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  • Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, nations sahéliennes liées par leur géographie et leurs luttes communes, ont toutes connu des coups d’État militaires ces dernières années.

    La frustration publique face à la corruption, à l’insécurité et à l’inefficacité perçue des gouvernements civils a alimenté ces coups. Cependant, l’impact économique de ces bouleversements politiques reste complexe et en évolution.

    Selon les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI), ces nations ont surpassé la croissance moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui s’élevait à 3,3 % en 2023.

    Cette croissance a persisté malgré les sanctions de la CEDEAO, en particulier au Niger, grâce aux mesures économiques significatives prises par les nouveaux régimes militaires. Explorons brièvement les principales tendances économiques, les événements, les perspectives et les opportunités d’investissement émergentes dans chaque économie.

    Le Coup d’État au Mali et les Changements de Politique Minière

    En août 2020, le Mali a connu un coup d’État dirigé par le colonel Assimi Goita. En 2023, le gouvernement de Goita a introduit un nouveau code minier permettant à l’État d’acquérir jusqu’à 30 % des nouvelles exploitations minières.

    Cette mesure vise à augmenter les revenus du secteur minier du Mali, surtout compte tenu de sa position de deuxième producteur d’or en Afrique, avec plus de 101 tonnes d’or extraites en 2022, selon le Conseil mondial de l’or. Les autorités s’attendent à ce que les nouvelles politiques minières augmentent les revenus annuels de l’exploitation minière d’environ 822 millions de dollars.

    Au-delà de l’or, le Mali possède également des gisements sous-exploités de fer, de manganèse et de lithium. L’économie malienne a connu une croissance de 4,5 % en 2023 et devrait maintenir cette trajectoire, le FMI prévoyant une croissance de 4 % cette année.

    Les nouvelles politiques minières présentent un potentiel d’investissement significatif et les plateformes comme Daba offrent aux investisseurs la possibilité de tirer parti des opportunités émergentes dans ce secteur.

    Les Initiatives Agricoles au Burkina Faso Après Deux Coups d’État

    Le Burkina Faso a connu des coups d’État en janvier et septembre 2022, avec Ibrahim Traore prenant finalement le pouvoir en tant que président intérimaire. En 2023, le gouvernement de transition de Traore a augmenté le soutien au secteur agricole, qui représente 20 % du PIB et emploie 60 % de la population.

    Les nouvelles initiatives économiques incluent environ 820 millions de dollars pour le développement de huit secteurs stratégiques, 330 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire et 36 millions de dollars pour augmenter la production de céréales.

    Malgré la crise sécuritaire persistante, le Burkina Faso fait preuve de résilience économique. La croissance du PIB a été estimée à 4,4 % en 2023, contre 1,5 % en 2022, et devrait atteindre 5,5 % en 2024, selon les projections du FMI.

    Avec un financement substantiel dirigé vers divers secteurs, le Burkina Faso offre un terrain fertile pour les investissements. Une opportunité notable est Onatel Burkina Faso, le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays par nombre d’abonnés, avec une part de marché de 42,91 % au troisième trimestre 2023.

    Coté à la BRVM et disponible pour les investisseurs sur l’application Daba, Onatel est bien positionné pour croître alors que l’industrie des télécommunications du pays se développe et contribue à la stabilité économique et au développement du Burkina Faso.

    Le Début du Pipeline Pétrolier du Niger

    En juillet 2023, les officiers militaires du Niger ont renversé le président élu, déclenchant des sanctions régionales. En réponse, la nouvelle junte a recherché des opportunités économiques en dehors de l’influence occidentale.

    En novembre 2023, le Niger a mis en service un pipeline de 6 milliards de dollars reliant ses champs pétroliers du sud-est à un port au Bénin. Le pipeline de 2 000 km, avec une capacité d’exportation de 90 000 barils par jour, offre au Niger une nouvelle source de revenus vitale.

    Les autorités estiment que les exportations de pétrole pourraient éventuellement représenter 25 % du PIB du Niger et contribuer à la moitié des recettes fiscales du pays. Ce projet devrait compenser la réduction de l’aide financière des partenaires occidentaux.

    L’économie du Niger, qui a ralenti à une croissance de 4,1 % en 2023, devrait se redresser de manière significative avec une croissance de 10,4 % en 2024.

    Le nouveau pipeline pétrolier et l’industrie pétrolière en plein essor représentent une étape économique majeure pour le Niger, une opportunité que les investisseurs devraient envisager de saisir.

    La Sortie de la CEDEAO et les Liens avec la Russie

    La CEDEAO a imposé des sanctions aux dirigeants des coups d’État, notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyager, aggravant les difficultés économiques pour les citoyens ordinaires.

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, prévu pour janvier 2025, rompant des partenariats commerciaux et économiques vitaux.

    Parallèlement, ils ont approfondi leur coopération avec la Russie, malgré les allégations de violations des droits de l’homme par les mercenaires russes.

    Le Débat sur le Franc CFA

    Des rapports en février 2024 ont indiqué un éventuel abandon du franc CFA par les trois économies dirigées par les militaires.

    Créé par la France en 1945, le franc CFA a été perçu comme un mécanisme de promotion de la stabilité monétaire. Cependant, les sentiments anti-français ont augmenté, notamment après les coups d’État récents.

    Les partisans du franc CFA soutiennent que son ancrage à l’euro permet de se prémunir contre l’inflation, tandis que les critiques plaident pour une nouvelle monnaie afin de rompre les liens économiques avec la France.

    L’Avenir Économique du Burkina Faso, du Mali et du Niger

    L’avenir économique des nations sahéliennes dirigées par les militaires reste précaire.

    Alors que ces pays se concentrent sur les ressources naturelles et l’agriculture, des défis tels que l’insécurité intérieure, la restauration de la santé fiscale et les retombées économiques potentielles de la sortie des accords commerciaux de la CEDEAO pèsent lourdement.

    Les perspectives à court terme sont incertaines, mais les réformes internes et les efforts de diversification offrent une lueur d’espoir.

    Investir dans ces marchés émergents présente à la fois des défis et des opportunités. En tirant parti de notre expertise et de notre plateforme, les investisseurs peuvent naviguer dans ces complexités et tirer parti des rendements potentiels.

    Pour ceux intéressés à explorer les opportunités d’investissement dans ces régions dynamiques, Daba est prêt à fournir les outils, les analyses et le soutien nécessaires pour vous aider à prendre des décisions d’investissement informées et rentables.

    Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez participer à leur transformation économique.

  • Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Burkina Faso, Mali, and Niger, Sahel nations bound by geography and shared struggles, have all witnessed military takeovers in recent years.

    Public frustration with corruption, insecurity, and the perceived ineffectiveness of civilian governments fueled these coups. However, the economic impact of these political upheavals remains a complex and evolving story.

    According to the International Monetary Fund’s (IMF) World Economic Outlook, these nations outperformed the average growth for sub-Saharan Africa, which stood at 3.3% for 2023.

    This growth persisted despite ECOWAS sanctions, particularly in Niger, driven by significant economic moves made by the new military regimes. We briefly explore major economic trends, events, outlook, and emerging investment opportunities in each economy.

    Mali’s Coup and Mining Policy Shifts

    In August 2020, Mali experienced a coup led by Col. Assimi Goita. In 2023, Goita’s government introduced a new mining code allowing the state to acquire up to a 30% stake in new mining projects.

    This move aims to increase revenues from Mali’s mining sector, especially given its position as Africa’s second-largest gold producer, with over 101 tonnes of gold extracted in 2022, according to the World Gold Council. Authorities expect the new mining policies to boost annual mining revenues by around $822 million.

    Beyond gold, Mali also has underexploited deposits of iron, manganese, and lithium. Mali’s economy grew by 4.5% in 2023 and is expected to maintain this trajectory, with the IMF forecasting growth of 4% this year.

    The new mining policies present significant investment potential and leveraging platforms like Daba offers investors a chance to tap into emerging opportunities in the sector.

    Burkina Faso’s Agricultural Drives After Two Coups

    Burkina Faso experienced coups in January and September 2022, with Ibrahim Traore eventually taking over as interim president.

    In 2023, Traore’s transitional government increased support for the agricultural sector, which accounts for 20% of GDP and employs 60% of the population.

    New economic initiatives include around $820 million for the development of eight strategic sectors, $330 million to combat food insecurity, and $36 million to boost cereal production.

    Despite the persistent security crisis, Burkina Faso demonstrates economic resilience. GDP growth was estimated at 4.4% in 2023, up from 1.5% in 2022, and is expected to reach 5.5% in 2024, according to IMF projections.

    With substantial funding directed towards various sectors, Burkina Faso offers fertile ground for investments.

    One notable opportunity is Onatel Burkina Faso, the country’s second-largest telecom operator by subscriber count, with a market share of 42.91% as of the third quarter of 2023.

    Listed on the BRVM and available to investors on the Daba app, Onatel is well-positioned for growth as the nation’s telecom industry expands and contributes to Burkina Faso’s economic stability and development.

    Also Read: Ivory Coast Rises: Economic Growth, Oil Discoveries, and a Booming Stock Market

    Niger’s Oil Pipeline Debut

    In July 2023, Niger’s military officers overthrew the elected president, triggering regional sanctions. In response, the new junta sought economic opportunities outside Western influence.

    In November 2023, Niger commissioned a $6 billion pipeline linking its southeastern oilfields to a port in Benin. The 2,000km pipeline, with an export capacity of 90,000 barrels per day, offers Niger a vital new revenue stream.

    Authorities believe oil exports could eventually account for 25% of Niger’s GDP and contribute half of the country’s tax revenues. This project is expected to offset the reduction in financial aid from Western partners.

    Niger’s economy, which slowed to 4.1% growth in 2023, is forecast to recover significantly with 10.4% growth in 2024.

    The new oil pipeline and burgeoning oil industry represent a significant economic milestone for Niger, one which investors should be looking to capitalize on.

    The ECOWAS Exit and Russian Ties

    ECOWAS imposed sanctions on the coup leaders, including asset freezes and travel bans, exacerbating economic hardships for ordinary citizens.

    In January 2024, Burkina Faso, Mali, and Niger announced their withdrawal from ECOWAS, set for January 2025, severing vital trade and economic partnerships.

    Concurrently, they have deepened cooperation with Russia, despite allegations of human rights abuses by Russian mercenaries.

    Also Read: Explained: All You Need to Know About West Africa’s Brexit

    Debate on the West African Franc (CFA)

    Reports in February 2024 indicated a potential move away from the West African franc (CFA) by the three military-led economies.

    Originally created by France in 1945, the CFA has been seen as a mechanism for promoting monetary stability. However, anti-French sentiments have grown, especially after recent coups.

    Supporters of the CFA argue that being pegged to the euro buffers against inflation, while critics push for a new currency to sever economic ties with France.

    Tap to Read

    The Economic Future of Burkina Faso, Mali and Niger

    The economic future of the military-led Sahel nations remains precarious.

    While these nations focus on natural resources and agriculture, challenges such as domestic insecurity, restoring fiscal health, and potential economic fallout from exiting ECOWAS trade agreements loom large.

    The short-term outlook is clouded, but domestic reforms and diversification efforts offer a glimmer of hope.

    Investing in these emerging markets presents both challenges and opportunities. By leveraging our expertise and platform, investors can navigate these complexities and capitalize on the potential returns.

    For those interested in exploring investment opportunities in these dynamic regions, Daba stands ready to provide the necessary tools, insights, and support to help you make informed and profitable investment decisions.

    Contact us today to learn more about how you can be part of their economic transformation.

  • Top 9 Trends That Shaped The BRVM In 2023

    Top 9 Trends That Shaped The BRVM In 2023

    One of the key questions investors looking to diversify their portfolios often ask is, “Where to invest in Africa?” African stocks offer some of the most promising opportunities for retail and institutional investors.

    In this blog, we explore some of the standout trends on the bourse last year and why investors interested in Africa should look to the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), the regional stock exchange serving eight francophone West African countries.

    What is the BRVM?

    The Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) serves as the regional stock exchange for the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) member states. 

    These include Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo. 

    Despite facing challenges like inflation and political tensions, the BRVM demonstrated resilience in 2023, with its composite index showing consistent growth.

    1. BOA, Sonatel, Orange Lead The Pack

    Last year, 21 stocks experienced prosperous periods, witnessing notable capital gains, while 23 stocks ended in decline, with 2 maintaining stability. 

    The finance and public services sectors notably contributed to the positive direction of the BRVM stock market, recording gains of 14.45% and 8.64%, respectively. 

    Notably, stocks within these sectors, such as Sonatel and Orange Côte d’Ivoire, played a pivotal role in this performance. BOA CI emerged as the top performer, boasting an impressive 86.35% gain, fueled by opportunities within the Ivorian banking sector.

    The BRVM Composite, the comprehensive performance indicator, exhibited a modest initial growth to 203.22 points (+0.46%). However, it concluded the year with a notable surge of 5.38%, reaching 214.15 points, marking its third consecutive year of growth.

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    2. Increased Dividend Distribution

    Despite challenges in 2022 and cautious directives from the BCEAO regarding dividend distributions from banks, BRVM-listed companies significantly increased shareholder remuneration in 2023. Dividends distributed to investors rose by 25.82%, totaling 647.8 billion FCFA. 

    Companies such as Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI, and Société Ivoirienne de Banque stood out by distributing substantial sums to their shareholders.

    3. Brandon McCain Acquires Shares in BICICI

    Brandon McCain Capital, led by Ahmed Cissé, acquired a 19.11% stake in BICICI from the SUNU bancassurance group. This transaction, valued at 22.12 billion FCFA, marks a significant change in BICICI’s shareholding structure.

    4. Vista Group Negotiates Oragroup Share Repurchase

    The Vista Group engaged in discussions for the repurchase of ECP’s shares in Oragroup. This agreement, with a consortium led by Emerging Capital Partners, aims to make Vista the majority shareholder of Oragroup, holding over 61% of shares. 

    However, valuation discrepancies between ECP and Simon Tiemtoré’s group pose challenges to the deal’s completion.

    5. BRVM Surpasses 8 Trillion FCFA Mark

    A significant milestone achieved by the BRVM in 2023 was its historic crossing of the 8,000 billion FCFA mark in market capitalization. This momentous occasion occurred on September 12, 2023, propelled by notable peaks in Société Générale CI and Orange CI stocks amid widespread increases. 

    Subsequently, on September 20, 2023, the BRVM ascended to become the fifth-largest market in Africa, boasting a market capitalization of 12.861 billion dollars, surpassing the Nairobi stock exchange’s capitalization of 9.77 billion dollars. 

    The listing of Orange Côte d’Ivoire at the end of 2022 significantly contributed to this achievement, accounting for around 20% of the overall market capitalization. 

    Despite a decline in overall volume transacted by 45.8% compared to 2022, the value of transactions increased by 41.2%, reaching 246 billion FCFA in 2023, reflecting positive market evolution.

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    Daba Finance Invest Africa BRVM hits major milestone

    6. Credit d’Afrique Group’s Acquisition of Alios Finance

    On December 12, Tunisie Leasing et Factoring announced its agreement with Credit d’Afrique Group, led by successful entrepreneur Serge BILE, for the acquisition of its subsidiaries. 

    This acquisition includes majority shares in Alios Finance subsidiaries in Ivory Coast, Cameroon, and Gabon. While the Ivorian subsidiary faced financial challenges, this sale potentially stemmed from the subsidiaries’ financial performance. 

    Safca, controlled at 52.02% by Alios Finance, experienced a significant increase of 47.16% in its stock value at BRVM by the year’s end.

    7. Historic Highs for Ecobank CI, Société Générale CI, and SIB

    2023 saw certain stocks reaching their highest prices since their introduction to the BRVM. Notably, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI, and SIB achieved significant milestones in their price evolution. 

    These developments, while reflecting positive market sentiment, may impact profits, dividends, and net assets. Investors’ high expectations could lead to increased price-earnings ratios and a decline in average profitability, affecting stocks’ attractiveness based on dividend yield.

    8. Highest Returns Offered During Publications

    With the release of financial statements for 2022 during 2023, several companies stood out for the level of shareholder remuneration they offered. BOA BF led the rankings with a notable dividend yield of 11.09%, followed by Palmci at 11.05%. 

    Nestlé CI, BOA CI, and SOGB rounded out the top 5 with respective returns of 10.79%, 10.40%, and 10.30%. This indicator, with an average dividend yield of more than 10%, contributed to reinforcing investors’ confidence in the stock market.

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    9. Sonatel’s Concessions

    Despite its long-standing dominance, Sonatel found itself displaced as the market capitalization giant at BRVM, ceding the top position to its Ivorian counterpart, Orange CI. 

    Orange Côte d’Ivoire’s successful IPO, the largest ever conducted on the BRVM market, triggered market excitement, propelling its stock value by around 15% in just two sessions. 

    However, post-IPO consolidation allowed Sonatel to reclaim its position, now sharing the market dominance with Orange CI, collectively commanding over 42% of the overall market capitalization.

    Why You Should Invest In Stocks On West Africa’s BRVM

    Investing in African stocks, particularly through platforms like the BRVM, offers investors a gateway to diverse and promising opportunities. 

    By understanding market trends, strategic developments, and sectoral performance, investors can make informed decisions on where and how to invest in Africa’s thriving stock markets, unlocking the continent’s growth potential and contributing to long-term investment success.

    Daba’s cutting-edge investment platform provides investors with a seamless and effective way to discover, trade, and monitor investments on the BRVM. Get the Daba application now to start building your BRVM portfolio today.

    XOF 1 = USD 0.0016 as of February 18, 2024.

    Disclosure: This article was originally published on Sika Finance and regenerated with AI.

  • Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Un séisme politique a frappé l’Afrique de l’Ouest le mois dernier, alors que trois nations dirigées par des juntas militaires annonçaient leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le bloc régional.

    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont accusé la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive, avant de quitter l’organisation fin janvier.

    Le départ abrupt a suscité des comparaisons avec le “Brexit” (le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne), marquant une rupture historique après des décennies de construction de liens économiques et politiques entre les 15 États membres.

    Alors que les répliques se font sentir dans toute la région, voici tout ce que vous devez savoir sur cette crise et ses implications profondes pour le commerce, la sécurité et la vie de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.

    Qu’est-ce que la CEDEAO ?

    Fondée en 1975, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comprend 15 nations de la région.

    La CEDEAO vise à promouvoir la coopération régionale et le commerce, facilitant les déplacements sans visa pour améliorer les conditions de vie de sa population et assurer la stabilité économique.

    Elle joue également un rôle crucial dans les efforts de maintien de la paix dans une partie volatile du continent et est un allié sécuritaire important pour l’Occident, y compris les États-Unis.

    La présidence du bloc est tournante parmi ses États membres, le Nigeria, la puissance économique de la région, étant actuellement en charge.

    États membres de la CEDEAO

    Pourquoi le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont-ils quitté la CEDEAO ?

    Ces dernières années, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont été submergés par des insurrections djihadistes et une instabilité politique, subissant plusieurs coups d’État.

    Le Mali a connu deux coups, un en 2020 et un autre en 2021. Le Burkina Faso a fait face à deux coups en moins d’un an en 2022. Enfin, le Niger a connu un coup d’État l’été dernier.

    La CEDEAO a réagi en suspendant les pays et en imposant des sanctions sévères. Cela a entraîné un ressentiment croissant et un défi de la part des juntas militaires qui dirigent désormais ces nations.

    Ils accusent la CEDEAO de ne pas avoir fourni de soutien contre le terrorisme et d’être influencée par des “puissances étrangères” comme la France.

    Le 28 janvier 2024, les trois pays ont annoncé conjointement leur retrait immédiat du bloc, critiquant les sanctions “illégales”.

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    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso accusent la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive.

    Comment la région a-t-elle réagi à cette décision ?

    La CEDEAO a exprimé sa tristesse face à cette décision. Le Nigeria, actuel président de la CEDEAO, a déclaré que les dirigeants de junte “non élus” déçoivent leur peuple mais restent ouverts au dialogue.

    Les analystes avertissent que les sanctions ont eu un effet contre-productif, alimentant le sentiment anti-français et resserrant les liens avec la Russie.

    La menace d’une intervention militaire contre le Niger a mobilisé les citoyens pour soutenir le coup d’État.

    Cette position ferme a sapé la crédibilité de la CEDEAO, mais souligne également l’instabilité alors que les armées prennent le pouvoir dans toute la région.

    Le président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu.

    Quels seront les impacts du départ de la CEDEAO sur les pays ?

    La décision pourrait nuire gravement aux nations pauvres et enclavées du Sahel qui dépendent fortement du commerce transfrontalier.

    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    La fermeture de la frontière par le Nigeria à la suite du coup d’État militaire qui a renversé le président Mohammed Bazoum met en péril des échanges d’une valeur d’environ 226 millions de dollars et des vies, selon plusieurs rapports.

    Pour tous les pays dirigés par des juntas, perdre l’accès au marché de la CEDEAO, évalué à 702 milliards de dollars, pourrait entraîner des pénuries, des hausses de prix, des tarifs douaniers accrus et des restrictions financières.

    À mesure que les citoyens seront confrontés à plus de difficultés économiques, la pression pourrait s’accentuer sur les régimes de junte fragiles luttant pour contenir la violence.

    Comment le “moment Brexit” affectera-t-il la région ?

    Les experts ont comparé la séparation imminente au Brexit, avertissant qu’elle pourrait prendre des années à être mise en œuvre mais qu’elle déferlerait des décennies d’intégration.

    Les flux commerciaux et de services de la région, d’une valeur de près de 150 milliards de dollars par an, seront perturbés.

    Cela soulève également des incertitudes autour des importantes populations de la diaspora du Burkina Faso, du Mali et du Niger vivant dans toute l’Afrique de l’Ouest.

    Par exemple, la Côte d’Ivoire accueille plus de 5 millions de migrants de ces nations.

    Dans le pire des cas, l’effondrement du bloc pourrait déclencher un exode massif.

    La CEDEAO a été critiquée pour avoir rapidement sanctionné les juntas militaires après des années d’inaction contre les dirigeants civils qui ont prolongé leur règne grâce à des élections ou référendums douteux dans des pays comme la Côte d’Ivoire et la Guinée.

    Cette double norme a réduit la crédibilité de la CEDEAO. De plus, bien que la CEDEAO ait menacé d’intervenir militairement, son incapacité à concrétiser ces menaces a encore affaibli sa position.

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    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    Depuis longtemps, les experts en sécurité exhortent les pays régionaux à renforcer la coopération et le partage du renseignement pour faire face aux insurrections alimentées par la pauvreté, la négligence, les abus et l’idéologie.

    Cependant, la crise actuelle au sein de la CEDEAO met en évidence le fossé cro

    issant entre les gouvernements démocratiquement élus alliés à l’Occident et les États dirigés par des militaires de plus en plus dépendants de la Russie et de la Chine pour leur soutien.

    Cette scission entrave une réponse régionale coordonnée à l’insécurité croissante et aux insurrections.

    À l’avenir, la CEDEAO doit combler ce fossé et renforcer la collaboration entre ses États membres pour relever les défis communs.

    Comment les investisseurs peuvent-ils commercer avec le Brexit de l’Afrique de l’Ouest ?

    En tant qu’investisseur cherchant à négocier le Brexit de l’Afrique de l’Ouest via la BRVM, plusieurs stratégies peuvent être adoptées.

    Une façon est d’analyser la performance boursière des entreprises cotées à la BRVM qui ont une exposition significative au Niger, au Burkina Faso et au Mali (telles que la Banque de l’Afrique et Onatel), en particulier celles opérant dans des secteurs susceptibles d’être affectés par les changements géopolitiques, tels que l’agriculture, l’exploitation minière et les infrastructures.

    Les investisseurs peuvent également surveiller les fluctuations des devises, car le retrait de la CEDEAO pourrait avoir un impact sur les taux de change et influencer par conséquent les prix des actions.

    De plus, rester informé des développements politiques et des changements de politique dans la région est crucial pour prendre des décisions d’investissement éclairées.

    Enfin, les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles en envisageant des actifs autres que les actions, tels que des obligations ou des fonds négociés en bourse (ETF), qui peuvent offrir des opportunités alternatives pour tirer parti des mouvements de marché résultant du Brexit de l’Afrique de l’Ouest.

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  • Explained: All You Need To Know About West Africa’s Brexit

    Explained: All You Need To Know About West Africa’s Brexit

    A political quake struck West Africa last month, as three nations ruled by military juntas announced their withdrawal from the Economic Community of West African States (ECOWAS) regional bloc.

    Niger, Mali, and Burkina Faso accused ECOWAS of failing to support them against jihadist violence and excessive foreign influence, before quitting the organization late January

    The abrupt departure has prompted comparisons to “Brexit” (the withdrawal of the United Kingdom (UK) from the European Union), marking a historic rupture after decades of building economic and political ties between the 15 member states.

    As the aftershocks reverberate across the region, here is everything you need to know about this crisis and its far-reaching implications for trade, security, and the lives of millions in West Africa. 

    What is ECOWAS?

    Founded in 1975, the Economic Community of West African States (ECOWAS) comprises 15 nations in the region.

    ECOWAS aims to foster regional cooperation and trade, facilitating visa-free travel to uplift the living standards of its people and ensure economic stability. 

    It also plays a crucial role in peacekeeping efforts in a volatile part of the continent and is a significant security ally to the West, including the United States.

    The leadership of the bloc rotates among its member countries, with Nigeria, the economic powerhouse of the region, currently in charge.

    ECOWAS Member States

    Why did Burkina Faso, Mali and Niger quit ECOWAS? 

    In recent years, Burkina Faso, Mali, and Niger have been overwhelmed by jihadist insurgencies and political instability, undergoing multiple coups. 

    Mali endured two coups, one in 2020 and another in 2021. Burkina Faso faced two coups within a year in 2022. Lastly, Niger experienced a coup last summer.

    ECOWAS responded by suspending the countries and imposing tough sanctions. This led to growing resentment and defiance from the military juntas now ruling these nations. 

    They accuse ECOWAS of failing to provide support against terrorism and of being influenced by “foreign powers” like France. 

    On January 28, 2024, the three countries jointly announced their immediate withdrawal from the bloc, criticizing the “illegal” sanctions.

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    Niger, Mali, and Burkina Faso accuse ECOWAS of failing to support them against jihadist violence and excessive foreign influence.

    How has the region responded to the decision?

    ECOWAS has expressed sadness at the decision. Nigeria, the current ECOWAS chair, said the “unelected” junta leaders are letting their people down but remain open to engagement. 

    Analysts warn that sanctions have backfired, fueling anti-French sentiment and closer ties with Russia. Threatening military intervention against Niger rallied citizens to support the coup. 

    The tough stance has undermined ECOWAS’s credibility but also underscores instability as armies seize power across the region.

    Nigeria President and Chairperson of ECOWAS, Bola Ahmed Tinubu.

    How will leaving ECOWAS affect the countries? 

    The decision could severely harm the poor, landlocked Sahel nations who heavily rely on cross-border trade. 

    Niger shares 1,500 km of border with Nigeria and 80% of its trade is done with its richer neighbor. 

    The border closure by Nigeria following the military takeover that overthrew President Mohammed Bazoum puts trade worth about $226 million and lives at risk, per multiple reports.

    For all the junta-led countries, losing access to the $702 billion ECOWAS market could lead to shortages, higher prices, increased tariffs, and financial restrictions. 

    As citizens face more economic hardship, pressure may mount on fragile junta regimes struggling to contain violence. 

    How will the “Brexit” moment affect the region?

    Experts have compared the impending split to Brexit, warning it may take years to implement but would unravel decades of integration. 

    The region’s trade and services flows, worth nearly $150 billion a year, will be disrupted. 

    It also raises uncertainty around the large diaspora populations from Burkina Faso, Mali, and Niger living across West Africa. Ghana, Togo, and Benin also have a big diaspora from Niger.

    For example, Ivory Coast hosts over 5 million migrants from these nations. 

    In a worst-case scenario, the bloc’s collapse could trigger a mass exodus. 

    ECOWAS has faced criticism for swiftly sanctioning the military juntas after years of inaction against civilian leaders who prolonged their rule through questionable elections or referendums in nations like Ivory Coast and Guinea. 

    This double standard has reduced ECOWAS’s credibility. Additionally, though ECOWAS has threatened military intervention, its failure to follow through on those threats has further weakened its standing. 

    Interested in navigating the West Africa Brexit and maximizing your investment opportunities? Explore our platform to thrive in this evolving market landscape.

    Niger shares 1,500 km of border with Nigeria and 80% of its trade is done with its richer neighbor. 

    For a long time, security experts have urged regional countries to enhance cooperation and intelligence-sharing to address the spreading insurgencies fueled by poverty, neglect, abuse, and ideology. 

    However, the current crisis at ECOWAS highlights the growing divide between democratically elected governments allied with the West and military-ruled states increasingly reliant on Russia and China for support. This schism thwarts a coordinated regional response to rising insecurity and insurgencies. 

    Moving forward, ECOWAS must bridge this divide and boost collaboration between member states to tackle shared challenges.

    How can investors trade the West Africa Brexit?

    As an investor looking to trade the West African Brexit via the BRVM, there are several strategies you can adopt.

    One way is to analyze the stock performance of companies listed on the BRVM that have significant exposure to Niger, Burkina Faso, and Mali (such as Bank of Africa and Onatel), particularly those operating in sectors likely to be affected by geopolitical changes, such as agriculture, mining, and infrastructure. 

    Investors can also monitor currency fluctuations, as the withdrawal from ECOWAS could impact exchange rates and consequently influence stock prices. Additionally, staying abreast of political developments and policy changes within the region is crucial for making informed investment decisions. 

    Finally, investors can diversify their portfolios by considering assets beyond equities, such as bonds or exchange-traded funds (ETFs), which may provide alternative opportunities to capitalize on market movements resulting from the West Africa Brexit.

    Stay ahead of the curve with our comprehensive resources and tools designed to help investors capitalize on emerging opportunities amidst geopolitical shifts in West Africa. Visit our website or download the app now!

  • BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    Avec des fondamentaux solides et une stabilité monétaire liée à l’euro, l’Afrique de l’Ouest francophone offre des perspectives d’investissement viables. La BRVM sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    En 2018, le PDG de la BRVM, le Dr Edoh Kossi Amenounve, a rencontré des investisseurs à Londres, transmettant un message optimiste : les économies de l’UEMOA avaient enregistré une croissance moyenne du PIB de 6 % par an au cours des cinq dernières années.

    Cette expansion robuste s’est poursuivie, avec une croissance moyenne dépassant les 5 % chaque année, sauf en 2020, lorsque la COVID-19 a freiné les économies mondiales.

    Ces économies sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, et en 2024, cinq d’entre elles figurent parmi les dix économies à la croissance la plus rapide au monde, selon les projections du FMI.

    Avec cette croissance, l’Afrique de l’Ouest francophone offre certaines des meilleures perspectives d’investissement sur le continent.

    Et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    Née d’une vision commune

    Une bourse unifiée transfrontalière desservant les huit pays de l’UEMOA, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) a été fondée en 1998 grâce à une vision commune des États membres.

    Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, elle sert de bourse commune pour les 140 millions d’habitants de la région.

    La bourse a été créée pour exploiter les forces collectives des économies de la région.

    Elle opère en franc CFA, la monnaie commune à tous les États membres francophones de l’Afrique, indexée sur l’euro et supervisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Cela offre une stabilité et une prévisibilité des changes aux investisseurs.

    L’UEMOA partage également un régulateur financier commun, harmonisant la surveillance à travers les frontières.

    Près de trois décennies de croissance

    Avec seulement 35 inscriptions au départ, la BRVM s’est rapidement étendue au cours des 26 dernières années.

    La BRVM a été la bourse la plus performante d’Afrique en 2015, enregistrant une augmentation de 17,7 % de son indice composite de référence.

    Cela a contribué à cimenter son statut de l’une des principales bourses d’Afrique, se joignant aux rangs des bourses de pays tels que le Nigeria, le Maroc et le Kenya.

    Après quelques années plus calmes, elle a enregistré un rebond significatif en 2021, avec une appréciation de 39,2 % – la deuxième plus élevée en Afrique.

    En décembre 2022, Orange Côte d’Ivoire, le plus grand opérateur mobile de la Côte d’Ivoire, a été introduit en bourse via une IPO sursouscrite qui a levé un record de 236 millions de dollars sur la bourse.

    L’action a jusqu’à présent généré un rendement de 46,77 % (en tenant compte de ses dividendes généreux) depuis cette introduction historique, ajoutant 2,5 milliards de dollars à la capitalisation boursière de 12 milliards de dollars, répartie entre 46 sociétés cotées.

    Ces sociétés comprennent le leader des télécommunications Sonatel, le fournisseur d’électricité CIE, la banque panafricaine Ecobank, et des géants bancaires tels que la Société Générale, la Bank of Africa et Oragroup. Des multinationales telles que Nestlé et TotalEnergies sont également cotées.

    Au-delà de la stabilité et de l’ampleur, la BRVM offre également des rendements attractifs en dividendes, avec une moyenne de 6 à 8 % – dépassant largement les rendements habituels dans la plupart des marchés développés.

    La capitalisation boursière totale de la bourse a plus que doublé entre 2019 et fin 2022, passant de 9 billions de francs CFA à plus de 13 billions de francs CFA (environ 23 milliards de dollars).

    À la fin de 2023, elle comptait 123 lignes obligataires, 46 sociétés cotées, dont des entreprises majeures comme Sonatel, Onatel et la Société Générale Côte d’Ivoire, devenant l’une des plus grandes bourses d’Afrique en termes de capitalisation boursière.

    En septembre, la composante actions du marché a dépassé les 8 billions de francs CFA de capitalisation boursière pour la première fois, reflétant l’accélération de l’expansion économique en Afrique de l’Ouest.

    Jusqu’à huit des actions de la bourse ont enregistré des gains à deux chiffres l’année dernière.

    Parallèlement à cette croissance, la bourse a innové pour élargir son attrait.

    Elle a introduit des cotations d’obligations islamiques conformes à la charia (sukuk) en 2016, et un an plus tard, elle a lancé un nouveau conseil pour améliorer l’accès au financement des PME.

    L’accès au financement reste un obstacle majeur pour les entrepreneurs et les petites entreprises à travers l’Afrique.

    Cette initiative vise à mettre en relation des petites entreprises prometteuses avec un capital à long terme nécessaire, que les investisseurs peuvent acquérir via la BRVM.

    Avec des voies plus faciles pour lever des fonds propres, des PME dynamiques dans des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso peuvent se développer et stimuler la croissance économique.

    Stabilité en période de turbulence monétaire

    Un avantage majeur de la BRVM est son utilisation du franc CFA indexé sur l’euro.

    Cela offre une stabilité monétaire inégalée sur un continent souvent agité du point de vue de la politique monétaire.

    Les investisseurs peuvent être assurés que leurs rendements ne seront pas érodés par des fluctuations soudaines des taux de change ou une inflation élevée.

    En revanche, les actions négociées sur des bourses nationales telles que le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Ghana présentent un risque de change significatif.

    Par exemple, l’indice All-Share de la Bourse nigériane a enregistré un rendement de 45,9 % en 2023, son plus élevé jamais enregistré.

    Cependant, une dévaluation de 55 % du naira nigérian par rapport au dollar américain a signifié que la bourse a affiché un rendement négatif de 29,34 % pour les investisseurs étrangers.

    Le lien avec l’euro de la BRVM réduit un tel risque pour les investisseurs étrangers.

    Les entreprises cotées à la BRVM bénéficient également de réglementations standardisées et d’une infrastructure commerciale commune dans toute la région.

    De plus, une gouvernance stricte et une surveillance par le régulateur régional AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) renforcent la protection des investisseurs.

    Le régulateur a récemment suspendu la cotation d’une entreprise cotée, EVIOSYS Packaging SIEM, pour non-conformité aux règles de cotation, soulignant son engagement envers la transparence et la conformité.

    Des défis de liquidité persistent

    Malgré ses forces, la BRVM fait face à quelques défis persistants.

    La liquidité reste relativement faible par rapport aux bourses plus importantes.

    Le marché est dominé par quelques grandes entreprises ivoiriennes telles que Sonatel et Ecobank, et les volumes de transactions sont faibles pour d’autres inscriptions.

    De plus, 35 entreprises, soit 76 %, cotées à la bourse sont ivoiriennes.

    Attirer davantage de cotations, en particulier de PME et d’autres pays de l’UEMOA en dehors de la Côte d’Ivoire, et diversifier sa base d’investisseurs contribueront à accroître la liquidité.

    Néanmoins, la BRVM reste le symbole d’une intégration économique régionale réussie en Afrique.

    Elle est l’une des deux seules bourses unifiées à l’échelle régionale sur le continent, aux côtés de la BVMAC partagée par six États d’Afrique centrale francophones.

    Intégration avec l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest

    La BRVM est un modèle pionnier d’intégration financière et économique régionale en Afrique.

    En regroupant leurs marchés au sein d’une seule bourse transfrontalière, les huit pays de l’UEMOA ont créé une plateforme beaucoup plus efficace pour la collecte de fonds et les investissements par rapport aux bourses nationales fragmentées.

    En tant que première et seule bourse régionale entièrement intégrée au monde, la BRVM offre aux plus petits pays membres tels que le Bénin, la Guinée-Bissau et le Niger un accès au capital et à l’échelle qu’ils auraient du mal à atteindre seuls.

    Elle harmonise également la réglementation et l’infrastructure du marché à travers les frontières.

    Compte tenu de cette promesse, la bourse travaille maintenant à capitaliser sur son succès grâce à une intégration plus étroite des marchés de l’Afrique de l’Ouest.

    Elle collabore avec les bourses du Nigeria et du Ghana sur des plans d’intégration visant à développer une plateforme de trading unifiée.

    Cela pourrait considérablement élargir les opportunités pour les investisseurs et les entreprises.

    Et avec des plateformes d’investissement comme Daba offrant un accès sans précédent à la bourse via une application mobile, de nouveaux investisseurs peuvent facilement exploiter les offres de la BRVM et participer aux opportunités de croissance des entreprises africaines cotées.

    Avec une croissance économique solide prévue dans toute l’Afrique de l’Ouest, la BRVM offre une destination d’investissement passionnante.

    Mais la bourse est plus qu’une simple opportunité d’investissement – elle est un pionnier de l’intégration régionale et un modèle pour le développement des marchés de capitaux en Afrique.

    Ses forces en matière d’intégration, de stabilité monétaire, de gouvernance et d’innovations constantes en font un modèle pour les bourses à travers l’Afrique et une option attrayante pour les investisseurs internationaux à la recherche de nouveaux marchés frontières.

    En tant qu’initiative régionale exceptionnelle en Afrique, la BRVM offre une porte d’entrée au potentiel massif de l’Afrique de l’Ouest francophone pour les investisseurs en quête de nouveaux horizons.

    Cet article a été initialement publié dans Pulse54, la lettre d’information bimensuelle de Daba qui explore ce qui est ancien et nouveau dans le paysage des investissements en Afrique. Inscrivez-vous ici.

  • BRVM: The Gateway To West Africa’s Potential

    BRVM: The Gateway To West Africa’s Potential

    With strong fundamentals and currency stability tied to the Euro, francophone West Africa provides viable investment prospects. The BRVM serves as the portal through which investors can capitalize.

    Back in 2018, BRVM CEO Dr. Edoh Kossi Amenounve met with investors in London conveying an optimistic message: WAEMU economies had averaged 6% GDP growth annually over the prior half-decade. 

    This robust expansion has continued, with average growth above 5% each year except in 2020 when COVID-19 stalled global economies. 

    These economies are Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo, and in 2024, five of them feature among the world’s ten fastest-growing economies projected by the IMF.

    With this growth, francophone West Africa offers some of the best investment prospects on the continent.

    And the BRVM stock exchange serves as the portal through which investors can capitalize.

    Born From a Shared Vision

    A unified cross-border stock exchange serving all eight WAEMU countries, the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) was founded in 1998 through a shared vision of the member states. 

    Headquartered in Abidjan, Ivory Coast, it serves as the common stock exchange for the 140 million people of the region. 

    The exchange was created to harness the collective strengths of the region’s economies. 

    It operates on the CFA Franc, the common currency for all francophone African member states pegged to the Euro, overseen by the Central Bank of West African States. 

    This offers foreign exchange stability and predictability to investors.

    The WAEMU also shares a common financial regulator, harmonizing oversight across borders.

    Nearly three decades of growth

    Starting with just 35 listings, the BRVM has expanded rapidly over the past 26 years. 

    The BRVM was Africa’s top-performing stock exchange in 2015, notching up a 17.7% increase in its benchmark composite index. 

    This helped cement its status as one of Africa’s leading exchanges, joining the ranks of bourses in countries like Nigeria, Morocco, and Kenya. 

    After a few slower years, it saw a strong rebound in 2021, appreciating 39.2% – the second highest in Africa.

    In December 2022, Orange Côte d’Ivoire—Ivory Coast’s largest mobile operator—was listed on the BRVM via an oversubscribed IPO that raised a record $236 million on the exchange.

    The stock has so far returned 46.77% (taking its juicy dividends into account) since the landmark listing, which added $2.5bn to the exchange’s $12bn equity market cap, spread across 46 listed companies.

    These include telecom leader Sonatel, electricity provider CIE, pan-African lender Ecobank, and banking giants like Société Générale, Bank of Africa, and Oragroup. Multinationals like Nestlé and TotalEnergies are also listed.

    Beyond stability and scale, the BRVM also offers attractive dividend yields averaging 6-8%—far outpacing typical yields in most developed markets. 

    The exchange saw its overall market capitalization more than double between 2019 and the end of 2022, from 9 trillion CFA francs to over 13 trillion CFA francs (equivalent to about $23 billion).

    By the end of 2023, it had 123 bond lines, 46 listed companies—including major firms like Sonatel, Onatel, and Société Generale Côte d’Ivoire—and had become one of the largest stock exchanges in Africa based on market cap.

    In September, the equities component of the market crossed 8 trillion CFA francs in market capitalization for the first time, reflecting the acceleration of West Africa’s economic expansion.

    Up to eight of the stocks on the exchange posted double-digit share price gains last year.

    Alongside this growth, the exchange has innovated to broaden its appeal. 

    It introduced sharia-compliant Islamic bond (sukuk) listings in 2016 and a year later, it launched a new board to improve SME financing access.

    Access to funding remains a major hurdle for entrepreneurs and small businesses across Africa. 

    This initiative aims to connect promising smaller companies with much-needed long-term capital from investors who can purchase stakes via the BRVM. 

    With easier paths to raise equity financing, dynamic SMEs across countries like Côte d’Ivoire, Senegal, and Burkina Faso can expand and drive economic growth.

    Stability amid currency turbulence

    A major advantage of the BRVM is its use of the euro-pegged CFA franc. 

    This provides unmatched currency stability in an often turbulent continent for monetary policy. 

    Investors can be reassured their returns will not be eroded by sudden exchange rate swings or high inflation.

    By contrast, equities traded on national exchanges like Nigeria, South Africa, and Ghana carry significant currency risk. 

    For instance, the Nigerian Exchange’s All-Share Index returned 45.9% in 2023, its highest ever on record. 

    But a 55% devaluation of the Nigerian naira against the US dollar meant the stock market returned a negative 29.34% to foreign investors.

    The BRVM’s euro peg slashes such risk for offshore investors.

    Companies listed on the BRVM also benefit from standardized regulations and trading infrastructure across the region. 

    In addition, strict governance and oversight by regional regulator AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) enhance investor protections. 

    The regulator recently suspended trading of a listed firm, EVIOSYS Packaging SIEM, for non-compliance with listing rules – underscoring its commitment to transparency and compliance.

    Liquidity challenges linger

    Despite its strengths, the BRVM faces some lingering challenges. 

    Liquidity remains relatively low compared to larger exchanges. 

    The market is dominated by a few large Ivorian companies like Sonatel and Ecobank, and trading volumes are thin for other listings. 

    More so, 35 or 76% of companies listed on the bourse are Ivorian. 

    Attracting more listings, especially from SMEs and more WAEMU countries apart from Cote d’Ivoire, and diversifying its investor base will aid liquidity.

    Nonetheless, the BRVM remains a symbol of successful regional economic integration in Africa. 

    It is one of only two unified, region-wide stock exchanges on the continent, alongside the BVMAC shared by six francophone Central African states. 

    Integrating with the wider West Africa

    The BRVM is a pioneering model of regional financial and economic integration in Africa. 

    By pooling their markets into a single cross-border exchange, the eight WAEMU countries have created a far more efficient platform for fundraising and investment compared to fragmented national exchanges.

    As the first and only fully integrated regional stock exchange in the world, the BRVM offers smaller member countries like Benin, Guinea-Bissau, and Niger access to capital and scale they would struggle to achieve on their own. 

    It also harmonizes regulation and market infrastructure across borders.

    Given this promise, the exchange is now working to build on its success through closer West Africa market integration. 

    It is collaborating with exchanges in Nigeria and Ghana on integration plans to develop a unified trading platform. 

    This could significantly expand opportunities for investors and businesses.

    And with investment platforms like Daba providing unprecedented retail access to the exchange through a mobile app, new investors can easily tap into the BRVM’s offerings and participate in the growth opportunities of public African companies.

    With strong economic growth projected across West Africa, the BRVM offers an exciting investment destination. 

    But the exchange is more than just an investment opportunity – it is a pioneer of regional integration and a model for capital market development across Africa.

    Its integration strengths, currency stability, governance, and steady innovations make it a model for exchanges across Africa and an attractive option for international investors seeking new frontier markets. 

    As one of Africa’s standout regional initiatives, the BRVM provides a gateway into francophone West Africa’s massive potential for investors seeking new frontiers.

    This article was first published in Pulse54, Daba’s bi-monthly newsletter that dives into what’s old and new in Africa’s investment landscape. Sign up here

  • Récapitulatif 2023 : Meilleures performances des actions sur la BRVM

    Récapitulatif 2023 : Meilleures performances des actions sur la BRVM

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est la bourse régionale des États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

    La bourse est située à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mais elle dispose de bureaux de marché dans chacun des pays affiliés.

    Au cours d’une année impressionnante pour le marché boursier, jusqu’à huit actions ont enregistré des gains à deux chiffres en 2023, tandis que la capitalisation boursière a dépassé pour la première fois les 8 billions de XOF (environ 13 milliards de dollars) en septembre.

    Dans le cadre de notre série de récapitulatifs 2023, nous présentons un aperçu des actions les mieux performantes sur la bourse régionale, ainsi que des entreprises qui les sous-tendent, classées par appréciation du cours de l’action.

    Daba Finance Invest Africa 2023 Recap

    1. Bank of Africa (Côte d’Ivoire) – +86,4%

    Bank of Africa Côte d’Ivoire SA est une banque basée en Afrique, située à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Elle propose des produits et services financiers et d’assurance à des clients tels que des professionnels, des particuliers, des étudiants et des communautés locales.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire est cotée à la BRVM sous le symbole “BOAC”. Son cours actuel est de 6 750 XOF, ayant augmenté de plus de 80 % au cours de la dernière année.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire est actuellement la 15e action la plus précieuse de la BRVM, avec une capitalisation boursière de 135 milliards de XOF, soit environ 1,71 % du marché boursier de la BRVM.

    C’est la 16e action la plus échangée à la Bourse de la BRVM au cours des trois derniers mois.

    2. Société Multinationale de Bitumes (Côte d’Ivoire) – +54,69%

    Société Multinationale de Bitumes (SMB) SA est spécialisée dans le raffinage du pétrole brut pour la production et la commercialisation de bitume routier et de sous-produits.

    SMB est cotée à la BRVM sous le symbole “SMBC”. Elle est actuellement la 22e action la plus précieuse de la bourse, avec une capitalisation boursière de 81,1 milliards de XOF, soit environ 1,02 % du marché des actions.

    Le cours actuel de SMB Côte d’Ivoire est de 10 400 XOF. Il a augmenté de plus de 54 % l’année dernière et est la 31e action la plus échangée au cours des trois derniers mois.

    3. Alios Finance (Côte d’Ivoire) – +47,2%

    Alios Finance Safca SA, anciennement Société Africaine de Crédit Automobile (SAFCA) SA, propose des services financiers, y compris le financement de voitures, d’équipements agricoles ou commerciaux, y compris d’équipements d’occasion.

    Elle est cotée à la BRVM sous le symbole “SAFC” et est actuellement la 41e action la plus précieuse de la bourse, avec une capitalisation boursière de 8,73 milliards de XOF, représentant environ 0,11 % du marché des actions.

    Le cours actuel de l’action est de 1 075 XOF, et elle est la deuxième action la plus échangée à la Bourse de la BRVM au cours des trois derniers mois.

    4. SGB (Côte d’Ivoire) – +38,3%

    La Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire propose des produits et services bancaires aux particuliers, aux entreprises, aux institutions et aux professionnels en Côte d’Ivoire.

    La société offre des comptes, y compris des produits bancaires à distance et des transferts d’argent ; des crédits, tels que des prêts immobiliers ; des assurances vie et non-vie ; des produits d’épargne et d’investissement ; et des programmes de fidélité pour les particuliers.

    SGB est cotée à la BRVM sous le symbole “SGBC” et est actuellement la troisième action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 492 milliards de XOF, représentant environ 6,21 % du marché des actions.

    SGB Côte d’Ivoire est la 29e action la plus échangée au cours des trois derniers mois.

    5. Ecobank (Côte d’Ivoire) – +37,5%

    Ecobank Côte d’Ivoire SA est une banque commerciale qui propose divers produits et services. Outre la Côte d’Ivoire, la société opère également au Mozambique, au Nigeria et en Tanzanie, entre autres.

    Ecobank est cotée à la BRVM sous le symbole “ECOC” et est actuellement la quatrième action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 369 milliards de XOF, représentant environ 4,66 % du marché des actions.

    Le cours actuel de l’action Ecobank Côte d’Ivoire est de 6 700 XOF, et elle est la septième action la plus échangée à la Bourse au cours des trois derniers mois.

    6. Bank of Africa (Burkina Faso) – +34,2%

    Bank of Africa Burkina Faso SA est une banque commerciale opérant dans les secteurs de la vente au détail, des entreprises et des marchés financiers. La banque propose des produits financiers tels que des comptes de dépôt, y compris des comptes chèques, d’épargne et à terme, et accorde des prêts aux particuliers et aux entreprises.

    Le Burkina Faso est coté à la BRVM sous le symbole “BOABF”. La Bank of Africa – Burkina Faso est actuellement la dixième action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 151 milliards de XOF, représentant environ 1,9 % du marché des actions.

    Le cours actuel de la Bank of Africa – Burkina Faso est de 6 850 XOF, et elle est la 35e action la plus échangée à la Bourse au cours des trois derniers mois.

    7. Bank of Africa (Sénégal) – +30,6%

    Bank of Africa Sénégal propose une gamme de produits et services bancaires aux particuliers et aux entreprises. BOA Sénégal opère en tant que filiale du Groupe BOA, une société holding qui offre des services financiers tels que la banque et l’assurance par le biais de ses filiales en Afrique.

    Elle est cotée à la BRVM sous le symbole “BOAS” et est actuellement la 25e action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 76,2 milliards de XOF, représentant environ 0,962 % du marché des actions.

    La Bank of Africa – Sénégal est la 19e action la plus échangée au cours des trois derniers mois, avec un cours actuel de 3 175 XOF.

    8. Air Liquide (Côte d’Ivoire) – +22,9%

    Air Liquide Côte d’Ivoire SA, anciennement Société Ivoirienne d’Oxygène et d’Acétylène SA (SIVOA), est une entreprise basée en Côte d’Ivoire opérant dans l’industrie chimique.

    Elle produit des gaz industriels et médicaux, des équipements et consommables médicaux, des équipements de découpe et de soudage, des matériaux d’hygiène et des produits de lutte contre l’incendie. Elle offre également des services d’installation et de maintenance.

    Air Liquide est cotée à la BRVM sous le symbole “SIVC” et est actuellement la 42e action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 7,25 milliards de XOF, représentant environ 0,092 % du marché des actions.

    Le cours actuel de l’action Air Liquide Côte d’Ivoire (SIVC) est de 830 XOF, et elle est la sixième action la plus échangée à la BRVM au cours des trois derniers mois.

    1 XOF = 0,0017 USD au 7 janvier 2024.

    Crédits d’information : BRVM, African Exchanges, Reuters Markets

  • 2023 Recap: Best-Performing Stocks On BRVM

    2023 Recap: Best-Performing Stocks On BRVM

    The Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) is the regional stock exchange of the member states of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU): Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo. 

    The exchange is located in Abidjan, Côte d’Ivoire but maintains market offices in each of the affiliated countries.

    In an impressive year for the stock market, up to eight of the stocks posted double-digit share price gains in 2023 while the market capitalization surged past the XOF 8 trillion mark (around $13bn) for the first time in history in September.

    As part of our 2023 recap series, we provide an overview of the best-performing stocks on the regional bourse—and the companies behind them—ranked by share price appreciation. 

    Daba Finance Invest Africa 2023 Recap

    1. Bank of Africa (Cote d’Ivoire) – +86.4%

    Bank of Africa Cote d’Ivoire SA is an Africa-based bank situated in Abidjan, Ivory Coast. It provides financial and insurance products and services to such customers as professionals, individuals, students, and local communities.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire is traded on the BRVM under the ticker symbol “BOAC”. Its current share price is XOF 6,750 having surged more than 80% over the past year.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire is currently the 15th most valuable stock on the BRVM with a market capitalization of XOF 135 billion, which is about 1.71% of the equity market.

    It is the 16th most traded stock on the Exchange over the past three months.

    2. Societe Multinationale de Bitumes (Cote d’Ivoire) – +54.69%

    Societe Multinationale de Bitumes (SMB) SA is engaged in refining crude oil for the production and marketing of road bitumen and by-products.

    SMB is traded on the BRVM under the ticker symbol “SMBC”. It is currently the 22nd most valuable stock on the bourse with a market capitalization of XOF 81.1 billion, which is about 1.02% of the equity market.

    The current share price of SMB Côte d’Ivoire is XOF 10,400. It rose more than 54% last year and is the 31st most traded stock over the past three months.

    3. Alios Finance (Cote d’Ivoire) – +47.2%

    Alios Finance Safca SA, formerly Societe Africaine de Credit Automobile (SAFCA) SA, provides financial services including financing of motor cars, and agricultural or commercial equipment, including second-hand equipment.

    It is traded on the BRVM under the ticker symbol “SAFC” and is currently the 41st most valuable stock on the exchange with a market capitalization of XOF 8.73 billion, which makes up about 0.11% of the equity market.

    The stock’s current price is XOF 1,075 and it is the second most traded stock on the BRVM over the past three months.

    4. SGB (Cote d’Ivoire) – +38.3%

    Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire provides banking products and services to individuals, corporations, institutions, and professionals in the Ivory Coast.

    The company offers accounts, including remote banking products and money transfers; credits, such as real estate loans; life and non-life insurance; savings and investments; and loyalty programs for individuals.

    SGB is traded on the BRVM under the ticker symbol “SGBC” and is currently the third most valuable stock with a market capitalization of XOF 492 billion, which is about 6.21% of the equity market.

    SGB Côte d’Ivoire is the 29th most traded stock over the past three months.

    5. EcoBank (Cote d’Ivoire) – +37.5%

    Ecobank Cote d’Ivoire SA is a commercial bank that provides several products and services. Apart from the Ivory Coast, the Company also operates in Mozambique, Nigeria, and Tanzania, among others.

    Ecobank is traded on the BRVM under the ticker symbol “ECOC” and is currently the fourth most valuable stock with a market capitalization of XOF 369 billion, which is about 4.66% of the equity market.

    The current share price of Ecobank Côte d’Ivoire is XOF 6,700 and is the seventh most traded stock on the Exchange over the past three months.

    6. Bank of Africa (Burkina Faso) – +34.2%

    Bank of Africa Burkina Faso SA is a commercial bank operating in the retail, corporate, and financial markets. The Bank provides financial products such as deposit accounts, including checking, savings, and time deposits, and extends loans to individuals and businesses.

    Burkina Faso is traded on the BRVM under the ticker symbol “BOABF”. Bank of Africa – Burkina Faso is currently the 10th most valuable stock with a market capitalization of XOF 151 billion, which makes up about 1.9% of the equity market.

    The current share price of Bank of Africa – Burkina Faso is XOF 6,850 and is the 35th most traded stock on the Exchange over the past three months.

    7. Bank of Africa (Senegal) – +30.6%

    Bank of Africa Senegal provides a range of banking products and services to individuals and businesses. BOA Senegal operates as a subsidiary of BOA Group, a holding company that provides financial services such as banking and insurance through its subsidiaries in Africa.

    It is traded on the BRVM under the ticker symbol “BOAS” and is currently the 25th most valuable stock with a market capitalization of XOF 76.2 billion, which makes up about 0.962% of the equity market.

    Bank of Africa – Senegal is the 19th most traded stock over the past three months with a current share price of XOF 3,175.

    8. Air Liquide (Cote d’Ivore) – +22.9%

    Air Liquide Cote d’Ivoire SA, formerly Societe Ivoirienne d Oxygene et d Acetylene SA, (SIVOA), is an Ivory Coast-based company engaged in the chemical industry. 

    It produces industrial and medical gases, equipment and medical consumables, cutting and welding equipment, hygiene materials, and firefighting products. It also provides installation and maintenance services.

    Air Liquide is traded on the BRVM under the ticker symbol “SIVC” and is currently the 42nd most valuable stock with a market capitalization of XOF 7.25 billion, which is about 0.092% of the equity market.

    The current share price of Air Liquide Côte d’Ivoire (SIVC) is XOF 830 and it is the sixth most traded stock on the BRVM over the past three months.

    XOF 1 = USD 0.0017 as of January 7, 2024.

    Information credits: BRVM, African Exchanges, Reuters Markets