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  • UEMOA : À l’intérieur du bloc régional ouest-africain

    UEMOA : À l’intérieur du bloc régional ouest-africain

    Les membres du bloc régional comprennent les huit pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et offrent des leçons pour les efforts d’intégration régionale sur le continent.


    L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine, communément connue sous son acronyme français UEMOA ou son acronyme anglais WAEMU (West African Economic and Monetary Union), est une organisation régionale importante en Afrique de l’Ouest.

    Cet article fournit un aperçu de l’UEMOA, abordant les aspects clés de sa structure, de ses fonctions et de son impact sur l’intégration régionale.

    Combien de pays font partie de l’UEMOA ?

    L’UEMOA comprend huit États membres : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

    L’union a été officiellement établie le 10 janvier 1994, en s’appuyant sur les fondations de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA) créée en 1962. La Guinée-Bissau a rejoint en 1997, portant le groupe initial de sept à huit membres.

    Quel est le but et les fonctions de l’UEMOA ?

    L’objectif principal de l’UEMOA est de promouvoir l’intégration économique entre ses États membres. Elle vise à créer un espace économique harmonisé et intégré en Afrique de l’Ouest, assurant la libre circulation des personnes, des capitaux, des biens, des services et des facteurs de production.

    L’union s’efforce d’améliorer la compétitivité des économies membres dans le cadre d’un marché ouvert et compétitif, tout en simplifiant et harmonisant l’environnement juridique dans la région.

    Les fonctions clés de l’UEMOA incluent :

    • La coordination des politiques économiques et monétaires
    • La mise en œuvre de politiques sectorielles communes
    • L’harmonisation de la législation, notamment en matière de fiscalité
    • La création d’un marché commun
    • La coordination des politiques macroéconomiques nationales

    Quelle est la monnaie de l’UEMOA ?

    Les pays de l’UEMOA partagent une monnaie commune, le franc CFA de l’Afrique de l’Ouest (XOF).

    Cette monnaie est arrimée à l’euro, un héritage des liens coloniaux de la région avec la France. La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) gère la politique monétaire pour tous les membres de l’UEMOA.

    L’utilisation d’une monnaie commune vise à faciliter le commerce et l’investissement au sein de l’union en éliminant les risques de change et en réduisant les coûts de transaction.

    Cependant, cela signifie également que les pays membres ne peuvent pas ajuster indépendamment leurs politiques monétaires pour faire face à des défis économiques spécifiques à leur pays.

    Le franc CFA est arrimé à l’euro, un héritage des liens coloniaux de la région avec la France.

    Différences entre l’UEMOA et la CEDEAO

    Alors que l’UEMOA se concentre sur l’intégration économique et monétaire entre ses huit membres francophones, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est un groupe régional plus large qui comprend tous les pays de l’UEMOA plus sept autres.

    La CEDEAO vise une coopération régionale et une intégration plus larges, au-delà des seules questions économiques.

    Les différences clés incluent :

    • Portée : L’UEMOA se concentre principalement sur l’intégration économique et monétaire, tandis que la CEDEAO a un mandat plus large incluant la coopération politique et la sécurité.
    • Adhésion : L’UEMOA compte 8 membres, tous utilisant le franc CFA, tandis que la CEDEAO compte 15 membres avec diverses monnaies.
    • Niveau d’intégration : L’UEMOA a atteint une intégration économique plus profonde, y compris une monnaie commune et des politiques économiques harmonisées, tandis que la CEDEAO travaille encore à atteindre ces objectifs.

    Lire aussi : Le Brexit de l’Afrique de l’Ouest – Aperçu de la rupture de la CEDEAO

    Quels sont les avantages de l’UEMOA ?

    L’UEMOA offre plusieurs avantages potentiels à ses États membres :

    Stabilité monétaire : La monnaie commune et la politique monétaire partagée visent à assurer la stabilité des prix et des taux d’inflation faibles dans toute la région.

    Facilitation du commerce : L’élimination des risques de change et la réduction des coûts de transaction devraient théoriquement promouvoir le commerce intra-régional.

    Coordination des politiques économiques : Des politiques économiques harmonisées peuvent conduire à des environnements d’affaires plus stables et prévisibles dans toute la région.

    Pouvoir de négociation collectif : En tant que bloc, les pays de l’UEMOA peuvent avoir une position de négociation plus forte dans les affaires économiques internationales.

    Développement des infrastructures régionales : L’union peut coordonner et financer des projets d’infrastructure régionaux qui bénéficient à plusieurs États membres.

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    La BRVM : La bourse régionale de l’UEMOA

    Un élément important de l’intégration financière de l’UEMOA est la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).

    Établie en 1998 et ayant son siège à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la BRVM est une bourse régionale unique au monde servant les huit pays membres de l’UEMOA. C’est la seule bourse au monde qui dessert plusieurs pays avec une monnaie commune.

    La BRVM joue un rôle crucial dans l’écosystème financier de l’UEMOA en offrant une plateforme permettant aux entreprises de lever des capitaux et aux investisseurs d’échanger des titres dans toute la région. Elle propose une variété d’instruments financiers, y compris des actions, des obligations et d’autres titres.

    Lire aussi : La BRVM – La porte d’entrée vers le potentiel de l’Afrique de l’Ouest

    La bourse fonctionne en français, reflétant la langue prédominante de la région de l’UEMOA, et toutes les transactions sont effectuées dans la monnaie commune du franc CFA.

    Malgré son potentiel, la BRVM fait face à des défis typiques des marchés frontières, notamment une liquidité limitée et un nombre relativement restreint de sociétés cotées. Cependant, elle représente une étape significative vers l’intégration financière au sein de l’UEMOA et a le potentiel de devenir un outil de plus en plus important pour mobiliser des capitaux pour le développement régional.

    À mesure que l’UEMOA poursuit son intégration économique, le rôle de la BRVM dans la facilitation de l’investissement transfrontalier et la fourniture d’une plateforme régionale pour la levée de capitaux est susceptible de croître en importance.

    Leçons de l’UEMOA en matière d’intégration régionale

    L’expérience de l’UEMOA offre plusieurs leçons importantes pour les efforts d’intégration régionale :

    Une union monétaire à elle seule ne suffit pas : Malgré le partage d’une monnaie commune, les pays de l’UEMOA n’ont pas vu l’augmentation attendue du commerce ou de l’investissement intra-régional. Cela suggère que d’autres obstacles, tels que l’infrastructure inadéquate et les procédures douanières complexes, jouent un rôle important dans l’entrave à l’intégration économique régionale.

    La diversité économique est importante : Les pays de l’UEMOA ont des structures économiques similaires, souvent en concurrence sur les mêmes marchés d’exportation plutôt que de se compléter. Cela limite le potentiel de commerce intra-régional et de diversification économique.

    Les dépendances extérieures persistent : Les liens économiques continus de la région avec la France et l’ancrage à l’euro ont été critiqués pour limiter la souveraineté économique et la flexibilité.

    La volonté politique est cruciale : Une intégration réussie nécessite un engagement politique soutenu de la part de tous les États membres pour mettre en œuvre et faire respecter les politiques convenues.

    Équilibrer les intérêts nationaux et régionaux : L’expérience de l’UEMOA souligne les défis consistant à aligner les priorités économiques nationales diverses sur les objectifs d’intégration régionale.

    Besoin d’une approche globale : Une intégration régionale efficace nécessite de s’attaquer simultanément à plusieurs facteurs, notamment le développement des infrastructures, l’harmonisation des réglementations et la suppression des barrières non tarifaires.

    Importance de la surveillance et de l’application : La mise en œuvre des politiques et des accords régionaux doit être constamment surveillée et appliquée pour atteindre les résultats escomptés.

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    Défis et perspectives d’avenir de l’UEMOA

    Malgré son existence de longue date, l’UEMOA fait face à plusieurs défis. Le commerce intra-régional reste relativement faible, et les économies des membres continuent d’être fortement dépendantes des exportations de matières premières vers les marchés en dehors de l’Afrique. La région est également confrontée à des problèmes de sécurité, en particulier dans la région du Sahel, qui affectent les activités économiques et les efforts d’intégration.

    À l’avenir, l’UEMOA travaille à approfondir l’intégration grâce à des initiatives telles que la création d’une bourse régionale et les efforts pour harmoniser les lois commerciales. L’union se concentre également de plus en plus sur la coopération en matière de sécurité, reconnaissant le lien entre la stabilité et le développement économique.

    En conclusion, l’UEMOA représente une tentative ambitieuse d’intégration économique régionale en Afrique de l’Ouest. Bien qu’elle ait obtenu certains succès, notamment en matière de stabilité monétaire, l’expérience de l’union souligne les complexités de l’intégration régionale.

    Alors que l’Afrique se dirige vers une intégration continentale plus large grâce à des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les leçons de l’UEMOA seront précieuses pour façonner des stratégies efficaces de coopération économique et de développement à travers le continent.

  • WAEMU: Inside the West African Regional Bloc

    WAEMU: Inside the West African Regional Bloc

    The regional bloc’s members include the eight francophone West African countries and offers lessons for regional integration efforts on the continent.


    The West African Economic and Monetary Union, commonly known by its French acronym UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) or its English acronym WAEMU, is a significant regional organization in West Africa.

    This article provides an overview of WAEMU, addressing key aspects of its structure, functions, and impact on regional integration.

    How Many Countries are in the WAEMU?

    WAEMU comprises eight member states: Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo.

    The union was officially established on January 10, 1994, building upon the foundation of the West African Monetary Union (UMOA) created in 1962. Guinea-Bissau joined in 1997, expanding the initial group of seven to eight members.

    What is the Purpose and Functions of WAEMU?

    WAEMU’s primary objective is to foster economic integration among its member states. It aims to create a harmonized and integrated economic space in West Africa, ensuring the free movement of people, capital, goods, services, and factors of production.

    The union works towards enhancing the competitiveness of member economies within an open and competitive market framework, while also streamlining and harmonizing the legal environment across the region.

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    Key functions of WAEMU include:

    1. Coordinating economic and monetary policies
    2. Implementing common sectoral policies
    3. Harmonizing legislation, particularly regarding taxation
    4. Creating a common market
    5. Coordinating national macroeconomic policies

    What is the Currency of the WAEMU?

    WAEMU countries share a common currency, the West African CFA franc (XOF).

    This currency is pegged to the euro, a legacy of the region’s colonial ties to France. The Central Bank of West African States (BCEAO) manages the monetary policy for all WAEMU members.

    The use of a common currency is intended to facilitate trade and investment within the union by eliminating exchange rate risks and reducing transaction costs.

    However, it also means that member countries cannot independently adjust their monetary policies to address country-specific economic challenges.

    The CFA Franc is pegged to the euro, a legacy of the region’s colonial ties to France.

    Differences Between WAEMU and ECOWAS

    While WAEMU is focused on economic and monetary integration among its eight francophone members, the Economic Community of West African States (ECOWAS) is a larger regional group that includes all WAEMU countries plus seven others.

    ECOWAS aims for broader regional cooperation and integration beyond just economic matters.

    The key differences include:

    1. Scope: WAEMU focuses primarily on economic and monetary integration, while ECOWAS has a broader mandate including political cooperation and security.
    2. Membership: WAEMU has 8 members, all of which use the CFA franc, while ECOWAS has 15 members with various currencies.
    3. Depth of integration: WAEMU has achieved deeper economic integration, including a common currency and harmonized economic policies, while ECOWAS is still working towards these goals.

    Also Read: West Africa’s Brexit – Insights into ECOWAS Breakup

    What are the Benefits of WAEMU?

    WAEMU offers several potential benefits to its member states:

    Monetary stability: The common currency and shared monetary policy aim to provide price stability and low inflation rates across the region.

    Facilitated trade: The elimination of currency exchange risks and reduced transaction costs should theoretically promote intra-regional trade.

    Economic policy coordination: Harmonized economic policies can lead to more stable and predictable business environments across the region.

    Collective bargaining power: As a bloc, WAEMU countries may have stronger negotiating positions in international economic matters.

    Regional infrastructure development: The union can coordinate and fund regional infrastructure projects that benefit multiple member states.

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    The BRVM: WAEMU’s Regional Stock Exchange

    An important element of WAEMU’s financial integration is the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), or Regional Securities Exchange.

    Established in 1998 and headquartered in Abidjan, Côte d’Ivoire, the BRVM is a unique regional stock exchange serving all eight WAEMU member countries. It’s the only stock exchange in the world that serves multiple countries with a common currency.

    The BRVM plays a crucial role in WAEMU’s financial ecosystem by providing a platform for companies to raise capital and for investors to trade securities across the region. It lists a variety of financial instruments, including stocks, bonds, and other securities.

    Also Read: BRVM – The Gateway to West Africa’s Potential

    The exchange operates in French, reflecting the predominant language of the WAEMU region, and all transactions are conducted in the common CFA franc currency.

    Despite its potential, the BRVM faces challenges typical of frontier markets, including limited liquidity and a relatively small number of listed companies. However, it represents a significant step towards financial integration within WAEMU and has the potential to become an increasingly important tool for mobilizing capital for regional development.

    As WAEMU continues to pursue economic integration, the role of the BRVM in facilitating cross-border investment and providing a regional platform for capital raising is likely to grow in importance.

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    Lessons from WAEMU on Regional Integration

    WAEMU’s experience offers several important lessons for regional integration efforts:

    Currency union alone is not sufficient: Despite sharing a common currency, WAEMU countries have not seen the expected boost in intra-regional trade or investment. This suggests that other barriers, such as inadequate infrastructure and complex customs procedures, play a significant role in hindering regional economic integration.

    Economic diversity matters: WAEMU countries have similar economic structures, often competing in the same export markets rather than complementing each other. This limits the potential for intra-regional trade and economic diversification.

    External dependencies persist: The region’s continued economic ties to France and the euro peg have been criticized as limiting economic sovereignty and flexibility.

    Political will is crucial: Successful integration requires sustained political commitment from all member states to implement and enforce agreed-upon policies.

    Balancing national and regional interests: The experience of WAEMU highlights the challenges of aligning diverse national economic priorities with regional integration goals.

    Need for comprehensive approach: Effective regional integration requires addressing multiple factors simultaneously, including infrastructure development, harmonization of regulations, and removal of non-tariff barriers.

    Importance of monitoring and enforcement: The implementation of regional policies and agreements needs to be consistently monitored and enforced to achieve desired outcomes.

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    Challenges and Future Prospects of WAEMU

    Despite its long-standing existence, WAEMU faces several challenges. Intra-regional trade remains relatively low, and member economies continue to be heavily dependent on commodity exports to markets outside Africa. The region also grapples with security issues, particularly in the Sahel, which impact economic activities and integration efforts.

    Looking ahead, WAEMU is working on deepening integration through initiatives like the creation of a regional stock exchange and efforts to harmonize business laws. The union is also increasing its focus on security cooperation, recognizing the link between stability and economic development.

    In conclusion, WAEMU represents an ambitious attempt at regional economic integration in West Africa. While it has achieved some successes, particularly in maintaining monetary stability, the union’s experience underscores the complexities of regional integration.

    As Africa moves towards broader continental integration through initiatives like the African Continental Free Trade Area (AfCFTA), the lessons from WAEMU will be valuable in shaping effective strategies for economic cooperation and development across the continent.

  • Daba participe à la première titrisation de PEPT pour améliorer l’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire

    Daba participe à la première titrisation de PEPT pour améliorer l’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire

    Chez Daba, nous sommes fiers d’annoncer notre participation à l’offre primaire du « Fonds de Titrisation de Créances Electricité pour Tous » (FCTC EPT 2023-2028), qui a maintenant été inscrit avec succès à la bourse régionale, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Cette étape importante a eu lieu le 15 mai 2024, au siège de la BRVM à Abidjan-Plateau.

    Le FCTC Electricité Pour Tous 2023-2038 est la première obligation sociale émise dans l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dans le cadre du programme Électricité pour Tous (PEPT). Ce programme vise à fournir un accès généralisé à l’électricité, un élément essentiel pour le développement socio-économique en Côte d’Ivoire.

    L’émission de 6 000 000 d’obligations, gérée par un consortium composé de BOA Capital Securities et de NSIA Finance, a reçu un fort soutien de la part des investisseurs clés, notamment la Société Financière Internationale (SFI) et le Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF).

    L’implication de Daba s’aligne parfaitement avec notre mission d’améliorer l’accès à des opportunités d’investissement de haute qualité à travers l’Afrique. L’engagement de notre plateforme en faveur de la transparence, de la fiabilité et de la facilité d’investissement se reflète dans notre soutien aux initiatives qui favorisent le développement durable et la croissance économique dans la région.

    L’émission a vu des obligations évaluées à 10 000 Francs CFA chacune, proposées en trois tranches avec des maturités de 7, 10 et 15 ans, et des taux d’intérêt de 7%, 7,25% et 7,5% respectivement. Le succès de cette offre souligne la confiance robuste des investisseurs dans les projets qui offrent à la fois des rendements financiers et un impact social.

    La cérémonie d’inscription a rassemblé des personnalités éminentes des secteurs de l’énergie et de la finance, soulignant le large soutien aux objectifs du Fonds PEPT. Des représentants de la BRVM, tels que Mme Corinne Ormon et M. Zahalo Siliué, ont souligné l’importance d’utiliser les marchés financiers régionaux pour financer des projets qui améliorent les infrastructures et la qualité de vie des populations locales.

    L’initiative « Electricité pour Tous » a déjà connecté 1,7 million de foyers au réseau électrique depuis sa création en 2014, avec un objectif de connecter 4 millions de foyers d’ici la fin de sa phase actuelle. La récente émission d’obligations vise à financer 800 000 connexions supplémentaires au cours des trois prochaines années, avec un objectif total de levée de fonds de 120 milliards de Francs CFA d’ici fin 2024.

    Daba est honorée de soutenir l’inscription du Fonds FCTC, renforçant ainsi notre dévouement à faciliter des investissements à impact. En tant que première obligation sociale adossée à des actifs cotée en Afrique de l’Ouest, cette évolution ouvre de nouvelles voies pour les investisseurs et démontre l’immense potentiel des marchés africains.

    Nous nous réjouissons de continuer à jouer notre rôle dans la transformation des paysages d’investissement à travers l’Afrique, en veillant à ce que nos investisseurs puissent participer et bénéficier de la croissance et du développement du continent. Grâce à des initiatives comme celle-ci, nous restons fermes dans notre engagement à créer des opportunités qui favorisent le progrès et la prospérité pour tous.

    Pour plus d’informations sur la manière dont vous pouvez investir dans des projets transformateurs comme le Fonds PEPT, visitez notre plateforme et explorez la gamme diversifiée d’opportunités que nous offrons.

  • Daba Participates in PEPT’s First Securitization to Boost Electricity Access in Côte d’Ivoire

    Daba Participates in PEPT’s First Securitization to Boost Electricity Access in Côte d’Ivoire

    At Daba, we are proud to announce our participation in the primary offering of the “Electricity for All Debt Securitization Fund” (FCTC EPT 2023-2028), which has now been successfully listed on the regional stock exchange, the Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). This significant milestone took place on May 15, 2024, at the BRVM headquarters in Abidjan-Plateau.

    The FCTC Electricité Pour Tous 2023-2038 is the first Social Bond issued in the West African Economic and Monetary Union (WAEMU, also known by the French acronym UEMOA) under the Electricity for All Program (PEPT). This program aims to provide widespread access to electricity, an essential component for socio-economic development in Ivory Coast

    The issuance of 6,000,000 bonds, managed by a consortium of BOA Capital Securities and NSIA Finance, received strong backing from key investors, including the International Finance Corporation (IFC) and the Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF).

    Daba’s involvement aligns perfectly with our mission to enhance access to high-quality investment opportunities across Africa. Our platform’s commitment to transparency, reliability, and ease of investing is reflected in our support for initiatives that drive sustainable development and economic growth in the region.

    The issuance saw bonds valued at 10,000 CFA Francs each, offered in three tranches with maturities of 7, 10, and 15 years, and interest rates of 7%, 7.25%, and 7.5% respectively. The success of this offering underscores the robust investor confidence in projects that deliver both financial returns and social impact.

    The listing ceremony gathered prominent figures from the energy and financial sectors, highlighting the broad support for the PEPT Fund’s goals. Representatives from BRVM, such as Ms. Corinne Ormon and Mr. Zahalo Siliué, emphasized the importance of utilizing regional financial markets to finance projects that enhance infrastructure and improve the quality of life for local populations. 

    The “Electricity for All” initiative has already connected 1.7 million households to the electricity grid since its inception in 2014, with a target to connect 4 million households by the end of its current phase. The recent bond issuance aims to fund an additional 800,000 connections over the next three years, with a total fundraising goal of 120 billion CFA Francs by late 2024.

    Daba is honored to support the FCTC Fund’s listing, reinforcing our dedication to facilitating impactful investments. As the first asset-backed social bond listed in West Africa, this development opens new avenues for investors and demonstrates the immense potential within African markets. 

    We look forward to continuing our role in transforming investment landscapes across Africa, ensuring our investors can participate in and benefit from the continent’s growth and development. Through initiatives like this, we remain steadfast in our commitment to creating opportunities that drive progress and prosperity for all.

    For more information on how you can invest in transformative projects like the PEPT Fund, visit our platform and explore the diverse range of opportunities we offer.

  • Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Tendances Économiques Clés au Burkina Faso, au Mali et au Niger Post-Coup

    Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, nations sahéliennes liées par leur géographie et leurs luttes communes, ont toutes connu des coups d’État militaires ces dernières années.

    La frustration publique face à la corruption, à l’insécurité et à l’inefficacité perçue des gouvernements civils a alimenté ces coups. Cependant, l’impact économique de ces bouleversements politiques reste complexe et en évolution.

    Selon les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI), ces nations ont surpassé la croissance moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui s’élevait à 3,3 % en 2023.

    Cette croissance a persisté malgré les sanctions de la CEDEAO, en particulier au Niger, grâce aux mesures économiques significatives prises par les nouveaux régimes militaires. Explorons brièvement les principales tendances économiques, les événements, les perspectives et les opportunités d’investissement émergentes dans chaque économie.

    Le Coup d’État au Mali et les Changements de Politique Minière

    En août 2020, le Mali a connu un coup d’État dirigé par le colonel Assimi Goita. En 2023, le gouvernement de Goita a introduit un nouveau code minier permettant à l’État d’acquérir jusqu’à 30 % des nouvelles exploitations minières.

    Cette mesure vise à augmenter les revenus du secteur minier du Mali, surtout compte tenu de sa position de deuxième producteur d’or en Afrique, avec plus de 101 tonnes d’or extraites en 2022, selon le Conseil mondial de l’or. Les autorités s’attendent à ce que les nouvelles politiques minières augmentent les revenus annuels de l’exploitation minière d’environ 822 millions de dollars.

    Au-delà de l’or, le Mali possède également des gisements sous-exploités de fer, de manganèse et de lithium. L’économie malienne a connu une croissance de 4,5 % en 2023 et devrait maintenir cette trajectoire, le FMI prévoyant une croissance de 4 % cette année.

    Les nouvelles politiques minières présentent un potentiel d’investissement significatif et les plateformes comme Daba offrent aux investisseurs la possibilité de tirer parti des opportunités émergentes dans ce secteur.

    Les Initiatives Agricoles au Burkina Faso Après Deux Coups d’État

    Le Burkina Faso a connu des coups d’État en janvier et septembre 2022, avec Ibrahim Traore prenant finalement le pouvoir en tant que président intérimaire. En 2023, le gouvernement de transition de Traore a augmenté le soutien au secteur agricole, qui représente 20 % du PIB et emploie 60 % de la population.

    Les nouvelles initiatives économiques incluent environ 820 millions de dollars pour le développement de huit secteurs stratégiques, 330 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire et 36 millions de dollars pour augmenter la production de céréales.

    Malgré la crise sécuritaire persistante, le Burkina Faso fait preuve de résilience économique. La croissance du PIB a été estimée à 4,4 % en 2023, contre 1,5 % en 2022, et devrait atteindre 5,5 % en 2024, selon les projections du FMI.

    Avec un financement substantiel dirigé vers divers secteurs, le Burkina Faso offre un terrain fertile pour les investissements. Une opportunité notable est Onatel Burkina Faso, le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays par nombre d’abonnés, avec une part de marché de 42,91 % au troisième trimestre 2023.

    Coté à la BRVM et disponible pour les investisseurs sur l’application Daba, Onatel est bien positionné pour croître alors que l’industrie des télécommunications du pays se développe et contribue à la stabilité économique et au développement du Burkina Faso.

    Le Début du Pipeline Pétrolier du Niger

    En juillet 2023, les officiers militaires du Niger ont renversé le président élu, déclenchant des sanctions régionales. En réponse, la nouvelle junte a recherché des opportunités économiques en dehors de l’influence occidentale.

    En novembre 2023, le Niger a mis en service un pipeline de 6 milliards de dollars reliant ses champs pétroliers du sud-est à un port au Bénin. Le pipeline de 2 000 km, avec une capacité d’exportation de 90 000 barils par jour, offre au Niger une nouvelle source de revenus vitale.

    Les autorités estiment que les exportations de pétrole pourraient éventuellement représenter 25 % du PIB du Niger et contribuer à la moitié des recettes fiscales du pays. Ce projet devrait compenser la réduction de l’aide financière des partenaires occidentaux.

    L’économie du Niger, qui a ralenti à une croissance de 4,1 % en 2023, devrait se redresser de manière significative avec une croissance de 10,4 % en 2024.

    Le nouveau pipeline pétrolier et l’industrie pétrolière en plein essor représentent une étape économique majeure pour le Niger, une opportunité que les investisseurs devraient envisager de saisir.

    La Sortie de la CEDEAO et les Liens avec la Russie

    La CEDEAO a imposé des sanctions aux dirigeants des coups d’État, notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyager, aggravant les difficultés économiques pour les citoyens ordinaires.

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, prévu pour janvier 2025, rompant des partenariats commerciaux et économiques vitaux.

    Parallèlement, ils ont approfondi leur coopération avec la Russie, malgré les allégations de violations des droits de l’homme par les mercenaires russes.

    Le Débat sur le Franc CFA

    Des rapports en février 2024 ont indiqué un éventuel abandon du franc CFA par les trois économies dirigées par les militaires.

    Créé par la France en 1945, le franc CFA a été perçu comme un mécanisme de promotion de la stabilité monétaire. Cependant, les sentiments anti-français ont augmenté, notamment après les coups d’État récents.

    Les partisans du franc CFA soutiennent que son ancrage à l’euro permet de se prémunir contre l’inflation, tandis que les critiques plaident pour une nouvelle monnaie afin de rompre les liens économiques avec la France.

    L’Avenir Économique du Burkina Faso, du Mali et du Niger

    L’avenir économique des nations sahéliennes dirigées par les militaires reste précaire.

    Alors que ces pays se concentrent sur les ressources naturelles et l’agriculture, des défis tels que l’insécurité intérieure, la restauration de la santé fiscale et les retombées économiques potentielles de la sortie des accords commerciaux de la CEDEAO pèsent lourdement.

    Les perspectives à court terme sont incertaines, mais les réformes internes et les efforts de diversification offrent une lueur d’espoir.

    Investir dans ces marchés émergents présente à la fois des défis et des opportunités. En tirant parti de notre expertise et de notre plateforme, les investisseurs peuvent naviguer dans ces complexités et tirer parti des rendements potentiels.

    Pour ceux intéressés à explorer les opportunités d’investissement dans ces régions dynamiques, Daba est prêt à fournir les outils, les analyses et le soutien nécessaires pour vous aider à prendre des décisions d’investissement informées et rentables.

    Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez participer à leur transformation économique.

  • Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Key Economic Trends in Post-Coup Burkina Faso, Mali and Niger

    Burkina Faso, Mali, and Niger, Sahel nations bound by geography and shared struggles, have all witnessed military takeovers in recent years.

    Public frustration with corruption, insecurity, and the perceived ineffectiveness of civilian governments fueled these coups. However, the economic impact of these political upheavals remains a complex and evolving story.

    According to the International Monetary Fund’s (IMF) World Economic Outlook, these nations outperformed the average growth for sub-Saharan Africa, which stood at 3.3% for 2023.

    This growth persisted despite ECOWAS sanctions, particularly in Niger, driven by significant economic moves made by the new military regimes. We briefly explore major economic trends, events, outlook, and emerging investment opportunities in each economy.

    Mali’s Coup and Mining Policy Shifts

    In August 2020, Mali experienced a coup led by Col. Assimi Goita. In 2023, Goita’s government introduced a new mining code allowing the state to acquire up to a 30% stake in new mining projects.

    This move aims to increase revenues from Mali’s mining sector, especially given its position as Africa’s second-largest gold producer, with over 101 tonnes of gold extracted in 2022, according to the World Gold Council. Authorities expect the new mining policies to boost annual mining revenues by around $822 million.

    Beyond gold, Mali also has underexploited deposits of iron, manganese, and lithium. Mali’s economy grew by 4.5% in 2023 and is expected to maintain this trajectory, with the IMF forecasting growth of 4% this year.

    The new mining policies present significant investment potential and leveraging platforms like Daba offers investors a chance to tap into emerging opportunities in the sector.

    Burkina Faso’s Agricultural Drives After Two Coups

    Burkina Faso experienced coups in January and September 2022, with Ibrahim Traore eventually taking over as interim president.

    In 2023, Traore’s transitional government increased support for the agricultural sector, which accounts for 20% of GDP and employs 60% of the population.

    New economic initiatives include around $820 million for the development of eight strategic sectors, $330 million to combat food insecurity, and $36 million to boost cereal production.

    Despite the persistent security crisis, Burkina Faso demonstrates economic resilience. GDP growth was estimated at 4.4% in 2023, up from 1.5% in 2022, and is expected to reach 5.5% in 2024, according to IMF projections.

    With substantial funding directed towards various sectors, Burkina Faso offers fertile ground for investments.

    One notable opportunity is Onatel Burkina Faso, the country’s second-largest telecom operator by subscriber count, with a market share of 42.91% as of the third quarter of 2023.

    Listed on the BRVM and available to investors on the Daba app, Onatel is well-positioned for growth as the nation’s telecom industry expands and contributes to Burkina Faso’s economic stability and development.

    Also Read: Ivory Coast Rises: Economic Growth, Oil Discoveries, and a Booming Stock Market

    Niger’s Oil Pipeline Debut

    In July 2023, Niger’s military officers overthrew the elected president, triggering regional sanctions. In response, the new junta sought economic opportunities outside Western influence.

    In November 2023, Niger commissioned a $6 billion pipeline linking its southeastern oilfields to a port in Benin. The 2,000km pipeline, with an export capacity of 90,000 barrels per day, offers Niger a vital new revenue stream.

    Authorities believe oil exports could eventually account for 25% of Niger’s GDP and contribute half of the country’s tax revenues. This project is expected to offset the reduction in financial aid from Western partners.

    Niger’s economy, which slowed to 4.1% growth in 2023, is forecast to recover significantly with 10.4% growth in 2024.

    The new oil pipeline and burgeoning oil industry represent a significant economic milestone for Niger, one which investors should be looking to capitalize on.

    The ECOWAS Exit and Russian Ties

    ECOWAS imposed sanctions on the coup leaders, including asset freezes and travel bans, exacerbating economic hardships for ordinary citizens.

    In January 2024, Burkina Faso, Mali, and Niger announced their withdrawal from ECOWAS, set for January 2025, severing vital trade and economic partnerships.

    Concurrently, they have deepened cooperation with Russia, despite allegations of human rights abuses by Russian mercenaries.

    Also Read: Explained: All You Need to Know About West Africa’s Brexit

    Debate on the West African Franc (CFA)

    Reports in February 2024 indicated a potential move away from the West African franc (CFA) by the three military-led economies.

    Originally created by France in 1945, the CFA has been seen as a mechanism for promoting monetary stability. However, anti-French sentiments have grown, especially after recent coups.

    Supporters of the CFA argue that being pegged to the euro buffers against inflation, while critics push for a new currency to sever economic ties with France.

    Tap to Read

    The Economic Future of Burkina Faso, Mali and Niger

    The economic future of the military-led Sahel nations remains precarious.

    While these nations focus on natural resources and agriculture, challenges such as domestic insecurity, restoring fiscal health, and potential economic fallout from exiting ECOWAS trade agreements loom large.

    The short-term outlook is clouded, but domestic reforms and diversification efforts offer a glimmer of hope.

    Investing in these emerging markets presents both challenges and opportunities. By leveraging our expertise and platform, investors can navigate these complexities and capitalize on the potential returns.

    For those interested in exploring investment opportunities in these dynamic regions, Daba stands ready to provide the necessary tools, insights, and support to help you make informed and profitable investment decisions.

    Contact us today to learn more about how you can be part of their economic transformation.

  • Côte d’Ivoire en Essor : Croissance Économique, Découvertes Pétrolières et une Bourse en Plein Essor

    Côte d’Ivoire en Essor : Croissance Économique, Découvertes Pétrolières et une Bourse en Plein Essor

    Premier producteur mondial de cacao avec un taux de croissance annuel du PIB supérieur à 6,8 % au cours de la dernière décennie, une monnaie stable indexée sur l’euro et une production pétrolière en augmentation, stimulée par Eni.


    La Côte d’Ivoire, pilier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), incarne un modèle de résilience et de progrès économique.

    Malgré des défis politiques passés, y compris une guerre civile au début des années 2010, le pays a renforcé sa stabilité et ses processus démocratiques, créant un environnement favorable à la croissance économique.

    Avec une population de plus de 27 millions d’habitants, la nation a transformé son économie, affichant une croissance annuelle stable de 6,8 % et un marché boursier en expansion qui a attiré l’attention des investisseurs mondiaux.

    Surmonter les Défis Économiques

    En tant que premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire a maintenu une croissance économique impressionnante avec un taux de croissance annuel du PIB de 6,8 % au cours de la dernière décennie. Même lors du ralentissement mondial causé par la pandémie de COVID-19, le pays a enregistré une croissance de 2 % en 2020, surpassant de nombreuses nations africaines.

    Le dernier rapport de la Banque africaine de développement le décrit comme l’une des économies les plus performantes de la région, avec une croissance projetée de 6,5 % en 2024 (selon le FMI).

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), une bourse régionale partagée avec d’autres pays de l’UEMOA (Sénégal, Burkina Faso, Niger, Togo, Bénin, Mali, Guinée-Bissau), a vu sa capitalisation boursière augmenter de 40 % au cours des cinq dernières années, avec une participation significative des entreprises ivoiriennes.

    En 2022, la BRVM a atteint un volume de transactions de plus de 2 milliards de dollars, démontrant l’intérêt croissant pour le marché des capitaux du pays.

    Stabilité Monétaire, Découvertes Énergétiques et Projections Économiques Positives Attirent les Investisseurs

    Le franc CFA indexé sur l’euro offre une stabilité du taux de change, contrebalançant la volatilité affectant d’autres devises africaines, telles que le naira nigérian, qui a perdu près de 70 % de sa valeur par rapport au dollar en un an.

    Cette stabilité, combinée aux récentes découvertes de pétrole et de gaz, stimulées par une découverte significative de la société italienne Eni, a intensifié l’intérêt des investisseurs, projetant un avenir de production pétrolière croissante.

    La visite du président italien Sergio Mattarella souligne l’importance stratégique des relations italo-ivoiriennes, avec des projections envisageant une augmentation de la production pétrolière à 200 000 barils par jour d’ici 2026.

    Avec une croissance prévue de 6,8 % entre 2024 et 2025, tirée par la production d’hydrocarbures et les investissements dans les infrastructures, une réduction du déficit budgétaire à 3,5 % d’ici 2025 est attendue, contre 5,6 % du PIB en 2022.

    Cette consolidation est soutenue par un engagement gouvernemental efficace reconnu par les institutions financières internationales.

    Demande Croissante de Produits Financiers

    L’expansion économique de la Côte d’Ivoire stimule la demande de produits financiers innovants, conduisant à l’émergence de plateformes comme Daba Finance.

    “Le manque de plateformes d’investissement axées sur la région de l’Afrique de l’Ouest francophone et la nécessité de canaliser efficacement plus de 5 milliards de dollars envoyés annuellement par la diaspora africaine pour être investis sur le continent, ont conduit à la création de Daba Finance,” déclare Anthony Miclet, co-fondateur italien de Daba Finance.

    Récemment lancée sur les marchés américain et africain, Daba Finance est une plateforme conçue pour répondre aux besoins des investisseurs cherchant à s’exposer à ce marché dynamique, offrant des opportunités d’investissement dans des actions, des obligations et des startups africaines.

    “L’infrastructure obsolète et fragmentée des marchés des capitaux africains rend difficile l’accès à des opportunités d’investissement de qualité sur le continent. Daba vise à combler cette lacune en fournissant une plateforme unifiée et conviviale pour les investisseurs intéressés par l’Afrique,” ajoute Anthony Miclet.

    Avec son focus sur l’Afrique de l’Ouest francophone, en particulier la Côte d’Ivoire, Daba Finance se positionne comme un point d’entrée clé pour les investisseurs cherchant à tirer parti des perspectives de croissance économique de la région, de la stabilité offerte par le franc CFA et des dividendes attractifs, allant de 8 % à 10 %, offerts par les grandes entreprises cotées à la BRVM comme Orange et Sonatel.

    Grâce à une croissance économique soutenue, un marché boursier en hausse, une stabilité monétaire et des découvertes pétrolières significatives, la Côte d’Ivoire reste une excellente opportunité d’investissement en Afrique, maintenant sa trajectoire en tant que puissance économique régionale.

    Cet article a été publié pour la première fois dans Milano Finanza.

  • Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    Les 9 principales tendances qui ont façonné la BRVM en 2023

    L’une des principales questions que se posent souvent les investisseurs souhaitant diversifier leur portefeuille est : “Où investir en Afrique ?” Les actions africaines offrent certaines des opportunités les plus prometteuses pour les investisseurs particuliers et institutionnels.

    Dans ce blog, nous explorons certaines des tendances marquantes sur la bourse l’année dernière et pourquoi les investisseurs intéressés par l’Afrique devraient se tourner vers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), la bourse régionale desservant huit pays d’Afrique de l’Ouest francophones.

    Qu’est-ce que la BRVM ?

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) sert de bourse régionale pour les États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

    Il s’agit notamment du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.

    Malgré des défis tels que l’inflation et les tensions politiques, la BRVM a fait preuve de résilience en 2023, avec son indice composite affichant une croissance constante.

    1. BOA, Sonatel, Orange en tête

    L’année dernière, 21 actions ont connu des périodes prospères, enregistrant des gains en capital notables, tandis que 23 actions ont connu un déclin, avec 2 maintenant la stabilité.

    Les secteurs de la finance et des services publics ont notamment contribué à l’orientation positive du marché boursier de la BRVM, enregistrant des gains de 14,45 % et 8,64 % respectivement.

    Notamment, des actions au sein de ces secteurs, telles que Sonatel et Orange Côte d’Ivoire, ont joué un rôle crucial dans cette performance. BOA CI s’est révélé être le meilleur performer, affichant un gain impressionnant de 86,35 %, alimenté par les opportunités dans le secteur bancaire ivoirien.

    L’indice composite de la BRVM, l’indicateur de performance global, a connu une croissance initiale modeste à 203,22 points (+0,46 %). Cependant, il a conclu l’année avec une augmentation notable de 5,38 %, atteignant 214,15 points, marquant ainsi sa troisième année consécutive de croissance.

    Vous voulez diversifier votre portefeuille ? Les actions phares de la BRVM offrent des opportunités prometteuses pour les investisseurs. Consultez l’application Daba pour y accéder.

    2. Augmentation de la distribution de dividendes

    Malgré les défis de 2022 et les directives prudentes de la BCEAO concernant la distribution de dividendes des banques, les sociétés cotées à la BRVM ont considérablement augmenté la rémunération des actionnaires en 2023. Les dividendes distribués aux investisseurs ont augmenté de 25,82%, totalisant 647,8 milliards de FCFA.

    Des entreprises telles que Sonatel, Orange CI, Société Générale CI, Ecobank CI et Société Ivoirienne de Banque se sont démarquées en distribuant des sommes substantielles à leurs actionnaires.

    3. Brandon McCain acquiert des actions dans BICICI

    Brandon McCain Capital, dirigé par Ahmed Cissé, a acquis une participation de 19,11% dans BICICI auprès du groupe SUNU bancassurance. Cette transaction, évaluée à 22,12 milliards de FCFA, marque un changement significatif dans la structure de l’actionnariat de BICICI.

    4. Vista Group négocie le rachat d’actions d’Oragroup

    Le Vista Group a engagé des discussions pour le rachat des actions d’Oragroup détenues par ECP. Cet accord, avec un consortium dirigé par Emerging Capital Partners, vise à faire de Vista le principal actionnaire d’Oragroup, détenant plus de 61% des actions.

    Cependant, des divergences de valorisation entre ECP et le groupe de Simon Tiemtoré posent des défis à l’achèvement de l’accord.

    5. La BRVM dépasse la barre des 8 000 milliards de FCFA

    Un jalon important atteint par la BRVM en 2023 a été son franchissement historique de la barre des 8 000 milliards de FCFA en capitalisation boursière. Cette occasion mémorable a eu lieu le 12 septembre 2023, propulsée par des sommets notables dans les actions de Société Générale CI et Orange CI, au milieu d’augmentations généralisées.

    Par la suite, le 20 septembre 2023, la BRVM est devenue le cinquième marché le plus important en Afrique, avec une capitalisation boursière de 12,861 milliards de dollars, dépassant celle de la bourse de Nairobi de 9,77 milliards de dollars.

    La cotation d’Orange Côte d’Ivoire à la fin de 2022 a largement contribué à cette réalisation, représentant environ 20% de la capitalisation boursière totale.

    Malgré une baisse du volume global des transactions de 45,8% par rapport à 2022, la valeur des transactions a augmenté de 41,2%, atteignant 246 milliards de FCFA en 2023, reflétant une évolution positive du marché.

    À la recherche d’un moyen simple de tirer parti de l’histoire de croissance de la BRVM ? Daba offre une expérience transparente pour les investisseurs. Rejoignez-nous dès aujourd’hui et commencez votre parcours !

    Daba Finance Invest Africa BRVM hits major milestone

    6. Acquisition du groupe Crédit d’Afrique par Alios Finance

    Le 12 décembre, Tunisie Leasing et Factoring a annoncé son accord avec le groupe Crédit d’Afrique, dirigé par l’entrepreneur à succès Serge BILE, pour l’acquisition de ses filiales.

    Cette acquisition comprend des participations majoritaires dans les filiales d’Alios Finance en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Gabon. Alors que la filiale ivoirienne était confrontée à des défis financiers, cette vente pourrait potentiellement découler des performances financières des filiales.

    Safca, contrôlée à 52,02% par Alios Finance, a connu une augmentation significative de 47,16% de sa valeur boursière à la BRVM à la fin de l’année.

    7. Records historiques pour Ecobank CI, Société Générale CI et SIB

    En 2023, certaines actions ont atteint leurs prix les plus élevés depuis leur introduction à la BRVM. Notamment, Ecobank CI, Nestlé CI, Orange CI, Société Générale CI et SIB ont atteint des jalons significatifs dans leur évolution de prix.

    Ces développements, tout en reflétant un sentiment de marché positif, peuvent avoir un impact sur les bénéfices, les dividendes et les actifs nets. Les attentes élevées des investisseurs pourraient entraîner une augmentation des ratios cours/bénéfices et une baisse de la rentabilité moyenne, affectant l’attrait des actions en fonction du rendement des dividendes.

    8. Meilleurs rendements offerts lors des publications

    Avec la publication des états financiers pour 2022 au cours de 2023, plusieurs entreprises se sont distinguées par le niveau de rémunération des actionnaires qu’elles ont offert. BOA BF a mené le classement avec un rendement de dividende notable de 11,09%, suivi par Palmci à 11,05%.

    Nestlé CI, BOA CI et SOGB ont complété le top 5 avec des rendements respectifs de 10,79%, 10,40% et 10,30%. Cet indicateur, avec un rendement moyen en dividendes de plus de 10%, a contribué à renforcer la confiance des investisseurs dans le marché boursier.

    Prêt à profiter de généreux dividendes des actions de la BRVM ? Avec la plateforme intuitive de Daba, investir n’a jamais été aussi facile. Téléchargez l’application dès maintenant pour commencer.

    9. Les concessions de Sonatel

    Malgré sa domination de longue date, Sonatel s’est retrouvé déplacé en tant que géant de la capitalisation boursière à la BRVM, cédant la première place à son homologue ivoirien, Orange CI.

    L’introduction en bourse réussie d’Orange Côte d’Ivoire, la plus importante jamais réalisée sur le marché de la BRVM, a suscité l’excitation du marché, propulsant sa valeur boursière de près de 15% en seulement deux séances.

    Cependant, la consolidation post-introduction en bourse a permis à Sonatel de récupérer sa position, partageant désormais la domination du marché avec Orange CI, commandant collectivement plus de 42% de la capitalisation boursière globale.

    Investir dans des actions africaines, en particulier via des plateformes comme la BRVM, offre aux investisseurs une porte d’entrée vers des opportunités diverses et prometteuses.

    En comprenant les tendances du marché, les développements stratégiques et la performance sectorielle, les investisseurs peuvent prendre des décisions éclairées sur où et comment investir dans les marchés boursiers dynamiques de l’Afrique, débloquant ainsi le potentiel de croissance du continent et contribuant au succès des investissements à long terme.

    La plateforme d’investissement de pointe de Daba offre aux investisseurs un moyen transparent et efficace de découvrir, de négocier et de surveiller les investissements sur la BRVM. Téléchargez dès maintenant l’application Daba pour commencer à constituer votre portefeuille BRVM dès aujourd’hui.

    XOF 1 = USD 0.0016 as of February 18, 2024.

    Divulgation : Cet article a été publié à l’origine sur Sika Finance et régénéré avec l’IA.

  • Récapitulatif 2023 : Meilleures performances des actions sur la BRVM

    Récapitulatif 2023 : Meilleures performances des actions sur la BRVM

    La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est la bourse régionale des États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

    La bourse est située à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mais elle dispose de bureaux de marché dans chacun des pays affiliés.

    Au cours d’une année impressionnante pour le marché boursier, jusqu’à huit actions ont enregistré des gains à deux chiffres en 2023, tandis que la capitalisation boursière a dépassé pour la première fois les 8 billions de XOF (environ 13 milliards de dollars) en septembre.

    Dans le cadre de notre série de récapitulatifs 2023, nous présentons un aperçu des actions les mieux performantes sur la bourse régionale, ainsi que des entreprises qui les sous-tendent, classées par appréciation du cours de l’action.

    Daba Finance Invest Africa 2023 Recap

    1. Bank of Africa (Côte d’Ivoire) – +86,4%

    Bank of Africa Côte d’Ivoire SA est une banque basée en Afrique, située à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Elle propose des produits et services financiers et d’assurance à des clients tels que des professionnels, des particuliers, des étudiants et des communautés locales.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire est cotée à la BRVM sous le symbole “BOAC”. Son cours actuel est de 6 750 XOF, ayant augmenté de plus de 80 % au cours de la dernière année.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire est actuellement la 15e action la plus précieuse de la BRVM, avec une capitalisation boursière de 135 milliards de XOF, soit environ 1,71 % du marché boursier de la BRVM.

    C’est la 16e action la plus échangée à la Bourse de la BRVM au cours des trois derniers mois.

    2. Société Multinationale de Bitumes (Côte d’Ivoire) – +54,69%

    Société Multinationale de Bitumes (SMB) SA est spécialisée dans le raffinage du pétrole brut pour la production et la commercialisation de bitume routier et de sous-produits.

    SMB est cotée à la BRVM sous le symbole “SMBC”. Elle est actuellement la 22e action la plus précieuse de la bourse, avec une capitalisation boursière de 81,1 milliards de XOF, soit environ 1,02 % du marché des actions.

    Le cours actuel de SMB Côte d’Ivoire est de 10 400 XOF. Il a augmenté de plus de 54 % l’année dernière et est la 31e action la plus échangée au cours des trois derniers mois.

    3. Alios Finance (Côte d’Ivoire) – +47,2%

    Alios Finance Safca SA, anciennement Société Africaine de Crédit Automobile (SAFCA) SA, propose des services financiers, y compris le financement de voitures, d’équipements agricoles ou commerciaux, y compris d’équipements d’occasion.

    Elle est cotée à la BRVM sous le symbole “SAFC” et est actuellement la 41e action la plus précieuse de la bourse, avec une capitalisation boursière de 8,73 milliards de XOF, représentant environ 0,11 % du marché des actions.

    Le cours actuel de l’action est de 1 075 XOF, et elle est la deuxième action la plus échangée à la Bourse de la BRVM au cours des trois derniers mois.

    4. SGB (Côte d’Ivoire) – +38,3%

    La Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire propose des produits et services bancaires aux particuliers, aux entreprises, aux institutions et aux professionnels en Côte d’Ivoire.

    La société offre des comptes, y compris des produits bancaires à distance et des transferts d’argent ; des crédits, tels que des prêts immobiliers ; des assurances vie et non-vie ; des produits d’épargne et d’investissement ; et des programmes de fidélité pour les particuliers.

    SGB est cotée à la BRVM sous le symbole “SGBC” et est actuellement la troisième action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 492 milliards de XOF, représentant environ 6,21 % du marché des actions.

    SGB Côte d’Ivoire est la 29e action la plus échangée au cours des trois derniers mois.

    5. Ecobank (Côte d’Ivoire) – +37,5%

    Ecobank Côte d’Ivoire SA est une banque commerciale qui propose divers produits et services. Outre la Côte d’Ivoire, la société opère également au Mozambique, au Nigeria et en Tanzanie, entre autres.

    Ecobank est cotée à la BRVM sous le symbole “ECOC” et est actuellement la quatrième action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 369 milliards de XOF, représentant environ 4,66 % du marché des actions.

    Le cours actuel de l’action Ecobank Côte d’Ivoire est de 6 700 XOF, et elle est la septième action la plus échangée à la Bourse au cours des trois derniers mois.

    6. Bank of Africa (Burkina Faso) – +34,2%

    Bank of Africa Burkina Faso SA est une banque commerciale opérant dans les secteurs de la vente au détail, des entreprises et des marchés financiers. La banque propose des produits financiers tels que des comptes de dépôt, y compris des comptes chèques, d’épargne et à terme, et accorde des prêts aux particuliers et aux entreprises.

    Le Burkina Faso est coté à la BRVM sous le symbole “BOABF”. La Bank of Africa – Burkina Faso est actuellement la dixième action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 151 milliards de XOF, représentant environ 1,9 % du marché des actions.

    Le cours actuel de la Bank of Africa – Burkina Faso est de 6 850 XOF, et elle est la 35e action la plus échangée à la Bourse au cours des trois derniers mois.

    7. Bank of Africa (Sénégal) – +30,6%

    Bank of Africa Sénégal propose une gamme de produits et services bancaires aux particuliers et aux entreprises. BOA Sénégal opère en tant que filiale du Groupe BOA, une société holding qui offre des services financiers tels que la banque et l’assurance par le biais de ses filiales en Afrique.

    Elle est cotée à la BRVM sous le symbole “BOAS” et est actuellement la 25e action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 76,2 milliards de XOF, représentant environ 0,962 % du marché des actions.

    La Bank of Africa – Sénégal est la 19e action la plus échangée au cours des trois derniers mois, avec un cours actuel de 3 175 XOF.

    8. Air Liquide (Côte d’Ivoire) – +22,9%

    Air Liquide Côte d’Ivoire SA, anciennement Société Ivoirienne d’Oxygène et d’Acétylène SA (SIVOA), est une entreprise basée en Côte d’Ivoire opérant dans l’industrie chimique.

    Elle produit des gaz industriels et médicaux, des équipements et consommables médicaux, des équipements de découpe et de soudage, des matériaux d’hygiène et des produits de lutte contre l’incendie. Elle offre également des services d’installation et de maintenance.

    Air Liquide est cotée à la BRVM sous le symbole “SIVC” et est actuellement la 42e action la plus précieuse, avec une capitalisation boursière de 7,25 milliards de XOF, représentant environ 0,092 % du marché des actions.

    Le cours actuel de l’action Air Liquide Côte d’Ivoire (SIVC) est de 830 XOF, et elle est la sixième action la plus échangée à la BRVM au cours des trois derniers mois.

    1 XOF = 0,0017 USD au 7 janvier 2024.

    Crédits d’information : BRVM, African Exchanges, Reuters Markets

  • 2023 Recap: Best-Performing Stocks On BRVM

    2023 Recap: Best-Performing Stocks On BRVM

    The Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) is the regional stock exchange of the member states of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU): Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal, and Togo. 

    The exchange is located in Abidjan, Côte d’Ivoire but maintains market offices in each of the affiliated countries.

    In an impressive year for the stock market, up to eight of the stocks posted double-digit share price gains in 2023 while the market capitalization surged past the XOF 8 trillion mark (around $13bn) for the first time in history in September.

    As part of our 2023 recap series, we provide an overview of the best-performing stocks on the regional bourse—and the companies behind them—ranked by share price appreciation. 

    Daba Finance Invest Africa 2023 Recap

    1. Bank of Africa (Cote d’Ivoire) – +86.4%

    Bank of Africa Cote d’Ivoire SA is an Africa-based bank situated in Abidjan, Ivory Coast. It provides financial and insurance products and services to such customers as professionals, individuals, students, and local communities.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire is traded on the BRVM under the ticker symbol “BOAC”. Its current share price is XOF 6,750 having surged more than 80% over the past year.

    Bank of Africa – Côte d’Ivoire is currently the 15th most valuable stock on the BRVM with a market capitalization of XOF 135 billion, which is about 1.71% of the equity market.

    It is the 16th most traded stock on the Exchange over the past three months.

    2. Societe Multinationale de Bitumes (Cote d’Ivoire) – +54.69%

    Societe Multinationale de Bitumes (SMB) SA is engaged in refining crude oil for the production and marketing of road bitumen and by-products.

    SMB is traded on the BRVM under the ticker symbol “SMBC”. It is currently the 22nd most valuable stock on the bourse with a market capitalization of XOF 81.1 billion, which is about 1.02% of the equity market.

    The current share price of SMB Côte d’Ivoire is XOF 10,400. It rose more than 54% last year and is the 31st most traded stock over the past three months.

    3. Alios Finance (Cote d’Ivoire) – +47.2%

    Alios Finance Safca SA, formerly Societe Africaine de Credit Automobile (SAFCA) SA, provides financial services including financing of motor cars, and agricultural or commercial equipment, including second-hand equipment.

    It is traded on the BRVM under the ticker symbol “SAFC” and is currently the 41st most valuable stock on the exchange with a market capitalization of XOF 8.73 billion, which makes up about 0.11% of the equity market.

    The stock’s current price is XOF 1,075 and it is the second most traded stock on the BRVM over the past three months.

    4. SGB (Cote d’Ivoire) – +38.3%

    Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire provides banking products and services to individuals, corporations, institutions, and professionals in the Ivory Coast.

    The company offers accounts, including remote banking products and money transfers; credits, such as real estate loans; life and non-life insurance; savings and investments; and loyalty programs for individuals.

    SGB is traded on the BRVM under the ticker symbol “SGBC” and is currently the third most valuable stock with a market capitalization of XOF 492 billion, which is about 6.21% of the equity market.

    SGB Côte d’Ivoire is the 29th most traded stock over the past three months.

    5. EcoBank (Cote d’Ivoire) – +37.5%

    Ecobank Cote d’Ivoire SA is a commercial bank that provides several products and services. Apart from the Ivory Coast, the Company also operates in Mozambique, Nigeria, and Tanzania, among others.

    Ecobank is traded on the BRVM under the ticker symbol “ECOC” and is currently the fourth most valuable stock with a market capitalization of XOF 369 billion, which is about 4.66% of the equity market.

    The current share price of Ecobank Côte d’Ivoire is XOF 6,700 and is the seventh most traded stock on the Exchange over the past three months.

    6. Bank of Africa (Burkina Faso) – +34.2%

    Bank of Africa Burkina Faso SA is a commercial bank operating in the retail, corporate, and financial markets. The Bank provides financial products such as deposit accounts, including checking, savings, and time deposits, and extends loans to individuals and businesses.

    Burkina Faso is traded on the BRVM under the ticker symbol “BOABF”. Bank of Africa – Burkina Faso is currently the 10th most valuable stock with a market capitalization of XOF 151 billion, which makes up about 1.9% of the equity market.

    The current share price of Bank of Africa – Burkina Faso is XOF 6,850 and is the 35th most traded stock on the Exchange over the past three months.

    7. Bank of Africa (Senegal) – +30.6%

    Bank of Africa Senegal provides a range of banking products and services to individuals and businesses. BOA Senegal operates as a subsidiary of BOA Group, a holding company that provides financial services such as banking and insurance through its subsidiaries in Africa.

    It is traded on the BRVM under the ticker symbol “BOAS” and is currently the 25th most valuable stock with a market capitalization of XOF 76.2 billion, which makes up about 0.962% of the equity market.

    Bank of Africa – Senegal is the 19th most traded stock over the past three months with a current share price of XOF 3,175.

    8. Air Liquide (Cote d’Ivore) – +22.9%

    Air Liquide Cote d’Ivoire SA, formerly Societe Ivoirienne d Oxygene et d Acetylene SA, (SIVOA), is an Ivory Coast-based company engaged in the chemical industry. 

    It produces industrial and medical gases, equipment and medical consumables, cutting and welding equipment, hygiene materials, and firefighting products. It also provides installation and maintenance services.

    Air Liquide is traded on the BRVM under the ticker symbol “SIVC” and is currently the 42nd most valuable stock with a market capitalization of XOF 7.25 billion, which is about 0.092% of the equity market.

    The current share price of Air Liquide Côte d’Ivoire (SIVC) is XOF 830 and it is the sixth most traded stock on the BRVM over the past three months.

    XOF 1 = USD 0.0017 as of January 7, 2024.

    Information credits: BRVM, African Exchanges, Reuters Markets