Tag: Kenya

  • Dix stratégies ETF que chaque investisseur débutant doit connaître

    Dix stratégies ETF que chaque investisseur débutant doit connaître

    Que vous débutiez votre parcours d’investissement ou que vous cherchiez à diversifier votre portefeuille, comprendre les stratégies ETF peut vous aider à prendre des décisions éclairées.


    Les fonds négociés en bourse (ETF) ont révolutionné l’investissement, rendant l’accès au marché plus facile que jamais pour les débutants.

    Que vous débutiez votre parcours d’investissement ou que vous cherchiez à diversifier votre portefeuille, comprendre les stratégies ETF peut vous aider à prendre des décisions éclairées.

    Découvrons dix stratégies ETF particulièrement utiles pour les débutants, en nous concentrant sur le marché ouest-africain et comment les Collections Daba peuvent simplifier votre processus d’investissement.

    1. Achat et Conservation

    La stratégie la plus simple est souvent la plus efficace. L’investissement à long terme consiste à acheter des ETF et à les conserver pendant une longue période, généralement 10 ans ou plus. Cette approche profite de la tendance générale à la hausse du marché sur le long terme.

    Par exemple, vous pouvez investir dans une Collection Daba qui reflète l’indice BRVM Prestige, qui inclut des entreprises ouest-africaines performantes telles qu’Oragroup (ORGT) et Sonatel (SNTS).

    En conservant cette collection à long terme, vous pouvez potentiellement bénéficier de la croissance de ces leaders du secteur sans avoir besoin de négocier fréquemment.

    2. Investissement Programmé (Dollar-Cost Averaging)

    L’investissement programmé consiste à investir un montant fixe régulièrement, indépendamment des conditions du marché. Cette approche peut aider à réduire l’impact de la volatilité du marché sur vos investissements.

    Avec les Collections Daba, vous pourriez mettre en place un investissement récurrent dans la Collection BRVM Industriel, qui comprend des entreprises comme Nestlé (NTLC) et Air Liquide (SIVC).

    En investissant de manière constante, vous achetez plus d’actions lorsque les prix sont bas et moins lorsque les prix sont élevés, réduisant ainsi potentiellement votre coût moyen par action au fil du temps.

    3. Allocation d’Actifs

    L’allocation d’actifs consiste à diviser vos investissements entre différentes classes d’actifs pour équilibrer les risques et les rendements. Les ETF facilitent cela en offrant une exposition large au marché avec un seul investissement.

    Avec les Collections Daba, vous pourriez répartir vos investissements dans différents secteurs de l’économie ouest-africaine.

    Par exemple, vous pourriez investir 40% dans la Collection BRVM Industriel, 30% dans la Collection BRVM Agriculture et 30% dans la Collection BRVM Infrastructure. Cette diversification peut protéger votre portefeuille contre la volatilité d’un seul secteur.

    4. Rotation Sectorielle

    Les investisseurs plus avancés peuvent utiliser la rotation sectorielle, qui consiste à déplacer les investissements entre différents secteurs en fonction des cycles économiques. Bien que cela nécessite une gestion plus active, les Collections Daba simplifient cette approche en regroupant les actions par secteur.

    Par exemple, en période de croissance économique, vous pourriez augmenter vos investissements dans la Collection BRVM Industriel.

    En période d’incertitude économique, vous pourriez vous tourner vers des secteurs plus défensifs comme la Collection BRVM Distribution, qui comprend des entreprises qui performent bien même en période difficile.

    5. Investissement en Dividendes

    Pour les investisseurs cherchant un revenu régulier, l’investissement en dividendes peut être une stratégie attrayante. De nombreux ETF se concentrent sur les actions à dividendes élevés, offrant un flux de revenus stable.

    Bien que les Collections Daba ne soient pas spécifiquement conçues comme des ETF à dividendes, la Collection BRVM Prestige inclut de nombreuses entreprises établies qui versent souvent des dividendes. En investissant dans cette collection, vous pourriez bénéficier à la fois de l’appréciation du capital et des revenus de dividendes.

    6. Investissement Thématique

    L’investissement thématique consiste à se concentrer sur des tendances ou des thèmes spécifiques qui, selon vous, façonneront l’avenir. Les Collections Daba offrent plusieurs options thématiques alignées sur les secteurs clés de l’économie ouest-africaine.

    Par exemple, si vous croyez au potentiel de croissance de l’agriculture dans la région, vous pourriez investir dans la Collection BRVM Agriculture, qui inclut des entreprises comme Palm (PALC) et SAPH (SPHC).

    7. Couverture (Hedging)

    La couverture est une stratégie utilisée pour compenser les pertes potentielles d’un investissement en prenant une position opposée dans un autre. Bien que plus complexe, même les débutants peuvent utiliser des stratégies de couverture simples avec des ETF.

    Si vous êtes fortement investi dans la Collection BRVM Industriel mais craignez un ralentissement économique, vous pourriez vous couvrir en investissant également dans la Collection BRVM Distribution, qui comprend des entreprises plus résilientes en période de défis économiques.

    8. Stratégie Noyau-Satellite

    L’approche noyau-satellite consiste à construire un portefeuille avec un noyau stable d’ETF de marché large, complété par des positions satellites dans des ETF plus spécifiques ou spécialisés.

    Avec les Collections Daba, vous pourriez utiliser la Collection BRVM Prestige comme votre position de base, représentant les entreprises les plus performantes dans plusieurs secteurs.

    Ensuite, ajoutez des positions satellites dans des collections plus spécialisées comme BRVM Agriculture ou BRVM Infrastructure en fonction de vos intérêts spécifiques ou des perspectives du marché.

    9. Rééquilibrage

    Le rééquilibrage est le processus consistant à réaligner votre portefeuille pour maintenir l’allocation d’actifs souhaitée. Au fil du temps, les performances des investissements diffèrent, et votre portefeuille peut s’écarter de son allocation initiale. Le rééquilibrage régulier aide à gérer les risques.

    Avec les Collections Daba, vous pouvez programmer un examen de vos avoirs dans les différentes collections et ajuster si nécessaire pour maintenir l’équilibre désiré entre les secteurs.

    10. Sortie Programmé (Dollar-Cost Averaging Out)

    Tout comme l’investissement programmé peut être utilisé lors de l’achat, il peut également être utilisé lors de la vente. Cette stratégie, parfois appelée sortie programmée, consiste à vendre un montant fixe de vos investissements à intervalles réguliers.

    Cela peut être particulièrement utile lorsque vous approchez d’un objectif financier et souhaitez réduire progressivement votre exposition au marché. Par exemple, si vous avez investi dans la Collection BRVM Industriel pendant des années et approchez de la retraite, vous pourriez commencer à vendre systématiquement de petites portions de vos avoirs au fil du temps.

    À lire également : Présentation des Collections sur Daba : Une manière plus intelligente d’investir dans les actions

    Les Collections Daba simplifient ces stratégies en offrant des groupes d’actions pré-curés basés sur les indices sectoriels de la BRVM. Cette approche permet aux débutants de mettre en œuvre facilement des stratégies d’investissement sophistiquées sans avoir besoin de recherches approfondies ou d’une expertise en sélection de titres.

    N’oubliez pas que ces stratégies peuvent être des outils puissants pour la construction et la gestion de votre portefeuille d’investissements, mais il est important de prendre en compte vos objectifs financiers personnels, votre tolérance au risque et votre horizon d’investissement. Aucune stratégie unique ne convient à tout le monde, et la meilleure approche implique souvent une combinaison de stratégies adaptées à vos besoins individuels.

  • Ten ETF Strategies Every Beginner Investor Should Know

    Ten ETF Strategies Every Beginner Investor Should Know

    Whether you’re just starting your investment journey or looking to expand your portfolio, understanding ETF strategies can help you make informed decisions.


    Exchange-traded funds (ETFs) have revolutionized investing, making it easier than ever for beginners to enter the market.

    Whether you’re just starting your investment journey or looking to expand your portfolio, understanding ETF strategies can help you make informed decisions.

    Let’s explore ten ETF strategies that are particularly useful for beginners, with a focus on the West African market and how Daba Collections can simplify your investment process.

    1. Buy and Hold

    The simplest strategy is often the most effective. Buy-and-hold investing involves purchasing ETFs and holding them for the long term, typically 10 years or more. This approach takes advantage of the market’s general upward trend over time.

    For example, you could invest in a Daba Collection that mirrors the BRVM Prestige index, which includes top-performing West African companies like Oragroup (ORGT) and Sonatel (SNTS).

    By holding this collection for the long term, you can potentially benefit from the growth of these industry leaders without the need for frequent trading.

    2. Dollar-Cost Averaging

    Dollar-cost averaging is a strategy where you invest a fixed amount regularly, regardless of market conditions. This approach can help reduce the impact of market volatility on your investments.

    With Daba Collections, you could set up a recurring investment in the BRVM Industrial Collection, which includes companies like Nestlé (NTLC) and Air Liquide (SIVC).

    By consistently investing, you’ll buy more shares when prices are low and fewer when prices are high, potentially lowering your average cost per share over time.

    3. Asset Allocation

    Asset allocation involves dividing your investments across different asset classes to balance risk and reward. ETFs make this easy by offering broad market exposure in a single investment.

    Using Daba Collections, you could allocate your investments across different sectors of the West African economy.

    For instance, you might invest 40% in the BRVM Industrial Collection, 30% in the BRVM Agriculture Collection, and 30% in the BRVM Infrastructure Collection. This diversification can help protect your portfolio from the volatility of any single sector.

    4. Sector Rotation

    More advanced investors might use sector rotation, moving investments between different sectors based on economic cycles. While this requires more active management, Daba Collections makes it easier by grouping stocks into sector-based collections.

    For example, during an economic boom, you might shift more of your investment into the BRVM Industrial Collection.

    During times of economic uncertainty, you might rotate into more defensive sectors like the BRVM Distribution Collection, which includes companies that tend to perform well even in challenging economic conditions.

    5. Dividend Investing

    For investors seeking regular income, dividend investing can be an attractive strategy. Many ETFs focus on high-dividend stocks, providing a steady stream of income.

    While Daba Collections aren’t specifically designed as dividend ETFs, the BRVM Prestige Collection includes many established companies that often pay dividends. By investing in this collection, you could potentially benefit from both capital appreciation and dividend income.

    6. Thematic Investing

    Thematic investing involves focusing on specific trends or themes that you believe will shape the future. Daba Collections offers several thematic options aligned with key sectors in the West African economy.

    For instance, if you believe in the growth potential of agriculture in the region, you could invest in the BRVM Agriculture Collection, which includes companies like Palm (PALC) and SAPH (SPHC).

    7. Hedging

    Hedging is a strategy used to offset potential losses in one investment by taking an opposite position in another. While more complex, even beginners can use simple hedging strategies with ETFs.

    If you’re heavily invested in the BRVM Industrial Collection but are concerned about potential economic downturns, you might hedge by also investing in the BRVM Distribution Collection, which includes companies that tend to be more resilient during economic challenges.

    8. Core-Satellite Strategy

    The core-satellite approach involves building a portfolio with a stable “core” of broad-market ETFs, supplemented by “satellite” positions in more specific or specialized ETFs.

    With Daba Collections, you could use the BRVM Prestige Collection as your core holding, representing the top-performing companies across sectors.

    Then, add satellite positions in more specialized collections like BRVM Agriculture or BRVM Infrastructure based on your specific interests or market outlook.

    9. Rebalancing

    Rebalancing is the process of realigning your portfolio to maintain your desired asset allocation. As different investments perform differently over time, your portfolio can drift from its original allocation. Regular rebalancing helps manage risk.

    With Daba Collections, you could set a schedule to review your holdings across different collections and adjust as needed to maintain your desired balance between sectors.

    10. Dollar-Cost Averaging Out

    Just as dollar-cost averaging can be used when buying into investments, it can also be used when selling. This strategy sometimes called reverse dollar-cost averaging, involves selling a fixed dollar amount of your investments at regular intervals.

    This can be particularly useful when you’re approaching a financial goal and want to gradually reduce your market exposure. For instance, if you’ve been investing in the BRVM Industrial Collection for years and are nearing retirement, you might start systematically selling small portions of your holdings over time.

    Also Read: Introducing Collections on Daba: A Smarter Way to Invest in Stocks

    Daba Collections simplifies these strategies by offering pre-curated groups of stocks based on BRVM sector indexes. This approach allows beginners to easily implement sophisticated investment strategies without the need for extensive research or stock-picking expertise. By using Collections, you can gain exposure to a diverse range of top-performing West African companies across multiple sectors with just a few taps on your phone.

    Remember, while these strategies can be powerful tools for building and managing your investment portfolio, it’s important to consider your personal financial goals, risk tolerance, and investment horizon. No single strategy is right for everyone, and the best approach often involves a combination of strategies tailored to your individual needs.

  • Pourquoi les Africains dominent-ils la course de fond ?

    Pourquoi les Africains dominent-ils la course de fond ?

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui viennent de se terminer, ont réaffirmé le statut de l’Afrique, et plus particulièrement de l’Afrique de l’Est, en tant que puissance en course de fond, avec le Kenya en tête du continent.


    Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui viennent de se conclure, ont vu les nations africaines, en particulier celles de l’Afrique de l’Est, renforcer leur réputation en tant que puissances de la course de fond.

    Bien que le nombre total de médailles ait été dominé par les géants sportifs traditionnels tels que les États-Unis et la Chine, les pays africains ont fait sentir leur présence, notamment sur la piste.

    Classement des médailles

    Les États-Unis ont dominé le tableau des médailles avec 40 médailles d’or et un total de 126 médailles, devançant de peu la Chine, qui a terminé avec 40 médailles d’or mais moins de médailles d’argent. Le Japon, l’Australie et la nation hôte, la France, complètent le top cinq.

    Parmi les nations africaines, le Kenya a pris la tête, terminant à la 17e place du classement général avec 4 médailles d’or, 2 d’argent et 5 de bronze, soit un total de 11 médailles.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    D’autres pays africains présents dans le tableau des médailles incluent l’Algérie (39e avec 2 médailles d’or et 1 de bronze), l’Afrique du Sud (44e avec 1 médaille d’or, 3 d’argent et 2 de bronze), et l’Éthiopie (47e avec 1 médaille d’or et 3 d’argent).

    L’Égypte et la Tunisie ont terminé à la 52e place ex aequo avec une médaille d’or, une d’argent et une de bronze chacune. Le Botswana et l’Ouganda partagent la 55e place, ayant tous deux remporté une médaille d’or et une d’argent. Le Maroc a terminé 60e avec une médaille d’or et une de bronze, tandis que la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont chacun remporté une médaille de bronze.

    The Paris 2024 Olympics held from July 26 to August 11. Image credit: Reuters/Benoit Tessier/File Photo

    Les coureurs de fond africains brillent aux Jeux Olympiques de Paris 2024

    Le succès des nations africaines aux Jeux de Paris a été largement motivé par leurs performances en athlétisme, notamment dans les épreuves de fond. Sur les 13 médailles d’or remportées par les pays africains, 8 provenaient de l’athlétisme, les coureurs d’Afrique de l’Est remportant la majorité des victoires dans les courses de fond.

    Les athlètes kenyans ont mené la charge, avec Beatrice Chebet remportant deux médailles d’or dans les épreuves féminines de 5000 m et 10000 m. Emmanuel Wanyonyi a ajouté au palmarès du Kenya en remportant l’or dans le 800 m masculin (les hommes kenyans dominent l’épreuve du 800 m depuis 2008), tandis que Faith Kipyegon a remporté l’or dans le 1500 m féminin. L’Éthiopien Tamirat Tola a poursuivi le succès de l’Afrique de l’Est en remportant l’or dans le marathon masculin.

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    La domination ne s’est pas limitée aux seules médailles d’or. Faith Kipyegon du Kenya a également décroché l’argent dans le 5000 m féminin, tandis que Ronald Kwemoi a pris l’argent dans le 5000 m masculin. Berihu Aregawi et Tsige Duguma, d’Éthiopie, ont remporté des médailles d’argent dans les épreuves masculines de 10000 m et féminines de 800 m respectivement.

    L’Ouganda a rejoint le tableau des médailles grâce à l’or de Joshua Cheptegei dans le 10000 m masculin, consolidant davantage la suprématie de l’Afrique de l’Est dans les épreuves de fond.

    Le schéma de succès de l’Afrique de l’Est s’est étendu à d’autres disciplines de fond. Dans le 3000 m steeple, traditionnellement dominé par les coureurs de cette région, Faith Cherotich et Abraham Kibiwot du Kenya ont tous deux remporté des médailles de bronze dans les épreuves féminines et masculines respectivement.

    Peruth Chemutai d’Éthiopie a décroché l’argent dans le 3000 m steeple féminin, tandis que Soufiane El Bakkali du Maroc a remporté l’or dans l’épreuve masculine, montrant que l’Afrique du Nord est également compétitive dans cette discipline.

    Les épreuves de marathon ont vu la poursuite de l’excellence de l’Afrique de l’Est, avec Benson Kipruto du Kenya et Hellen Obiri remportant tous deux des médailles de bronze dans les marathons masculin et féminin respectivement, tandis que Tigst Assefa d’Éthiopie a décroché l’argent dans le marathon féminin.

    Kenya’s Beatrice Chebet took Olympic gold in the women’s 5,000 metres at Paris 2024. Image credit: BBC

    Cette impressionnante moisson de médailles dans une gamme d’épreuves de fond démontre la domination continue des coureurs d’Afrique de l’Est au plus haut niveau de compétition. Leur succès s’étend des épreuves de piste de 800 m jusqu’au marathon exigeant, démontrant leur polyvalence et leur endurance à travers différentes distances et terrains.

    L’Éthiopie a également marqué son empreinte en remportant l’or dans le 10000 m masculin.

    Joshua Cheptegei de l’Ouganda, qui a remporté l’or dans le 5000 m, a ajouté au formidable palmarès de l’Afrique de l’Est dans les épreuves de fond. Le Maroc a remporté une médaille d’or grâce à Soufiane El Bakkali dans le 3000 m steeple masculin.

    Pourquoi les Africains de l’Est excellent-ils en course de fond ?

    Les victoires dans les épreuves de fond ne sont pas simplement le fruit du hasard.

    Depuis des décennies, les coureurs d’Afrique de l’Est, en particulier ceux du Kenya et de l’Éthiopie, dominent la scène mondiale dans les courses de 3000 m et plus. Les raisons de ce succès soutenu sont multiples et ont fait l’objet de nombreuses recherches et spéculations.

    Bien qu’il n’y ait pas de réponse définitive unique, les experts pointent une combinaison de facteurs qui contribuent à leur domination dans les épreuves de fond.

    Un facteur clé souvent cité est l’environnement en haute altitude dans lequel beaucoup de ces athlètes grandissent et s’entraînent.

    La vallée du Rift au Kenya, par exemple, se situe à une altitude moyenne de 1500 mètres (4921 pieds) au-dessus du niveau de la mer. Le plateau central de l’Éthiopie est encore plus élevé, allant de 4200 à 9800 pieds. S’entraîner à de telles altitudes augmente naturellement la capacité pulmonaire et le nombre de globules rouges, fournissant un avantage significatif lors des compétitions à des altitudes plus basses.

    L’alimentation joue également un rôle crucial. Le régime typique des coureurs kenyans et éthiopiens est riche en glucides complexes et faible en graisses, fournissant le carburant idéal pour les activités d’endurance. Les aliments de base comme l’ugali (une bouillie épaisse à base de farine de maïs ou de millet), les légumes verts et les protéines maigres constituent l’essentiel de leur alimentation.

    Les caractéristiques physiques contribuent également. De nombreux coureurs d’Afrique de l’Est réussis ont un type de corps maigre et efficace particulièrement adapté à la course de fond. Des recherches ont montré que les jambes des coureurs kenyans moyens sont environ 400 grammes plus légères que celles de leurs homologues européens, entraînant une économie d’énergie d’environ 8 % sur de longues distances.

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    Les facteurs culturels et socioéconomiques ne peuvent être négligés. Dans de nombreuses communautés d’Afrique de l’Est, la course à pied est perçue comme une voie viable pour sortir de la pauvreté. Les histoires de réussite de coureurs qui ont sorti tout leur village de la misère grâce à leurs revenus servent de puissante motivation pour les jeunes athlètes.

    Le régime d’entraînement des coureurs d’Afrique de l’Est est souvent caractérisé par sa simplicité et son intensité. Beaucoup d’athlètes grandissent en parcourant de longues distances pour aller et revenir de l’école, parfois pieds nus, ce qui, selon certains chercheurs, contribue à une forme de course plus efficace.

    Adharanand Finn, auteur de “Running with the Kenyans”, a passé du temps à vivre et s’entraîner dans la vallée du Rift au Kenya. Il a observé que dans des villes comme Iten, la course à pied est un mode de vie. Avec des milliers de coureurs à plein temps s’entraînant ensemble, y compris des champions olympiques et mondiaux, l’environnement favorise une culture unique d’excellence et d’inspiration mutuelle.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique via WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    La facilité d’accès à la course est un autre facteur clé du succès des nations africaines dans les épreuves de course qui ne peut être négligé.

    Contrairement à de nombreuses disciplines olympiques qui nécessitent un équipement coûteux ou des installations spécialisées, la course est un sport relativement peu coûteux. Cette accessibilité permet aux athlètes talentueux d’émerger même dans des régions aux ressources limitées.

    Le Dr Yannis Pitsiladis, professeur de sport et de sciences de l’exercice à l’Université de Brighton, note : “La course est un mouvement humain naturel. Elle ne nécessite pas l’infrastructure que de nombreux autres sports exigent. Cela permet au talent de s’épanouir même dans des régions sans investissement financier significatif dans le sport.”

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    De plus, l’avantage psychologique acquis grâce à des années de succès ne doit pas être sous-estimé. Les coureurs d’Afrique de l’Est entrent souvent dans les courses avec une forte confiance en leurs capacités, ce qui peut être intimidant pour leurs concurrents.

    Cependant, il est important de noter que, bien que les coureurs d’Afrique de l’Est aient dominé les épreuves de fond, le succès africain aux Jeux de Paris ne s’est pas limité à la course. Des médailles d’or ont également été remportées en boxe, en lutte et en natation, mettant en lumière les talents sportifs diversifiés du continent.

    Kenya’s Emmanuel Wanyonyi wins gold to became the third-fastest performer in the 800m in history, behind only world record-holder David Rudisha and Wilson Kipketer. Image credit: Khelnow

    Perspectives

    La performance des athlètes africains, en particulier ceux d’Afrique de l’Est, aux Jeux Olympiques de Paris 2024 poursuit une tendance qui se construit depuis des décennies. Depuis la victoire de marathon d’Abebe Bikila pour l’Éthiopie en 1960, les coureurs africains sont une force avec laquelle il faut compter dans les épreuves de fond.

    Alors que la flamme olympique s’est éteinte à Paris, l’héritage de l’excellence de la course à pied en Afrique de l’Est a brillé plus fort que jamais. Leur succès continu sert d’inspiration non seulement aux athlètes en herbe à travers l’Afrique, mais aussi aux coureurs du monde entier. Il soulève également des questions intrigantes sur l’interaction entre la génétique, l’environnement, la culture et l’entraînement dans la formation d’athlètes de classe mondiale.

    En regardant vers les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, tous les regards seront tournés vers la capacité des coureurs d’Afrique de l’Est à maintenir leur emprise sur les épreuves de fond. Compte tenu de leur performance à Paris et de la culture profondément enracinée de l’excellence en course dans des pays comme le Kenya et l’Éthiopie, il semble probable que nous verrons d’autres performances record et des courses médaillées de ces athlètes remarquables dans les années à venir.

  • Why Do Africans Dominate Long-Distance Running?

    Why Do Africans Dominate Long-Distance Running?

    The just concluded summer games reaffirmed Africa’s, and particularly East Africa’s, status as a powerhouse in long-distance running with Kenya leading the continent.


    The just concluded Paris 2024 Olympics saw African nations, particularly those in East Africa, further cement their reputation as powerhouses in long-distance running.

    While the overall medal count was dominated by traditional sporting giants like the United States and China, African countries made their presence felt, especially on the track.

    Medal Count

    The United States topped the medal table with 40 gold medals and a total of 126 medals, narrowly edging out China, which finished with 40 golds but fewer silver medals. Japan, Australia, and host nation France rounded out the top five.

    Africa amassed 39 medals, distributed among 12 participating nations. Kenya led the way, finishing 17th in the overall standings with 4 gold, 2 silver, and 5 bronze medals for a total of 11.

    Other African countries in the medal table included Algeria (39th with 2 gold, 1 bronze), South Africa (44th with 1 gold, 3 silver, 2 bronze), and Ethiopia (47th with 1 gold, 3 silver).

    Egypt and Tunisia tied for 52nd place with one gold, one silver, and one bronze each. Botswana and Uganda shared 55th place, both securing one gold and one silver. Morocco finished 60th with one gold and one bronze, while Côte d’Ivoire, Cape Verde, and Zambia each won a single bronze medal.

    The Paris 2024 Olympics was held from July 26 to August 11. Image credit: Reuters/Benoit Tessier/File Photo

    Africa’s Long-Distance Runners Shine at Paris 2024 Olympics

    The success of African nations at the Paris Games was largely driven by their performances in athletics, particularly in long-distance events. Of the 13 gold medals won by African countries, 8 came in athletics, with East African runners claiming the lion’s share in distance races.

    Kenyan athletes led the charge, with Beatrice Chebet securing two gold medals in the Women’s 5000m and 10000m events. Emmanuel Wanyonyi added to Kenya’s gold tally in the Men’s 800m (Kenyan men have dominated the 800m event since 2008), while Faith Kipyegon claimed gold in the Women’s 1500m. Ethiopia’s Tamirat Tola continued the East African success by winning gold in the Men’s marathon.

    The dominance extended beyond just the gold medals. Kenya’s Faith Kipyegon also secured silver in the Women’s 5000m, while Ronald Kwemoi took silver in the Men’s 5000m. Ethiopia’s Berihu Aregawi and Tsige Duguma won silver medals in the Men’s 10000m and Women’s 800m respectively.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Uganda joined the medal table with Joshua Cheptegei’s gold in the Men’s 10000m, further solidifying East Africa’s stronghold on long-distance events.

    The pattern of East African success extended to other long-distance disciplines as well. In the 3000m steeplechase, traditionally dominated by runners from this region, Kenya’s Faith Cherotich and Abraham Kibiwot both secured bronze medals in the women’s and men’s events respectively.

    Ethiopia’s Peruth Chemutai claimed silver in the Women’s 3000m steeplechase, while Morocco’s Soufiane El Bakkali took gold in the men’s event, showing that North Africa is also competitive in this discipline.

    Kenya’s Beatrice Chebet took Olympic gold in the women’s 5,000 meters at Paris 2024. Image credit: BBC

    The marathon events saw continued East African excellence, with Kenya’s Benson Kipruto and Hellen Obiri both securing bronze medals in the men’s and women’s marathons respectively, while Ethiopia’s Tigst Assefa claimed silver in the women’s marathon.

    This impressive haul of medals across a range of long-distance events demonstrates the continued dominance of East African runners at the highest level of competition. Their success spans from the track events of 800m up to the grueling marathon, showcasing their versatility and endurance across different distances and terrains.

    Ethiopia also made its mark, winning gold in the men’s 10,000m.

    Uganda’s Joshua Cheptegei, who won gold in the 5000m, added to East Africa’s impressive haul in distance events. Morocco’s sole gold medal came from Soufiane El Bakkali in the men’s 3000m steeplechase.

    Why East Africans Excel in Long-Distance Running

    The victories in long-distance events are not merely coincidental.

    For decades, East African runners, particularly those from Kenya and Ethiopia, have dominated the world stage in distances from 3,000m upwards. The reasons behind this sustained success are multifaceted and have been the subject of much research and speculation.

    While there isn’t a single definitive answer, experts point to a combination of factors that contribute to their dominance in long-distance events.

    One key factor often cited is the high-altitude environment in which many of these athletes grow up and train.

    Kenya’s Rift Valley, for instance, sits at an average elevation of 1,500 meters (4,921 feet) above sea level. Ethiopia’s central plateau ranges even higher, from 4,200 to 9,800 feet. Training at such altitudes naturally increases lung capacity and red blood cell count, providing a significant advantage when competing at lower elevations.

    Diet also plays a crucial role. The typical diet of Kenyan and Ethiopian runners is high in complex carbohydrates and low in fat, providing the ideal fuel for endurance activities. Staples like ugali (a stiff porridge made from maize or millet flour), green vegetables, and lean proteins form the backbone of their nutritional intake.

    Physical characteristics contribute as well. Many successful East African runners have a lean, efficient body type that is particularly well-suited to distance running. Research has shown that the average Kenyan runner’s legs are about 400 grams lighter than those of their European counterparts, resulting in an energy saving of around 8% over long distances.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here

    Cultural and socioeconomic factors cannot be overlooked. In many East African communities, running is seen as a viable path out of poverty. Success stories of runners who have lifted their entire villages out of hardship through their earnings serve as powerful motivation for young athletes.

    The training regimen of East African runners is often characterized by its simplicity and intensity. Many athletes grow up running long distances to and from school, sometimes barefoot, which some researchers believe contributes to more efficient running form.

    Adharanand Finn, author of “Running with the Kenyans,” spent time living and training in Kenya’s Rift Valley. He observed that in towns like Iten, running is a way of life. With thousands of full-time runners training together, including Olympic and world champions, the environment fosters a unique culture of excellence and mutual inspiration.

    Kenya’s Emmanuel Wanyonyi wins gold to became the third-fastest performer in the 800m in history, behind only world record-holder David Rudisha and Wilson Kipketer. Image credit: Khelnow

    The Accessibility of Running

    In addition, one key factor in the success of African nations in running events that is hard to overlook is the sport’s accessibility.

    Unlike many Olympic disciplines that require expensive equipment or specialized facilities, running is a relatively low-cost sport. This accessibility allows talented athletes to emerge even from areas with limited resources.

    Dr. Yannis Pitsiladis, a professor of sport and exercise science at the University of Brighton, notes: “Running is a natural human movement. It doesn’t require the infrastructure that many other sports do. This makes it possible for talent to flourish even in areas without significant financial investment in sports.”

    Moreover, the psychological edge gained from years of success should not be underestimated. East African runners often enter races with a strong belief in their abilities, which can be intimidating to their competitors.

    However, it’s important to note that while East African runners dominated the long-distance events, African success at the Paris Olympics extended beyond just running. Gold medals were also won in boxing, wrestling, and swimming, showcasing the continent’s diverse sporting talents.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Looking Ahead

    The performance of African athletes, particularly those from East Africa, at the Paris 2024 Olympics continues a trend that has been building for decades. Since Abebe Bikila’s barefoot marathon victory for Ethiopia in 1960, African runners have been a force to be reckoned with in long-distance events.

    As the Olympic flame was extinguished in Paris, the legacy of East African running excellence burned brighter than ever. Their continued success serves as an inspiration not only to aspiring athletes across Africa but to runners worldwide. It also raises intriguing questions about the interplay of genetics, environment, culture, and training in shaping world-class athletes.

    Looking ahead to the 2028 Los Angeles Olympics, eyes will be on whether East African runners can maintain their grip on long-distance events. Given their performance in Paris and the deeply ingrained culture of running excellence in countries like Kenya and Ethiopia, it seems likely that we’ll see more record-breaking performances and medal-winning runs from these remarkable athletes in the years to come.

  • Où investir en Afrique : Explorer les meilleures destinations d’investissement en 2024

    Où investir en Afrique : Explorer les meilleures destinations d’investissement en 2024

    Le rapport “Where to Invest in Africa 2024” de RMB analyse le paysage d’investissement du continent et donne des informations sur les destinations les plus prometteuses.


    L’Afrique est un continent de potentiel immense, doté de paysages économiques divers, de riches ressources naturelles et de marchés en plein essor.

    Cependant, investir en Afrique nécessite de naviguer à travers une gamme complexe de facteurs qui influencent l’attractivité d’un pays pour les investissements.

    Le rapport “Where to Invest in Africa 2024” de la Rand Merchant Bank (RMB) offre une analyse complète du paysage d’investissement du continent, fournissant des informations précieuses sur les destinations les plus prometteuses.

    Pourquoi investir en Afrique ?

    L’Afrique n’est pas un bloc monolithique mais un continent composé de 54 pays divers, chacun avec des paysages économiques uniques, des ressources et des trajectoires de développement différentes. Le potentiel d’investissement en Afrique est porté par plusieurs facteurs clés :

    Dividende démographique : La population jeune et en croissance rapide de l’Afrique offre une main-d’œuvre et une base de consommateurs significatives, prêtes à stimuler la croissance économique si elles sont correctement exploitées.

    Ressources naturelles : Le continent est riche en ressources naturelles, y compris des minéraux, du pétrole et des terres arables, essentielles pour diverses industries, particulièrement à l’ère de l’énergie renouvelable.

    Réformes et politiques économiques : De nombreux pays africains mettent en œuvre des réformes économiques visant à améliorer l’environnement des affaires, à favoriser l’innovation et à attirer les investissements directs étrangers (IDE).

    Développement des infrastructures : Bien que les déficits d’infrastructure restent un défi, ils représentent également des opportunités d’investissement dans les transports, l’énergie et les télécommunications.

    Intégration régionale : Des initiatives comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) visent à renforcer le commerce intra-africain, créant des marchés plus vastes et réduisant les barrières commerciales.

    Inscrivez-vous ici à notre newsletter hebdomadaire Next Frontier

    Comprendre les différents types de marchés en Afrique

    Le rapport de RMB catégorise les pays africains en différents archétypes en fonction de leurs structures économiques et de leurs profils d’investissement :

    Marchés frontières : Ce sont des économies avec un potentiel de croissance significatif mais des risques plus élevés. Ils nécessitent souvent des investissements substantiels dans les infrastructures et ont des marchés financiers émergents. Exemples : Ghana et Kenya.

    Marchés émergents : Les marchés émergents sont plus développés que les marchés frontières, avec une meilleure infrastructure et des systèmes financiers plus établis. Ils offrent des opportunités d’investissement significatives mais comportent encore certains risques. Exemples : Égypte et Afrique du Sud.

    Marchés développés : Ce sont des économies plus matures avec une croissance stable, des infrastructures avancées et des marchés financiers bien développés. Ils sont moins risqués mais offrent un potentiel de croissance plus faible. Exemples : Seychelles et Maurice.

    Développement social et humain : Bien que l’Égypte performe bien dans des domaines tels que la complexité économique et l’innovation, elle fait face à des défis liés à la liberté individuelle et à la stabilité politique.

    Les meilleures destinations d’investissement en Afrique pour 2024

    Seychelles et Maurice : Des nations insulaires en tête

    Les Seychelles et Maurice se sont imposées comme les principales destinations d’investissement en Afrique, selon le classement de RMB. Les deux pays démontrent une stabilité économique robuste et un potentiel de croissance, avec des économies diversifiées et des secteurs forts dans le tourisme, les services financiers et les affaires offshore.

    Ces nations offrent également une excellente accessibilité au marché et sont connues pour leurs environnements favorables à l’innovation. Maurice, en particulier, s’est établie comme un hub pour les technologies et les services financiers. Cela est encore amélioré par des climats d’investissement favorables, caractérisés par des cadres réglementaires transparents, de faibles niveaux de corruption et des politiques favorables aux investisseurs.

    De plus, des indicateurs élevés de développement humain, y compris l’éducation et les soins de santé, contribuent à l’attractivité de ces nations.

    Bien que la taille limitée du marché des Seychelles et de Maurice puisse être une barrière pour certains investisseurs, le climat d’investissement globalement positif en fait des destinations convaincantes.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique sur WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    Égypte : Le plus grand marché avec un fort potentiel

    L’Égypte se classe troisième dans l’indice d’attractivité des investissements de RMB, portée par sa taille de marché substantielle et son potentiel économique.

    L’Égypte a la plus grande population du monde arabe, offrant une base de consommateurs significative. L’économie du pays est diversifiée, avec des secteurs clés comprenant la fabrication, l’agriculture et le tourisme.

    De plus, sa position stratégique au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie améliore son accessibilité au marché. Le canal de Suez est une route commerciale mondiale critique, augmentant encore l’importance du pays dans le commerce international.

    Le gouvernement a mis en œuvre plusieurs réformes économiques visant à améliorer l’environnement des affaires et à attirer les investissements étrangers. Ces réformes incluent des incitations fiscales, le développement des infrastructures et des processus d’enregistrement des entreprises simplifiés.

    Malgré les défis monétaires, la grande taille du marché de l’Égypte et sa position stratégique en font une destination d’investissement attrayante.

    Afrique du Sud : Innovation et accessibilité au marché

    L’Afrique du Sud dispose d’un secteur financier bien développé et est un hub régional pour le commerce et le commerce. Cependant, le pays fait face à des problèmes tels qu’une croissance économique lente, un chômage élevé et des déficits d’infrastructure. Le climat d’investissement a également été impacté par l’instabilité politique et économique.

    Malgré ses défis économiques, elle reste une destination d’investissement de premier plan grâce à ses forces en matière d’accessibilité au marché et d’innovation. Le pays offre la meilleure accessibilité au marché sur le continent, avec un marché financier bien établi et des infrastructures avancées.

    De plus, les efforts récents du gouvernement pour mettre en œuvre des réformes économiques pourraient améliorer les perspectives. Par ailleurs, l’Afrique du Sud se classe haut dans les indicateurs de développement humain, bien que les inégalités de revenus et les tensions sociales restent des défis significatifs.

    Les investisseurs peuvent adopter une approche prudente, attendant des preuves de réformes économiques réussies avant de s’engager dans des investissements substantiels, selon RMB.

    Maroc : Position stratégique et économie diversifiée

    Le Maroc se classe cinquième et offre une combinaison unique de position stratégique, de diversité économique et de stabilité politique. L’économie nord-africaine est bien diversifiée, avec des secteurs clés comprenant l’agriculture, l’exploitation minière, la fabrication et le tourisme. Le pays a montré une résilience et un potentiel de croissance.

    De plus, la proximité du Maroc avec l’Europe et son statut de porte d’entrée vers l’Afrique en font une destination attrayante pour le commerce et l’investissement. Le gouvernement a également fait des efforts significatifs pour améliorer l’environnement des affaires, y compris le développement des infrastructures et les incitations à l’investissement, ainsi que des progrès majeurs en matière de développement humain, notamment dans l’éducation et les soins de santé.

    Les initiatives stratégiques et les réformes économiques du Maroc le positionnent bien comme une destination d’investissement de premier plan en Afrique.

    Autres poids lourds continentaux

    Nigeria : La plus grande économie d’Afrique avec des défis

    Jusqu’à récemment la plus grande économie d’Afrique, le Nigeria dispose d’une économie vaste et diversifiée, portée par des secteurs tels que le pétrole et le gaz, l’agriculture, les télécommunications et les services.

    Cependant, il fait face à des défis, notamment la volatilité économique, l’instabilité monétaire et les déficits d’infrastructure.

    De plus, sa grande population fournirait une base de consommateurs significative, mais l’accessibilité au marché est entravée par des complexités réglementaires et des préoccupations sécuritaires.

    Bien que le Nigeria ait fait des efforts pour améliorer son environnement des affaires, des problèmes tels que la corruption et l’instabilité politique posent des défis.

    La puissance ouest-africaine lutte également avec des indicateurs de développement humain faibles, y compris l’éducation et les soins de santé, impactant son attractivité globale. Malgré ces défis, la taille du marché et la richesse en ressources du Nigeria en font une considération essentielle pour les investisseurs.

    Kenya : Hub économique de l’Afrique de l’Est

    Le Kenya dispose d’une économie diversifiée, avec des secteurs forts dans l’agriculture, la fabrication, les services et la technologie. Le pays a été un leader dans l’innovation bancaire mobile et fintech. La position stratégique du Kenya et ses infrastructures bien développées en font une porte d’entrée vers l’Afrique de l’Est, améliorant son accessibilité au marché.

    Le gouvernement a mis en œuvre diverses réformes pour améliorer le climat d’investissement, y compris l’amélioration de la facilité de faire des affaires et le soutien à l’innovation.

    En outre, le Kenya se classe bien dans les indicateurs de développement humain, notamment dans l’éducation et la santé, contribuant à son attractivité en tant que destination d’investissement. Ce dynamisme économique et ces initiatives stratégiques le positionnent comme une destination d’investissement de premier plan en Afrique de l’Est.

    Les trois derniers : Petits pays en difficulté

    L’Eswatini se classe près du bas de l’indice d’attractivité des investissements de RMB en raison de sa petite économie avec un potentiel de croissance limité et une forte dépendance à l’Afrique du Sud, de la taille limitée de son marché et des infrastructures limitées, ainsi que des défis tels que l’instabilité politique et les problèmes réglementaires.

    De même, le Lesotho se classe bas en raison de sa petite économie fortement dépendante de l’Afrique du Sud pour le commerce et l’emploi. En tant que pays enclavé avec des infrastructures limitées, le Lesotho fait face à des défis significatifs en matière d’accessibilité au marché.

    Et en dernière place se trouve le Zimbabwe. Son économie a été gravement impactée par l’hyperinflation, l’instabilité monétaire et la mauvaise gestion économique. L’accessibilité au marché est entravée par des complexités réglementaires, la corruption et l’instabilité politique.

    Vous pouvez suivre les reportages de Daba sur l’Afrique sur WhatsApp. Inscrivez-vous ici.

    Conclusion

    Investir en Afrique nécessite une compréhension nuancée des divers marchés et des conditions économiques du continent.

    Les Seychelles, Maurice, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc se distinguent comme les principales destinations d’investissement dans le classement 2024 de RMB, offrant chacune des avantages et des opportunités uniques.

    Bien que des défis tels que les tensions géopolitiques, l’instabilité économique et les déficits d’infrastructure persistent, le potentiel de croissance et de développement en Afrique reste immense.

    Les investisseurs doivent adopter une approche globale, prenant en compte la performance économique, l’accessibilité au marché, le climat d’investissement et les indicateurs de développement social.

    En tirant parti de ces informations et en restant informés des tendances régionales et mondiales, les investisseurs peuvent prendre des décisions éclairées et tirer parti des opportunités offertes par le paysage d’investissement dynamique et évolutif de l’Afrique.

  • Where to Invest in Africa: Exploring the Top Investment Destinations in 2024

    Where to Invest in Africa: Exploring the Top Investment Destinations in 2024

    RMB’s “Where to Invest in Africa 2024” report analyzes the continent’s investment landscape and insights into the most promising destinations.


    Africa is a continent of immense potential, boasting diverse economic landscapes, rich natural resources, and burgeoning markets.

    However, investing in Africa requires navigating a complex array of factors that influence a country’s investment attractiveness.

    The Rand Merchant Bank (RMB) “Where to Invest in Africa 2024” report offers a comprehensive analysis of the continent’s investment landscape, providing valuable insights into the most promising destinations.

    Why Invest in Africa?

    Africa is not a monolith but a continent comprising 54 diverse countries, each with unique economic landscapes, resources, and development trajectories. The investment potential in Africa is driven by several key factors:

    Demographic Dividend: Africa’s young and rapidly growing population offers a significant workforce and consumer base, poised to drive economic growth if adequately harnessed.

    Natural Resources: The continent is rich in natural resources, including minerals, oil, and arable land, essential for various industries, particularly in the era of renewable energy.

    Economic Reforms and Policies: Many African nations are implementing economic reforms aimed at improving business environments, fostering innovation, and attracting foreign direct investment (FDI).

    Infrastructure Development: While infrastructure deficits remain a challenge, they also present opportunities for investment in transportation, energy, and telecommunications.

    Regional Integration: Initiatives like the African Continental Free Trade Area (AfCFTA) aim to enhance intra-African trade, creating larger markets and reducing trade barriers.

    Sign up here for our weekly Next Frontier newsletter

    Understanding the Different Market Types in Africa

    The RMB report categorizes African countries into different archetypes based on their economic structures and investment profiles:

    Frontier Markets: These are economies with significant growth potential but higher risk. They often require substantial infrastructure investment and have emerging financial markets. Examples include Ghana and Kenya.

    Emerging Markets: Emerging markets are more developed than frontier markets, with better infrastructure and more established financial systems. They offer significant investment opportunities but still carry some risks. Examples include Egypt and South Africa.

    Developed Markets: These are more mature economies with stable growth, advanced infrastructure, and well-developed financial markets. They are less risky but offer lower growth potential. Examples include Seychelles and Mauritius.

    Social and Human Development: While Egypt performs well in areas such as economic complexity and innovation, it faces challenges related to personal freedom and political stability.

    Africa’s Top Investment Destinations for 2024

    Seychelles and Mauritius: Island Nations Leading the Way

    Seychelles and Mauritius have emerged as the top investment destinations in Africa, according to RMB’s ranking. Both countries demonstrate robust economic stability and growth potential and have diversified economies with strong tourism, financial services, and offshore business sectors.

    These nations also offer excellent market accessibility and are known for their innovation-friendly environments. Mauritius, in particular, has established itself as a hub for technology and financial services. This is further improved by favorable investment climates, characterized by transparent regulatory frameworks, low corruption levels, and investor-friendly policies.

    In addition, high human development indicators, including education and healthcare, contribute to the attractiveness of these nations.

    While the limited market size of Seychelles and Mauritius might be a barrier for some investors, the overall positive investment climate makes them compelling destinations.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here.

    Egypt: The Largest Market with High Potential

    Egypt ranks third in RMB’s investment attractiveness index, driven by its substantial market size and economic potential.

    Egypt has the largest population in the Arab world, providing a significant consumer base. The country’s economy is diverse, with key sectors including manufacturing, agriculture, and tourism.

    Also, its strategic location at the crossroads of Europe, Africa, and Asia enhances its market accessibility. The Suez Canal is a critical global trade route, further boosting the country’s importance in international trade.

    The government has implemented several economic reforms aimed at improving the business environment and attracting foreign investment. These reforms include tax incentives, infrastructure development, and streamlined business registration processes.

    Despite currency challenges, Egypt’s large market and strategic location make it an attractive investment destination.

    South Africa: Innovation and Market Accessibility

    South Africa has a well-developed financial sector and is a regional hub for commerce and trade. However, the country faces issues such as slow economic growth, high unemployment, and infrastructure deficits. The investment climate has also been impacted by political and economic instability.

    Despite its economic challenges, it remains a top investment destination due to its strengths in market accessibility and innovation. The country offers the best market accessibility on the continent, with a well-established financial market and advanced infrastructure.

    More so, recent efforts by the government to implement economic reforms could improve the outlook. Furthermore, South Africa ranks high in human development indicators, although income inequality and social tensions remain significant challenges.

    Investors may adopt a cautious approach, waiting for evidence of successful economic reforms before committing substantial investments, RMB says.

    Morocco: Strategic Location and Diversified Economy

    Morocco is ranked fifth and offers a unique combination of strategic location, economic diversity, and political stability. The North African economy is well-diversified, with key sectors including agriculture, mining, manufacturing, and tourism. The country has shown resilience and growth potential.

    More so, Morocco’s proximity to Europe and its status as a gateway to Africa make it an attractive destination for trade and investment. The government has also made significant efforts to improve the business environment, including infrastructure development and investment incentives, as well as major strides in human development, particularly in education and healthcare.

    Morocco’s strategic initiatives and economic reforms position it well as a top investment destination in Africa.

    Other Continental Heavyweights

    Nigeria: Africa’s Largest Economy with Challenges

    Until recently Africa’s biggest economy, Nigeria has a vast and diverse economy, driven by sectors such as oil and gas, agriculture, telecommunications, and services.

    However, it faces challenges including economic volatility, currency instability, and infrastructure deficits.

    Moreover, its large population would provide a significant consumer base but market accessibility is hindered by regulatory complexities and security concerns.

    While Nigeria has made efforts to improve its business environment, issues such as corruption and political instability pose challenges.

    The West African powerhouse also struggles with low human development indicators, including education and healthcare, impacting its overall attractiveness. Despite these challenges, Nigeria’s sheer market size and resource wealth make it an essential consideration for investors.

    Kenya: East Africa’s Economic Hub

    Kenya boasts a diverse economy, with strong sectors in agriculture, manufacturing, services, and technology. The country has been a leader in mobile banking and fintech innovation. Kenya’s strategic location and well-developed infrastructure make it a gateway to East Africa, enhancing its market accessibility.

    The government has implemented various reforms to improve the investment climate, including enhancing the ease of doing business and supporting innovation.

    In addition, Kenya performs well in human development indicators, particularly in education and health, contributing to its attractiveness as an investment destination. These economic dynamism and strategic initiatives position it as a top investment destination in East Africa.

    The Bottom Three: Small and Struggling Countries

    Eswatini ranks near the bottom of RMB’s investment attractiveness index due to its small economy with limited growth potential and a heavy reliance on South Africa, small market size and limited infrastructure, and challenges such as political instability and regulatory issues.

    Similarly, Lesotho ranks low due to its small economy heavily dependent on South Africa for trade and employment. As a landlocked country with limited infrastructure, Lesotho faces significant challenges in market accessibility.

    And in last place is Zimbabwe. Its economy has been severely impacted by hyperinflation, currency instability, and economic mismanagement. Market accessibility is hindered by regulatory complexities, corruption, and political instability.

    You can follow Daba’s reporting on Africa on WhatsApp. Sign up here.

    Conclusion

    Investing in Africa requires a nuanced understanding of the continent’s diverse markets and economic conditions.

    Seychelles, Mauritius, Egypt, South Africa, and Morocco stand out as the top investment destinations in RMB’s 2024 ranking, each offering unique advantages and opportunities.

    While challenges such as geopolitical tensions, economic instability, and infrastructure deficits persist, the potential for growth and development in Africa remains immense.

    Investors should consider a comprehensive approach, taking into account economic performance, market accessibility, investment climate, and social development indicators.

    By leveraging these insights and staying informed about regional and global trends, investors can make informed decisions and capitalize on the opportunities presented by Africa’s dynamic and evolving investment landscape.

  • Where the Senegalese Startup Ecosystem Is and Should Be Going

    Where the Senegalese Startup Ecosystem Is and Should Be Going

    Contributed by Carine Vavasseur, CEO of Ignite.E via Realistic Optimist.


    A growth path

    Considered a model of democratic stability in turbulent West Africa, Senegal has recently witnessed the emergence of its own startup ecosystem. Ambitious economic growth objectives, crystalized by the 2012 “Senegal Emergent” plan, led to digital infrastructure improvements, legislative reforms, and collaborations with foreign savoir-faire (StartupBootcamp Afritech, AfricArena, Open Startup Tunisia, La Startup Station, Draper University…). 

    Following continuous efforts by the Senegalese private sector, the past 5 years have seen the Senegalese government become a driving force behind the ecosystem’s development. This is unlike some of its neighbors such as the Ivory Coast, where the ecosystem evolved more organically. Those governmental efforts are encapsulated in the creation of dedicated agencies such as La Der, where I previously worked, as well as previous existing agencies like ADEPME. 

    While still young, the ecosystem’s flourishing is concrete. Local champions such as Paps and Chargel have raised significant rounds and are scaling fast. Others like Logidoo, Taaral, or Compact are on their way to significant impact. 

    Seminal fintech startup Wave, American-funded but African-nurtured and raised, has chosen Senegal as its initial market. 

    As the ecosystem seeks to elevate and attract foreign investment, deciphering a couple of its specificities is useful. 

    How VCs should approach Senegal 

    VCs won’t drastically modify their approach just to invest in Senegal. Not only is the market too small to justify such granularity, but the size of the Senegalese market means any VC investment will have to be pan-African anyway. 

    That being said, VCs should be cognizant of the different approach to adopt when investing in African startups as a whole. Copy-pasting the investment methodology used for American or European markets is mistaken. Investing in the continent’s startups implies certain subtleties. 

    The context in which African startups operate is often complex: human/financial resources are rare, and the most pertinent problems to be solved are often at the “bottom of the pyramid”. This implies a tacit impact component, as customers served possess a drastically lower buying power than in California, for example.

    When navigating the Senegalese ecosystem, VCs should not hesitate to collaborate. Given the ecosystem’s youth, much of the market data is “declarative” rather than scientifically factual. Trust thus plays a primordial role, and VCs should work together to determine what can be trusted and what can’t. 

    Since truly VC-backable Senegalese companies are still few, VCs should join forces with the actors propping up and birthing such companies. In Senegal, venture studios such as Haskè Ventures have internalized the creation of promising startups and VCs would lose out by not engaging with them. 

    A great example is the LionsTech Invest initiative, a local and international investors community and platform that acts as a three-way bridge between investors, startups, and entrepreneur support organizations. Many opportunities and deals happen there. 

    Source: Sendemo, African Startup Ecosystem Discovery Report (download report here)

    Foreign vs local investors 

    Both foreign and local investors have a role to play in the ecosystem. 

    Local investors are crucial because they have inherent local expertise that founders can benefit from. Additionally, engaging local investors quasi-guarantees that the proceeds from any potential exit will get pumped back into Senegal, in one way or another. 

    That being said, local investors’ coffers are limited and startups will need to raise internationally if they wish to significantly scale. Data shows that the Senegalese startups that have reached the next level have relied on foreign capital to do so. 

    Implementing the right legislation and incentives to facilitate foreign investment is therefore paramount to the ecosystem’s future development. This also shows the need for supporting and growing business angel networks, another crucial piece of the puzzle. 

    A healthy mix of both foreign and local investors constitutes standard best practice for most performant ecosystems around the world. 

    A political risk? 

    In what is otherwise considered a model of African democracy, the run-up to Senegal’s upcoming election has been eventful, to say the least. This has worried some of the ecosystem’s partners and financiers. They fear that a radical change in government would hurt an ecosystem that is so-called “government-dependent”. 

    While the government has played an essential role in the ecosystem’s development, I don’t think dependence is the right word. At its inception, the ecosystem was mainly driven by private actors. At that time, around 8 years ago, I was in CTIC Dakar’s management team, francophone West Africa’s first startup hub established in 2011 on a public-private partnership. 

    Most of the ecosystem-building efforts were, at that time, led by CTIC and players such as Jokkolabs, the OPTIC (under ICT companies’ patronage), individual IT companies, telcos (mainly Sonatel then Tigo), some private companies mainly through their CSR, international NGOs and aid organizations such as GIZ, as well as a few state agencies. 

    The government’s strong intervention to bolster Senegal’s entrepreneurship ecosystem commenced 5 years ago with DER’s creation. That governmental intervention has been a success and has decidedly elevated the ecosystem to a new stage of maturity.

    That gained maturity is precisely why the ecosystem isn’t government-dependent, as some say. Excellent private initiatives have blossomed, and many learning-filled mistakes have been made along the way. Synergies have been tremendously reinforced and have shown concrete results. Even if there is always a need for more collaborations, some of the main interdependencies that needed to be established now exist. They are to be maintained and strengthened. 

    The government has played its role as a catalyst for better joint impact by not occupying a monopolistic position and making sure that all the players can come together through various initiatives. This has naturally positioned it as a trusted third party. 

    The future challenge resides in continuing that positive dynamic, regardless of the new or maintained government in power. The Senegalese state will naturally continue to play a major role, in getting regulation and infrastructure up to speed primarily. It will be the ecosystem’s responsibility to continue nudging it in that ecosystem-building direction. 

    Haskè Ventures

    International aid’s presence 

    International aid organizations have been omnipresent in Senegal’s ecosystem, just as they have in many other African ecosystems. Their presence requires a deep reflection on how the initiatives they finance remain in the ecosystem’s best interest. 

    There needs to be a clarification of the financed projects’ nomenclature. Today, many Senegalese incubators have aid money as part of their funding mix. However, this has led to incubators mixing startups and SMEs, the latter more in line with aid organizations’ KPIs. Mixing both can cause serious challenges. 

    Tech startups and SMEs are structurally different and do not require the same financing, benefit from the same mentors, or hold the same scaling ambition. It would be more effective to create programs tailored uniquely to startups, providing them with startup-relevant guidance. 

    Doing so will require a diversification of these programs’ funding sources, to include more local actors, private investors, and even founders themselves. Successful founders in particular would be the most apt to craft startup-relevant programs. 

    To sum it all up, while international aid’s presence has been fundamental, it is time to deeply rethink the programs the ecosystem is building for its startups, in their subject matters, their participants, as well as their sources of financing. Supporting this shift is one of our objectives at Ignite.E. 

    Conclusion 

    The Senegalese startup ecosystem has come a long way, carried by exceptional private actors and a voluntarist and increasingly implicated government. Much remains to be done by both parties, and it will be up to the first to hold the second up to account regardless of the election results. 

    VCs investigating Senegal should first determine an adequate, pan-African investment thesis and participate directly or indirectly in building their pipeline of investable startups. To thrive in Senegal and find the best founders, they shouldn’t hesitate to collaborate and engage extensively with the organizations (venture studios, accelerators) fomenting those rockstar companies. 

    The ecosystem should rethink what programs are truly useful to Senegalese startup founders, and how various funding sources impact the direction these programs take. More

    importantly, each ESO should have a clear and strong vision for itself and the ecosystem, with a plan to achieve it and meaningful KPIs to monitor its impact.


    This article was written for and exclusively published in the Realistic Optimist, a paid publication making sense of the recently globalized startup scene.

    About the Author

    Carine Vavasseur is a leading force behind the Senegalese startup ecosystem. She was an ecosystem builder for La Der, Senegal’s President’s initiative aimed at fostering the country’s entrepreneurship and startup scene. 

    She is now the CEO of Ignite.E, an ecosystem builder within Haskè group (advisory firm and venture studio) with a mandate to build African startup successes through entrepreneurship support organizations’ empowerment.

    She is also a 2023 Mandela Washington Fellow.

  • Croissance du PIB de l’UEMOA au premier trimestre 2024 : Un début robuste pour l’année

    Croissance du PIB de l’UEMOA au premier trimestre 2024 : Un début robuste pour l’année

    La croissance de la région au premier trimestre 2024 est légèrement inférieure à celle du premier trimestre 2023, mais elle montre une tendance à la hausse par rapport au trimestre précédent.


    L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a enregistré une performance économique robuste au premier trimestre 2024, selon un récent rapport de la BCEAO (Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest).

    L’UEMOA, qui regroupe huit États membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, a maintenu une trajectoire de croissance positive, en faisant une région attractive pour les investissements.

    Ce rapport examine en détail la croissance du PIB dans les différents pays membres, en mettant en lumière les tendances économiques, les contributions sectorielles et les implications pour les investisseurs potentiels.

    Analyse de la croissance du PIB

    Croissance agrégée du PIB

    Au premier trimestre 2024, l’UEMOA a enregistré une croissance du PIB de 5,1%, démontrant une résilience face aux incertitudes économiques mondiales.

    Bien que cette croissance soit légèrement inférieure à celle de 5,6% enregistrée au premier trimestre 2023, elle montre une tendance à la hausse par rapport au trimestre précédent.

    Cette performance stable peut être attribuée à diverses politiques macroéconomiques et à des conditions externes favorables.

    Performance spécifique des pays

    Bénin
    Le Bénin a connu une croissance du PIB de 6,0% au premier trimestre 2024, maintenant sa performance du trimestre précédent. Le secteur primaire, principalement l’agriculture, a joué un rôle significatif dans cette croissance, avec des contributions substantielles des secteurs secondaire et tertiaire.

    Burkina Faso
    Le Burkina Faso a enregistré une croissance du PIB de 3,9%, légèrement en baisse par rapport aux 4,1% du trimestre précédent. Malgré les défis posés par les problèmes de sécurité, le pays a réussi à maintenir sa croissance grâce à ses secteurs primaire et secondaire, notamment l’agriculture et l’exploitation minière.

    Côte d’Ivoire
    La Côte d’Ivoire, l’une des plus grandes économies de l’UEMOA, a affiché une croissance du PIB de 6,3%, en hausse par rapport aux 5,4% du quatrième trimestre 2023. Cette performance impressionnante est principalement due à une forte production industrielle et à des activités d’exportation robustes.

    Guinée-Bissau
    La Guinée-Bissau a connu une croissance modeste de 4,6%, en baisse par rapport aux 5,4% du trimestre précédent. Le pays continue de faire face à des défis en matière de diversification économique, en s’appuyant principalement sur son secteur agricole.

    Mali
    La croissance du PIB du Mali s’est établie à 4,9%, en légère baisse par rapport aux 5,4% du quatrième trimestre 2023. L’instabilité politique continue d’affecter les activités économiques, mais le pays a enregistré une croissance dans son secteur minier.

    Niger
    Le Niger a connu une légère baisse de la croissance du PIB, avec un taux de -0,1% au premier trimestre 2024, contre -0,2% au trimestre précédent. Les défis sécuritaires en cours ont eu un impact sur la stabilité économique.

    Sénégal
    Le Sénégal a affiché une croissance robuste du PIB de 4,7%, légèrement en baisse par rapport aux 4,9% du quatrième trimestre 2023. Le secteur tertiaire, en particulier les services, a été un contributeur significatif à cette croissance.

    Togo
    Le Togo a enregistré une croissance du PIB de 6,1%, en hausse par rapport aux 5,1% du trimestre précédent. Cette croissance est soutenue par des améliorations dans les secteurs industriel et des services.

    Contributions sectorielles

    Secteur primaire

    Le secteur primaire, qui englobe l’agriculture, la pêche et l’exploitation minière, reste une pierre angulaire de l’économie de l’UEMOA. Des pays comme le Bénin et la Côte d’Ivoire ont vu une croissance substantielle de la production agricole, ce qui a renforcé leur performance économique globale.

    Secteur secondaire

    Le secteur secondaire, y compris la fabrication et la construction, a montré des résultats mitigés à travers la région. La production industrielle de la Côte d’Ivoire a été remarquable, contribuant de manière significative à sa croissance du PIB. En revanche, des pays comme la Guinée-Bissau travaillent encore à renforcer leurs capacités industrielles.

    Secteur tertiaire

    Le secteur tertiaire, qui comprend des services tels que la banque, le commerce et les télécommunications, a été un moteur majeur de croissance, en particulier au Sénégal et au Togo. L’expansion des services financiers et des télécommunications a apporté un coup de pouce à ces économies.

    Implications pour les investisseurs

    Opportunités d’investissement

    La croissance positive du PIB à travers l’UEMOA présente de nombreuses opportunités d’investissement, en particulier dans les secteurs primaire et tertiaire.

    Les investisseurs cherchant à se tourner vers l’agriculture et l’exploitation minière peuvent trouver des perspectives prometteuses dans des pays comme le Bénin et le Mali.

    Par ailleurs, le secteur des services en pleine expansion au Sénégal et au Togo offre des avenues pour l’investissement dans les services financiers et les télécommunications.

    Marché boursier

    Les investisseurs peuvent accéder à ces économies en croissance par le biais de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), qui liste plusieurs entreprises des États membres de l’UEMOA.

    Consultez les meilleures performances boursières des six premiers mois de l’année ici.

    Daba offre un moyen facile et efficace pour les investisseurs d’acheter et de négocier des actions de la BRVM, y compris celles de Servair (ABJC).

    Avec des fonctionnalités conçues pour simplifier le processus d’investissement, Daba est un outil précieux pour accéder aux marchés dynamiques de l’UEMOA.

    Et si vous ne savez pas quoi acheter, Daba Pro fournit des informations pertinentes, telles que des recommandations d’actions hebdomadaires, pour aider à naviguer dans le monde complexe et dynamique des actions de la BRVM en toute confiance.

    Conclusion

    Le premier trimestre de 2024 a démontré la résilience économique et le potentiel de croissance de l’UEMOA.

    Avec un taux de croissance du PIB stable et des contributions significatives de divers secteurs, la région offre des opportunités attractives pour les investisseurs. Des plateformes comme Daba peuvent aider les investisseurs à tirer parti de ces opportunités, en s’assurant qu’ils restent en avance sur les tendances du marché.

    Que vous soyez intéressé par le boom agricole au Bénin, la croissance industrielle en Côte d’Ivoire, ou l’expansion des services au Sénégal, l’UEMOA présente un paysage prometteur pour l’investissement.

  • WAEMU Q1 GDP Growth: A Robust Start to 2024

    WAEMU Q1 GDP Growth: A Robust Start to 2024

    The region’s Q1 2024 growth is slightly lower compared to Q1 2023 but it shows an upward trend from the previous quarter.


    The West African Economic and Monetary Union (WAEMU) recorded robust economic performance in the first quarter of 2024, per a recent report from the regional central bank BCEAO (Central Bank of West African States).

    WAEMU, comprising eight member states including Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo, maintained a positive growth trajectory, making it an attractive region for investment.

    This report delves into the detailed GDP growth across the member countries, highlighting the economic trends, sectoral contributions, and implications for potential investors.

    GDP Growth Analysis

    Aggregate GDP Growth

    In Q1 2024, WAEMU recorded a GDP growth of 5.1%, demonstrating resilience in the face of global economic uncertainties.

    Although this growth is slightly lower compared to the 5.6% growth in Q1 2023, it shows an upward trend compared to the previous quarter.

    The steady performance can be attributed to various macroeconomic policies and favorable external conditions.

    Country-Specific Performance

    Benin

    Benin experienced a GDP growth of 6.0% in Q1 2024, maintaining its performance from the previous quarter. The primary sector, driven by agriculture, played a significant role in this growth, along with substantial contributions from the secondary and tertiary sectors.

    Burkina Faso

    Burkina Faso reported a GDP growth of 3.9%, slightly down from 4.1% in the previous quarter. Despite the challenges posed by security issues, the country has managed to sustain growth through its primary and secondary sectors, particularly in mining and agriculture.

    Côte d’Ivoire

    Côte d’Ivoire, one of the largest economies in WAEMU, posted a GDP growth of 6.3%, up from 5.4% in Q4 2023. This impressive performance is largely due to strong industrial output and robust export activities.

    Guinea-Bissau

    Guinea-Bissau saw a modest growth of 4.6%, down from 5.4% in the previous quarter. The country continues to face challenges in economic diversification, relying heavily on its agricultural sector.

    Mali

    Mali’s GDP growth stood at 4.9%, a slight decrease from 5.4% in Q4 2023. Political instability continues to affect economic activities, but the country has seen growth in its mining sector.

    Niger

    Niger experienced a marginal decline in GDP growth, reporting a -0.1% growth rate in Q1 2024, down from -0.2% in the previous quarter. The ongoing security challenges have impacted economic stability.

    Senegal

    Senegal posted a robust GDP growth of 4.7%, slightly down from 4.9% in Q4 2023. The tertiary sector, particularly services, has been a significant contributor to this growth.

    Togo

    Togo saw a GDP growth of 6.1%, down from 5.1% in the previous quarter. The growth is supported by improvements in the industrial and services sectors.

    Sectoral Contributions

    Primary Sector

    The primary sector, encompassing agriculture, fishing, and mining, remains a cornerstone of WAEMU’s economy. Countries like Benin and Côte d’Ivoire have seen substantial growth in agricultural output, which has bolstered their overall economic performance.

    Secondary Sector

    The secondary sector, including manufacturing and construction, has shown mixed results across the region. Côte d’Ivoire’s industrial output has been a standout, contributing significantly to its GDP growth. In contrast, countries like Guinea-Bissau are still working on enhancing their industrial capacities.

    Tertiary Sector

    The tertiary sector, which includes services such as banking, trade, and telecommunications, has been a major growth driver, especially in Senegal and Togo. The expansion of financial services and telecommunications has provided a boost to these economies.

    Implications for Investors

    Investment Opportunities

    The positive GDP growth across WAEMU presents numerous investment opportunities, particularly in the primary and tertiary sectors.

    Investors looking at agriculture and mining can find promising prospects in countries like Benin and Mali.

    Meanwhile, the burgeoning services sector in Senegal and Togo offers avenues for investment in financial services and telecommunications.

    Stock Market

    Investors can gain exposure to these growing economies through the BRVM Stock Exchange, which lists several companies from WAEMU member states.

    Check out the best-performing stocks on the bourse in the first six months of the year here.

    Daba provides an easy and efficient way for investors to buy and trade BRVM stocks, including high-performing ones like Servair (ABJC).

    With features designed to simplify the investment process, Daba is a valuable tool for accessing the dynamic markets of WAEMU. And in case you’re not sure what you should be buying, Daba Pro provides relevant insights, such as weekly stock recommendations, to help navigate the complex and dynamic world of BRVM stocks with confidence.

    Conclusion

    The first quarter of 2024 has demonstrated WAEMU’s economic resilience and growth potential.

    With a steady GDP growth rate and significant contributions from various sectors, the region offers attractive opportunities for investors. Platforms like Daba can help investors capitalize on these opportunities, ensuring they stay ahead of the market trends.

    Whether you are interested in the agricultural boom in Benin, the industrial growth in Côte d’Ivoire, or the services expansion in Senegal, WAEMU presents a promising landscape for investment.

  • Les Dividendes : Comment Ils Fonctionnent et Pourquoi Ils Comptent

    Les Dividendes : Comment Ils Fonctionnent et Pourquoi Ils Comptent

    Bien qu’ils ne soient pas le seul facteur à considérer lors d’un investissement, comprendre comment fonctionnent les dividendes peut vous aider à prendre des décisions plus éclairées.

    Dans le monde de l’investissement, les dividendes sont souvent vantés comme un avantage clé de la possession d’actions. Que vous soyez un investisseur chevronné ou que vous débutiez, comprendre les dividendes est crucial pour bâtir une stratégie d’investissement globale.

    Mais qu’est-ce qu’un dividende et comment fonctionne-t-il ?

    Dans cet article, nous répondons à cette question et bien plus encore ; en plongeant dans le monde des dividendes, en explorant leur mécanique, leurs avantages et leurs inconvénients potentiels pour offrir des informations qui peuvent vous aider à prendre des décisions d’investissement plus éclairées.

    Qu’est-ce qu’un Dividende ?

    En son cœur, un dividende est une distribution d’une partie des bénéfices d’une entreprise à ses actionnaires.

    Lorsqu’une entreprise génère des bénéfices, elle a plusieurs options pour utiliser cet argent. Elle peut réinvestir dans l’entreprise, rembourser des dettes, racheter des actions ou distribuer une partie des bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes.

    Les dividendes sont généralement versés régulièrement, souvent trimestriellement, bien que certaines entreprises optent pour des distributions annuelles ou semi-annuelles.

    Comment Fonctionnent les Dividendes ?

    Pour comprendre comment fonctionnent les dividendes, décomposons le processus :

    Date de Déclaration : Le conseil d’administration de l’entreprise annonce le dividende, y compris le montant par action et la date de paiement.

    Date Ex-Dividende : C’est la date limite pour être éligible au dividende. Si vous achetez l’action à cette date ou après, vous ne recevrez pas le dividende à venir.

    Date de Détention : L’entreprise vérifie ses registres pour identifier les actionnaires enregistrés qui recevront le dividende.

    Date de Paiement : C’est le moment où le dividende est effectivement payé aux actionnaires.

    Par exemple, considérons un scénario hypothétique avec une entreprise cotée à la bourse BRVM. Sonatel Sénégal (SNTS) annonce un dividende de 1,50 XOF par action. Si vous possédez 1 000 actions, vous recevrez 1 500 XOF en dividendes lorsqu’ils seront versés.

    Types de Dividendes

    Dividendes en Espèces : Le type le plus courant, où les actionnaires reçoivent un paiement en espèces.

    Dividendes en Actions : Au lieu de liquidités, l’entreprise distribue des actions supplémentaires à ses actionnaires.

    Dividendes en Nature : Rarement, une entreprise peut distribuer des actifs physiques aux actionnaires.

    Dividendes Spéciaux : Paiements uniques, souvent lorsque l’entreprise dispose de liquidités excédentaires suite à une période particulièrement profitable ou à une vente d’actifs.

    Rendement du Dividende

    Le rendement du dividende est une métrique clé pour les investisseurs axés sur les revenus. Il se calcule en divisant le dividende annuel par action par le prix actuel de l’action. Par exemple, si une action cotée à 100 XOF verse un dividende annuel de 5 XOF, son rendement en dividendes serait de 5 %.

    Sur les marchés africains, certaines entreprises offrent des rendements de dividendes attrayants. Par exemple, en 2023, Safaricom Plc, cotée à la Nairobi Securities Exchange, a historiquement offert un rendement de dividende compétitif, ce qui en fait une option intéressante pour les investisseurs cherchant des revenus.

    Ratio de Distribution des Dividendes

    Ce ratio montre le pourcentage des bénéfices d’une entreprise versés sous forme de dividendes.

    Un ratio de distribution inférieur pourrait indiquer qu’une entreprise réinvestit davantage dans sa croissance, tandis qu’un ratio plus élevé pourrait suggérer une entreprise plus mature axée sur le retour de valeur aux actionnaires.

    Par exemple, une entreprise comme Guaranty Trust Bank au Nigeria a maintenu une approche équilibrée, offrant des dividendes tout en réinvestissant dans ses opérations pour alimenter la croissance.

    Les Avantages des Dividendes

    Revenu Régulier : Les dividendes peuvent fournir un flux de revenus régulier, particulièrement attractif pour les retraités ou ceux recherchant des revenus passifs.

    Croissance Composée : Réinvestir les dividendes peut significativement augmenter les rendements à long terme grâce à la puissance des intérêts composés.

    Signe de Santé Financière : Des paiements de dividendes réguliers peuvent être un indicateur de la stabilité financière et de la rentabilité d’une entreprise.

    Réduction de la Volatilité du Portefeuille : Les actions versant des dividendes peuvent aider à stabiliser un portefeuille, car elles représentent souvent des entreprises plus établies.

    Avantages Fiscaux : Dans certaines juridictions, les dividendes peuvent être taxés à un taux inférieur par rapport à d’autres formes de revenus.

    Inconvénients Potentiels

    Fiscalité : Les dividendes sont souvent imposables, ce qui peut impacter les rendements nets.

    Coût d’Opportunité : L’argent versé sous forme de dividendes n’est pas réinvesti dans la croissance de l’entreprise.

    Non Garanties : Les entreprises peuvent réduire ou éliminer les dividendes si les conditions financières se détériorent.

    Peut Indiquer une Croissance Limitée : Des distributions de dividendes élevées pourraient suggérer qu’une entreprise a des opportunités d’investissement limitées.

    Les Dividendes sur les Marchés Africains

    Les marchés boursiers africains offrent des opportunités de dividendes intéressantes. De nombreuses entreprises établies dans des secteurs comme les télécommunications, les banques et les biens de consommation ont des antécédents de paiements de dividendes réguliers.

    Par exemple, sur la BRVM, des entreprises comme Orange CI (ORAC) et Société Ivoirienne de Banque (SIBC) paient régulièrement des dividendes. Au Kenya, des entreprises comme Safaricom et East African Breweries maintiennent des politiques de dividendes attractives pour les investisseurs axés sur les revenus.

    Il est important de noter que les politiques de dividendes peuvent varier considérablement entre différents marchés africains. Alors que certains marchés, comme l’Afrique du Sud, ont des cultures de dividendes plus établies, d’autres sont encore en développement. Cette diversité offre aux investisseurs la possibilité d’adapter leurs stratégies à différentes dynamiques de marché.

    Stratégies pour Investir dans les Dividendes

    Investissement en Croissance de Dividendes : Concentrez-vous sur les entreprises ayant un historique de croissance constante de leurs dividendes au fil du temps.

    Investissement à Haut Rendement : Ciblez les actions avec des rendements de dividendes supérieurs à la moyenne, mais soyez prudent avec les rendements qui semblent trop beaux pour être vrais.

    Plans de Réinvestissement des Dividendes (DRIPs) : De nombreuses entreprises offrent des plans où les dividendes sont automatiquement réinvestis pour acheter plus d’actions, accélérant ainsi la croissance composée.

    Diversification : Répartissez les investissements sur différents secteurs et régions géographiques pour atténuer les risques.

    Recherche sur les Ratios de Distribution : Recherchez des entreprises avec des ratios de distribution durables, généralement inférieurs à 60 % pour la plupart des industries.

    Lire aussi : Investir en Afrique : Optimisez votre portefeuille avec les rendements de dividendes

    Considérations Pratiques

    Implications Fiscales : Comprenez le traitement fiscal des dividendes dans votre juridiction. Certains pays offrent des taux d’imposition préférentiels sur les revenus de dividendes.

    Risque de Change : Lorsqu’on investit sur des marchés étrangers, soyez conscient de l’impact des fluctuations monétaires sur vos rendements de dividendes.

    Cycles Économiques : Les paiements de dividendes peuvent être affectés par les récessions économiques, alors considérez le contexte économique plus large.

    Fondamentaux de l’Entreprise : Ne poursuivez pas des rendements élevés sans considérer la santé financière globale de l’entreprise et ses perspectives de croissance.

    Environnement Réglementaire : Restez informé des réglementations dans différents marchés qui pourraient affecter les politiques de dividendes ou le rapatriement des fonds.

    Obtenez Votre Stratégie d’Investissement en Dividendes Correcte

    Les dividendes peuvent jouer un rôle crucial dans une stratégie d’investissement, offrant un mélange de revenus réguliers et un potentiel de croissance à long terme.

    Bien qu’ils ne soient pas le seul facteur à considérer lors d’un investissement, comprendre comment fonctionnent les dividendes peut vous aider à prendre des décisions plus éclairées et à mieux aligner vos investissements avec vos objectifs financiers.

    Les marchés africains présentent des opportunités uniques pour l’investissement en dividendes, avec de nombreuses entreprises établies offrant des rendements attrayants.

    Cependant, comme pour toute stratégie d’investissement, il est essentiel de faire des recherches approfondies et de considérer votre situation financière individuelle et vos objectifs.

    Chez Daba, nous aidons les investisseurs à naviguer dans les complexités des marchés africains, y compris les actions versant des dividendes. Notre plateforme offre un accès à un large éventail d’opportunités d’investissement à travers le continent, soutenu par des recherches et des analyses approfondies.

    Que vous cherchiez à construire un portefeuille axé sur les dividendes ou simplement à incorporer quelques actions versant des dividendes dans votre stratégie existante, Daba offre les outils et les informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

    Rappelez-vous, bien que les dividendes puissent être une caractéristique attrayante de la possession d’actions, ils doivent être considérés dans le cadre d’une stratégie d’investissement plus large. Considérez toujours des facteurs comme les fondamentaux de l’entreprise, les conditions du marché et votre tolérance au risque personnelle lors de la prise de décisions d’investissement.

    Bon investissement !