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  • Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    L’une des principales questions que se posent souvent les investisseurs souhaitant diversifier leur portefeuille est : “Où investir en Afrique ?” Les actions africaines offrent certaines des opportunités les plus prometteuses pour les investisseurs particuliers et institutionnels.

    Dans ce blog, nous explorons certaines des tendances marquantes sur la bourse l’année dernière et pourquoi les investisseurs intéressés par l’Afrique devraient se tourner vers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), la bourse régionale desservant huit pays d’Afrique de l’Ouest francophones.

    Qu’est-ce que la BRVM ?

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de bourse régionale pour les États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

    Il s’agit notamment du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.

    Malgré des défis tels que l’inflation et les tensions politiques, la BRVM a fait preuve de résilience en 2023, avec son indice composite affichant une croissance constante.

    1. BOA, Sonatel, Orange en tête

    L’année dernière, 21 actions ont connu des périodes prospères, enregistrant des gains en capital notables, tandis que 23 actions ont connu un déclin, avec 2 maintenant la stabilité.

    Les secteurs de la finance et des services publics ont notamment contribué à l’orientation positive du marché boursier de la BRVM, enregistrant des gains de 14,45 % et 8,64 % respectivement.

    Notamment, des actions au sein de ces secteurs, telles que Sonatel et Orange Côte d’Ivoire, ont joué un rôle crucial dans cette performance. BOA CI s’est révélé être le meilleur performer, affichant un gain impressionnant de 86,35 %, alimenté par les opportunités dans le secteur bancaire ivoirien.

    L’indice composite de la BRVM, l’indicateur de performance global, a connu une croissance initiale modeste à 203,22 points (+0,46 %). Cependant, il a conclu l’année avec une augmentation notable de 5,38 %, atteignant 214,15 points, marquant ainsi sa troisième année consécutive de croissance.

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    2. Augmentation de la distribution de dividendes

    Malgré les défis de 2022 et les directives prudentes de la BCEAO concernant la distribution de dividendes des banques, les sociétés cotées à la BRVM ont considérablement augmenté la rémunération des actionnaires en 2023. Les dividendes distribués aux investisseurs ont augmenté de 25,82%, totalisant 647,8 milliards de FCFA.

    Des entreprises telles que Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI et Société Ivoirienne de Banque se sont démarquées en distribuant des sommes substantielles à leurs actionnaires.

    3. Brandon McCain acquiert des actions dans BICICI

    Brandon McCain Capital, dirigé par Ahmed Cissé, a acquis une participation de 19,11% dans BICICI auprès du groupe SUNU bancassurance. Cette transaction, évaluée à 22,12 milliards de FCFA, marque un changement significatif dans la structure de l’actionnariat de BICICI.

    4. Vista Group négocie le rachat d’actions d’Oragroup

    Le Vista Group a engagé des discussions pour le rachat des actions d’Oragroup détenues par ECP. Cet accord, avec un consortium dirigé par Emerging Capital Partners, vise à faire de Vista le principal actionnaire d’Oragroup, détenant plus de 61% des actions.

    Cependant, des divergences de valorisation entre ECP et le groupe de Simon Tiemtoré posent des défis à l’achèvement de l’accord.

    5. La BRVM dépasse la barre des 8 000 milliards de FCFA

    Un jalon important atteint par la BRVM en 2023 a été son franchissement historique de la barre des 8 000 milliards de FCFA en capitalisation boursière. Cette occasion mémorable a eu lieu le 12 septembre 2023, propulsée par des sommets notables dans les actions de Société Générale CI et Orange CI, au milieu d’augmentations généralisées.

    Par la suite, le 20 septembre 2023, la BRVM est devenue le cinquième marché le plus important en Afrique, avec une capitalisation boursière de 12,861 milliards de dollars, dépassant celle de la bourse de Nairobi de 9,77 milliards de dollars.

    La cotation d’Orange Côte d’Ivoire à la fin de 2022 a largement contribué à cette réalisation, représentant environ 20% de la capitalisation boursière totale.

    Malgré une baisse du volume global des transactions de 45,8% par rapport à 2022, la valeur des transactions a augmenté de 41,2%, atteignant 246 milliards de FCFA en 2023, reflétant une évolution positive du marché.

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    Daba Finance Invest Africa BRVM hits major milestone

    6. Acquisition du groupe Crédit d’Afrique par Alios Finance

    Le 12 décembre, Tunisie Leasing et Factoring a annoncé son accord avec le groupe Crédit d’Afrique, dirigé par l’entrepreneur à succès Serge BILE, pour l’acquisition de ses filiales.

    Cette acquisition comprend des participations majoritaires dans les filiales d’Alios Finance en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Gabon. Alors que la filiale ivoirienne était confrontée à des défis financiers, cette vente pourrait potentiellement découler des performances financières des filiales.

    Safca, contrôlée à 52,02% par Alios Finance, a connu une augmentation significative de 47,16% de sa valeur boursière à la BRVM à la fin de l’année.

    7. Records historiques pour Ecobank CI, Société Générale CI et SIB

    En 2023, certaines actions ont atteint leurs prix les plus élevés depuis leur introduction à la BRVM. Notamment, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI et SIB ont atteint des jalons significatifs dans leur évolution de prix.

    Ces développements, tout en reflétant un sentiment de marché positif, peuvent avoir un impact sur les bénéfices, les dividendes et les actifs nets. Les attentes élevées des investisseurs pourraient entraîner une augmentation des ratios cours/bénéfices et une baisse de la rentabilité moyenne, affectant l’attrait des actions en fonction du rendement des dividendes.

    8. Meilleurs rendements offerts lors des publications

    Avec la publication des états financiers pour 2022 au cours de 2023, plusieurs entreprises se sont distinguées par le niveau de rémunération des actionnaires qu’elles ont offert. BOA BF a mené le classement avec un rendement de dividende notable de 11,09%, suivi par Palmci à 11,05%.

    Nestlé CI, BOA CI et SOGB ont complété le top 5 avec des rendements respectifs de 10,79%, 10,40% et 10,30%. Cet indicateur, avec un rendement moyen en dividendes de plus de 10%, a contribué à renforcer la confiance des investisseurs dans le marché boursier.

    Prêt à profiter de généreux dividendes des actions de la BRVM ? Avec la plateforme intuitive de Daba, investir n’a jamais été aussi facile. Téléchargez l’application dès maintenant pour commencer.

    9. Les concessions de Sonatel

    Malgré sa domination de longue date, Sonatel s’est retrouvé déplacé en tant que géant de la capitalisation boursière à la BRVM, cédant la première place à son homologue ivoirien, Orange CI.

    L’introduction en bourse réussie d’Orange Côte d’Ivoire, la plus importante jamais réalisée sur le marché de la BRVM, a suscité l’excitation du marché, propulsant sa valeur boursière de près de 15% en seulement deux séances.

    Cependant, la consolidation post-introduction en bourse a permis à Sonatel de récupérer sa position, partageant désormais la domination du marché avec Orange CI, commandant collectivement plus de 42% de la capitalisation boursière globale.

    Investir dans des actions africaines, en particulier via des plateformes comme la BRVM, offre aux investisseurs une porte d’entrée vers des opportunités diverses et prometteuses.

    En comprenant les tendances du marché, les développements stratégiques et la performance sectorielle, les investisseurs peuvent prendre des décisions éclairées sur où et comment investir dans les marchés boursiers dynamiques de l’Afrique, débloquant ainsi le potentiel de croissance du continent et contribuant au succès des investissements à long terme.

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    Divulgation : Cet article a été publié à l’origine sur Sika Finance et régénéré avec l’IA.

  • Top 9 Trends That Shaped The BRVM In 2023

    Top 9 Trends That Shaped The BRVM In 2023

    One of the key questions investors looking to diversify their portfolios often ask is, “Where to invest in Africa?” African stocks offer some of the most promising opportunities for retail and institutional investors.

    In this blog, we explore some of the standout trends on the bourse last year and why investors interested in Africa should look to the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), the regional stock exchange serving eight francophone West African countries.

    What is the BRVM?

    The Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) serves as the regional stock exchange for the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) member states. 

    These include Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo. 

    Despite facing challenges like inflation and political tensions, the BRVM demonstrated resilience in 2023, with its composite index showing consistent growth.

    1. BOA, Sonatel, Orange Lead The Pack

    Last year, 21 stocks experienced prosperous periods, witnessing notable capital gains, while 23 stocks ended in decline, with 2 maintaining stability. 

    The finance and public services sectors notably contributed to the positive direction of the BRVM stock market, recording gains of 14.45% and 8.64%, respectively. 

    Notably, stocks within these sectors, such as Sonatel and Orange Côte d’Ivoire, played a pivotal role in this performance. BOA CI emerged as the top performer, boasting an impressive 86.35% gain, fueled by opportunities within the Ivorian banking sector.

    The BRVM Composite, the comprehensive performance indicator, exhibited a modest initial growth to 203.22 points (+0.46%). However, it concluded the year with a notable surge of 5.38%, reaching 214.15 points, marking its third consecutive year of growth.

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    2. Increased Dividend Distribution

    Despite challenges in 2022 and cautious directives from the BCEAO regarding dividend distributions from banks, BRVM-listed companies significantly increased shareholder remuneration in 2023. Dividends distributed to investors rose by 25.82%, totaling 647.8 billion FCFA. 

    Companies such as Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI, and Société Ivoirienne de Banque stood out by distributing substantial sums to their shareholders.

    3. Brandon McCain Acquires Shares in BICICI

    Brandon McCain Capital, led by Ahmed Cissé, acquired a 19.11% stake in BICICI from the SUNU bancassurance group. This transaction, valued at 22.12 billion FCFA, marks a significant change in BICICI’s shareholding structure.

    4. Vista Group Negotiates Oragroup Share Repurchase

    The Vista Group engaged in discussions for the repurchase of ECP’s shares in Oragroup. This agreement, with a consortium led by Emerging Capital Partners, aims to make Vista the majority shareholder of Oragroup, holding over 61% of shares. 

    However, valuation discrepancies between ECP and Simon Tiemtoré’s group pose challenges to the deal’s completion.

    5. BRVM Surpasses 8 Trillion FCFA Mark

    A significant milestone achieved by the BRVM in 2023 was its historic crossing of the 8,000 billion FCFA mark in market capitalization. This momentous occasion occurred on September 12, 2023, propelled by notable peaks in Société Générale CI and Orange CI stocks amid widespread increases. 

    Subsequently, on September 20, 2023, the BRVM ascended to become the fifth-largest market in Africa, boasting a market capitalization of 12.861 billion dollars, surpassing the Nairobi stock exchange’s capitalization of 9.77 billion dollars. 

    The listing of Orange Côte d’Ivoire at the end of 2022 significantly contributed to this achievement, accounting for around 20% of the overall market capitalization. 

    Despite a decline in overall volume transacted by 45.8% compared to 2022, the value of transactions increased by 41.2%, reaching 246 billion FCFA in 2023, reflecting positive market evolution.

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    6. Credit d’Afrique Group’s Acquisition of Alios Finance

    On December 12, Tunisie Leasing et Factoring announced its agreement with Credit d’Afrique Group, led by successful entrepreneur Serge BILE, for the acquisition of its subsidiaries. 

    This acquisition includes majority shares in Alios Finance subsidiaries in Ivory Coast, Cameroon, and Gabon. While the Ivorian subsidiary faced financial challenges, this sale potentially stemmed from the subsidiaries’ financial performance. 

    Safca, controlled at 52.02% by Alios Finance, experienced a significant increase of 47.16% in its stock value at BRVM by the year’s end.

    7. Historic Highs for Ecobank CI, Société Générale CI, and SIB

    2023 saw certain stocks reaching their highest prices since their introduction to the BRVM. Notably, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI, and SIB achieved significant milestones in their price evolution. 

    These developments, while reflecting positive market sentiment, may impact profits, dividends, and net assets. Investors’ high expectations could lead to increased price-earnings ratios and a decline in average profitability, affecting stocks’ attractiveness based on dividend yield.

    8. Highest Returns Offered During Publications

    With the release of financial statements for 2022 during 2023, several companies stood out for the level of shareholder remuneration they offered. BOA BF led the rankings with a notable dividend yield of 11.09%, followed by Palmci at 11.05%. 

    Nestlé CI, BOA CI, and SOGB rounded out the top 5 with respective returns of 10.79%, 10.40%, and 10.30%. This indicator, with an average dividend yield of more than 10%, contributed to reinforcing investors’ confidence in the stock market.

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    9. Sonatel’s Concessions

    Despite its long-standing dominance, Sonatel found itself displaced as the market capitalization giant at BRVM, ceding the top position to its Ivorian counterpart, Orange CI. 

    Orange Côte d’Ivoire’s successful IPO, the largest ever conducted on the BRVM market, triggered market excitement, propelling its stock value by around 15% in just two sessions. 

    However, post-IPO consolidation allowed Sonatel to reclaim its position, now sharing the market dominance with Orange CI, collectively commanding over 42% of the overall market capitalization.

    Why You Should Invest In Stocks On West Africa’s BRVM

    Investing in African stocks, particularly through platforms like the BRVM, offers investors a gateway to diverse and promising opportunities. 

    By understanding market trends, strategic developments, and sectoral performance, investors can make informed decisions on where and how to invest in Africa’s thriving stock markets, unlocking the continent’s growth potential and contributing to long-term investment success.

    Daba’s cutting-edge investment platform provides investors with a seamless and effective way to discover, trade, and monitor investments on the BRVM. Get the Daba application now to start building your BRVM portfolio today.

    XOF 1 = USD 0.0016 as of February 18, 2024.

    Disclosure: This article was originally published on Sika Finance and regenerated with AI.

  • BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    BRVM : La porte d’entrée du potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    Avec des fondamentaux solides et une stabilité monétaire liée à l’euro, l’Afrique de l’Ouest francophone offre des perspectives d’investissement viables. La BRVM sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    En 2018, le PDG de la BRVM, le Dr Edoh Kossi Amenounve, a rencontré des investisseurs à Londres, transmettant un message optimiste : les économies de l’UEMOA avaient enregistré une croissance moyenne du PIB de 6 % par an au cours des cinq dernières années.

    Cette expansion robuste s’est poursuivie, avec une croissance moyenne dépassant les 5 % chaque année, sauf en 2020, lorsque la COVID-19 a freiné les économies mondiales.

    Ces économies sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, et en 2024, cinq d’entre elles figurent parmi les dix économies à la croissance la plus rapide au monde, selon les projections du FMI.

    Avec cette croissance, l’Afrique de l’Ouest francophone offre certaines des meilleures perspectives d’investissement sur le continent.

    Et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de portail par lequel les investisseurs peuvent tirer parti de ces opportunités.

    Née d’une vision commune

    Une bourse unifiée transfrontalière desservant les huit pays de l’UEMOA, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) a été fondée en 1998 grâce à une vision commune des États membres.

    Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, elle sert de bourse commune pour les 140 millions d’habitants de la région.

    La bourse a été créée pour exploiter les forces collectives des économies de la région.

    Elle opère en franc CFA, la monnaie commune à tous les États membres francophones de l’Afrique, indexée sur l’euro et supervisée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Cela offre une stabilité et une prévisibilité des changes aux investisseurs.

    L’UEMOA partage également un régulateur financier commun, harmonisant la surveillance à travers les frontières.

    Près de trois décennies de croissance

    Avec seulement 35 inscriptions au départ, la BRVM s’est rapidement étendue au cours des 26 dernières années.

    La BRVM a été la bourse la plus performante d’Afrique en 2015, enregistrant une augmentation de 17,7 % de son indice composite de référence.

    Cela a contribué à cimenter son statut de l’une des principales bourses d’Afrique, se joignant aux rangs des bourses de pays tels que le Nigeria, le Maroc et le Kenya.

    Après quelques années plus calmes, elle a enregistré un rebond significatif en 2021, avec une appréciation de 39,2 % – la deuxième plus élevée en Afrique.

    En décembre 2022, Orange Côte d’Ivoire, le plus grand opérateur mobile de la Côte d’Ivoire, a été introduit en bourse via une IPO sursouscrite qui a levé un record de 236 millions de dollars sur la bourse.

    L’action a jusqu’à présent généré un rendement de 46,77 % (en tenant compte de ses dividendes généreux) depuis cette introduction historique, ajoutant 2,5 milliards de dollars à la capitalisation boursière de 12 milliards de dollars, répartie entre 46 sociétés cotées.

    Ces sociétés comprennent le leader des télécommunications Sonatel, le fournisseur d’électricité CIE, la banque panafricaine Ecobank, et des géants bancaires tels que la Société Générale, la Bank of Africa et Oragroup. Des multinationales telles que Nestlé et TotalEnergies sont également cotées.

    Au-delà de la stabilité et de l’ampleur, la BRVM offre également des rendements attractifs en dividendes, avec une moyenne de 6 à 8 % – dépassant largement les rendements habituels dans la plupart des marchés développés.

    La capitalisation boursière totale de la bourse a plus que doublé entre 2019 et fin 2022, passant de 9 billions de francs CFA à plus de 13 billions de francs CFA (environ 23 milliards de dollars).

    À la fin de 2023, elle comptait 123 lignes obligataires, 46 sociétés cotées, dont des entreprises majeures comme Sonatel, Onatel et la Société Générale Côte d’Ivoire, devenant l’une des plus grandes bourses d’Afrique en termes de capitalisation boursière.

    En septembre, la composante actions du marché a dépassé les 8 billions de francs CFA de capitalisation boursière pour la première fois, reflétant l’accélération de l’expansion économique en Afrique de l’Ouest.

    Jusqu’à huit des actions de la bourse ont enregistré des gains à deux chiffres l’année dernière.

    Parallèlement à cette croissance, la bourse a innové pour élargir son attrait.

    Elle a introduit des cotations d’obligations islamiques conformes à la charia (sukuk) en 2016, et un an plus tard, elle a lancé un nouveau conseil pour améliorer l’accès au financement des PME.

    L’accès au financement reste un obstacle majeur pour les entrepreneurs et les petites entreprises à travers l’Afrique.

    Cette initiative vise à mettre en relation des petites entreprises prometteuses avec un capital à long terme nécessaire, que les investisseurs peuvent acquérir via la BRVM.

    Avec des voies plus faciles pour lever des fonds propres, des PME dynamiques dans des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso peuvent se développer et stimuler la croissance économique.

    Stabilité en période de turbulence monétaire

    Un avantage majeur de la BRVM est son utilisation du franc CFA indexé sur l’euro.

    Cela offre une stabilité monétaire inégalée sur un continent souvent agité du point de vue de la politique monétaire.

    Les investisseurs peuvent être assurés que leurs rendements ne seront pas érodés par des fluctuations soudaines des taux de change ou une inflation élevée.

    En revanche, les actions négociées sur des bourses nationales telles que le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Ghana présentent un risque de change significatif.

    Par exemple, l’indice All-Share de la Bourse nigériane a enregistré un rendement de 45,9 % en 2023, son plus élevé jamais enregistré.

    Cependant, une dévaluation de 55 % du naira nigérian par rapport au dollar américain a signifié que la bourse a affiché un rendement négatif de 29,34 % pour les investisseurs étrangers.

    Le lien avec l’euro de la BRVM réduit un tel risque pour les investisseurs étrangers.

    Les entreprises cotées à la BRVM bénéficient également de réglementations standardisées et d’une infrastructure commerciale commune dans toute la région.

    De plus, une gouvernance stricte et une surveillance par le régulateur régional AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) renforcent la protection des investisseurs.

    Le régulateur a récemment suspendu la cotation d’une entreprise cotée, EVIOSYS Packaging SIEM, pour non-conformité aux règles de cotation, soulignant son engagement envers la transparence et la conformité.

    Des défis de liquidité persistent

    Malgré ses forces, la BRVM fait face à quelques défis persistants.

    La liquidité reste relativement faible par rapport aux bourses plus importantes.

    Le marché est dominé par quelques grandes entreprises ivoiriennes telles que Sonatel et Ecobank, et les volumes de transactions sont faibles pour d’autres inscriptions.

    De plus, 35 entreprises, soit 76 %, cotées à la bourse sont ivoiriennes.

    Attirer davantage de cotations, en particulier de PME et d’autres pays de l’UEMOA en dehors de la Côte d’Ivoire, et diversifier sa base d’investisseurs contribueront à accroître la liquidité.

    Néanmoins, la BRVM reste le symbole d’une intégration économique régionale réussie en Afrique.

    Elle est l’une des deux seules bourses unifiées à l’échelle régionale sur le continent, aux côtés de la BVMAC partagée par six États d’Afrique centrale francophones.

    Intégration avec l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest

    La BRVM est un modèle pionnier d’intégration financière et économique régionale en Afrique.

    En regroupant leurs marchés au sein d’une seule bourse transfrontalière, les huit pays de l’UEMOA ont créé une plateforme beaucoup plus efficace pour la collecte de fonds et les investissements par rapport aux bourses nationales fragmentées.

    En tant que première et seule bourse régionale entièrement intégrée au monde, la BRVM offre aux plus petits pays membres tels que le Bénin, la Guinée-Bissau et le Niger un accès au capital et à l’échelle qu’ils auraient du mal à atteindre seuls.

    Elle harmonise également la réglementation et l’infrastructure du marché à travers les frontières.

    Compte tenu de cette promesse, la bourse travaille maintenant à capitaliser sur son succès grâce à une intégration plus étroite des marchés de l’Afrique de l’Ouest.

    Elle collabore avec les bourses du Nigeria et du Ghana sur des plans d’intégration visant à développer une plateforme de trading unifiée.

    Cela pourrait considérablement élargir les opportunités pour les investisseurs et les entreprises.

    Et avec des plateformes d’investissement comme Daba offrant un accès sans précédent à la bourse via une application mobile, de nouveaux investisseurs peuvent facilement exploiter les offres de la BRVM et participer aux opportunités de croissance des entreprises africaines cotées.

    Avec une croissance économique solide prévue dans toute l’Afrique de l’Ouest, la BRVM offre une destination d’investissement passionnante.

    Mais la bourse est plus qu’une simple opportunité d’investissement – elle est un pionnier de l’intégration régionale et un modèle pour le développement des marchés de capitaux en Afrique.

    Ses forces en matière d’intégration, de stabilité monétaire, de gouvernance et d’innovations constantes en font un modèle pour les bourses à travers l’Afrique et une option attrayante pour les investisseurs internationaux à la recherche de nouveaux marchés frontières.

    En tant qu’initiative régionale exceptionnelle en Afrique, la BRVM offre une porte d’entrée au potentiel massif de l’Afrique de l’Ouest francophone pour les investisseurs en quête de nouveaux horizons.

    Cet article a été initialement publié dans Pulse54, la lettre d’information bimensuelle de Daba qui explore ce qui est ancien et nouveau dans le paysage des investissements en Afrique. Inscrivez-vous ici.

  • BRVM: The Gateway To West Africa’s Potential

    BRVM: The Gateway To West Africa’s Potential

    With strong fundamentals and currency stability tied to the Euro, francophone West Africa provides viable investment prospects. The BRVM serves as the portal through which investors can capitalize.

    Back in 2018, BRVM CEO Dr. Edoh Kossi Amenounve met with investors in London conveying an optimistic message: WAEMU economies had averaged 6% GDP growth annually over the prior half-decade. 

    This robust expansion has continued, with average growth above 5% each year except in 2020 when COVID-19 stalled global economies. 

    These economies are Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo, and in 2024, five of them feature among the world’s ten fastest-growing economies projected by the IMF.

    With this growth, francophone West Africa offers some of the best investment prospects on the continent.

    And the BRVM stock exchange serves as the portal through which investors can capitalize.

    Born From a Shared Vision

    A unified cross-border stock exchange serving all eight WAEMU countries, the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières SA (BRVM) was founded in 1998 through a shared vision of the member states. 

    Headquartered in Abidjan, Ivory Coast, it serves as the common stock exchange for the 140 million people of the region. 

    The exchange was created to harness the collective strengths of the region’s economies. 

    It operates on the CFA Franc, the common currency for all francophone African member states pegged to the Euro, overseen by the Central Bank of West African States. 

    This offers foreign exchange stability and predictability to investors.

    The WAEMU also shares a common financial regulator, harmonizing oversight across borders.

    Nearly three decades of growth

    Starting with just 35 listings, the BRVM has expanded rapidly over the past 26 years. 

    The BRVM was Africa’s top-performing stock exchange in 2015, notching up a 17.7% increase in its benchmark composite index. 

    This helped cement its status as one of Africa’s leading exchanges, joining the ranks of bourses in countries like Nigeria, Morocco, and Kenya. 

    After a few slower years, it saw a strong rebound in 2021, appreciating 39.2% – the second highest in Africa.

    In December 2022, Orange Côte d’Ivoire—Ivory Coast’s largest mobile operator—was listed on the BRVM via an oversubscribed IPO that raised a record $236 million on the exchange.

    The stock has so far returned 46.77% (taking its juicy dividends into account) since the landmark listing, which added $2.5bn to the exchange’s $12bn equity market cap, spread across 46 listed companies.

    These include telecom leader Sonatel, electricity provider CIE, pan-African lender Ecobank, and banking giants like Société Générale, Bank of Africa, and Oragroup. Multinationals like Nestlé and TotalEnergies are also listed.

    Beyond stability and scale, the BRVM also offers attractive dividend yields averaging 6-8%—far outpacing typical yields in most developed markets. 

    The exchange saw its overall market capitalization more than double between 2019 and the end of 2022, from 9 trillion CFA francs to over 13 trillion CFA francs (equivalent to about $23 billion).

    By the end of 2023, it had 123 bond lines, 46 listed companies—including major firms like Sonatel, Onatel, and Société Generale Côte d’Ivoire—and had become one of the largest stock exchanges in Africa based on market cap.

    In September, the equities component of the market crossed 8 trillion CFA francs in market capitalization for the first time, reflecting the acceleration of West Africa’s economic expansion.

    Up to eight of the stocks on the exchange posted double-digit share price gains last year.

    Alongside this growth, the exchange has innovated to broaden its appeal. 

    It introduced sharia-compliant Islamic bond (sukuk) listings in 2016 and a year later, it launched a new board to improve SME financing access.

    Access to funding remains a major hurdle for entrepreneurs and small businesses across Africa. 

    This initiative aims to connect promising smaller companies with much-needed long-term capital from investors who can purchase stakes via the BRVM. 

    With easier paths to raise equity financing, dynamic SMEs across countries like Côte d’Ivoire, Senegal, and Burkina Faso can expand and drive economic growth.

    Stability amid currency turbulence

    A major advantage of the BRVM is its use of the euro-pegged CFA franc. 

    This provides unmatched currency stability in an often turbulent continent for monetary policy. 

    Investors can be reassured their returns will not be eroded by sudden exchange rate swings or high inflation.

    By contrast, equities traded on national exchanges like Nigeria, South Africa, and Ghana carry significant currency risk. 

    For instance, the Nigerian Exchange’s All-Share Index returned 45.9% in 2023, its highest ever on record. 

    But a 55% devaluation of the Nigerian naira against the US dollar meant the stock market returned a negative 29.34% to foreign investors.

    The BRVM’s euro peg slashes such risk for offshore investors.

    Companies listed on the BRVM also benefit from standardized regulations and trading infrastructure across the region. 

    In addition, strict governance and oversight by regional regulator AMF UMOA (Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine) enhance investor protections. 

    The regulator recently suspended trading of a listed firm, EVIOSYS Packaging SIEM, for non-compliance with listing rules – underscoring its commitment to transparency and compliance.

    Liquidity challenges linger

    Despite its strengths, the BRVM faces some lingering challenges. 

    Liquidity remains relatively low compared to larger exchanges. 

    The market is dominated by a few large Ivorian companies like Sonatel and Ecobank, and trading volumes are thin for other listings. 

    More so, 35 or 76% of companies listed on the bourse are Ivorian. 

    Attracting more listings, especially from SMEs and more WAEMU countries apart from Cote d’Ivoire, and diversifying its investor base will aid liquidity.

    Nonetheless, the BRVM remains a symbol of successful regional economic integration in Africa. 

    It is one of only two unified, region-wide stock exchanges on the continent, alongside the BVMAC shared by six francophone Central African states. 

    Integrating with the wider West Africa

    The BRVM is a pioneering model of regional financial and economic integration in Africa. 

    By pooling their markets into a single cross-border exchange, the eight WAEMU countries have created a far more efficient platform for fundraising and investment compared to fragmented national exchanges.

    As the first and only fully integrated regional stock exchange in the world, the BRVM offers smaller member countries like Benin, Guinea-Bissau, and Niger access to capital and scale they would struggle to achieve on their own. 

    It also harmonizes regulation and market infrastructure across borders.

    Given this promise, the exchange is now working to build on its success through closer West Africa market integration. 

    It is collaborating with exchanges in Nigeria and Ghana on integration plans to develop a unified trading platform. 

    This could significantly expand opportunities for investors and businesses.

    And with investment platforms like Daba providing unprecedented retail access to the exchange through a mobile app, new investors can easily tap into the BRVM’s offerings and participate in the growth opportunities of public African companies.

    With strong economic growth projected across West Africa, the BRVM offers an exciting investment destination. 

    But the exchange is more than just an investment opportunity – it is a pioneer of regional integration and a model for capital market development across Africa.

    Its integration strengths, currency stability, governance, and steady innovations make it a model for exchanges across Africa and an attractive option for international investors seeking new frontier markets. 

    As one of Africa’s standout regional initiatives, the BRVM provides a gateway into francophone West Africa’s massive potential for investors seeking new frontiers.

    This article was first published in Pulse54, Daba’s bi-monthly newsletter that dives into what’s old and new in Africa’s investment landscape. Sign up here

  • Pourquoi les investisseurs sont enthousiastes à propos de l’Obligation du Trésor du Sénégal

    Pourquoi les investisseurs sont enthousiastes à propos de l’Obligation du Trésor du Sénégal

    Le Sénégal s’apprête à émettre une obligation du Trésor de 200 milliards de francs CFA (330 millions de dollars) en trois tranches ce mois-ci, suscitant un intérêt significatif des investisseurs. 

    Avec le pays d’Afrique de l’Ouest affichant l’une des économies à croissance rapide du continent africain, les investisseurs ont de bonnes raisons d’être enthousiastes. 

    Voici cinq facteurs qui alimentent l’enthousiasme des investisseurs pour l’émission de l’obligation :

    1. Qualité de l’émetteur

    Le Sénégal s’est établi comme un modèle de stabilité politique en Afrique de l’Ouest. Le pays a connu des transitions pacifiques du pouvoir depuis son indépendance en 1960. 

    Récemment, le président Macky Sall a annoncé qu’il ne chercherait pas un troisième mandat aux élections de 2024, apaisant les tensions politiques antérieures. 

    Le pays s’est également affirmé comme un participant fréquent et fiable sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). En 2023 seul, le gouvernement sénégalais a réalisé 44 émissions d’obligations sur cette plateforme. 

    Daba Finance Invest Africa Dakar Senegal
    Dakar, Senegal

    Les agences mondiales de notation de crédit Standard & Poor’s et Moody’s ont classé le Sénégal respectivement aux niveaux d’investissement B+ et Ba3, soulignant l’amélioration de la solvabilité du pays. 

    Le FMI prévoit également que le Sénégal, déjà deuxième économie de l’UEMOA, enregistrera le deuxième taux de croissance économique le plus élevé en Afrique cette année et le cinquième au monde.

    2. Flux de revenus réguliers

    Comme la plupart des obligations gouvernementales, l’offre du Sénégal fournira aux investisseurs des paiements d’intérêts réguliers tout au long de la durée de vie de l’obligation, assurant un flux de revenus régulier. 

    La tranche de 5 ans offre un coupon de 6,25 %, la tranche de 7 ans offre 6,45 %, et la tranche de 10 ans offre 6,65 %, offrant aux investisseurs un flux de revenus semi-annuel robuste et stable, assurant des rendements attrayants surtout compte tenu des tendances actuelles des taux mondiaux.

    3. Faible risque de défaut

    Soutenues par un gouvernement souverain, les obligations souveraines comme celles du Sénégal présentent un risque de défaut extrêmement faible par rapport aux titres d’entreprises. 

    Alors que les obligations d’entreprises offrent des rendements attractifs, elles dépendent uniquement de la santé financière de l’entreprise émettrice. Le Sénégal n’a jamais fait défaut sur ses obligations. 

    Les investisseurs peuvent compter sur le gouvernement pour respecter ses paiements d’intérêts promis et le remboursement du principal.

    President Macky Sall

    4. Avantages fiscaux

    Les investisseurs résidents bénéficieront d’une exonération d’impôts sur les paiements d’intérêts et le remboursement du principal. Cette combinaison de rendements attrayants sans imposition rend les obligations sénégalaises attrayantes en tant que proposition de revenus fixes. 

    Pour les investisseurs étrangers, les revenus sont soumis aux régimes fiscaux nationaux applicables.

    5. Liquidité et accessibilité

    Les obligations souveraines ont tendance à être plus activement négociées en raison de volumes d’émission plus importants, assurant une liquidité saine pour les investisseurs. 

    Les obligations peuvent être achetées directement auprès du gouvernement ou via des plateformes d’investissement en ligne telles que Daba

    Elles seront négociées sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Afrique de l’Ouest francophone, assurant une liquidité pour les investisseurs. 

    Le gouvernement se réserve le droit de racheter des obligations sur le marché ouvert, permettant aux investisseurs de vendre facilement leurs avoirs

    L’obligation sénégalaise sera négociée sur la BRVM, fournissant une liquidité pour les investisseurs.

    Les investisseurs peuvent également acheter facilement des obligations sénégalaises par le biais de courtiers ou de fonds communs de placement sans participer directement aux enchères. La possibilité de retirer relativement facilement des investissements avant l’échéance offre une flexibilité supplémentaire.

    Avec les perspectives de croissance économique solides du Sénégal et son profil de crédit, combinés à la fiabilité et aux avantages d’une obligation souveraine, les investisseurs peuvent s’exposer à l’une des économies phares de l’Afrique tout en obtenant un rendement attractif et sans risque sur leur capital. 

    Pour plus de contenu sur les tendances et opportunités d’investissement, consultez l’application Daba dès aujourd’hui !

  • Why Investors Are Excited About Senegalese T-Bond

    Why Investors Are Excited About Senegalese T-Bond

    Senegal is set to issue a 200 billion CFA francs ($330 million) treasury bond in three tranches, attracting significant investor interest.

    With the West African nation boasting one of Africa’s fastest-growing economies, investors have good reason to be excited.

    Here are five factors driving investor enthusiasm for the bond issuance:

    1. Quality of the Issuer 

    Senegal has established itself as a model of political stability in West Africa. The country has seen peaceful transitions of power since independence in 1960.

    Recently, President Macky Sall announced he would not seek a third term in the 2024 elections, easing earlier political tensions.  

    Also Read: 2024 Outlook – A Year of Elections in Africa

    The country has also established itself as a frequent and reliable participant in the West African Economic and Monetary Union’s (WAEMU) capital market. In 2023 alone, the Senegalese government conducted 44 bond and note issuances on this platform. 

    Dakar, Senegal

    Global credit rating agencies Standard & Poor’s and Moody’s have classified Senegal at investment grade levels B+ and Ba3 respectively, underscoring the country’s improving creditworthiness. 

    The IMF also forecasts Senegal, already WAEMU’s second-largest economy, to record Africa’s second-highest economic growth rate this year and the world’s fifth.

    2. Steady Income Stream

    Like most government bonds, Senegal’s offering will provide investors with regular interest payments over the lifespan of the bond, enabling a steady stream of income.

    The 5-year tranche pays a 6.25% coupon, the 7-year pays 6.45%, and the 10-year pays 6.65%, offering investors a robust and steady semi-annual income stream and ensuring healthy yields especially given current global rate trends.

    3. Low Default Risk  

    Backed by a sovereign government, sovereign bonds like Senegal’s pose extremely little default risk compared to corporate paper. While corporate bonds offer juicy yields, they are only as reliable as the issuing company’s financial health.

    Senegal has never defaulted on its obligations. Investors can count on the government to make good on its promised coupon payments and principal redemption.

    President Macky Sall

    4. Tax Advantages

    Resident investors will enjoy exemption from taxes on interest payments and repayment of principal. This combination of healthy yields absent of taxes renders Senegalese bonds an attractive fixed-income proposition.

    For foreign investors, income is subject to applicable national tax regimes.

    5. Liquidity & Accessibility 

    Sovereign bonds tend to trade more actively owing to higher issuance volumes, ensuring healthy liquidity for investors. 

    The bonds can be bought directly from the government or through online investment platforms such as Daba.

    They will trade on the francophone West Africa regional stock exchange, BRVM, providing liquidity for investors. The government reserves the right to repurchase bonds on the open market. 

    So investors can sell holdings fairly easily.

    The Senegalese bond will trade on the francophone West Africa regional stock exchange, BRVM, providing liquidity for investors.

    Investors can also conveniently purchase Senegalese bonds through brokerages or mutual funds without directly participating in auctions. The ability to relatively easily cash out investments before maturity provides additional flexibility.

    With Senegal’s strong economic growth prospects and credit profile, combined with the reliability and advantages of a sovereign bond, investors can gain exposure to one of Africa’s star economies while earning an attractive risk-free return on their capital

    For more content on investment trends and opportunities, check out the Daba application today!

  • Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Perspective pour 2024 : Une Année d’Élections en Afrique

    Plus d’un tiers des 50 pays devant organiser des élections cette année se trouvent en Afrique.

    Le président par intérim de l’armée du Burkina Faso, Ibrahim Traoré. Le pays touché par un coup d’État, ainsi que le Mali et le Tchad, devraient voter cette année si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Cette année sera un record en termes d’élections.

    Au niveau mondial, plus de 2 milliards d’électeurs dans 50 pays se rendront aux urnes, selon le Center for American Progress, un institut de politique américain.

    Les États-Unis, l’Inde et le Mexique font partie des pays qui tiendront des élections nationales en 2024.

    Plus d’un tiers de ces pays, soit plus de 300 millions de personnes, se trouvent en Afrique.

    Les élections les plus attendues en Afrique auront lieu dans l’économie la plus industrialisée du continent et dans une nation majeure d’Afrique de l’Ouest.

    Ces votes, en Afrique du Sud et au Sénégal, font partie des 19 élections prévues en Afrique cette année, représentant également plus d’un tiers du continent.

    La liste inclut également les pays touchés par un coup d’État que sont le Mali, le Tchad et le Burkina Faso, si les dirigeants de la junte de ces pays restent fidèles à leur parole.

    Nous donnons ci-dessous un bref aperçu des pays concernés et des enjeux pour certains d’entre eux.

    1. Sénégal

    Le Sénégal, une nation à l’extrémité ouest de l’Afrique, compte une population de 18 millions de personnes. L’élection présidentielle à venir, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international.

    Le président Macky Sall, qui a remporté sa première élection en 2012, s’est adressé à la nation lors de son discours du Nouvel An, soulignant la nécessité d’élections pacifiques après une année turbulente marquée par des violences politiques.

    L’année précédente a été marquée par des manifestations d’opposition ferventes, avec le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, faisant face à des défis juridiques ayant entraîné son emprisonnement en juillet.

    Malgré les tentatives des autorités de contrecarrer la candidature de Sonko en interdisant une cérémonie de déclaration formelle, lui et ses partisans ont réussi à organiser un événement en ligne sur Facebook le 31 décembre.

    Les observateurs internationaux et les analystes politiques africains expriment des inquiétudes, notant que le Sénégal, autrefois considéré comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest, semble naviguer sur un chemin précaire pour son avenir démocratique.

    L’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février, suscite une attention considérable tant au niveau national qu’international. Crédit image : France24

    2. Mali

    Avec une population de 23,6 millions d’habitants, le Mali se prépare à des élections présidentielles prévues en février. Le pays a connu un coup d’État militaire en 2021, conduisant à la mise en place d’un gouvernement militaire engagé à rendre le pouvoir aux civils. Cependant, des retards répétés dans la programmation des élections présidentielles ont suscité des interrogations.

    Initialement fixés aux 4 et 18 février, les scrutins ont connu des revers, attribués à des problèmes techniques et à un différend avec Idemia, une entreprise française responsable des passeports biométriques et des bases de données d’état civil. En juin, les électeurs ont approuvé une nouvelle constitution, une condition préalable à la tenue des élections. Néanmoins, des inquiétudes persistent parmi l’opposition et la société civile, craignant l’enracinement potentiel de l’influence militaire à travers la nouvelle constitution.

    3. Afrique du Sud

    Célébrant 30 ans de démocratie, l’Afrique du Sud, avec une population de 60,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues entre mai et août. Les élections de 2024 pourraient marquer un tournant significatif, car le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, court le risque de perdre un vote national pour la première fois depuis la fin de l’apartheid.

    Les vulnérabilités de l’ANC comprennent des défis économiques, un chômage élevé, des promesses d’infrastructures non tenues, un creusement des inégalités et des accusations de corruption. Le paysage politique devient plus concurrentiel, signalant un potentiel changement dans la dynamique politique du pays.

    4. Rwanda

    Le Rwanda, avec une population de 14,3 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles et parlementaires le 15 juillet. Le président actuel Paul Kagame, au pouvoir depuis trois décennies, cherche à prolonger son mandat.

    La période de campagne électorale s’étend du 22 juin au 12 juillet, mais Kagame, historiquement réélu avec plus de 90% des voix, fait face à une concurrence minimale. Le chef du Parti vert, Frank Habineza, est le seul adversaire connu à ce jour.

    Président Paul Kagame du Rwanda. Crédit image: Vanguard News

    5. Tchad

    Avec une population de 18,6 millions d’habitants, le Tchad prévoit une élection présidentielle en octobre. Suite à un récent référendum constitutionnel à la mi-décembre, le leader de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a nommé Success Masra, un ancien chef de l’opposition, au poste de Premier ministre pour organiser les élections à venir.

    Initialement engagé dans une transition de 18 mois vers des élections, le gouvernement de Déby a prolongé le délai jusqu’en 2024, lui permettant de se présenter à la présidence. Les groupes d’opposition avaient appelé au boycott du référendum, citant des préoccupations concernant l’influence de la junte sur le processus.

    6. Tunisie

    La Tunisie, qui compte 12,5 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles en octobre

    Le président actuel Kais Saied, élu en 2021, a accru ses pouvoirs et est candidat à la réélection. Les élections locales en janvier, y compris la sélection d’un nouveau Conseil régional créé récemment, serviront de test pour l’opposition, qui revendique une marginalisation par le régime.

    Bien que Saied soit prévu pour remporter la victoire, une crise économique croissante, marquée par l’inflation et le chômage, constitue un défi important pour sa campagne en vue d’un éventuel second mandat.

    7. Ghana

    Le Ghana, avec une population de 34,4 millions d’habitants, se prépare à des élections présidentielles et parlementaires le 7 décembre.

    Le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, et le Parti patriotique national au pouvoir vise un troisième mandat consécutif sans précédent.

    Le vice-président Mahamudu Bawumia a obtenu la nomination présidentielle du parti au pouvoir, préparant la scène pour une confrontation avec le candidat du Congrès démocratique national de l’opposition, l’ancien président John Dramani Mahama.

    Les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections au Ghana.

    Au Ghana, le président sortant Nana Akufo-Addo, arrivant au terme de deux mandats, se retire, alors que les défis économiques, dont une dette substantielle, exacerbent l’incertitude entourant les élections. Crédit image : Vatican News

    8. Algérie

    L’Algérie, avec une population de 46 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles en décembre. Abdelmadjid Tebboune, au pouvoir depuis quatre ans, a succédé à Abdelaziz Bouteflika, destitué en avril 2019 suite à des manifestations contre sa candidature à un cinquième mandat. Le vote de 2019, lié à Bouteflika, a fait l’objet de boycotts généralisés.

    Le mouvement du Hirak, instrumental dans la destitution de Bouteflika, a diminué depuis la période de la COVID-19. Malgré cela, l’Algérie affiche un taux de croissance de 4,2%, d’importantes réserves de change et d’impressionnantes exportations non pétrolières, contrecarrant la tendance plus large en Afrique.

    9. Comores

    Avec une population de 860 000 habitants, les Comores se préparent à des élections présidentielles le 14 janvier.

    10. Togo

    En anticipant des élections parlementaires début 2024, le Togo, avec une population de 9,2 millions d’habitants, est sur le point de vivre une transition politique.

    11. Mauritanie

    La Mauritanie, qui compte 4,9 millions d’habitants, devrait organiser des élections présidentielles le 22 juin. Le processus électoral jouera un rôle crucial dans la formation du paysage politique du pays.

    Les élections togolaises devraient avoir lieu début 2024. Crédit image : EWN

    12. Mozambique

    Le Mozambique, avec une population de 34,4 millions d’habitants, est programmé pour les élections présidentielles et de l’Assemblée de la République le 9 octobre. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et l’orientation politique de la nation.

    13. Botswana

    Le Botswana, avec une population de 2,7 millions d’habitants, prévoit des élections parlementaires en octobre. Le paysage politique de cette nation stable d’Afrique australe est en attente de changements potentiels.

    14. Soudan du Sud

    Le Soudan du Sud, qui compte 11,2 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires en décembre. Les élections surviennent dans un contexte de défis, dont les troubles économiques et l’impact plus large de la pandémie mondiale et de la guerre Russie-Ukraine.

    15. Madagascar

    Madagascar, avec une population de 30,7 millions d’habitants, se prépare à des élections parlementaires prévues en mai. La dynamique politique de cette île de l’océan Indien sera scrutée pendant ce processus électoral.

    Une personne tient une pancarte avec une photo du capitaine Ibrahim Traoré lors d’un rassemblement de partisans de la junte du Burkina Faso pour marquer le premier anniversaire du coup d’État ayant porté Traoré au pouvoir à Ouagadougou, au Burkina Faso. Crédit image : REUTERS/Yempabou Ouoba

    Dates à annoncer :

    16. Burkina Faso

    Avec une population de 22 millions d’habitants, le Burkina Faso est sous la domination d’une junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré depuis 2022. La junte promet un retour à la démocratie avec des élections présidentielles provisoirement prévues pour juillet 2024. Cependant, l’augmentation des attaques djihadistes peut remettre en question le calendrier, suscitant des incertitudes quant aux élections.

    17. Maurice

    Maurice, avec une population de 1,3 million d’habitants, se prépare à des élections parlementaires. Le paysage politique de cette île de l’océan Indien devrait connaître des changements à travers ce processus électoral.

    18. Namibie

    La Namibie, avec une population de 2,6 millions d’habitants, prévoit des élections présidentielles et parlementaires. Les résultats électoraux influenceront la gouvernance et les politiques de cette nation d’Afrique australe.

    19. Guinée-Bissau

    Avec une population de 2,2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau se prépare à une élection présidentielle. Les développements politiques dans cette nation d’Afrique de l’Ouest seront étroitement surveillés tant sur le plan régional qu’international.

    Malgré l’instabilité politique dans certaines régions de l’Afrique, le continent devrait être la deuxième région à la croissance la plus rapide en 2024, après l’Asie, selon l’Unité de renseignement économique de The Economist.

    De plus, sept des dix économies connaissant la croissance la plus rapide au niveau mondial cette année, comme prédit par le FMI, se trouvent en Afrique.

  • 2024 Outlook: A Year Of Elections In Africa

    2024 Outlook: A Year Of Elections In Africa

    More than a third of 50 countries expected to hold elections this year are in Africa. 

    Burkina Faso’s military interim President Ibrahim Traore. The coup-hit country, along with Mali and Chad are expected to vote this year if the junta leaders in those countries stay true to their word.

    This year will be a record-breaking one for elections. 

    Globally, more than 2 billion voters in 50 countries will head to the polls, according to The Center for American Progress, a US policy institute.

    The United States, India, and Mexico are among the countries holding national elections in 2024.

    More than a third of those countries – with over 300 million people – are in Africa

    The most anticipated elections in Africa will take place in the continent’s most industrialized economy and a major West African nation.

    Those votes — in South Africa and Senegal — are among 19 polls scheduled in Africa this year, also over a third of the continent.

    The list also includes coup-hit Mali, Chad, and Burkina Faso – if the junta leaders in those countries stay true to their word. 

    We provide a quick rundown of the countries below and what’s at stake in some.

    1. Senegal

    Senegal, a nation on the westernmost tip of Africa, boasts a population of 18 million people. The upcoming presidential election, scheduled for February 25, is generating significant attention both domestically and internationally.

    President Macky Sall, who secured his initial election victory in 2012, addressed the nation in his New Year’s speech, emphasizing the need for peaceful elections in the wake of a turbulent year marked by political violence.

    The preceding year witnessed fervent opposition protests, with Ziguinchor mayor Ousmane Sonko facing legal challenges that resulted in his imprisonment in July. 

    Despite authorities’ attempts to thwart Sonko’s candidacy by banning a formal declaration ceremony, he and his supporters managed to host an online event on Facebook on December 31. 

    International observers and African political analysts express concerns, noting that Senegal, once regarded as a bastion of stability in West Africa, appears to be navigating a precarious path for its democratic future.

    Senegal’s presidential election, scheduled for February 25, is generating significant attention both domestically and internationally. Image credit: France24

    2. Mali

    With a population of 23.6 million, Mali is poised for a presidential election expected in February. The country underwent a military coup in 2021, leading to the establishment of a military government committed to transitioning power back to civilian rule. However, repeated delays in scheduling presidential elections have raised eyebrows.

    Initially set for February 4 and 18, the polls faced setbacks, attributed to technical issues and a dispute with Idemia, a French company responsible for biometric passports and civil registry databases. In June, voters approved a new constitution, a prerequisite for conducting elections. Nonetheless, concerns linger among the opposition and civil society, fearing the potential entrenchment of military influence through the new constitution.

    3. South Africa

    Celebrating 30 years of democracy, South Africa, with a population of 60.7 million, is gearing up for parliamentary elections expected between May and August. The 2024 elections could mark a significant turning point, as the African National Congress (ANC), the party of Nelson Mandela, faces the risk of losing a national vote for the first time since the end of apartheid.

    The ANC’s vulnerabilities include economic challenges, high unemployment, unfulfilled infrastructure promises, widening inequality, and accusations of corruption. The political landscape is becoming more competitive, signaling a potential shift in the country’s political dynamics.

    4. Rwanda

    Rwanda, with a population of 14.3 million, is set to hold presidential and parliamentary elections on July 15. Incumbent President Paul Kagame, in power for three decades, seeks to extend his tenure.

    The electoral campaign window spans from June 22 to July 12, but Kagame, historically reelected with over 90% of the vote, faces minimal competition. Green Party leader Frank Habineza is the sole known challenger as of now.

    President Paul Kagame of Rwanda. Image credit: Vanguard News

    5. Chad

    With a population of 18.6 million, Chad is anticipating a presidential election in October. Following a recent constitutional referendum in mid-December, transitional leader Mahamat Idriss Déby Itno appointed Success Masra, a former opposition leader, as prime minister to organize the upcoming elections.

    Originally pledging an 18-month transition to elections, Déby’s government extended the timeline to 2024, enabling him to run for president. Opposition groups had called for a boycott of the referendum, citing concerns about the junta’s influence over the process.

    6. Tunisia

    Tunisia, home to 12.5 million people, is expected to hold presidential elections in October. Incumbent President Kais Saeid, elected in 2021, has increased his powers and is a declared candidate for reelection. Local elections in January, including the selection of a newly created Regional Council, will serve as a test for the opposition, which claims marginalization by the regime.

    While Saeid is anticipated to secure victory, a growing economic crisis, marked by inflation and unemployment, poses a significant challenge to his campaign for a potential second term.

    7. Ghana

    Ghana, with a population of 34.4 million, is gearing up for both presidential and parliamentary elections on December 7.

    Incumbent President Nana Akufo-Addo, completing two terms, steps down, and the ruling New Patriotic Party seeks an unprecedented third consecutive stint in power.

    Vice-President Mahamudu Bawumia secured the ruling party’s presidential nomination, setting the stage for a face-off with the opposition’s National Democratic Congress candidate, ex-president John Dramani Mahama.

    Economic challenges, including a substantial debt load, exacerbate the uncertainty surrounding the elections.

    In Ghana, incumbent President Nana Akufo-Addo, completing two terms, steps down as economic challenges, including a substantial debt load, exacerbate the uncertainty surrounding the elections. Image credit: Vatican News

    8. Algeria

    Algeria, boasting a population of 46 million, is expecting presidential elections in December. Abdelmadjid Tebboune, in power for four years, succeeded Abdelaziz Bouteflika, ousted in April 2019 amid protests against his bid for a fifth term. The 2019 vote, linked to Bouteflika, faced widespread boycotts.

    The Hirak movement, instrumental in Bouteflika’s ousting, has waned since the COVID-19 period. Despite this, Algeria exhibits a growth rate of 4.2%, substantial foreign exchange reserves, and impressive non-hydrocarbon exports, challenging the broader African trend.

    9. Comoros

    With a population of 860,000, Comoros is preparing for a presidential election on January 14.

    10. Togo

    Anticipating parliamentary elections in early 2024, Togo, with a population of 9.2 million, is poised for a political transition.

    11. Mauritania

    Mauritania, home to 4.9 million people, is set to hold presidential elections on June 22. The electoral process will play a crucial role in shaping the country’s political landscape.

    Togolese elections are expected to be held in early 2024. Image credit: EWN

    12. Mozambique

    Mozambique, with a population of 34.4 million, is scheduled for both the presidential and Assembly of the Republic elections on October 9. The electoral outcome will influence the nation’s governance and policy direction.

    13. Botswana

    Botswana, with a population of 2.7 million, expects parliamentary elections in October. The political landscape in this stable Southern African nation is poised for potential shifts.

    14. South Sudan

    South Sudan, home to 11.2 million people, anticipates both presidential and parliamentary elections in December. The elections come amid challenges, including economic turmoil and the broader impact of the global pandemic and the Russia-Ukraine war.

    15. Madagascar

    Madagascar, with a population of 30.7 million, is preparing for parliamentary elections expected in May. The political dynamics in this Indian Ocean island nation will undergo scrutiny during this electoral process.

    A person holds a sign with a picture of Captain Ibrahim Traore while attending a rally by supporters of Burkina Faso’s junta to mark the one-year anniversary of the coup that brought Traore to power in Ouagadougou, Burkina Faso. Image credit: REUTERS/ Yempabou Ouoba

    Dates to be Announced:

    16. Burkina Faso

    With a population of 22 million, Burkina Faso has been under the rule of a junta led by Captain Ibrahim Traore since 2022. The junta promises a return to democracy with presidential elections tentatively set for July 2024. However, increasing jihadist attacks may challenge the timeline, raising uncertainties about the polls.

    17. Mauritius

    Mauritius, with a population of 1.3 million, is set for parliamentary elections. The political landscape of this Indian Ocean island nation is likely to witness changes through this electoral process.

    18. Namibia

    Namibia, with a population of 2.6 million, anticipates both presidential and parliamentary elections. The electoral outcome will influence the governance and policies of this Southern African nation.

    19. Guinea Bissau

    With a population of 2.2 million, Guinea Bissau is gearing up for a presidential election. The political developments in this West African nation will be closely monitored both regionally and internationally.

    Despite political instability in some of Africa’s regions, the continent will be the second-fastest growing major region in 2024 after Asia according to the Economist Intelligence Unit.

    In addition, seven out of the top 10 fastest-growing economies globally this year, as predicted by the IMF, are in Africa.

  • Qui remportera la CAN 2023 ? Un modèle d’intelligence artificielle fait des prédictions

    Qui remportera la CAN 2023 ? Un modèle d’intelligence artificielle fait des prédictions

    La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 débute ce samedi avec la Côte d’Ivoire en tant que pays hôte face à la Guinée-Bissau.

    Malgré le fait que le tournoi soit officiellement désigné comme les finales de 2023, il se déroule en 2024.

    Les champions en titre, le Sénégal, entrent dans la compétition en tant que favoris, cherchant à devenir la quatrième équipe à remporter consécutivement la CAN, un exploit réalisé pour la dernière fois par l’Égypte de 2006 à 2010.

    Pour analyser les potentiels vainqueurs, BBC Sport et Opta utilisent un modèle de prédiction basé sur l’intelligence artificielle.

    Sadio Mané tient le trophée de la CAN après que le Sénégal soit sorti victorieux lors de la dernière édition du tournoi. Crédit image : Eurosport

    Ce modèle examine la probabilité des résultats des matchs – victoire, match nul ou défaite – en incorporant les cotes du marché des paris et les classements des équipes d’Opta, basés sur les performances historiques et récentes.

    Il prend également en compte la force de l’adversaire et la difficulté du parcours jusqu’à la finale, en tenant compte de la composition des groupes et des éventuels affrontements en phase éliminatoire.

    Selon le modèle de prédiction, le Sénégal émerge en tant que favori avec une probabilité de 12,8 % de remporter le trophée.

    La Côte d’Ivoire suit de près avec une probabilité de 12,1 %, cherchant à remporter leur troisième titre de la CAN après leurs victoires en 1992 et 2015.

    L’Égypte, pays hôte en 2006, reste le dernier pays hôte à avoir remporté le tournoi.

    Le Maroc, cherchant son deuxième titre de la CAN depuis 1976, et l’Algérie complètent le top cinq avec des probabilités de 11,1 % et 9,7 %, respectivement.

    L’Égypte, sept fois championne de la CAN, vise la rédemption après leur défaite déchirante face au Sénégal en finale en 2021.

    Mohamed Salah, qui a connu la défaite en finale en 2017, est impatient de remporter son premier titre de la Coupe d’Afrique des Nations.

    Le modèle de prédiction donne à l’Égypte une probabilité de 16 % d’atteindre une autre finale cette année, marquant un éventuel retour depuis leur dernier triomphe en 2010.

    Les sept meilleures équipes selon le modèle de prédiction comprennent également le Nigeria et le Cameroun, tous deux des poids lourds du football africain.

    Le Nigeria, trois fois champion de la CAN (1980, 1994 et 2013), a une probabilité de 8,1 % de remporter le trophée, avec Victor Osimhen, le Joueur de l’Année africain 2023, se démarquant comme un buteur redoutable.

    Le Cameroun, cinq fois champion (1984, 1988, 2000, 2002 et 2017), a une probabilité de réussite de 7,5 %.

    La performance impressionnante d’Osimhen lors des qualifications, où il a marqué 10 buts pour le Nigeria, met en avant la puissance de marquage des Super Eagles, avec 22 buts au total, soit sept de plus que toute autre équipe.

    L’équilibre entre les réalisations historiques, les performances récentes des équipes et les contributions individuelles des joueurs façonne les prédictions, faisant de la CAN 2023 une perspective passionnante pour les fans et les passionnés de football.

    En conclusion, alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2023 se déroule en 2024, la compétition est sur le point de livrer des moments palpitants.

    Le modèle de prédiction basé sur l’intelligence artificielle suggère que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et l’Égypte sont les principaux prétendants, tandis que le Nigeria et le Cameroun, avec leur riche histoire du football, ajoutent une couche supplémentaire d’excitation au tournoi.

    Le terrain est prêt pour une bataille intense alors que ces équipes luttent pour le titre prestigieux du football africain.

    Divulgation : Ce blog a été sourcé à partir de Opta Analyst et régénéré à l’aide de l’IA.

  • Who Will Win Afcon 2023? An AI Model Predicts

    Who Will Win Afcon 2023? An AI Model Predicts

    The 2023 Africa Cup of Nations (Afcon) kicks off this Saturday with Ivory Coast hosting Guinea-Bissau. 

    Despite the tournament being officially labeled as the 2023 finals, they are taking place in 2024. 

    The reigning champions, Senegal, enter the competition as favorites, seeking to become the fourth team to win consecutive Afcons, a feat last achieved by Egypt from 2006 to 2010.

    BBC Sport and Opta utilize an artificial intelligence prediction model to analyze the potential winners. 

    Sadio Mane holds the AFCON trophy after Senegal emerged victorious in the last edition of the tournament. Image credit: Eurosport

    This model examines the probability of match outcomes—win, draw, or loss—by incorporating betting market odds and Opta’s team rankings, which are based on historical and recent performances. 

    It also considers opponent strength and the difficulty of the path to the final, factoring in group compositions and potential knockout stage match-ups.

    Senegal emerges as the front-runner with a 12.8% chance of lifting the trophy. 

    Ivory Coast closely follows with a 12.1% probability, aiming for their third Afcon title after victories in 1992 and 2015. 

    Egypt, the host nation in 2006, remains the last host to win the tournament. 

    Morocco, seeking their second Afcon title since 1976, and Algeria round off the top five contenders with 11.1% and 9.7% chances, respectively.

    Egypt, a seven-time Afcon champion, eyes redemption after their heartbreaking loss to Senegal in the 2021 final. 

    Mohamed Salah, who experienced defeat in the 2017 final, is eager to secure his first Africa Cup of Nations title. 

    The prediction model gives Egypt a 16% chance of reaching another final this year, marking a potential comeback since their last triumph in 2010.

    The top seven teams in the predictor model include Nigeria and Cameroon, both heavyweights in African football. 

    Nigeria, three-time Afcon winners (1980, 1994, and 2013), have an 8.1% chance of lifting the trophy, with Victor Osimhen, the 2023 African Footballer of the Year, standing out as a potent goalscorer. 

    Cameroon, five-time champions (1984, 1988, 2000, 2002, and 2017), hold a 7.5% chance of success.

    Osimhen’s impressive performance in the qualifiers, where he scored 10 goals for Nigeria, emphasizes the Super Eagles’ goal-scoring prowess, with 22 overall goals, seven more than any other side. 

    The balance between historical achievements, recent team performances, and individual player contributions shapes the predictions, making the 2023 Afcon an exciting prospect for fans and football enthusiasts alike.

    In conclusion, as the 2023 Africa Cup of Nations unfolds in 2024, the competition is poised to deliver thrilling moments. 

    The AI prediction model suggests Senegal, Ivory Coast, and Egypt as the primary contenders. Nigeria and Cameroon, with their rich footballing history, add an extra layer of excitement to the tournament. 

    The stage is set for an intense battle as these teams vie for the prestigious title in African football.

    Disclosure: This blog was sourced from Opta Analyst and re-generated using AI.