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  • Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, nations sahéliennes liées par leur géographie et leurs luttes communes, ont toutes connu des coups d’État militaires ces dernières années.

    La frustration publique face à la corruption, à l’insécurité et à l’inefficacité perçue des gouvernements civils a alimenté ces coups. Cependant, l’impact économique de ces bouleversements politiques reste complexe et en évolution.

    Selon les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI), ces nations ont surpassé la croissance moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui s’élevait à 3,3 % en 2023.

    Cette croissance a persisté malgré les sanctions de la CEDEAO, en particulier au Niger, grâce aux mesures économiques significatives prises par les nouveaux régimes militaires. Explorons brièvement les principales tendances économiques, les événements, les perspectives et les opportunités d’investissement émergentes dans chaque économie.

    Le Coup d’État au Mali et les Changements de Politique Minière

    En août 2020, le Mali a connu un coup d’État dirigé par le colonel Assimi Goita. En 2023, le gouvernement de Goita a introduit un nouveau code minier permettant à l’État d’acquérir jusqu’à 30 % des nouvelles exploitations minières.

    Cette mesure vise à augmenter les revenus du secteur minier du Mali, surtout compte tenu de sa position de deuxième producteur d’or en Afrique, avec plus de 101 tonnes d’or extraites en 2022, selon le Conseil mondial de l’or. Les autorités s’attendent à ce que les nouvelles politiques minières augmentent les revenus annuels de l’exploitation minière d’environ 822 millions de dollars.

    Au-delà de l’or, le Mali possède également des gisements sous-exploités de fer, de manganèse et de lithium. L’économie malienne a connu une croissance de 4,5 % en 2023 et devrait maintenir cette trajectoire, le FMI prévoyant une croissance de 4 % cette année.

    Les nouvelles politiques minières présentent un potentiel d’investissement significatif et les plateformes comme Daba offrent aux investisseurs la possibilité de tirer parti des opportunités émergentes dans ce secteur.

    Les Initiatives Agricoles au Burkina Faso Après Deux Coups d’État

    Le Burkina Faso a connu des coups d’État en janvier et septembre 2022, avec Ibrahim Traore prenant finalement le pouvoir en tant que président intérimaire. En 2023, le gouvernement de transition de Traore a augmenté le soutien au secteur agricole, qui représente 20 % du PIB et emploie 60 % de la population.

    Les nouvelles initiatives économiques incluent environ 820 millions de dollars pour le développement de huit secteurs stratégiques, 330 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire et 36 millions de dollars pour augmenter la production de céréales.

    Malgré la crise sécuritaire persistante, le Burkina Faso fait preuve de résilience économique. La croissance du PIB a été estimée à 4,4 % en 2023, contre 1,5 % en 2022, et devrait atteindre 5,5 % en 2024, selon les projections du FMI.

    Avec un financement substantiel dirigé vers divers secteurs, le Burkina Faso offre un terrain fertile pour les investissements. Une opportunité notable est Onatel Burkina Faso, le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays par nombre d’abonnés, avec une part de marché de 42,91 % au troisième trimestre 2023.

    Coté à la BRVM et disponible pour les investisseurs sur l’application Daba, Onatel est bien positionné pour croître alors que l’industrie des télécommunications du pays se développe et contribue à la stabilité économique et au développement du Burkina Faso.

    Le Début du Pipeline Pétrolier du Niger

    En juillet 2023, les officiers militaires du Niger ont renversé le président élu, déclenchant des sanctions régionales. En réponse, la nouvelle junte a recherché des opportunités économiques en dehors de l’influence occidentale.

    En novembre 2023, le Niger a mis en service un pipeline de 6 milliards de dollars reliant ses champs pétroliers du sud-est à un port au Bénin. Le pipeline de 2 000 km, avec une capacité d’exportation de 90 000 barils par jour, offre au Niger une nouvelle source de revenus vitale.

    Les autorités estiment que les exportations de pétrole pourraient éventuellement représenter 25 % du PIB du Niger et contribuer à la moitié des recettes fiscales du pays. Ce projet devrait compenser la réduction de l’aide financière des partenaires occidentaux.

    L’économie du Niger, qui a ralenti à une croissance de 4,1 % en 2023, devrait se redresser de manière significative avec une croissance de 10,4 % en 2024.

    Le nouveau pipeline pétrolier et l’industrie pétrolière en plein essor représentent une étape économique majeure pour le Niger, une opportunité que les investisseurs devraient envisager de saisir.

    La Sortie de la CEDEAO et les Liens avec la Russie

    La CEDEAO a imposé des sanctions aux dirigeants des coups d’État, notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyager, aggravant les difficultés économiques pour les citoyens ordinaires.

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, prévu pour janvier 2025, rompant des partenariats commerciaux et économiques vitaux.

    Parallèlement, ils ont approfondi leur coopération avec la Russie, malgré les allégations de violations des droits de l’homme par les mercenaires russes.

    Le Débat sur le Franc CFA

    Des rapports en février 2024 ont indiqué un éventuel abandon du franc CFA par les trois économies dirigées par les militaires.

    Créé par la France en 1945, le franc CFA a été perçu comme un mécanisme de promotion de la stabilité monétaire. Cependant, les sentiments anti-français ont augmenté, notamment après les coups d’État récents.

    Les partisans du franc CFA soutiennent que son ancrage à l’euro permet de se prémunir contre l’inflation, tandis que les critiques plaident pour une nouvelle monnaie afin de rompre les liens économiques avec la France.

    L’Avenir Économique du Burkina Faso, du Mali et du Niger

    L’avenir économique des nations sahéliennes dirigées par les militaires reste précaire.

    Alors que ces pays se concentrent sur les ressources naturelles et l’agriculture, des défis tels que l’insécurité intérieure, la restauration de la santé fiscale et les retombées économiques potentielles de la sortie des accords commerciaux de la CEDEAO pèsent lourdement.

    Les perspectives à court terme sont incertaines, mais les réformes internes et les efforts de diversification offrent une lueur d’espoir.

    Investir dans ces marchés émergents présente à la fois des défis et des opportunités. En tirant parti de notre expertise et de notre plateforme, les investisseurs peuvent naviguer dans ces complexités et tirer parti des rendements potentiels.

    Pour ceux intéressés à explorer les opportunités d’investissement dans ces régions dynamiques, Daba est prêt à fournir les outils, les analyses et le soutien nécessaires pour vous aider à prendre des décisions d’investissement informées et rentables.

    Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez participer à leur transformation économique.

  • Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Burkina Faso, Mali, and Niger, Sahel nations bound by geography and shared struggles, have all witnessed military takeovers in recent years.

    Public frustration with corruption, insecurity, and the perceived ineffectiveness of civilian governments fueled these coups. However, the economic impact of these political upheavals remains a complex and evolving story.

    According to the International Monetary Fund’s (IMF) World Economic Outlook, these nations outperformed the average growth for sub-Saharan Africa, which stood at 3.3% for 2023.

    This growth persisted despite ECOWAS sanctions, particularly in Niger, driven by significant economic moves made by the new military regimes. We briefly explore major economic trends, events, outlook, and emerging investment opportunities in each economy.

    Mali’s Coup and Mining Policy Shifts

    In August 2020, Mali experienced a coup led by Col. Assimi Goita. In 2023, Goita’s government introduced a new mining code allowing the state to acquire up to a 30% stake in new mining projects.

    This move aims to increase revenues from Mali’s mining sector, especially given its position as Africa’s second-largest gold producer, with over 101 tonnes of gold extracted in 2022, according to the World Gold Council. Authorities expect the new mining policies to boost annual mining revenues by around $822 million.

    Beyond gold, Mali also has underexploited deposits of iron, manganese, and lithium. Mali’s economy grew by 4.5% in 2023 and is expected to maintain this trajectory, with the IMF forecasting growth of 4% this year.

    The new mining policies present significant investment potential and leveraging platforms like Daba offers investors a chance to tap into emerging opportunities in the sector.

    Burkina Faso’s Agricultural Drives After Two Coups

    Burkina Faso experienced coups in January and September 2022, with Ibrahim Traore eventually taking over as interim president.

    In 2023, Traore’s transitional government increased support for the agricultural sector, which accounts for 20% of GDP and employs 60% of the population.

    New economic initiatives include around $820 million for the development of eight strategic sectors, $330 million to combat food insecurity, and $36 million to boost cereal production.

    Despite the persistent security crisis, Burkina Faso demonstrates economic resilience. GDP growth was estimated at 4.4% in 2023, up from 1.5% in 2022, and is expected to reach 5.5% in 2024, according to IMF projections.

    With substantial funding directed towards various sectors, Burkina Faso offers fertile ground for investments.

    One notable opportunity is Onatel Burkina Faso, the country’s second-largest telecom operator by subscriber count, with a market share of 42.91% as of the third quarter of 2023.

    Listed on the BRVM and available to investors on the Daba app, Onatel is well-positioned for growth as the nation’s telecom industry expands and contributes to Burkina Faso’s economic stability and development.

    Also Read: Ivory Coast Rises: Economic Growth, Oil Discoveries, and a Booming Stock Market

    Niger’s Oil Pipeline Debut

    In July 2023, Niger’s military officers overthrew the elected president, triggering regional sanctions. In response, the new junta sought economic opportunities outside Western influence.

    In November 2023, Niger commissioned a $6 billion pipeline linking its southeastern oilfields to a port in Benin. The 2,000km pipeline, with an export capacity of 90,000 barrels per day, offers Niger a vital new revenue stream.

    Authorities believe oil exports could eventually account for 25% of Niger’s GDP and contribute half of the country’s tax revenues. This project is expected to offset the reduction in financial aid from Western partners.

    Niger’s economy, which slowed to 4.1% growth in 2023, is forecast to recover significantly with 10.4% growth in 2024.

    The new oil pipeline and burgeoning oil industry represent a significant economic milestone for Niger, one which investors should be looking to capitalize on.

    The ECOWAS Exit and Russian Ties

    ECOWAS imposed sanctions on the coup leaders, including asset freezes and travel bans, exacerbating economic hardships for ordinary citizens.

    In January 2024, Burkina Faso, Mali, and Niger announced their withdrawal from ECOWAS, set for January 2025, severing vital trade and economic partnerships.

    Concurrently, they have deepened cooperation with Russia, despite allegations of human rights abuses by Russian mercenaries.

    Also Read: Explained: All You Need to Know About West Africa’s Brexit

    Debate on the West African Franc (CFA)

    Reports in February 2024 indicated a potential move away from the West African franc (CFA) by the three military-led economies.

    Originally created by France in 1945, the CFA has been seen as a mechanism for promoting monetary stability. However, anti-French sentiments have grown, especially after recent coups.

    Supporters of the CFA argue that being pegged to the euro buffers against inflation, while critics push for a new currency to sever economic ties with France.

    Tap to Read

    The Economic Future of Burkina Faso, Mali and Niger

    The economic future of the military-led Sahel nations remains precarious.

    While these nations focus on natural resources and agriculture, challenges such as domestic insecurity, restoring fiscal health, and potential economic fallout from exiting ECOWAS trade agreements loom large.

    The short-term outlook is clouded, but domestic reforms and diversification efforts offer a glimmer of hope.

    Investing in these emerging markets presents both challenges and opportunities. By leveraging our expertise and platform, investors can navigate these complexities and capitalize on the potential returns.

    For those interested in exploring investment opportunities in these dynamic regions, Daba stands ready to provide the necessary tools, insights, and support to help you make informed and profitable investment decisions.

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  • Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Expliqué : Tout ce que vous devez savoir sur le Brexit de l’Afrique de l’Ouest

    Un séisme politique a frappé l’Afrique de l’Ouest le mois dernier, alors que trois nations dirigées par des juntas militaires annonçaient leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le bloc régional.

    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont accusé la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive, avant de quitter l’organisation fin janvier.

    Le départ abrupt a suscité des comparaisons avec le “Brexit” (le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne), marquant une rupture historique après des décennies de construction de liens économiques et politiques entre les 15 États membres.

    Alors que les répliques se font sentir dans toute la région, voici tout ce que vous devez savoir sur cette crise et ses implications profondes pour le commerce, la sécurité et la vie de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.

    Qu’est-ce que la CEDEAO ?

    Fondée en 1975, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comprend 15 nations de la région.

    La CEDEAO vise à promouvoir la coopération régionale et le commerce, facilitant les déplacements sans visa pour améliorer les conditions de vie de sa population et assurer la stabilité économique.

    Elle joue également un rôle crucial dans les efforts de maintien de la paix dans une partie volatile du continent et est un allié sécuritaire important pour l’Occident, y compris les États-Unis.

    La présidence du bloc est tournante parmi ses États membres, le Nigeria, la puissance économique de la région, étant actuellement en charge.

    États membres de la CEDEAO

    Pourquoi le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont-ils quitté la CEDEAO ?

    Ces dernières années, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont été submergés par des insurrections djihadistes et une instabilité politique, subissant plusieurs coups d’État.

    Le Mali a connu deux coups, un en 2020 et un autre en 2021. Le Burkina Faso a fait face à deux coups en moins d’un an en 2022. Enfin, le Niger a connu un coup d’État l’été dernier.

    La CEDEAO a réagi en suspendant les pays et en imposant des sanctions sévères. Cela a entraîné un ressentiment croissant et un défi de la part des juntas militaires qui dirigent désormais ces nations.

    Ils accusent la CEDEAO de ne pas avoir fourni de soutien contre le terrorisme et d’être influencée par des “puissances étrangères” comme la France.

    Le 28 janvier 2024, les trois pays ont annoncé conjointement leur retrait immédiat du bloc, critiquant les sanctions “illégales”.

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    Le Niger, le Mali et le Burkina Faso accusent la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus contre la violence djihadiste et l’influence étrangère excessive.

    Comment la région a-t-elle réagi à cette décision ?

    La CEDEAO a exprimé sa tristesse face à cette décision. Le Nigeria, actuel président de la CEDEAO, a déclaré que les dirigeants de junte “non élus” déçoivent leur peuple mais restent ouverts au dialogue.

    Les analystes avertissent que les sanctions ont eu un effet contre-productif, alimentant le sentiment anti-français et resserrant les liens avec la Russie.

    La menace d’une intervention militaire contre le Niger a mobilisé les citoyens pour soutenir le coup d’État.

    Cette position ferme a sapé la crédibilité de la CEDEAO, mais souligne également l’instabilité alors que les armées prennent le pouvoir dans toute la région.

    Le président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu.

    Quels seront les impacts du départ de la CEDEAO sur les pays ?

    La décision pourrait nuire gravement aux nations pauvres et enclavées du Sahel qui dépendent fortement du commerce transfrontalier.

    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    La fermeture de la frontière par le Nigeria à la suite du coup d’État militaire qui a renversé le président Mohammed Bazoum met en péril des échanges d’une valeur d’environ 226 millions de dollars et des vies, selon plusieurs rapports.

    Pour tous les pays dirigés par des juntas, perdre l’accès au marché de la CEDEAO, évalué à 702 milliards de dollars, pourrait entraîner des pénuries, des hausses de prix, des tarifs douaniers accrus et des restrictions financières.

    À mesure que les citoyens seront confrontés à plus de difficultés économiques, la pression pourrait s’accentuer sur les régimes de junte fragiles luttant pour contenir la violence.

    Comment le “moment Brexit” affectera-t-il la région ?

    Les experts ont comparé la séparation imminente au Brexit, avertissant qu’elle pourrait prendre des années à être mise en œuvre mais qu’elle déferlerait des décennies d’intégration.

    Les flux commerciaux et de services de la région, d’une valeur de près de 150 milliards de dollars par an, seront perturbés.

    Cela soulève également des incertitudes autour des importantes populations de la diaspora du Burkina Faso, du Mali et du Niger vivant dans toute l’Afrique de l’Ouest.

    Par exemple, la Côte d’Ivoire accueille plus de 5 millions de migrants de ces nations.

    Dans le pire des cas, l’effondrement du bloc pourrait déclencher un exode massif.

    La CEDEAO a été critiquée pour avoir rapidement sanctionné les juntas militaires après des années d’inaction contre les dirigeants civils qui ont prolongé leur règne grâce à des élections ou référendums douteux dans des pays comme la Côte d’Ivoire et la Guinée.

    Cette double norme a réduit la crédibilité de la CEDEAO. De plus, bien que la CEDEAO ait menacé d’intervenir militairement, son incapacité à concrétiser ces menaces a encore affaibli sa position.

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    Le Niger partage 1 500 km de frontière avec le Nigeria et 80 % de son commerce se fait avec son voisin plus riche.

    Depuis longtemps, les experts en sécurité exhortent les pays régionaux à renforcer la coopération et le partage du renseignement pour faire face aux insurrections alimentées par la pauvreté, la négligence, les abus et l’idéologie.

    Cependant, la crise actuelle au sein de la CEDEAO met en évidence le fossé cro

    issant entre les gouvernements démocratiquement élus alliés à l’Occident et les États dirigés par des militaires de plus en plus dépendants de la Russie et de la Chine pour leur soutien.

    Cette scission entrave une réponse régionale coordonnée à l’insécurité croissante et aux insurrections.

    À l’avenir, la CEDEAO doit combler ce fossé et renforcer la collaboration entre ses États membres pour relever les défis communs.

    Comment les investisseurs peuvent-ils commercer avec le Brexit de l’Afrique de l’Ouest ?

    En tant qu’investisseur cherchant à négocier le Brexit de l’Afrique de l’Ouest via la BRVM, plusieurs stratégies peuvent être adoptées.

    Une façon est d’analyser la performance boursière des entreprises cotées à la BRVM qui ont une exposition significative au Niger, au Burkina Faso et au Mali (telles que la Banque de l’Afrique et Onatel), en particulier celles opérant dans des secteurs susceptibles d’être affectés par les changements géopolitiques, tels que l’agriculture, l’exploitation minière et les infrastructures.

    Les investisseurs peuvent également surveiller les fluctuations des devises, car le retrait de la CEDEAO pourrait avoir un impact sur les taux de change et influencer par conséquent les prix des actions.

    De plus, rester informé des développements politiques et des changements de politique dans la région est crucial pour prendre des décisions d’investissement éclairées.

    Enfin, les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles en envisageant des actifs autres que les actions, tels que des obligations ou des fonds négociés en bourse (ETF), qui peuvent offrir des opportunités alternatives pour tirer parti des mouvements de marché résultant du Brexit de l’Afrique de l’Ouest.

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  • Explained: All You Need To Know About West Africa’s Brexit

    Explained: All You Need To Know About West Africa’s Brexit

    A political quake struck West Africa last month, as three nations ruled by military juntas announced their withdrawal from the Economic Community of West African States (ECOWAS) regional bloc.

    Niger, Mali, and Burkina Faso accused ECOWAS of failing to support them against jihadist violence and excessive foreign influence, before quitting the organization late January

    The abrupt departure has prompted comparisons to “Brexit” (the withdrawal of the United Kingdom (UK) from the European Union), marking a historic rupture after decades of building economic and political ties between the 15 member states.

    As the aftershocks reverberate across the region, here is everything you need to know about this crisis and its far-reaching implications for trade, security, and the lives of millions in West Africa. 

    What is ECOWAS?

    Founded in 1975, the Economic Community of West African States (ECOWAS) comprises 15 nations in the region.

    ECOWAS aims to foster regional cooperation and trade, facilitating visa-free travel to uplift the living standards of its people and ensure economic stability. 

    It also plays a crucial role in peacekeeping efforts in a volatile part of the continent and is a significant security ally to the West, including the United States.

    The leadership of the bloc rotates among its member countries, with Nigeria, the economic powerhouse of the region, currently in charge.

    ECOWAS Member States

    Why did Burkina Faso, Mali and Niger quit ECOWAS? 

    In recent years, Burkina Faso, Mali, and Niger have been overwhelmed by jihadist insurgencies and political instability, undergoing multiple coups. 

    Mali endured two coups, one in 2020 and another in 2021. Burkina Faso faced two coups within a year in 2022. Lastly, Niger experienced a coup last summer.

    ECOWAS responded by suspending the countries and imposing tough sanctions. This led to growing resentment and defiance from the military juntas now ruling these nations. 

    They accuse ECOWAS of failing to provide support against terrorism and of being influenced by “foreign powers” like France. 

    On January 28, 2024, the three countries jointly announced their immediate withdrawal from the bloc, criticizing the “illegal” sanctions.

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    Niger, Mali, and Burkina Faso accuse ECOWAS of failing to support them against jihadist violence and excessive foreign influence.

    How has the region responded to the decision?

    ECOWAS has expressed sadness at the decision. Nigeria, the current ECOWAS chair, said the “unelected” junta leaders are letting their people down but remain open to engagement. 

    Analysts warn that sanctions have backfired, fueling anti-French sentiment and closer ties with Russia. Threatening military intervention against Niger rallied citizens to support the coup. 

    The tough stance has undermined ECOWAS’s credibility but also underscores instability as armies seize power across the region.

    Nigeria President and Chairperson of ECOWAS, Bola Ahmed Tinubu.

    How will leaving ECOWAS affect the countries? 

    The decision could severely harm the poor, landlocked Sahel nations who heavily rely on cross-border trade. 

    Niger shares 1,500 km of border with Nigeria and 80% of its trade is done with its richer neighbor. 

    The border closure by Nigeria following the military takeover that overthrew President Mohammed Bazoum puts trade worth about $226 million and lives at risk, per multiple reports.

    For all the junta-led countries, losing access to the $702 billion ECOWAS market could lead to shortages, higher prices, increased tariffs, and financial restrictions. 

    As citizens face more economic hardship, pressure may mount on fragile junta regimes struggling to contain violence. 

    How will the “Brexit” moment affect the region?

    Experts have compared the impending split to Brexit, warning it may take years to implement but would unravel decades of integration. 

    The region’s trade and services flows, worth nearly $150 billion a year, will be disrupted. 

    It also raises uncertainty around the large diaspora populations from Burkina Faso, Mali, and Niger living across West Africa. Ghana, Togo, and Benin also have a big diaspora from Niger.

    For example, Ivory Coast hosts over 5 million migrants from these nations. 

    In a worst-case scenario, the bloc’s collapse could trigger a mass exodus. 

    ECOWAS has faced criticism for swiftly sanctioning the military juntas after years of inaction against civilian leaders who prolonged their rule through questionable elections or referendums in nations like Ivory Coast and Guinea. 

    This double standard has reduced ECOWAS’s credibility. Additionally, though ECOWAS has threatened military intervention, its failure to follow through on those threats has further weakened its standing. 

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    Niger shares 1,500 km of border with Nigeria and 80% of its trade is done with its richer neighbor. 

    For a long time, security experts have urged regional countries to enhance cooperation and intelligence-sharing to address the spreading insurgencies fueled by poverty, neglect, abuse, and ideology. 

    However, the current crisis at ECOWAS highlights the growing divide between democratically elected governments allied with the West and military-ruled states increasingly reliant on Russia and China for support. This schism thwarts a coordinated regional response to rising insecurity and insurgencies. 

    Moving forward, ECOWAS must bridge this divide and boost collaboration between member states to tackle shared challenges.

    How can investors trade the West Africa Brexit?

    As an investor looking to trade the West African Brexit via the BRVM, there are several strategies you can adopt.

    One way is to analyze the stock performance of companies listed on the BRVM that have significant exposure to Niger, Burkina Faso, and Mali (such as Bank of Africa and Onatel), particularly those operating in sectors likely to be affected by geopolitical changes, such as agriculture, mining, and infrastructure. 

    Investors can also monitor currency fluctuations, as the withdrawal from ECOWAS could impact exchange rates and consequently influence stock prices. Additionally, staying abreast of political developments and policy changes within the region is crucial for making informed investment decisions. 

    Finally, investors can diversify their portfolios by considering assets beyond equities, such as bonds or exchange-traded funds (ETFs), which may provide alternative opportunities to capitalize on market movements resulting from the West Africa Brexit.

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