisie.
La présence d’un solide système de soutien aux premiers stades de développement sous forme de concours, d’incubateurs, d’accélérateurs, de hubs technologiques et de studios de capital-risque contribue également à la croissance de l’entrepreneuriat dans la région.
Par exemple, Mstudio soutient les entrepreneurs en début de parcours, et en ce qui concerne les concours, l’incubateur technologique Hadina RIMTI organise le Marathon de l’Entrepreneur en Mauritanie.
Pour la formation à l’entrepreneuriat au Mali, des ateliers ont été conçus et menés par les incubateurs locaux CREATEAM et Impact Hub.
Pendant ce temps, Jambar Tech Lab et Traction Camp préparent les entrepreneurs au Sénégal et au Kenya à développer leurs entreprises en partenariat avec des incubateurs sur le terrain, CTIC Dakar & iHub.
De plus, des programmes d’innovation ouverte tels que le hackathon basé au Mali organisé par DoniLab, CREATEAM, Jokkolabs, Teteliso & Impact Hub ont conduit à la conception d’une nouvelle application de mobilité urbaine pour une grande entreprise locale.
Le marché africain francophone, fort de 400 millions de personnes, offre une opportunité distincte alors que son écosystème technologique se développe et que les start-ups attirent davantage l’attention et les investissements régionaux et mondiaux.
Bien que la préparation aux services numériques varie d’un pays à l’autre, les succès récents comme Wave et InstaDeep illustrent le potentiel collectif de la région. Des hubs technologiques au Sénégal aux avancées des fintech en Côte d’Ivoire, les développements technologiques passionnants façonnent l’avenir des entreprises et des services en Afrique francophone autant que dans les régions plus “populaires”.
Today, a lot of buying and selling is done over social media platforms like Facebook, Instagram, Twitter, and WhatsApp.
In emerging markets, this brand of e-commerce (called social commerce) has grown over the years.
Facebook and Instagram are used for online shopping more than e-commerce marketplaces by Africans, per a 2019 GeoPoll survey, and social commerce accounts for the majority of e-commerce activity on the continent, according to GSMA and UNECA. Beyond just shopping on social media, buying decisions are also influenced by online social communities.
An underlying reason for this growth is that these channels don’t require much digital expertise and are easily accessible for less tech-savvy vendors in Africa.
Small-to-medium formal businesses also set up stores on social platforms to promote and sell to all sorts of buyers, where they already spend several hours per day.
Image from Later.com
By the numbers
3.6 billion: The number of people that use social networking sites globally
34%: The share of Africa’s population using the internet as of 2018.
233 million: Total Facebook subscribers in Africa as of December 2020.
18%: Average increase in the number of online shoppers in Africa between 2014 to 2018, against 12% globally
92%: SMEs in Kenya that used social commerce as of June 2020.
87%: E-commerce shoppers that strongly agreed that social media influenced their purchase decisions in a 2018 report.
The opportunity: Social commerce does a great job blending content sharing, messaging, and selling into one, helping businesses shorten the sales cycle. But most of the processes through which transactions happen—from product discovery and selection to order placements and payments—are crude and inefficient. Put simply, social networks aren’t built to support end-to-end online shopping experiences, meaning users need third-party support for the logistics and payments side of things.
6 Startups to watch and why
Image from daba
Many African startups currently offer solutions that help improve social commerce processes for vendors. Below are a few;
The Nigeria-based startup offers vendors a simple way to create an online store on its platform, add their products, and create a custom link they can share on social media with deals finalized on WhatsApp.
Ivorian SaaS player provides merchants with an omnichannel dashboard through which they can monitor their sales and inventory across all several channels—Afrikrea, social media, and websites—and manages payments and logistics for vendors.
Which brands itself as the “TikTok for e-commerce”, digitizes word-of-mouth marketing, allowing consumers to recommend sellers and get rewarded for it.
Offers the average individual an opportunity to tap into Africa’s e-commerce boom by selling online with zero upfront inventory. Ghanaian sellers on the platform are able to source products and resell items using social commerce tools such as WhatsApp, arrange delivery, and get paid, all through the app.
Enables Nigerian entrepreneurs to leverage social media for curating, promoting, and selling their products. Its social sharing integrations include WhatsApp, Facebook, Twitter, and Instagram, allowing vendors to earn from their social networks such as friends and family.
Works with “community leaders” to make access to groceries more affordable and more convenient for Kenyans through community group buying. The leaders register with the startup, collate orders from their neighbours and manage door-to-door deliveries all through its platform.
Is a Kenya-based AI-powered, conversational commerce platform that allows small businesses to manage customer interaction and sell products online across various messaging platforms such as Facebook Messenger and WhatsApp.
Image from the Wfanet.org
The challenge: Limited access to the internet presents potential challenges to the ability of startups in the social commerce space to scale. In addition, selling products via social media platforms alone has its disadvantages, such as when Facebook, Instagram, and WhatsApp experienced lengthy outages last October.
The future: Social commerce continues to blur the lines between social interaction and online selling while accounting for an increasing share of e-commerce sales. We expect to see more growth in the collective social commerce sub-sector in emerging markets as more people come online. More so, Africans are more likely to patronize people they interact with on social media. As a result, social commerce on the continent has a very promising future.